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mercredi 14 mars 2018

Le passage ( fin)

Pendant six jours et six nuits tes enfants n'ont pas bougé  de ta chambre d'hôpital.

Ils t'ont rassurée  embrassée ils ont massé ton visage et caressé tes mains.
J'ai pu aller  te dire  au revoir et amener ta fille malade à ton chevet.
Tu es partie, belle et  apaisée,  entourée de  l'amour de tes enfants.
Ce soir, cette nuit tu reposes dans ton appartement. Les prières sont récitées. Demain tu rejoindras  ton Abraham, l'homme que tu as tant aimé.
Sur ton cercueil, un peu de  terre de notre Algérie sera mélangé à la terre de notre exil.
Je me souviens de ce film rare  de ton mariage, tu étais superbe et rayonnante, on y voit aussi Pa et Ma jeunes  et beaux et mes grands  parents.
Je me souviens des étés, de nos sorties à la piscine, des réunions familiales autour de la grande table, du couscous aux olives.  Je me souviens  du magasin qui tenait une grande place dans ta vie.Tu déployais une belle énergie pour  vendre ... ton expression pour convaincre les clientes  "ça fait couture"  nous fait encore sourire. 
Tu n'aurais pas supporté  de te réveiller de ton coma  vieille et handicapée. Tu étais belle, élégante,  coquette et pleine de classe.  C'est cette image que nous allons  garder de toi ma  tante chérie. 


   

 

6 commentaires:

  1. toutes mes condoléances, cher docteur Zigmund

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  2. C'est la loi, mais c'est une dure loi que de voir partir ceux qu'on aime.
    Bises

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  3. je le sais Berthoise (ne serait ce que comme médecin) Pas évident de le faire admettre à certains membres de ma famille

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  4. Merci Caro il y a maintenant quelques vivants dont ma cousine dont l'état de santé m'inquiète Bises et courage à toi aussi

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