mardi 1 mai 2012

Société française d'ophtalmologie : la fin


La fin d'un congrès, surtout un de cette qualité, engendre souvent  un petit spleen comme me l'a fait remarquer une amie internaute.

Il est vrai qu'en écrivant ce billet avant de replonger dans la vie réelle, je me remémore les temps forts de ce congrès qui, pour moi, a toujours un goût de "trop peu" malgré son déroulement sur quatre jours.
Il y a eu la présentation du rapport, la grande cérémonie, le quasi "bouquet final".
Les hôtesses canalisent la cohue. Je me dirige vers la partie droite de l'amphithéâtre ; une hôtesse m'arrête et m'indique de me placer au milieu ou vers la gauche : je lui demande de me laisser aller à droite , elle sourit en me disant qu'à droite ce sera pour plus tard, je rigole et en m'éloignant pour lui obéir, je lui dis "en fait, c'est parce que j'ai donné rendez vous à un confrère sur la droite ... " alors,  elle m'autorise à me placer à droite, avec un sourire que j'imagine complice.
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Puisque nous sommes dans la politique, admirons le "changement" en marche qui se glisse insidieusement même au sein de l' honorable société.
La première partie de cette réunion se passe sous un éclairage bleu et la dernière partie sous un éclairage rouge. Je n'ai pas souvenir de cette transition lors des précédents congrès et j'e m'en réjouis comme d'un signe positif.
(mais je flippe quand même à l'idée qu'on pourrait en reprendre pour cinq ans de  sarko)--

Du contenu du rapport je ne dirai rien ou peu : il s'agit de la presbytie.
La plupart des interventions dépassent largement mon niveau de compréhension ; je reste ébahi devant des équations de folie ; il me faudra quelques réincarnations pour les appréhender... jugez vous mêmes ...*

 Dans l'après midi, quand je remonte du restau japonais, les exposants commencent le démontage des stands, la plupart des congressistes sont partis,  les conférences ont lieu dans les salles  presque vides.  




Et  vient  le  moment  difficile  où on décroche son badge,  pour ranger la carte  magnétique jusqu'à l'année prochaine.
Suis je le seul à ressentir  ce spleen d'après congrès ? 

Alors que j'écrivais ce post, assis tranquillement à la terrasse d'un café sympa, la vie m'a envoyé un uppercut qui m'a mis KO.
J'en suis remis, mais incomplètement, puisque cette belle journée que je prévoyais comme une ballade dans Paris se passe dans ma chambre  d'hôtel au téléphone et sur le net.
Que tous les internautes twittos qui m'ont soutenu soient ici remerciés de leur aide morale.
Qu'ils se rassurent :  j'ai des réserves de chocolat noir amer 99% et de bière fraîche et dans quelques instants je sortirai de cette chambre où je m'étais retranché pour broyer du noir (et pas que du chocolat noir !) .--

Peut être le jardin du Luxembourg ?


 
 
*(si l'auteur de cette image photographiée souhaite que je donne son nom ou que je retire cette photo,  qu'il me joigne par mail ce sera fait dans les plus brefs délais)

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