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samedi 26 septembre 2015

voyage en septentrion suite

    Puisque nous sommes en Belgique : honneur à mon ami le Chat  de Geluck .
Et puis cette vidéo du Bloc* concernant le financement des syndicats médicaux. Parce que même en voyage  je ne lâche pas la lutte.

Voilà
on continue la promenade dans la ville après une halte dans un bistrot : les touristes sont en terrasse le long de la rivière ; j'ai choisi de braver  l'humeur du patron bourru et de m'installer à l'intérieur avec les habitués pour mon café matinal....
 

 
  



PS  un syndicaliste nous a conseillé de prendre une agence de com pour notre lutte contre la loi santé .
les syndicats non signataires donc non subventionnés et l'UFML (qui  est une association) ne peuvent se permettre ce genre de dépenses. Je trouve que le Bloc  et l'UFML se débrouillent  parfaitement bien sans agence.
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jeudi 24 septembre 2015

voyage en septentrion


 



 







Les gares ont souvent  quelque chose de sinistre, d’angoissant, mais aussi d’exaltant.
C’est le point de départ de mon voyage au pays d’Adrienne et de Walrus.

 Sur des nuages on a déposé des sculptures : certains ont l’air d’anges, d’autres exhibent leurs fesses. Il est impossible de les étudier tranquillement, car on est sans cesse sollicité par des « tapeurs » tous styles.
Puis c’est un train assez ancien mais confortable, qui traverse des zones d’habitation délabrées et tristes même sous le soleil. 
D’après mes compagnons de voyage, ici les trains, c’est le foutoir depuis une quinzaine d’années  (ils les ont vendus aux chinois ou quoi ?) : effectivement, alors que ce  train était  supposé être direct, nous sommes invités à changer de train rapidement sans explication.
Ma chambre chez l’habitant est minuscule mais l’accueil est très sympathique  et je crois que je vais me plaire ici.
La langue est un problème : tout est en flamand et je n’ai pas trouvé de petit dictionnaire ; habituellement j’en achète un, histoire de faire l’effort de dire quelques mots. (Non je ne m’abaisserai pas à parler anglais)
C’est embêtant pour le restaurant,  au moment de choisir son plat sur la carte. Pour l’instant j’ai testé un curry de crevettes délicieux (mais plus  thai que flamand), mais j’ai choisi la bière locale qui est bonne.
 
Très vite, la connexion internet s’est mise à faire des siennes, malgré le code aimablement fourni par mes hôtes, la box me déconnecte au beau milieu de mon travail ce qui me met en rage.
Mon téléphone habituel est  hospitalisé en soins intensifs chez le fabriquant, celui qui m’a été prêté est une daube innommable qui refuse de me laisser téléphoner hors du pays.
Me voilà  donc coupé du monde ou quasi.
La ville n’est pas très grande, néanmoins mes repérages sont  compliqués, les plans sont difficiles à lire et pas question de g**glemap.
J’ai fait une tentative de repérage à vélo,  mais le vélo prêté par mes hôtes était un brin déglingué et je suis tombé après à peine quelques mètres.(la honte intégrale).J’ai donc remis le bidule à sa place et j’ai continué à pied.
 

Pour un "méditerranéen" comme moi, cette ville est carrément fascinante malgré la grisaille et l’aspect austère de certaines façades.
Je  prends mes marques, j’admire, je m’étonne, je mitraille à fond le beau comme le moins beau ; j’essaie de comprendre,  voire d’imaginer un exil par ici pour 2017 ! (pour le cas où la blonde viendrait au pouvoir, et à condition d’apprendre la langue bien sûr et en gardant à l’esprit qu’ici certains disent bien pire qu'elle).




 Non, malgré le charme et la beauté du lieu, ma place définitive n’est pas ici, on arrête le délire.
Néanmoins  je suis séduit  par le dédale des rues, ces façades ouvragées au bord de la rivière, les bistrots  confortables,  accueillants  qui ont un petit air de pubs anglais, et bien sûr  la gentillesse des gens rencontrés.
  
Les deux jours qui suivent seront consacrés à la visite de la ville en groupe. Il y a assez peu de touristes ; ce sera différent de ces journées de repérage solo où j’ai tenté de me fondre (silencieusement) dans ce paysage quelque peu irréel.
 
 


Dernière minute : 
Pas de bol marisol, leicher,  ortiz, et maniaques du stylo compulsif,  j'ai retrouvé une connexion internet et je compte bien m'en servir pour diffuser  au maximum cette vidéo qui n'a qu'un rapport lointain avec ce voyage.
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jeudi 27 août 2015

l'eau que mariaquer

Il pleuvait  on était trempés là en Bretagne
Les bottes étaient sorties, les cirés fleurissaient,
Les touristes avaient fui  seuls restaient les cinglés
Ceux qui avaient choisi cette semaine pourrie
Affrontaient crânement la tempête et la pluie
L'essai de connexion au soleil via le net
Était peine perdue C'était vraiment foutu.
Même le téléphone fonctionnait par à coups.
Pour garder le moral on dut puiser d'urgence
Dans la bibliothèque ou dans les librairies
On dégusta les livres et quelques kouign aman
Le thé vert à la menthe et le chocolat noir.
Les gens du cru disaient : samedi il fera beau
Samedi nous repartons trempés et reposés
Vers l'Escale où nos chats nous attendent à l'abri.
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La pluie fait des claquettes Claude Nougaro --------

 

Chers blogamis  n'imaginez pas que la pluie  et l'absence de connexion émoussent  ma combativité ; je n'ai fait que m'offrir une semaine de repos.
Qu'une pluie de #BaguetteNantis  s'abatte sur mst
Dès mon retour la #baguetteNantis reprend son rythme de croisière, et la lutte continue .

mardi 25 août 2015

carte postale de Bretagne

 Comme le disait le leader du groupe musical Taran.celt lors de la fête de l'huître particulièrement arrosée cette année : en Bretagne ce n'est pas de l'eau qui tombe c'est du patrimoine.
Et côté patrimoine nous avons été gâtés.Avec les copains à la fête de l'huitre "nous étions unis dans l'aversité". 
Non seulement il pleut quasi sans arrêt mais il y a des menaces de tempête...
Bref je me console en lisant et en tentant de me connecter le tout entre deux siestes.
Il me semble avoir un an de sommeil à rattraper.
Cet après midi ce fut visite à l'aquarium et à la ferme aux papillons. 
L'aquarium était  un mauvais plan, parce que tout le monde a eu la même idée le même jour  et voir un aquarium  derrière une dizaine de nains surexcités et de parents photographes sous marins en herbe ça devient vite lassant...
A bientôt



 







vendredi 17 juillet 2015

l'été des cigales

Pendant l'été je me sacrifie et je  réduis drastiquement  mon temps de travail. Je vous entends vous marrer : "c'est pas possible tu peux pas faire moins ! " Si si on peut ! "
Je prends peu de vraies vacances, je me ménage, je garde du temps pour Pa et ma famille, j'essaie de lire ou d'éponger le retard administratif.

mardi 14 juillet 2015

l'était trop court l'été

Donc nous retournerons voir "notre" golfe  et peut être notre île, comme les années précédentes.  
La seule différence est que nous devrons être prêts à aller voir nos deux petits enfants qui vont naître cet été : un nouveau petit loup chez la fille de Gabrielle, et mini Zigmundette au foyer de Sat et El. 
En attendant l'arrivée de ces petits, l'été se passe à mon cabinet dont les murs épais et anciens font office de climatiseurs.
Comme les années précédentes  nous faisons le plein de spectacles de rue, de musiques rock ou baroques, d'opéras et d' apéros,(modérato les apéros) d'amis venus partager avec nous anisette  kemias, saucisses et mezzés.
Il y aura les quelques jours de taichi intensif et les visites à Pa Zigmund.
Le tout dans le désordre le plus complet qui est le mot d'ordre de l'Escale.
Tout faire pour oublier la saloperie d'automne et la pourriture d'hiver qui viendront toujours  bien trop vite...     



photos  prises lors de spectacles de rue






     

vendredi 20 mars 2015

samedi 21 février 2015

Parenthèse toulousaine

Ca faisait longtemps que nous n'avions pas vu la rocade de Toulouse, on pourrait presque dire que ça manquait !
Après quelques jours passés au calme dans la campagne aveyronnaise, nous voici projetés dans la ville, jonglant maladroitement avec les bretelles d'autoroute, aidés et surtout baladés par Mouloud 2 le GPS du portable qui joue avec nos nerfs en nous proposant des chemins improbables.
La rocade n'est pas la seule chose compliquée : ici la vie est différente aussi embrouillée que ces entrelacs  de routes aux noms exotiques. 
J'avais exprimé un souhait  : aller enfin visiter le musée des Augustins autrement que sur internet. Cette micro exigence  a donné lieu à  une micro satisfaction : je n'ai pas à me plaindre, puisque  j'ai passé la porte du musée pour prendre connaissance des horaires d'ouverture et comprendre que le temps allait manquer même pour une visite rapide.

Fabulous Trobadore-Toulouse est sarrazine par Leacecco


Alors, comme les années précédentes, nous avons fait le marathon  pour consacrer un peu de temps à chaque membre de la famille.
Après avoir déposé quelques pierres sur les tombes du cimetière, nous sommes retournés gérer et visiter les vivants.

Il y a eu la visite  à ma tante (destinataire de ce message personnel) qui, cette fois ci, n'a pas posé de questions embarrassantes, sur maman  comme si elle craignait que je lui dise la vérité ou peut être pour ne pas me pousser à  lui mentir. J'en suis sorti plus peiné que l'été dernier.
Il y a eu la gestion des malades, les explications, les incompréhensions, les conseils à donner, les maladresses et surtout ce marathon incessant pour donner à chacun un peu de temps et d'écoute.
Nous avons semé derrière nous quelques pots de  la confiture d'oranges amères confectionnés avec les derniers fruits de la saison juste avant le voyage.



Douceur et amertume...
Le retour dans notre monde si différent est un plaisir.
Les chats ont apparemment été sages, les plantes de la serre ont poussé,  la table est presque rangée, mon ordinateur malade rentre de l'hôpital... fin de la parenthèse.

samedi 6 décembre 2014

des notes des rires et des larmes

C'était une joyeuse fanfare légèrement déjantée...
Parmi les musiciens, beaucoup étaient et sont nos amis. 
Et voilà qu'un jour la fête s'arrête. 
Non, on ne veut pas y croire. 
Ce n'est pas possible, ils nous ont donné tant de joies !
Nous les avons suivis depuis le début

Nous faisions des kilomètres pour les voir ou les revoir.
 
Alors, pour ces deux derniers concerts, nous avons réservé à l'avance et pris la route.
Ce dernier concert jouait à guichets fermés,  luxe inoui, nous étions assis.
 Sans doute aussi émus qu'eux, nous  les avons accueillis debout par une ovation  pour leur dernière entrée sur scène.
Ce spectacle, je l'avais déjà vu plusieurs fois, je connaissais l'ordre des morceaux et presque tous les gags, mais cette fois, le goût était différent, il y avait cet arrière goût amer  du "et merde ... plus jamais !" qui gâchait le plaisir.  
Ils ont su cacher  leurs larmes derrière sourires et pitreries, ils ont   su jouer  comme si ce n'était pas l'ultime concert, et  nous faire oublier le silence qui allait suivre.

Nous avons applaudi debout, longuement, il y a eu trois rappels. 
C'était la fanfare Jo Bithume.    
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