Ecrire est difficile.
Ecrire m'apaise un peu.
Parler n'est pas une option envisageable.
Je savais que ce moment arriverait où l'angoisse ferait suite à l'inquiétude.
Ma va mal, très mal, même si elle est en de bonnes mains, et que le médecins se montrent moins pessimistes que moi.
Pour fêter les 93 printemps de Pa, nous avions apporté une bouteille de Jurançon et Ma en a goûté un fond (une cuillerée à soupe).L'infirmière, prête à râler, a finalement souhaité un bon anniversaire à Pa.
C'est aussi leur anniversaire de mariage.
Amis virtuels ou réels, merci de vos mots de soutien et pardon si je tarde à y répondre ou si j'y réponds brièvement.
Je vais retourner au travail, mais garder des moments pour aller voir mes parents.
Il est probable que je continuerai à envoyer la #baguette des #nantis car, pour l'instant, la colère, intacte m'est un moteur.
Et si je manque de l'envoyer, d'autres prendront le relais et je les en remercie d'avance.
Certains diront que j'ai mieux à faire...Je ne trouve rien d'autre.
Je laisse la prière aux croyants.
Ecrire est ma seule arme face à l'effroi glacé qui m'envahit.
vendredi 27 décembre 2013
mardi 24 décembre 2013
finalement le classicisme c'est très surfait ...
lundi 23 décembre 2013
Juste avant Noël
Ca fait plusieurs années que je n'aime pas Noël.
Bien sur, nous avons plaisir à recevoir nos enfants, quelques membres de la famille et quelques amis.
Mais =>>> déjà, horreur, il faut que je range la Table
En dehors de ça, Noël me déprime : cette ambiance de fête obligatoire, cette fièvre acheteuse, et la difficulté d'exprimer certains sentiments autrement que par des cadeaux qui sont parfois refusés.
Pour Ma j'ai déposé un livre à la maison avec l'espoir qu'elle revienne et puisse critiquer mes choix comme elle le fait si bien quand elle est en bonne santé.
Pour Pa dont c'est aussi l'anniversaire j'ai déposé un DVD et un bouquet de chocolats.
A ceux qui demanderont : "et son diabète ?" je répondrai par l'argument dit "des marchands d'armes" : mes chocolats ne sont pas les seules sucreries qui traînent dans la maison. Et puis il est tellement préoccupé qu'il n'a rien vu...
Pour lui changer les idées, j'aurais voulu pendant mon séjour l'emmener faire un tour en ville et admirer avec lui les illuminations de Noël mais j'ai eu droit à un refus catégorique.
Je me souviens de nos Noëls à Vichy où nous nous entassions à 13 dans un petit 2 pièces, quand mes grands mères et mes tantes nous entouraient d'un amour, certes parfois étouffant, mais sincère etconsolateur ..
Il y a eu des Noëls de mon ancienne vie, au Mans, où les incroyants préparaient le chocolat chaud pour le retour de messe de minuit des croyants, dans de lourds bols en terre cuite émaillée d'un rose improbable. Sur la table, il y avait aussi des petits anges qui tournaient sur des bougies en faisant tinter des clochettes. j'étais le seul à aimer ce mobile agaçant ...
Puis il y a eu les Noëls près de Coucy le Château avec cette grande tablée chaleureuse qui réunissait toute la grande famille de Gabrielle.
Après l'exil de Johnny et Vonvon, les retrouvailles ont eu lieu traditionnellement à l'Escale autour d'un ficus décoré dans la salle cheminée (celle dont je dois ranger la Table sous peine de sévères représailles) Nous voilà propulsés dans le camp des grands parents. J'aurais voulu que Pa et Ma se joignent à nous mais ça n'a pas été possible.
Il me reste demain soir au retour du boulot pour ranger cette maudite Table ou mardi matin, dernier carat.
L'autre table vient de se voir offrir une nouvelle nappe bien plus sage que les précédentes . Je vous laisse juges.
Bien sur, nous avons plaisir à recevoir nos enfants, quelques membres de la famille et quelques amis.
Mais =>>> déjà, horreur, il faut que je range la Table
En dehors de ça, Noël me déprime : cette ambiance de fête obligatoire, cette fièvre acheteuse, et la difficulté d'exprimer certains sentiments autrement que par des cadeaux qui sont parfois refusés.
Pour Ma j'ai déposé un livre à la maison avec l'espoir qu'elle revienne et puisse critiquer mes choix comme elle le fait si bien quand elle est en bonne santé.
Pour Pa dont c'est aussi l'anniversaire j'ai déposé un DVD et un bouquet de chocolats.
A ceux qui demanderont : "et son diabète ?" je répondrai par l'argument dit "des marchands d'armes" : mes chocolats ne sont pas les seules sucreries qui traînent dans la maison. Et puis il est tellement préoccupé qu'il n'a rien vu...
Pour lui changer les idées, j'aurais voulu pendant mon séjour l'emmener faire un tour en ville et admirer avec lui les illuminations de Noël mais j'ai eu droit à un refus catégorique.
Je me souviens de nos Noëls à Vichy où nous nous entassions à 13 dans un petit 2 pièces, quand mes grands mères et mes tantes nous entouraient d'un amour, certes parfois étouffant, mais sincère etconsolateur ..
Il y a eu des Noëls de mon ancienne vie, au Mans, où les incroyants préparaient le chocolat chaud pour le retour de messe de minuit des croyants, dans de lourds bols en terre cuite émaillée d'un rose improbable. Sur la table, il y avait aussi des petits anges qui tournaient sur des bougies en faisant tinter des clochettes. j'étais le seul à aimer ce mobile agaçant ...
Puis il y a eu les Noëls près de Coucy le Château avec cette grande tablée chaleureuse qui réunissait toute la grande famille de Gabrielle.
Après l'exil de Johnny et Vonvon, les retrouvailles ont eu lieu traditionnellement à l'Escale autour d'un ficus décoré dans la salle cheminée (celle dont je dois ranger la Table sous peine de sévères représailles) Nous voilà propulsés dans le camp des grands parents. J'aurais voulu que Pa et Ma se joignent à nous mais ça n'a pas été possible.
Il me reste demain soir au retour du boulot pour ranger cette maudite Table ou mardi matin, dernier carat.
L'autre table vient de se voir offrir une nouvelle nappe bien plus sage que les précédentes . Je vous laisse juges.
Ce Noël est différent, dominé par l'hospitalisation de Ma et notre inquiétude à tous.
Je voudrais tant que revienne la lumière...
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