vendredi 6 mai 2016

A nous deux Paris !

Un post  presque sans #BaguetteNantis, et optimiste juste ce qu'il faut ...
Paris c'est pour nous  comme un air de vacances.
Nous avons regardé les parisiens qui s'accumulaient dans les bouchons dans le sens Paris province pendant que nous avions l'autoroute rien que pour nous.
Gabrielle m'accompagne pendant les deux premiers jours qui sont  traditionnellement consacrés au tourisme.


Il reste encore des recoins du jardin des plantes que nous ne connaissons pas très bien, et la dernière fois que j'ai visité les serres j'étais l'ombre de moi même, terrassé par une allergie... provoquée  par l'idée d'apercevoir  mst lors d'une conférence de santé.

Nous avons découvert notre "chez nous" provisoire : un quartier  non touristique, une jolie chambre sur les toits avec une vue incroyable sur Paris. 
La ballade à Montmartre n'était pas la meilleure idée en ce  jour férié ensoleillé : toute la planète s'y était donné rendez vous et on avait peine à se frayer un chemin. Mais ce qu'ignorent les touristes étrangers c'est que dès qu'on s'éloigne suffisamment  de la foule de la place du tertre il est possible de découvrir les charmes du quartier dans un calme relatif loin des perches à selfie, des marchands et des bistrots branchouilles.
Nous avons évité la basilique noire de monde parce qu'elle se veut le symbole de l'écrasement de la Commune. Pourtant il y a 6 ans nous y étions entrés...mais nous avions une bonne excuse.
 Nous avons cherché et trouvé les vignes de Montmartre non loin du château d'eau.

 


 A  partir du samedi, commenceront les choses sérieuses : Gabrielle partira flâner sur le quai de la Mégisserie à la recherche d'une nouvelle orchidée rare à adopter, puis poursuivra en faisant le tour des librairies du quartier latin ; pendant ce temps là, je  filerai m'enfermer dans le bunker de la porte Maillot pour le congrès de la Société Française d'ophtalmologie.
Quoi qu'il en soit,  et même si je vais au congrès pour étudier, elles sont là mes vraies vacances, celles que j'attendais depuis si longtemps ; ici je peux me promener sans crainte de tomber sur un malpoli qui me demande un RDV ou me parle de ses yeux, ici je me sens libre anonyme et ici "chez moi" j'ai Paris à mes pieds...

2 commentaires:

  1. oui l'anonymat a du bon :-)
    toutes les conditions me semblent réunies pour que ce soit un beau séjour!

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  2. peut être qu'en vieillissant je supporte moins bien ces agressions qui partent parfois d'un bon sentiment
    ici je suis épuisé par l'absence de vraies vacances mais je me sens libre et moins speed

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