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lundi 5 août 2013

le matin tout resplendit tout chante ...

Ce fut une petite nuit, pas complètement blanche mais bien claire.
J'étais parti faire une petite fiesta avec les copains et Gabrielle qui manquait de sommeil était restée pour garder les deux petits. 

mercredi 31 juillet 2013

Pause

Je voudrais que ça ne dure pas trop longtemps, mais ce blog passe en mode pause pour cause de lumbago qui fait super mal.
Les trois jours passés a pratiquer le tai chi ont été heureux et la douleur ayant pratiquement disparu, je me préparais à faire un post sur les bienfaits de cette discipline et sur le bonheur que m'ont procuré ces quelques jours.  
La douleur est réapparue après mon retour, bien plus violente qu'avant  : on pourrait la coter 8/10 sur l'échelle de Richter des douleurs. Le saut léger de Zigmund chat sur le lit, l'idée même d'un mouvement, suffisent à la déclencher.
La douleur dentaire pourrait lui être comparée mais elle n'empêche pas de marcher. 
Il me faut 10 minutes pour sortir du lit ( sans aide ) et 20 minutes pour m'habiller. Chaque geste est calculé, chaque effort est un supplice. J ai réussi à retourner travailler mais j'ignore si j arriverai à consulter longtemps dans ces conditions. 
 Eh, les malades, si vous pouviez m'éviter pendant quelques jours vos litanies sur vos yeux qui gratouillent  ou les consultations en urgence pour lunettes de soleil cassées, ce serait sympa ...parce que là, présentement, je suis pas sûr de faire dans la compassion !
Je déprime de voir mon été bousillé par cette douleur, je n'ai plus la force d'utiliser mon temps libre à faire l'administratif (la table, on n'en parle même pas !) je m'angoisse de l'effet retardé des médicaments, je  m'agace des conseils parfois judicieux : change ton siège de travail, ton matelas, vas voir un kiné, un ostéopathe, un rhumatologue, un acupuncteur, un magicien ... d'abord ceux que je connais sont tous en vacances ou loin, et mes consultations  même allégées pour cause d'été, qui les assurera pendant que j'irai me faire soigner ? Je suis coincé à tous les niveaux ; si j'avais été salarié j'aurais eu un mois d'arrêt maladie minimum(d'ailleurs ça fera bientôt un mois...)
Mes passages sur internet se font rares à cause de ça, je passe silencieusement sur quelques blogs et je m'endors assez tôt, écrasé par les traitements, avec le fol espoir qu'être "raisonnable" hâtera la guérison...
Voilà pourquoi mes commentaires chez vous vont se faire rares. Voilà pourquoi la #Baguette des #Nantis  arrive  en vrac et dans le désordre sur Twitter.
Comme un malheur n'arrive jamais seul, Elvis notre chat roux pas futé mais sympa est tombé malade et nous nous demandons si le véto n'a pas voulu qu'il meure chez nous en nous le rendant  après cinq jours de perfusions : il fait vraiment peine à voir, je le nourris de force avec des morceaux de poulet, et il passe ses journées sur un tas de feuilles près de la cuisine.



Il y a bien sûr d'autres soucis qu'il est inutile de détailler
Peut être que c'est de là que vient l'expression "en avoir plein le dos"...
A bientôt 


mercredi 24 juillet 2013

Monsieur Lumbago et Madame Arthrose

Je regarde ma nouvelle tente qui devait me servir demain pour ces  4 jours de rencontres internationales de tai chi. 
Elle ne sortira pas de sa housse cette année. 
Depuis mon  passage aux "affranchis", je me traîne un lumbago. 
Chaque matin, la seule idée de devoir bouger du lit me  déclenche une contracture  atroce, et il me faut l'aide de Gabrielle pour sortir du lit.
Et une demi d'heure après, tout rentre dans l'ordre et je n'ai plus mal pendant toute la journée.
J'ai cru qu'un peu de repos et des traitements régleraient le problème, j'ai fait des efforts pour m'allonger plus souvent, j'ai accepté de me bourrer de médicaments mais, après 15 jours, je souffre toujours autant. 
La seule amélioration est que depuis deux jours, j'arrive à peu près à me lever tout seul le matin.
Bref,  j'enrage, et je sais déjà que mes rencontres de tai chi que j'attends avec impatience toute l'année tombent partiellement à l'eau : hébergement en dur, donc loin des copains, interdiction de se battre pratiquer le tui shou, pas question de danser,  autorisation d'assister aux cours à condition de choisir les mouvements autorisés.

Mon image mentale fantasmée de  pratiquant d'arts martiaux s'écroule progressivement pour laisser la place à mon image réelle d'un papy fatigué et voûté. Mes articulations ont décidé de me faire payer cher  mon dogme de "no sport" clamé haut et fort pendant la plus grande partie de mon existence. 
Néanmoins, pas question de me plaindre : j'ai trouvé un hébergement proche de dernière minute, donc,  je vais pouvoir y participer et revoir mes- amis-de-tous-les-ans. 
Et surtout je lis en ce moment le blog de  

@mwyler


rencontrée sur twitter et je ne peux que m'incliner devant son humour et son courage. Cette dérision avec laquelle elle affronte la maladie sera je le souhaite une arme efficace.
Donc, à partir de ce jour, je décide que ce n'est pas une arthrose de rien du tout qui va me miner le moral.
Sur ce, un peu de repos avant le départ prévu demain... 
Et comme dit Ma Zigmund : "cette peine n'est pas une autre".



vendredi 12 juillet 2013

pas de lambada avec un lumbago


Cette chanson me trotte dans la tête et aussi  cette blague : Monsieur et madame Le Martyr ont un fils : Youssouf 
Depuis dimanche soir, je suis bloqué par un lumbago.
Et mercredi matin, un torticolis est venu tenir compagnie au lumbago.
Je vous épargne mes hurlements au réveil  quand la moindre idée de mouvement déclenche une contracture.
J'ai aussi pu tester la solidarité des docs et pharmaciens twittos avec une aide pour le traitement antalgique    (parce que l'Escale est un désert pharmaceutique)(merci à eux :-))
Mon dernier lumbago remonte à une petite vingtaine d'années, je l'avais soigné par le mépris jusqu'à ce qu'une nuit je me retrouve bloqué et hurlant dans mon lit.
J'ai rapidement compris qu'il faudrait limiter l'ordi et la position assise. Et j'ai limité mes interventions sur la toile au strict minimum en utilisant l'Iphone, ce qui explique mon absence de commentaires sur les blogs des amis)
Merci à l'ami Joe Krapov de se montrer patient pour que je donne ma version de notre IRL. La sienne se trouve là (cliquez sur le Z   http://krapoveries.canalblog.com/archives/2013/07/09/27606505.html) en 4 épisodes courts 


  
--et pour les démos de ce style (j'assume totalement la kitchitude du truc) on attendra un peu !
 

samedi 8 juin 2013

routine ou burn out ?

Passent les semaines et je n'écris plus ici, pas de réponse au défi du samedi depuis si longtemps aussi.
Le nez dans le guidon... Il y a longtemps que je ne me préoccupe même plus de la Table je passe près d'elle, indifférent à ses appels, je  me contente de noter  le désordre qui l'envahit.
 Je me suis amusé à faire ce test :
burn out ou syndromes d'épuisement professionnel
il en ressort que j'ai besoin de vacances, ou  plutôt d'un break de  plusieurs mois. Je ne peux même pas me prescrire d'arrêt maladie et pas l'ombre d'un remplaçant à l'horizon.
Est ce que c'est ça le burn out ?
Les courriers à faire aux chers confrères s'accumulent ;  quand j'arrive à m'y atteler et que je crois en avoir fini pour un bon moment, une matinée de consultations suffit  pour que de nouveaux problèmes et de nouvelles lettres aux correspondants soient nécessaires, indispensables et urgentes.
 J'arrive à peine à faire mes remises de chèques à la banque.
Est ce que c'est ça le burn out ?
J'ai chaque jour un mal fou à me rendre à mon travail, et pourtant  dès que je suis derrière mes appareils, je suis heureux tout simplement, ébloui comme au premier jour par la beauté d'un oeil, ou  parfois content d'avoir pu intervenir à temps. 
Et parfois, rarement chez moi, une consultation "Kevin" reposante : quel plaisir de rédiger une  simple  ordonnance de  lunettes et se dire qu'il sera inutile de revoir "Kevin" avant  3 ans.
 J'aime bien les "Léontines", mais pourquoi représentent elles 90% de mes consultations ?
Ca va être dur de tenir à ce rythme jusqu'à une retraite que je ne souhaite pas vraiment.
Il parait que les gens au bord du burn out, aiment leur boulot et s'y investissent à fond...   
Depuis longtemps, j'ai installé des "pare feux" :  plages de loisirs ou plages vides dans mon emploi du temps. Bien des gens m'envient ces temps supposés libres  ou me les reprochent. 
Mais ces temps libres se révèlent insuffisants, pour combler le retard qui s'accumule et souvent je n'ai envie de rien : sinon  lire ou  dormir. 
 Je ne suis ni malheureux ni déprimé juste "speed" tout le temps ou presque...
Mes écrits ici, (ou sur twitter) considérés par beaucoup comme une perte de temps non rentable m'aident à supporter ce rythme.
La pratique du tai chi chuan me donne également la force de tenir face aux  petites agressions diverses du quotidien.
 Nous jouons dans une comédie musicale dans une semaine, Gabrielle au théâtre, et moi dans l'orchestre  au basson.
Les répétitions sont intenses, Gabrielle se débrouille bien, parfois, je lui fais réciter son texte et nos mini répétitions perso se terminent régulièrement  par des crises de rire : quelques perles  se sont glissées dans ce texte, que je ne peux reproduire ici ...Quant à moi mon niveau musical me consterne mais  je trouve un peu de temps pour travailler mes partitions et tenter d'être à la hauteur.
Et ce qui me désole aussi, c'est de ne pas arriver à avoir l'esprit libre pour me réintégrer aux défis du samedi. J'aimerais pouvoir écrire, non pas un texte qui fera date, mais quelque chose dont je serais secrètement fier. 
La consigne de la semaine m'inspire un peu, j'espère pouvoir y répondre.

Défi #250


Rémi Caritey exerce depuis trente ans l’un de ces métiers improbables
et méconnus dont la forêt a le secret :
"récolteur de graines d’arbres".
Et vous de quel métier improbable aimeriez-vous nous parler ?
Métier
Pour cela une seule adresse :
 
-- -Roy Goodman, auteur de la citation est le chef d'orchestre de cette video


mercredi 8 mai 2013

minuscule (et dérisoire) appel au secours


----------- Je rencontre un petit problème, pour l'instant insoluble, pour lequel je fais appel aux internautes avertis qui s'arrêteraient ici :  j'ai procédé sur une quinzaine de jours au déménagement de mon ancien blog ici  et globalement en dehors du caractère fastidieux du bidule je n'ai pas rencontré de grosse galère.
Sauf que : je ne sais pas pourquoi certains textes pourtant écrits en minuscules se transforment dès que j'ai le dos tourné en textes écrits en majuscules !
    Et ça, comme je suis conscient que c'est la marque d'une impolitesse rare sur internet,  ÇA ME MET DANS UNE COLÈRE NOIRE !
Bien sûr,  avant d'écrire ce billet j'ai cherché de l'aide auprès de Saint Gougueule, et j'ai essayé les différentes propositions (sélectionner le texte  Maj +F3 ou Crtl + F3 ) maccache ! 
J'ai cru m'en sortir en récupérant  certains de mes  textes (écrits en minuscules ) sur samedi défi : copié collé et vlan ces saloperies de majuscules réapparaissaient.
Pour l'instant le seul moyen que j'ai trouvé est d'aller dans l'administration d'overblog récupérer le HTML qui, lui, fait "tout quoi  t'es qu'on " lui dit de faire mais le menu déroulant d'OB est super long pour parvenir aux anciens billets .
Aussi, même si vous n'avez pas la solution à mon problème, soyez sympas de me signaler si vous tombez sur un article où apparaissent ces satanées majuscules et de me donner les références du billet  pour que je rectifie le tir.
Je ne comprends pas, j'ai horreur de ne pas comprendre.
Toutes mes excuses pour ce désagrément.
Si quelqu'un trouve une solution  ou un début d'explication  il aura droit à  un rendez vous  rapide pour ses yeux , ma reconnaissance éternelle ...
le lien qui suit montre à quel point ce appel au secours est dérisoire  il faut avoir du temps pour le visionner mais allez au bout c'est passionnant : http://htwins.net/scale2/lang.html

samedi 27 avril 2013

déménagement en cours



-Voilà :  le déménagement s'éternise. Je ne regrette pas d'avoir pris mes cliques et mes claques et de laisser tomber over blog après la catastrophe de la migration vers une nouvelle administration sans retour en arrière possible.

samedi 20 avril 2013

migration

"Alors faites comme vous voulez, dormez ou restez éveillés, agrandissez vos oreilles , enclenchez l'imagination" François Beranger 
-------------

Triste migration.

Cinq ans de bonheur sans nuages chez mon ancien hébergeur et voilà que sous prétexte d'une nouvelle version d'administration il  me met un souk pas possible. Et comme avec le CAS aucun retour en arrière n'est possible. 
Le rhinocéros va donc  peut être continuer sa route  ici.
Soyez patients les liens sont en cours d'édition. Si je vous oublie dites le moi.
A bientôt 

vendredi 21 décembre 2012

sous les papiers la table

Suite à une erreur de la secrétaire je ne consulte pas aujourd'hui...
 Youpi ! plein de temps pour ranger la Table qu'on ne voit même plus sous les papiers.  
Alors Zigmund qu'est ce que tu fais à écrire ce post au lieu de t'y mettre sérieux hein ?
Ben voilà  il se trouve que tout se ligue contre mes bonnes résolutions :
-par où commencer ?
-mon café du matin a du être pris en vitesse pour laisser place au rangement de la cuisine 
-se connecter à internet pour mettre à jour les différentes payes et déclarations 
-coup de téléphone très long pour gérer l'hospitalisation d'un patient compliqué
-enfin calme ...non quelqu'un vient passer l'aspirateur 
-RDV pris pour réparation d'un ordi à mon cabinet qui a buggué 
-Gabrielle menace de vider la table dès lundi 9h !
-Zigmund chat n'est pas rentré je m'inquiète et je n'ai pas  le temps de partir à sa recherche
-faire une liste papier des choses à faire toutes plus urgentes les unes que les autres.
-depuis 1 mois je prépare (encore) un post sur les médecins, sur notre sinistre ministre et je n'arrive pas à le finaliser. 
-dites les mayas ce serait bien que la fin du monde arrive là, tout de suite, parce que là je fatigue sérieux...
-manquerait plus qu'il y ait une urgence, tiens, pour me bouziller mon planning ...
 j'y retourne ...



mardi 23 octobre 2012

Nouvelles du front

Ce fut un WE de m...
Il avait pourtant bien commencé avec ma répétition d'orchestre hebdomadaire où j'avais réussi à placer ma basse sans trop me ridiculiser.
Le dimanche  matin était consacré à un entrainement  d'armes : épée et bâton
Je prévoyais de  me recentrer sur les choses sympas : la musique , le tai chi et quelques trucs moins sympas mais vitaux : le rangement d'un coin de mon cabinet pour accueillir un nouvel appareil et le rangement du désordre endémique de la Table.
Peut être même un petit tour à courir après les cèpes dans la forêt, et le raconter aux défis du samedi (c'est  la consigne de la semaine)  ...
Mais dans l'après midi, un coup de téléphone m'a projetté avec quelques copains dans le rôle du casque bleu entre deux bandes rivales, avec ordre de juger et de trancher rapidement. Un genre d'ultimatum, à la limite du chantage, posé par un ami pour un problème qui ne nous regardait pas.  Nous avons passé l'après midi en coups de fils,  en discussions à essayer de calmer le jeu.
Le lendemain notre manipulation des armes était quelque peu faussée par l'ombre du conflit qui s'envenimait.--
Le dimanche après midi il a fallu poursuivre la tentative de médiation : téléphone, mails, synthèse ...usant !
Le retour au travail lundi a été presque un soulagement.


chers confrères qui passeriez par là
Je vous sens déçus (ou soulagés ?) : au vu du titre vous imaginiez que j'allais aborder le sujet des négociations conventionnelles ?
Non je sais déjà l'issue de ce marché de dupes : la ministre et les mutuelles ont mis le paquet sur les dépassements d'honoraires, les syndicats signeront  et les médecins secteur 1 continueront à galérer pour 23 à 28€
voici le tableau en € constants de la progression du smic comparé à la valeur du cs

CS en euros smic horaire en € constants CS en € constants
 


01/01/1991 19,82 € 6,91 € 27,33 €
01/01/1993 21,34 € 7,06 € 27,54 €
01/01/1995 22,11 € 7,25 € 28,38 €
01/01/1996 22,87 € 7,25 € 28,42 €
01/01/1998 22,87 € 7,58 € 28,83 €
01/01/2000 22,87 € 7,79 € 28,29 €
01/01/2002 23,00 € 7,79 € 27,68 €
30/03/2006 23,00 € 8,96 € 24,91 €
01/07/2007 23,00 € 9,01 € 24,54 €
01/01/2011 23,00 € 9,00 € 23,00 €
     
 
Mais il est temps pour moi de retourner au tai chi avec ou sans armes ...
 
 


jeudi 18 octobre 2012

Pas de coffe shop à Bled la Forêt


(source de l'image :-)  )
La nuit a été courte : j'ai voulu terminer le post précédent avant le démarrage de la grêve des internes et je me suis couché tard...
Dans mon rêve de la nuit j'étais le nouvel interne de cardiologie dans un grand hôpital.Moi qui ne touche mon stétho que pour prendre la tension de quelques patients, moi qui n'ai plus écouté un coeur depuis une vingtaine d'années, moi qui ai oublié comment on lit un électrocardiogramme... Je débarquais là, content de moi, avide d'apprendre des choses enfouies, j'étais un peu vieux pour un interne mais bien plus jeune qu'aujourd'hui, plein de bonne volonté et prêt à faire le maximum...
Je me suis réveillé ophtalmo et j'ai pensé à la manifestation des internes devant le ministère de la santé.
J'ai beaucoup discuté de cette grêve avec mes patients ; la plupart nous soutiennent et comprennent ...
Et puis j'ai regardé ce papier reçu de l'URSSAF samedi : non, je n'avais pas rêvé  ! ils se préparaient à prélever sur mon compte 22000€ en deux mois  au titre d'une régularisation ! Je ne pouvais pas y croire... pourtant mes cotisations étaient régulièrement prélevées, je n'avais aucun retard de paiement et mes déclarations étaient parvenues remplies soigneusement.
Imaginant une hausse subite des cotisations, j'ai d'abord cherché comment trouver une telle somme en si peu de temps et plusieurs idées me  sont venues : racketter mes malades, braquer une banque, dealer... ouvrir un coffee shop clandestin dans mon cabinet...
Avant d'en arriver à cette extrémité j'ai appelé l'URSSAF à l'heure du déjeuner(leur lettre m'avait coupé l'appétit) j'ai eu droit à un bon quart d'heure de serveur vocal  surtaxé avant qu'un être humain daigne répondre : après avoir décliné mon n° de joyeux cotisant puis mon identité, j'ai expliqué mon problème : comment pouvez vous prélever en deux mois 90% de ce que je gagne en un an ? je vous ai déclaré 24778€ de bénéfice à tout casser ... Comment ? ben c'est simple l'ordi ou l'incapable qui pilote l'ordi a ajouté un chiffre à cette somme ce qui donne 244778€ de bénéfice et ...roulez petits bolides ... 
ils vont faire leur possible pour réparer disent ils 
je vais prévenir mon banquier que l'URSSAF se prépare à faire un hold up sur mon compte en banque
Pas l'ombre d'une demande d'excuse... les médecins sont riches c'est bien connu !
(je vous invite à retrouver mes  déclarations d'impots 2010 et 2011 
coming out fiscal 
 et j'aurais du faire tueur à gages )
eh bien moi non je suis juste enragé ...vraiment
 mais pour l'instant il n'y aura pas de coffee shop à Bled la Foret
SOUTIEN AUX INTERNES EN GREVE !
z

jeudi 6 septembre 2012

Titanic en ophtalmologie ...le retour

 Juste avant mon départ en vacances j'avais lancé l'idée de faire raconter aux blogueurs médecins ou non leurs journées de galère. 
icebergs en vue ... titanic en ophtalmologie
 Si le coeur vous en dit ...âmes sensibles s'abstenir !
De mes vacances je reviens gonflé à bloc, prêt à affronter les malades et à remplir mon compte en banque qui crie famine.
C'est un lundi, bien sûr...Un couple est déjà là qui m'attend dans la rue, je gare ma voiture et me prépare à ouvrir mon cabinet la secrétaire est encore en congés.
C'est au moment de poser la clé dans la serrure que je m'aperçois que j'ai sur moi le trousseau de clés "vacances" et que le trousseau "boulot" est resté à la maison.
Je remonte donc dans la voiture et file échanger mes clés.
Retour ... re-garage de la voiture et ce coup ci j'ouvre la salle d'attente....
L'odeur me saute à la gorge ...Je la reconnais, cette infâme  odeur de la pourriture, l'odeur de la mort.
Déjà dans la salle d'attente c'est une horreur mais  je sais déjà  que ce sera bien pire dans mon cabinet...Donc je mets le couple en stand by dans la salle d'attente, et je pousse la porte de mon cabinet.
Le désatre est à la mesure de mes craintes :  l'eau de l'aquarium est trouble et grisâtre, les corps de Charybde et Jaune Lemon flottent lamentablement à la surface, et Blue Jean ,  Blue Berry et les nettoyeurs sont en apnée à la surface, sub claquants.




D'abord évacuer les deux cadavres . Pas question de leur chercher une sépulture décente, un sac plastique solide fera l'affaire... le sac sera habilement camouflé dans la poubelle publique située juste devant la porte car l'odeur traverse déjà...
Ensuite chercher les bâtons d'encens jusqu'alors négligés et les allumer tous à la fois  avec en prime une giglée de bombe WC fraicheur vanille...

On obtient pour le restant de la journée une heureuse combinaison  pourriture-vanille- encens. 
Consulter dans ces conditions est angoissant, j'ai déjà connu ce genre de catastrophe.
Il faut expliquer rapidement et s'excuser de l'odeur, de temps en temps je me lève pour agiter le liquide nauséabond pour redonner de l'oxygène  et tenter de sauver les poissons restants.
Le soir venu, après la fin des consultations, j'ai enfin pu prendre le temps de vider les quatre cent litres puants (balancés discrètement dans le caniveau) et de remettre de l'eau propre. L'histoire se finit tard le soir mais bien, tous les autres poissons ont survécu...---
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z

mardi 7 août 2012

Icebergs en vue : Titanic en ophtalmologie

 
Certains d'entre vous racontent  parfois de grosses galères survenues lors de leurs consultations...
je vous proposerais bien de faire un concours en racontant vos journées de m...où tout va mal.
Si le coeur vous en dit ...
voici ma participation :
J'avais programmé au dernier moment cet après midi de consultations :
beaucoup de "kevin-s" et d'enfants, quelques "léontines" mais pas trop... le tout saupoudré de quelques urgences.
Quand je suis arrivé ils étaient déjà trois à m'attendre, devant la porte,  pourtant j'étais pile poil à l'heure. La secrétaire était en vacances.
Malgré deux urgences supplémentaires et la gestion de Gaston le répondeur, je n'avais pas trop de retard. J'avais atteint ma vitesse de croisière.
Arriva le tour d'une famille nombreuse, mère, amie de la mère et un nombre indéterminé de nains de jardin tendance jeunes et remuants.
J'ai commencé par Luke 6 ans mis  sous Skiacol donc  à voir pile poil à l'heure. Puis je me suis attaqué à Leïa,  4 ans sous atropine et là ça s'est gâté parce que comme pas mal d'enfants de cet âge tout l'intéressait, sauf les dessins de mon optotype, malgré tous les  : "dis à maman ce que tu vois là bas  ! "fleuris et un brin mielleux. 
C'est à ce moment là que ça a basculé :
j'ai  d'abord fait tomber mon test  de Lanthony et les précieux pions se sont éparpillés lamentablement  sur le sol , un peu partout ... 

Habituellement, je menace des pires représailles les malades qui oseraient effleurer de leurs doigts douteux ces précieuses pastilles colorées. Elles ont fait sécession dans des recoins poussiéreux sous le bureau ...me voilà donc, honteux et confus, plongeant  à quatre pattes pour récupérer mes chers jetons ... 
enfin je me relève en essayant de récupérer un minimum de dignité ...
hélas !  je heurte une multiprise qui passait par là ...  un éclair ...et c'est le court jus.

OUIN!!!!!!! APU COURANT !!!! Mémèle IV (l'ordi)et Gaston X (le répondeur) ainsi que  la Princesse(ma lampe à fente) déclarent immédiatement forfait. Plus rien ne fonctionne.
Panique générale , traversée de la salle d'attente pleine et course vers le disjoncteur ...
Les fusibles ont sauté et  bien sûr je n'ai pas de fusibles de rechange.
Les électriciens du coin sont tous en vacances, un seul  répond qu'il viendra demain.
Appel au secours à l'Escale via le portable (puisque les téléphones sont HS) en vain .
Pendant qu'un patient file au supermarché voisin à la recherche de fusibles, je tente d'examiner Leïa qui court partout dans mon cabinet et pose des tas de questions "dis à quoi ça sert ça ?" c'est quoi cette bouteille de lait ? dis comment on fait les bébés ? "
C'est le moment de prouver que grâce au tai chi, je maîtrise la colère, ("celle qui mène du côté obscur"), et pas question de céder à l'envie  d'aller annoncer à la salle d'attente que je déclare forfait pour aujourd'hui...
 cassez vous laissez moi mourir !
Les fusibles arrivent, mais sont insuffisants, je viens de découvrir un autre tableau électrique dans un placard du cabinet. 
Une grande rallonge arrive apportée par un Escalator qui a finalement intégré mon SOS.
Résumé de la situation :
-deux heures de retard et  pré révolution en salle d'attente
-le skiacol de Solo, le gamin suivant qui gigotte dans les bras de sa mère dans la salle d'attente a cessé de faire effet, je n'ai pas d'échantillon, la pharmacie est loin. 
-la rallonge de chantier branchée sur la seule prise qui fonctionne traverse à présent la salle d'attente et aboutit à quelques appareils perfusés sur 3 multiprises rescapées
-replonger  à quatre pattes pour finaliser certains branchements 
-se relever dignement (si possible) sourire...
-tenter d'examiner Leïa qui gigotte et décide qu'elle ne lira pas les dessins
-passer à Ioda et Anakine 10 ans qui ne posent aucun problème.
Au moment d'examiner Amidala la maman, je me dis qu'enfin tout va rentrer dans l'ordre, que c'est juste une myopie à corriger ... Raté  ! je me trouve face à un problème neuro ophtalmo de folie (une heure supplémentaire de consultation serait nécessaire)...Au secours !!!
Pour couronner le tout, Amidala n'a pas de sous pour régler les 5 consultations ...
C'est le tour de Solo qui a décidé de ne pas lire l'optotype histoire de tester mes limites en haussant les épaules à chacune de mes questions...mauvaise conscience : je rectifie ses verres au pifomètre...(ça ira, mais je m'étais promis de fignoler cette correction).
Les suivants sont un peu moins prise de tête si on exclut Bidule qui voulait  passer avant tout le monde pour un corps étranger sous la paupière, introuvable (20 minutes), et Marcel qui  vient pour son contrôle après intervention de cataracte et qui ne voit pas les différences entre les verres.
Bilan final : le dernier patient part à 21 h30 ( il avait RDV à 18h30 ! ) 
Il m'est arrivé de raconter fièrement que j'avais appris à consulter sans électricité mais c'était  lors de coupures de courant (donc pas de perte de temps à tenter de réparer) et avec des patients simples et peu nombreux.
L'électricien a regardé mes montages d'un oeil effaré. J'espère qu'il ne va pas me dénoncer ...Rendez vous est pris pour remettre tout ça aux normes.
Quant à moi, depuis cette journée, je regarde mes multiprises et prises de courant d'un oeil soupçonneux persuadé qu'elles sont sur  terre pour  me pourrir la vie. 
dernière minute :  mon amie Iowa girl m'envoie cette chanson pour me réconforter
un grand merci et promis je ne serai pas féroce :-)

lundi 30 juillet 2012

Le Plein et le Vide



Tous les ans, à la même époque,  je pars camper pendant quatre jours et trois nuits. Comme je le répète régulièrement,  depuis que je me suis rangé dans la catégorie quinquas, dormir sous une tente, n'est vraiment pas ma tasse de thé ; j'aime mon lit et je suis attaché à un minimum de confort petit bourgeois.
Ceux qui assistent à mon départ pour ces rencontres de tai chi chuan sont en général stupéfaits de tout ce que je case dans ma voiture pour ces quelques jours : outre la tente huit places pour moi tout seul, mon nouveau super matelas gonflable 47 cm d'épaisseur qui permet de s'assoir comme sur un vrai lit, les livres, le matériel pour le petit déjeuner, les armes(épée, sabres, bâtons), j'emporte plus de vêtements qu'il n'est nécessaire (parce qu'on se salit énormément), des livres des CD , deux cerfs volants, des jeux de société ... Bref la pauvre voiture croule et lorsqu'elle est pleine comme un oeuf,  je me décide à partir sous les regards effarés de Gabrielle et des autres escalators.
Si j'ai du mal à quitter la maison, une fois passé la limite de la ville, sur le  lecteur CD de la voiture une chanson de Louise attaque marque le début des vacances et je martelle le rythme au volant, il fait beau ...YESSSSSSS!!!



Peu avant l'arrivée au camping, je constate que j'ai embarqué un alien,  passager clandestin hostile, tapi dans le dossier de mon siège : un genre de saloperie de  bourdon  dont les piqûres l'une dans le dos l'autre à la main se révèlent extrêmement douloureuses. Je crains un moment la réaction allergique et après mise à mort de l'intrus, je dois m'arrêter un moment pour reprendre mon souffle.
L'épreuve du montage de la tente en plein soleil dure deux heures, l'un des arceaux  fragilisé a décidé de s'effriter ce qui ne facilite pas le montage.
Le réveil matinal m'est difficile, j'ai mal partout, dérouillage difficile, pendant que je m'habille, quelques amis invités préparent le thé du matin,  nous  mangeons rapidement debout (penser à prendre plusieurs chaises... ).
( vous demanderez : pourquoi accepter de camper quand on déteste à ce point le camping ? j'ai tenté une année le gîte confortable et je me suis fait ch...loin des copains)
Entre les deux ateliers de tai chi de la matinée, il y a une pause trop courte pendant laquelle on choisit entre se reprendre un thé et manger un peu avec les copains, ou faire la queue aux sanitaires pas très clean.
Ici, la gestion du temps est un gros problème surtout quand on traîne la patte lamentablement comme moi. D'un autre côté, le temps est aussi aboli car à chaque pas, on retrouve les vieux copains (qu'on ne voit que pour ces rencontres) et on reprend les discussions interrompues l'année précédente.
Ici notre vraie vie est mise entre parenthèses, la pratique du tai chi nous réunit et le style ou le lieu de pratique servent  à  définir les gens sans les séparer.(Yang -Chen -Wudang...).
Dans la matinée du premier jour,  retentit une sirène  : alerte tempête et orage ; ordre nous est donné d'aller sécuriser nos tentes et, en cas d'inondation, de nous retrouver à l'accueil du camping. Un bout de ma pause de midi est donc consacrée à la mise à l'abri des affaires dans la voiture.Le matelas, la table et l'unique chaise, le parasol inutile, et le casier à alcools restent dans la tente (le casier à alcools dans l'espoir  farfelu de lester la tente en cas de tornade).
Le soir, nous nous sommes retrouvés à écouter Janou à la guitare et à nous réconforter en buvant de l'eau de vie.(et avec modération  pour être en forme le lendemain matin).  
 Le samedi, l'alerte est passée et nous pratiquons sous le soleil revenu. L'après midi est consacré aux démonstrations et au tui shou(prononcer toué chou) = poussée des mains. L'idée est simple :  il s'agit de pousser l'autre ou de le déséquilibrer  sans brutalité, il est difficile d'expliquer que c'est la lenteur et ce genre de "lâcher prise" qui sont les clefs de l'efficacité de la chose. Un des principes est de mettre son ego en veilleuse et d'accepter (voire même se réjouir) d'avoir perdu. Il m'a fallu des années pour accepter et comprendre  ce type de confrontation avec l'autre...
Si le sujet vous intéresse j'en ai déjà parlé   Cette année, l'un des enseignants a mis au point la version "assis" applicable en maison de retraite.
Le samedi soir, nous faisons un détour à la fête au village(baraques foraines et couscous ou saucisses frites) puis  nous retournons à la cantine pour notre fiesta à nous. Au programme danse et musique variée avec quelques élèves ou enseignants qui ont apporté leurs instruments de musique. ( mon basson reste sagement à l'Escale).
J'ai beaucoup dansé ... le réveil du lendemain s'est fait dans la douleur due aux courbatures et au froid (en rentrant tôt le matin,  j'avais oublié de fermer correctement ma tente).
L'orage menace, la tente est vite repliée et tout est enfourné en vrac dans la voiture suivant la désormais  célèbre technique "de la table ". 
Voici une des lois dites de "la table"(applicable au rangement d'une tente ou d'une voiture :
Tout objet inutile qui se trouve recouvert par divers objets à peine plus utiles deviendra rapidement  indispensable. Ça marche à tous les coups ...on ressort tout en disant des grossièretés, on trouve, on range à nouveau, et au moment de fermer la voiture on s'aperçoit que la clé de contact est restée posée sous les bagages.     
Derniers moments, derniers échanges via la poussée des mains, essayer de créer le vide dans lequel on entraîne l'autre, alternance yin yang, sentir la poussée de l'autre et la renvoyer...plein d'informations, d'idées, d'échanges de rires et de délires.
Après la "cérémonie de fermeture" nous avons du mal à nous séparer quelques irréductibles "poussent encore". bises, échanges de mails, promesse de revenir l'an prochain, d'échanger les photos et vidéos.
 Il faut se faire violence pour démarrer la voiture puis  traverser lentement le camping,(un dernier signe de main à ceux qui restent pour les stages).
Mélancolique, heureux, épuisé je rentre chez moi ...Vide ...



     
  
Z
 
 

lundi 23 juillet 2012

feu meurtrier en Catalogne

Après une année particulièrement difficile, Sat et El,  jeunes escalators sont partis vers le sud.
Une semaine seulement, parce que le patron a  refusé la deuxième sous prétexte que Sat avait pris une semaine d'arrêt maladie, et de plus, pour montrer son potentiel de nuisance maximum, a écarté toute possibilité d'une semaine supplémentaire sans solde.  
Donc, ils sont partis vers l'Espagne via le Perthus... hier.
Ils n'étaient pas les seuls... et se sont trouvés bloqués par un embouteillage du au premier feu. Pour le retour en France en fin d'après midi,  ils ont suivi la route côtière espérant échapper au feu qui embrasait la région. Là, ils se sont trouvés dans le deuxième feu de Portbou, ont échappé de justesse au brasier et ont vécu des scènes d'horreur et de panique. Il y a 3 décès ...
Ils sont là bas, sains et saufs, très choqués, légèrement blessés mais vivants...
Depuis je passe mon temps sur tw à tenter de déchiffrer les mises à jour  des journaux catalans et espagnols.
Effaré, je regarde les images ...-


PS : Hier, à quelqu'un qui me faisait remarquer avec insistance et acidité l'usure du col de ma chemise, j'ai répondu qu'il y avait des choses bien plus importantes et graves, des choses qui ont de la valeur une vraie valeur : être vivant !
 
              
(cette video partagée hier soir sur twitter )


http://www.324.cat/noticia/1819734/catalunya/Dos-incendis-cremen-a-la-Jonquera-i-Portbou-i-obliguen-a-confinar-lAlt-Emporda

vendredi 6 juillet 2012

ô table ô désespoir ô vieillesse ennemie ...

 
une simple photo de la table ... ça prend des proportions angoissantes.
Ca faisait longtemps que vous n'aviez pas entendu parler de La Table, celle qui me hante depuis quelques années. On aurait pu croire le problème réglé : eh bien non  c'est de pire en pire cette Table aura ma peau. 
Mon boulot me prend la tête , mes patients sont patients certes, mais de plus en plus exigeants. Chaque jour, j'ai droit à des pathologies alambiquées qui m'obligent à pratiquer des examens complémentaires, à discuter sans fin avec les accompagnants pour qu'ils accompagnent, chaque jour amène son lot d'urgences en plus des  Léontines.
Aujourd'hui deux  Leontines adorables m'ont pris chacune 1/2 heure sans compter le quart d'heure nécessaire pour le retour dans la salle d'attente(quelques mètres )
Je devais travailler seulement ce matin  et voir vers midi  deux amis en fin de  consultation. Vers 13 heures, ils ont annnoncé qu'ils seraient en retard : ça tombait à pic, j'avais une heure de retard dans mes consultations...
 Nous nous sommes donc tous  retrouvés  plus tard à l'Escale pour un pique nique improvisé. d'autres amis ont débarqué ce qui était bien agréable... sauf qu'il a fallu répondre au téléphone d'une main et manger de l'autre.
Après avoir examiné mes amis, l'après midi était sérieusement entamé et mon café avait refroidi.
Il est 17 heures ou quasi, l'urgent n'est pas fait je ne sais pas par où commencer, c'est peut être pour ça que j'écris... Dès que je range un papier, dix autres surgissent tous plus urgents et chronophages.  
J'ai quelques appels téléphoniques à passer ce qui monopolisera une main et un gros bout de cerveau ...
 Myriam  ma cousine est toujours hospitalisée avec quelques complications.
Il fait un temps de m... et je voulais aller ce soir voir un spectacle de rue.  
Il y a cette  lointaine copine  mourante que je dois visiter parce que ses proches n'ont plus la force d'affronter sa maladie.  
A force de ne pas bouger de devant cette table et cet ordi j'ai des signes d'arthrose cervicale et ce matin mon genou a décidé de me faire payer  ma vie trop sédentaire par une douleur inconnue. 
Donc mode pause prévu  et passage sans commentaires sur vos blogs.
Donc ne m'en tenez pas rigueur, j'aime toujours autant vous lire mais là je croule un peu.
 Bon, en résumé,  je me demande si je ne vais pas me mettre à déprimer ...  
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z

vendredi 2 décembre 2011

mignonne allons voir si la ronze ...

Non point ici de jolie poésie... Il s'agit d'une voiture.
Je me dois d'avouer un penchant pervers et malsain pour les caisses pourries.

vendredi 28 octobre 2011

Blessure et armure

Elvis était anormalement calme ces jours ci
nous avions bien remarqué une minuscule trace de griffure proche de l'oeil que nous avons traité ...par le mépris.

Malgré l'absence d'empreintes digitales, Zigmund chat (connu pour son caractère ombrageux et son manque d'humour vis à vis d'Elvis) était fortement soupçonné.
Deux jours plus tard c'est  un "éléphant cat" que nous avons conduit chez le vétérinaire.


---peau nécrosée en 24 h et poche de pus impressionnante...
j'avoue être étonné par la vitesse de progression de l'infection.
Nous avons récupéré notre matou avec ce beau pansement chef d'oeuvre du vétérinaire .
Fallait voir la démarche ébrieuse du pauv'matou au retour à la maison. Le véto a serré le pansement pour que la bestiole ne puisse pas l'arracher : résultat : seules les oreilles peuvent remuer et le gueule s'ouvre juste pour manger . Bref la bête est l'ombre d'elle même.
Zigmund chat n'ayant pas reconnu son ennemi préféré,  a méchamment  feulé, et s'est pris une grosse engueulade.
Voilà donc Elvis protégé des attaques zigmundiennes par cette armure de sparadrap.  Avec une certaine inquiétude, nous avons confié les deux chats (à des cats sitters) car nous sommes partis quelques jours en vacances...
Le récit des vacances, ce sera pour plus tard ...ou pas, parce qu'il y a eu,  et il y a quelques problèmes à régler ... sur ce blog, je me préoccupe officiellement  de  chats, mais il y a d'autres inquiétudes plus graves non exprimables ici.
Il est tard .Je suis le seul réveillé.  Près de moi Jazz le  petit chien de ma cousine, dort en ronflant  très fort. La connexion internet est pour l'instant OK , à condition de passer par un mac(je découvre les avantages et inconvénients)
Dans quelques jours,  nous retournerons chez nous avec un passage chez des amis  dans une "zone blanche"*...  Ah oui ! avant de partir j'ai assez bien rangé LA TABLE ...
 
 
(*=sans internet)
Z

mardi 20 septembre 2011

grains de sable

écrit pour un mot une image une citation
 Le sort s'est abattu sur la plupart des appareils de la maison et de mon cabinet
voici la liste véridique
-ordi ultra portable chez le réparateur
-ordi de Gabrielle toujours malade malgré retour de chez le réparateur(écran bleu intermittent très joli mais annonciateur de lendemains pourris)
-ordi de mon cabinet : lui est" ras la g... " j'ai voulu faire une sauvegarde et du coup, le recover est plein et je n'ose plus toucher à rien  =>direction le réparateur qui s'enrichit à vue d'oeil.
-l'écran d'un autre ultra portable se divise en deux ce qui rend la lecture pénible : il a aussi rendez vous chez le réparateur
-suite à l'orage  la ligne téléphone internet  (malgré le beau téléphone tout neuf que je lui ai offert)  est kaputt et à moi les joies de la hotline !
-mon scanner a décidé de se mettre en grève
- à mon cabinet les deux fax (ancien et nouveau) refusent obstinément de faxer
-Gaston (le répondeur du cabinet) n'a pas supporté l'orage .heureusement son successeur immédiatement mis en place accepte de filtrer mes appels.
-et les toilettes du rez de chaussée n'ont plus d'arrivée d'eau !
OK ,tout ça, c'est juste du bête matériel, mais là je suis ...au bout du rouleau !!! 
 z