vendredi 24 février 2012

un quinquennat qui dure dix ans

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- au départ , le titre était "un quinquennat qui dure sept ans " : inspiré d'une intervention sur Twitter avec une confusion entre quinquenat et septennat.

Dix ans de gouvernement de droite...à quand la fin de l'hiver ?


"César, prends garde à Brutus. Méfie toi de Cassius. Ne t'approche pas de Casca.Aie l'oeil sur Cinna.Ne crois pas Trebonius. Surveille Metellus Cimber.décius Brutus ne t'aime pas.Tu as offensé Caïus Ligarus.Chez tous ces hommes il n'y a qu'une seule  pensée et elle est dirigée contre César.Si tu n'es pas immortel, prends garde à toi..." William Shakespeare Jules Cesar II 3
 Je viens de terminer la cinquième chronique du règne de Nicolas Ier de Patrick Rambault.
C'est ma préférée, peut être parce qu'elle relate des faits récents. La lecture de cet ouvrage m'aide à supporter la campagne électorale et me donne un peu d'espoir.
Malgré la joie procurée par  cette prose écrite dans une langue impeccable, qui ne craint ni l'usage du passé simple ni de l'imparfait du subjonctif , j'espère  qu'il n'y aura pas de sixième parution.




Je regarde les Grecs s'indigner, je regarde leur pays sombrer...
Nous sommes des privilégiés, bien d'autres peuples souffrent, se sont fait voler leur révolution ou se font massacrer à l'arme lourde.
 Mon bulletin de vote et mes  maigres écrits (et qq interventions sur les réseaux sociaux)sont les seules armes que je m'autorise. Il m'arrive de regretter ma modération, sans doute due à l'âge, à la fatigue.
Un second règne, même s'il est démocratiquement décidé  me serait insupportable. Dans mes rêves les plus fous, il m'arrive  d'imaginer un exil, mais pour où, devenir l'étranger de qui ? 

Extraits
" Ils arrivaient en foule devant les grilles du Château, qui tremblaient sous leurs coups. Il y avait des vieux, des jeunes, des hommes et des femmes, des employés, des paysans, des professeurs, des lycéens, des juges, des médecins, des précaires, des furieux, des chômeurs, des indignés et des fatigués. Sa Majesté demanda ce qu'ils criaient. Le cardinal de Guéant, qui avait l'oreille fine, lui répondit :" ils crient  : Dégagez Sire ! "
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"ADRESSE A NOTRE DEPRIMANTE MAJESTE AFIN QU'ELLE PRENNE SES DISPOSITIONS ET LA PORTE
Incommensurable Seigneur, voyez avec clarté les choses comme elles sont, jusqu'à quels excès, quels malheurs, quels périls vous ont poussé votre penchant naturel, la satisfaction de vous même.Gémissez-en utilement, courageusement et sauvez votre Etat en embrassant, par une pénitence également juste, le remède unique à tant de calamités présentes et à venir : dégagez, Sire .

NB les 3 textes en italique sont extraits du livre
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