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dimanche 27 décembre 2009
surprise aller et retour
texte écrit en réponse à la consigne #86 du défi du samedi :
Prof –c’est son surnom- est justement professeur de sciences naturelles, en début d’année, il a annoncé à ses élèves : « Avec moi, pas de surprise, je n’ai pas l’habitude de faire des interros surprise… »
mercredi 23 décembre 2009
escapade parisienne
23 Décembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #bonheurs divers
Sept provinciaux se retrouvent à Paris à l'occasion d'une Bar mitzvah(1). Eh oui, je suis juif , tendance laïque voire athée, mais juif quand même...
Me voici promu guide touristique pour mes deux cousines et leurs maris, plus deux ados.
Me voici promu guide touristique pour mes deux cousines et leurs maris, plus deux ados.
(ma troisième cousine est justement bloquée chez elle pour gérer la dite bar mitsvah et ses divers à côtés).
Tous sont souvent venus à Paris mais ils n'ont jamais eu le loisir de s'y promener. Sur les conseils d'un vieux monsieur rencontré par hasard, nous empruntons le bus ligne 24 qui nous fait découvrir un joli morceau de la capitale.
Tous sont souvent venus à Paris mais ils n'ont jamais eu le loisir de s'y promener. Sur les conseils d'un vieux monsieur rencontré par hasard, nous empruntons le bus ligne 24 qui nous fait découvrir un joli morceau de la capitale.
Prenant mon rôle de guide très au sérieux, je leur détaille chaque monument ou lieu, surtout pour Lucile.
Lucile est la fille de Myriam et David, c'est une adote pétillante et gaie qui s'intéresse à tout
C'est un plaisir de la voir regarder de tous ses yeux, s'enthousiasmer et poser des questions.
Arrêt gare Saint Lazare pour une halte pizzeria (faim et fatigue...) avant d'entamer la marche à pied et la montée vers Montmartre. J'ai l'espoir que par ce froid vendredi après midi, la foule habituelle de la place du Tertre sera restée chez elle ou déjà partie aux sports d'hiver..
Nous sommes presque arrivés et faisons une halte dans le hall du moulin rouge.
Ma cousine Myriam, malade, se recroqueville soudain dans un spasme, ce qui lui arrive fréquemment. Pliée de douleur elle cherche fébrilement dans son sac le seul médicament rare et toxique qui la soulage d'habitude. Mais la précieuse seringue est restée à l'hôtel. Armé de ma carte de médecin, je fonce à la pharmacie en face pour tenter d'obtenir une dose.Mais je reviens bredouille, alors, nous appelons un taxi pour Myriam et son fils (qui contrairement à Lucile joue l'ado blasé et préfère justement rentrer à l'hôtel)
Nous ne sommes donc plus que cinq à entamer la fin de la visite. Il est presque 16 heures. La nuit va bientôt tomber.
Ma cousine Sarah m'explique alors son problème tout simple : juste avant le début du shabbat(2) c'est à dire dans moins d'une heure, elle a l'habitude de réciter une prière en allumant deux bougies...
Nous voilà bien...je proposerais bien d'acheter des bougies au tabac proche et de les allumer dans un coin de rue ou de jardin, mais, si on se fait choper, je nous vois mal expliquer le truc...Alors comme une blague je propose le seul endroit où on peut allumer deux bougies sans se faire remarquer : l'église du sacré coeur.
Lucile est la fille de Myriam et David, c'est une adote pétillante et gaie qui s'intéresse à tout
C'est un plaisir de la voir regarder de tous ses yeux, s'enthousiasmer et poser des questions.
Arrêt gare Saint Lazare pour une halte pizzeria (faim et fatigue...) avant d'entamer la marche à pied et la montée vers Montmartre. J'ai l'espoir que par ce froid vendredi après midi, la foule habituelle de la place du Tertre sera restée chez elle ou déjà partie aux sports d'hiver..
Nous sommes presque arrivés et faisons une halte dans le hall du moulin rouge.
Ma cousine Myriam, malade, se recroqueville soudain dans un spasme, ce qui lui arrive fréquemment. Pliée de douleur elle cherche fébrilement dans son sac le seul médicament rare et toxique qui la soulage d'habitude. Mais la précieuse seringue est restée à l'hôtel. Armé de ma carte de médecin, je fonce à la pharmacie en face pour tenter d'obtenir une dose.Mais je reviens bredouille, alors, nous appelons un taxi pour Myriam et son fils (qui contrairement à Lucile joue l'ado blasé et préfère justement rentrer à l'hôtel)
Nous ne sommes donc plus que cinq à entamer la fin de la visite. Il est presque 16 heures. La nuit va bientôt tomber.
Ma cousine Sarah m'explique alors son problème tout simple : juste avant le début du shabbat(2) c'est à dire dans moins d'une heure, elle a l'habitude de réciter une prière en allumant deux bougies...
Nous voilà bien...je proposerais bien d'acheter des bougies au tabac proche et de les allumer dans un coin de rue ou de jardin, mais, si on se fait choper, je nous vois mal expliquer le truc...Alors comme une blague je propose le seul endroit où on peut allumer deux bougies sans se faire remarquer : l'église du sacré coeur.
Après un tour rapide sur la place du tertre déserte pour cause de gel, nous entrons dans la première église venue déserte : c'est bizarre, je le voyais plus grand le sacré coeur...
Au pied d'une statue de sainte Thérèse, Sarah a acheté puis allumé ses deux bougies et récité la prière traditionnelle. J'ai fait remarquer que puisqu'il y avait des statues des apôtres il y avait minian (3) pour la prière. Ma cousine était contente, nous étions heureux qu'elle le soit et nous avons échangé des bisous en nous souhaitant "shabbat shalom" !
(= bon shabbat )
A la sortie, en contournant l'église nous avons trouvé la véritable basilique du sacré coeur où s'étaient réfugiés tous.les touristes frigorifiés. Ici notre manège pas très catholique quoique respectueux aurait été immédiatement repéré.
Sarah qui n'avait presque jamais visité d'églises était impressionnée par les tapis de bougies allumées et je lui ai dit en rigolant : tu te rends compte du nombre de femmes qui sont venues allumer les bougies du shabbat ! Puis, Lucile qui s'extasiait de tout, a découvert une mosaïque représentant une étoile de David qu'elle a désigné fièrement à Sarah : tu vois, ils ont pensé à toi !
(Non ils n'ont pas pensé à toi en construisant cette basilique mais à laver l'affront de la Commune de Paris et je connais certains "Escalators" qui refusent d'y entrer pour cette raison. )
Le lendemain, méprisant la réprobation d'une partie de la famille, parce qu'il serait interdit aux juifs religieux d'entrer dans une église nous partons vers Notre Dame. Il faut dire que nous avons eu droit à un office du shabbat à la synagogue du style "je te joue les prolongations" et à titre personnel, là, tout d'un coup, j'ai un trop plein de prières, de religion, j'ai envie de retrouver le monde extérieur, celui des "goyim"(4)
Bien sûr Notre Dame c'est de la religion mais c'est aussi Paris, l'histoire de France (Paris vaut bien une messe...(5) et puis c'est à côté du quartier latin. Lucile est aux anges, sautille partout, veut tout voir, échafaude des théories, en commentant certains aspects de l'architecture, se désole que les tours soient inaccessibles à cause du gel,(6) se console en admirant les grandes orgues. Du fait de l'heure tardive la ballade dans le quartier latin est assez rapide, mais Lucile se choisit une gargouille dans un magasin de souvenirs et je trouve une paire de lunettes de soleil de folie à offrir.
Le lendemain nous nous séparons ; la réception aura lieu en janvier dans une salle communale. l'angoisse c'est que resteront des sapins de noël (sans crèche puisque salle municipale) et que des hyper religieux (qui vont venir) risquent de faire une verdeur. (juste en voyant des sapins...
Je me dis c'est bonheur et chance rares que de vivre dans un pays laïc.
Bon ben, je vous laisse parce que j'ai une table à ranger et un sapin (sans crèche ) à préparer pour nos enfants et notre nouveau petit fils dont c'est le premier noël.
Et je ne résiste pas au plaisir consternant de vous remettre ce lien qui nous fait tous marrer à l'Escale.
Bon noël à tous !
A la sortie, en contournant l'église nous avons trouvé la véritable basilique du sacré coeur où s'étaient réfugiés tous.les touristes frigorifiés. Ici notre manège pas très catholique quoique respectueux aurait été immédiatement repéré.
Sarah qui n'avait presque jamais visité d'églises était impressionnée par les tapis de bougies allumées et je lui ai dit en rigolant : tu te rends compte du nombre de femmes qui sont venues allumer les bougies du shabbat ! Puis, Lucile qui s'extasiait de tout, a découvert une mosaïque représentant une étoile de David qu'elle a désigné fièrement à Sarah : tu vois, ils ont pensé à toi !
(Non ils n'ont pas pensé à toi en construisant cette basilique mais à laver l'affront de la Commune de Paris et je connais certains "Escalators" qui refusent d'y entrer pour cette raison. )
Le lendemain, méprisant la réprobation d'une partie de la famille, parce qu'il serait interdit aux juifs religieux d'entrer dans une église nous partons vers Notre Dame. Il faut dire que nous avons eu droit à un office du shabbat à la synagogue du style "je te joue les prolongations" et à titre personnel, là, tout d'un coup, j'ai un trop plein de prières, de religion, j'ai envie de retrouver le monde extérieur, celui des "goyim"(4)
Bien sûr Notre Dame c'est de la religion mais c'est aussi Paris, l'histoire de France (Paris vaut bien une messe...(5) et puis c'est à côté du quartier latin. Lucile est aux anges, sautille partout, veut tout voir, échafaude des théories, en commentant certains aspects de l'architecture, se désole que les tours soient inaccessibles à cause du gel,(6) se console en admirant les grandes orgues. Du fait de l'heure tardive la ballade dans le quartier latin est assez rapide, mais Lucile se choisit une gargouille dans un magasin de souvenirs et je trouve une paire de lunettes de soleil de folie à offrir.
Le lendemain nous nous séparons ; la réception aura lieu en janvier dans une salle communale. l'angoisse c'est que resteront des sapins de noël (sans crèche puisque salle municipale) et que des hyper religieux (qui vont venir) risquent de faire une verdeur. (juste en voyant des sapins...
Je me dis c'est bonheur et chance rares que de vivre dans un pays laïc.
Bon ben, je vous laisse parce que j'ai une table à ranger et un sapin (sans crèche ) à préparer pour nos enfants et notre nouveau petit fils dont c'est le premier noël.
Et je ne résiste pas au plaisir consternant de vous remettre ce lien qui nous fait tous marrer à l'Escale.
Bon noël à tous !
(1)une bar mitvah c'est un genre de super communion pour les garçons çà se passe vers l'âge de 13 ans et c'est l'occasion (qui fait le lardon) d'une grande fiesta juste un peu moins importante qu'un mariage
(2)le shabbat commence le vendredi soir jusqu'au samedi soir.
(3)minian :signifie je crois dix hommes puisqu'il faut un minimum de 10 hommes pour valider une prière dans une synagogue
(4) goy-goyim désigne les non-juifs
(5) pour voir ma famille j'ai accepté de mettre mon athéisme en veilleuse et je me suis quand même farci sur 3 jours 5 heures d'office !
(6) où il y a du gel ...y'a pas de plaisir (incapable de résister)
z
dimanche 20 décembre 2009
Petit déjeuner
consigne #85 du défi du samedi
Petit déjeuner …
Zigmund- homme (celui qui m’a emprunté mon nom pour surfer) a rempli nos gamelles de croquettes ou de pâtée.
J’ai terminé mon repas. Elvis, le chat idiot a expédié le sien et foncé dans le jardin vers de nouvelles aventures. Bon vent !
vendredi 18 décembre 2009
mardi 15 décembre 2009
carte verte
15 Décembre 2009Publié dans #oeil et regard
Voilà
Il est temps de dire des choses pas politiquement correctes.
Je vais passer pour un vieux schnock, ramer à contre courant, je suis un des derniers mohicans.
Il est encore temps pour vous de partir vers un blog plus consensuel.
Vous l'aurez voulu : je vais vous faire un "coming out " médical : je ne télé transmets pas.
je suis opposé à la télé transmission obligatoire.
Pour les quelques uns qui sont restés une brève explication probablement superflue
vous allez chez votre toubib, en fin de consultation vous réglez votre consultation .
Là deux solutions :
-vous tendez la jolie carte verte dite carte vitale de la sécu que le médecin passe dans un lecteur et vous serez remboursés d'une partie du prix de la consultation en 8 jours.(çà c'est la télétransmission)
-vous êtes tombés sur un exité de mon accabit qui remplit de son stylo plume (non pas un "mint blanc") l'imprimé blanc et brun orangé . A vous d'écrire pour remplir le fomulaire, de l'envoyer à dame sécu et vous faire rembourser 2 à 3 semaines plus tard.
Depuis plusieurs années la sécu nous tanne pour que nous médecins, télé transmettions sous prétexte de moderniser la médecine.
La modernisation de la médecine c'est d'abord la connaissance, et dans ma spécialité, ce sont aussi nos appareils d'examen.
Dire que la médecine est plus moderne si on informatise ses dossiers et si on transmet par internet ou par téléphone des données comptables revient à prétendre qu'un texte écrit sur ordinateur est meilleur que le même écrit à la plume sur papier.
Nos "bien-aimés syndicats" seraient en train de négocier avec la sécu , non seulement une facturation des feuilles de soins papier, mais aussi une amende de 1200€ pour les réfractaires à la télé transmission.Et moi comme quelques uns, je suis scandalisé...Mes arguments contre la téle transmission sont nombreux :
-au départ, j'étais tout simplement en colère que nos honoraires n'aient pas été modifiés pendant 10 ans alors que les charges augmentaient.
(salariés qui passez ici, comprenez que quand vous réglez 28 € une consultation, 25 à 40% de cette somme part en charges et impôts divers, tous justifiés)
Je ressens çà comme une injustice. Une publication de mes feuilles d'impôts suffirait à montrer que je suis loin d'être le nanti à grosse cylindrée (et ce qui va avec) qu'on imagine, même si je ne me plains pas et ne manque de rien.
-toute télétransmission conduit un jour à une déresponsabilisation face aux dépenses de la sécu : plus personne ne sait ce qu'il dépense excactement en médicaments.
-ce sont les médecins qui paient la télé trans et ce n'est pas gratuit : ni la carte , ni le lecteur, ni le serveur dont la ligne surtaxée évoque le mot racket...
-enfin la téletransmission est une amorce de délocalisation : nous médecins, payons pour faire le boulot de la sécu de gestion des feuilles de soins==>moins d'emplois à la sécu (donc moins de cotisations sociales).
Quelqu'un m'a soufflé : c'est comme si le banquier vous demandait de payer pour les chèques que vous lui remettez à encaissement.
Il est temps de dire des choses pas politiquement correctes.
Je vais passer pour un vieux schnock, ramer à contre courant, je suis un des derniers mohicans.
Il est encore temps pour vous de partir vers un blog plus consensuel.
Vous l'aurez voulu : je vais vous faire un "coming out " médical : je ne télé transmets pas.
je suis opposé à la télé transmission obligatoire.
Pour les quelques uns qui sont restés une brève explication probablement superflue
vous allez chez votre toubib, en fin de consultation vous réglez votre consultation .
Là deux solutions :
-vous tendez la jolie carte verte dite carte vitale de la sécu que le médecin passe dans un lecteur et vous serez remboursés d'une partie du prix de la consultation en 8 jours.(çà c'est la télétransmission)
-vous êtes tombés sur un exité de mon accabit qui remplit de son stylo plume (non pas un "mint blanc") l'imprimé blanc et brun orangé . A vous d'écrire pour remplir le fomulaire, de l'envoyer à dame sécu et vous faire rembourser 2 à 3 semaines plus tard.
Depuis plusieurs années la sécu nous tanne pour que nous médecins, télé transmettions sous prétexte de moderniser la médecine.
La modernisation de la médecine c'est d'abord la connaissance, et dans ma spécialité, ce sont aussi nos appareils d'examen.
Dire que la médecine est plus moderne si on informatise ses dossiers et si on transmet par internet ou par téléphone des données comptables revient à prétendre qu'un texte écrit sur ordinateur est meilleur que le même écrit à la plume sur papier.
Nos "bien-aimés syndicats" seraient en train de négocier avec la sécu , non seulement une facturation des feuilles de soins papier, mais aussi une amende de 1200€ pour les réfractaires à la télé transmission.Et moi comme quelques uns, je suis scandalisé...Mes arguments contre la téle transmission sont nombreux :
-au départ, j'étais tout simplement en colère que nos honoraires n'aient pas été modifiés pendant 10 ans alors que les charges augmentaient.
(salariés qui passez ici, comprenez que quand vous réglez 28 € une consultation, 25 à 40% de cette somme part en charges et impôts divers, tous justifiés)
Je ressens çà comme une injustice. Une publication de mes feuilles d'impôts suffirait à montrer que je suis loin d'être le nanti à grosse cylindrée (et ce qui va avec) qu'on imagine, même si je ne me plains pas et ne manque de rien.
-toute télétransmission conduit un jour à une déresponsabilisation face aux dépenses de la sécu : plus personne ne sait ce qu'il dépense excactement en médicaments.
-ce sont les médecins qui paient la télé trans et ce n'est pas gratuit : ni la carte , ni le lecteur, ni le serveur dont la ligne surtaxée évoque le mot racket...
-enfin la téletransmission est une amorce de délocalisation : nous médecins, payons pour faire le boulot de la sécu de gestion des feuilles de soins==>moins d'emplois à la sécu (donc moins de cotisations sociales).
Quelqu'un m'a soufflé : c'est comme si le banquier vous demandait de payer pour les chèques que vous lui remettez à encaissement.
Un jour je vous dirai ma haine de la carte bancaire, des banques sans banquier, des serveurs vocaux... et j'en oublie sûrement.
Voilà. j'ai poussé mon petit coup de gueule. je retourne à ce qui vaut vraiment la peine : les patients, leurs yeux et l'excercice de mon métier.
dimanche 13 décembre 2009
Panier de champignons
en réponse à la consigne#84 du défi du samedi
On serait allés aux champignons, et on en aurait rapporté un peu de tout en vrac.
Sans pitié on aurait méprisé et éjecté les vénéneux : national et sa complice intolérance qui auraient dénaturé les autres.
Emprunté à Brassens, un proverbe bien connu des mycologues : « les coprins d’abord ! »
Et on aurait eu bien du mal à choisir…
Et voilà ! Sur la grande table en bois, comme des champignons à identifier, on aurait déposé pèle mêle les mots à offrir aux amis des défis après les avoir un peu classés par paquets.
(ben, si vous voulez bien nous allons repasser au présent, parce que, quand on a passé les 8 printemps, ce genre d’utilisation du conditionnel c’est difficile)
Dès le début, on a pu remarquer des mots tellement évidents qu’ils ont presque été vidés de leur sens : rêves, amour, amitié.
Ils sont suivis de près par quelques mots qui ont demandé le droit d’asile ou au moins un soutien moral : liberté- égalité- fraternité.
Accessibles à tous, quelques friandises mettent le sourire aux lèvres, certaines ajoutent des courbes aux formes : loukoums, café, thé, chocolat, alcools… modérato bien sûr.
Quelques « artistiques » allegro, irisé, gavotte, harmonie, font un peu bande à part et attendent les amateurs.
Au hasard, comme çà pour le fun, on en a rapporté un rare, issu de l’hébreu avec une définition alambiquée et pas drôle, mais marrant par son extension éventuelle pour décrire une grosse galère : le shibboleth…
Plus fréquent et drôle, déjà dans sa prononciation, « huluberlu » ricane dans son coin …
(digression : à Istamboul, nous avons croisé plusieurs fois le mot « mudurlugu » dont nous ignorons -et souhaitons toujours ignorer- le sens… ce mot avait le pouvoir de déclencher notre hilarité et nous nous traitions joyeusement d’ « espèce de petit mudurlugu » ! fin de la digression).
Enfin, les « littéraires alambiqués » vous invitent à de nouveaux défis : pangrammes, tautogrammes, lipogrammes et palindromes… tiens, un zeugma : définition pas simple mais un exemple rigolo : « aussitôt, il baissa sa culotte et dans mon estime » .
Amis défiants, c’est un peu le capharnaüm ici, mais servez vous : de ces mots champignons, nous ferons une ou plusieurs fricassées et poursuivrons nos aventures délirantes.
On serait allés aux champignons, et on en aurait rapporté un peu de tout en vrac.
Sans pitié on aurait méprisé et éjecté les vénéneux : national et sa complice intolérance qui auraient dénaturé les autres.
Emprunté à Brassens, un proverbe bien connu des mycologues : « les coprins d’abord ! »
Et on aurait eu bien du mal à choisir…
Et voilà ! Sur la grande table en bois, comme des champignons à identifier, on aurait déposé pèle mêle les mots à offrir aux amis des défis après les avoir un peu classés par paquets.
(ben, si vous voulez bien nous allons repasser au présent, parce que, quand on a passé les 8 printemps, ce genre d’utilisation du conditionnel c’est difficile)
Dès le début, on a pu remarquer des mots tellement évidents qu’ils ont presque été vidés de leur sens : rêves, amour, amitié.
Ils sont suivis de près par quelques mots qui ont demandé le droit d’asile ou au moins un soutien moral : liberté- égalité- fraternité.
Accessibles à tous, quelques friandises mettent le sourire aux lèvres, certaines ajoutent des courbes aux formes : loukoums, café, thé, chocolat, alcools… modérato bien sûr.
Quelques « artistiques » allegro, irisé, gavotte, harmonie, font un peu bande à part et attendent les amateurs.
Au hasard, comme çà pour le fun, on en a rapporté un rare, issu de l’hébreu avec une définition alambiquée et pas drôle, mais marrant par son extension éventuelle pour décrire une grosse galère : le shibboleth…
Plus fréquent et drôle, déjà dans sa prononciation, « huluberlu » ricane dans son coin …
(digression : à Istamboul, nous avons croisé plusieurs fois le mot « mudurlugu » dont nous ignorons -et souhaitons toujours ignorer- le sens… ce mot avait le pouvoir de déclencher notre hilarité et nous nous traitions joyeusement d’ « espèce de petit mudurlugu » ! fin de la digression).
Enfin, les « littéraires alambiqués » vous invitent à de nouveaux défis : pangrammes, tautogrammes, lipogrammes et palindromes… tiens, un zeugma : définition pas simple mais un exemple rigolo : « aussitôt, il baissa sa culotte et dans mon estime » .
Amis défiants, c’est un peu le capharnaüm ici, mais servez vous : de ces mots champignons, nous ferons une ou plusieurs fricassées et poursuivrons nos aventures délirantes.
dimanche 6 décembre 2009
un peu de légèreté
6 Décembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Je rentre d'un WE auprès de mes parents.
Disons que ce fut difficile...et changeons de sujet.
Il est tard, Zigmund chat aurait souhaité prendre place sur mes genoux mais les genoux en question sont squattés par l'ordinateur (et en même temps, je regarde d'un oeil distrait "casino royale" à la télé). Zigmund chat a donc posé ses pattes avant sur ma cuisse, je le caresse de temps en temps de la main gauche(je tape avec 3 doigts de la main droite)
Donc je voulais parler de choses légères et gaies.
Hier, Elvis, notre chat roux a redécouvert le piano et nous a régalés d'une petite sérénade.
Jusqu'à présent, tous les autres chats de l'Escale avaient peur du piano.
Joye, ma copine de l'Iowa, vient de me donner ce lien en commentaire.
http://www.youtube.com/watch?v=TZ860P4iTaM
..super
Elvis a encore des progrès à faire...
Disons que ce fut difficile...et changeons de sujet.
Il est tard, Zigmund chat aurait souhaité prendre place sur mes genoux mais les genoux en question sont squattés par l'ordinateur (et en même temps, je regarde d'un oeil distrait "casino royale" à la télé). Zigmund chat a donc posé ses pattes avant sur ma cuisse, je le caresse de temps en temps de la main gauche(je tape avec 3 doigts de la main droite)
Donc je voulais parler de choses légères et gaies.
Hier, Elvis, notre chat roux a redécouvert le piano et nous a régalés d'une petite sérénade.
Jusqu'à présent, tous les autres chats de l'Escale avaient peur du piano.
Joye, ma copine de l'Iowa, vient de me donner ce lien en commentaire.
http://www.youtube.com/watch?v=TZ860P4iTaM
..super
Elvis a encore des progrès à faire...
(et nous on dort où, hein ? Déjà connu de beaucoup d'internautes, un extrait de simon's cat dont nous sommes fans. z
mercredi 2 décembre 2009
gestion des suites
2 Décembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Dimanche soir, j’ai retrouvé l’Escale et ses habitants accourus pour me réconforter . J’ai goûté le calme et caressé les chats qui me faisaient fête et j’ai savouré ce curieux mélange de tentative d’ordre et de laisser aller fataliste qui fait le charme de la maison.
De l’hôpital, nous sommes revenus sans parler, ce qui m’a étonné de la part de ma mère si prompte à critiquer.
Mon père va mieux, c’est loin d’être gagné(et puis on est à 5 jours de l’intervention) mais, il est exigeant et parfaitement odieux, à la limite du délire de persécution.
J’ai tenté de me rassurer en me disant que c’était les effets des traitements anti douleur qui sont costauds, mais c’est très dur à supporter et ni mon frère ni moi n’étions préparés à affronter ce problème. Mon père se réveille d’une intervention qui lui a sauvé la vie, et trouve à se plaindre du décor, du temps nécessaire pour répondre à ses caprices, du bruit de l’oscilloscope. (qui permet au personnel de le surveiller).
Papistache, sachez que j'ai une pensée pour vous quand je monte les escaliers de l'hopital. De temps en temps j'essaie de réfléchir à la prochaine consigne # 83 du défi du samedi mais le coeur n'y est pas. Dommage elle me plait bien ...
Je pensais retourner le voir jeudi mais quelques habitants de l’Escale sont malades, et moi-même, bien que résistant, suis légèrement fiévreux, donc je préfère éviter de transmettre mes virus.
Pour aller voir mon père, j’ai accepté le vaccin grippe saisonnière plus facile d’accès (mais du coup je dois attendre 3 semaines pour la grippe A, et j'y réfléchis…)
J’y retourne samedi et dimanche, prendre le relais de mon frère qui fatigue.
z
z
samedi 28 novembre 2009
en la forêt de longue attente...
28 Novembre 2009 , Rédigé par Zigmund
Aujourd’hui, je n’ai passé le seuil de cette salle d’attente de soins intensifs que pour aller discuter qq minutes avec un médecin glacial, mais relativement rassurant de l’état de santé de mon papa après l’intervention.
Les visites sont limitées à deux personnes, j’ai laissé ma place à mon frère qui doit partir ce WE et je suis resté seul dans cette salle. J’avais emporté les participations imprimées (pardon les arbres et la planète ) au défi du samedi #79 que je n’avais pas eu le temps de lire et de commenter.
Je félicite et remercie certains d’entre vous d’avoir réussi à me faire rigoler, à la lecture de leurs textes dans ces moments angoissants. (de même, la visite de vos blogs, vos commentaires ou vos incursions silencieuses me font du bien). J’ai pensé au défi #82 que je n’ai pas le cœur à relever.
Une femme très belle s’est assise près de moi. J’ai pensé qu’on allait venir la chercher pour lui mettre une blouse et l’emmener voir « son » malade. Ma mère, à son retour, l’a embrassée, cette femme était une amie de mes parents venue aux nouvelles. Son mari est hospitalisé à un autre étage en soins palliatifs. Ma mère l’a accompagnée pour aller embrasser l’ami mourant.
Mon frère et moi en avons profité pour discuter quelques instants devant un café. Bien sûr mon frère a raconté la foret de tuyaux autour de mon papa, faiblard mais content de se réveiller vivant. J’ai un papa branché.
Bon, j’essaie de rigoler, mais je flippe parce que c’est pas gagné et il y a quelques inconnues angoissantes.
Retour à la maison ; j’ai l’impression d’être ici depuis 15 jours, je suis comme un poisson hors de l’eau dans cet univers où tout est ordonné, où la moindre fantaisie est vécue comme une agression.
Je me demande si ma lutte pour rester calme et serein face à cet enfermement, ne m’aide pas finalement à gérer mon angoisse… Je n’exagère pas : ma maman hier a tenté de m’expliquer ce scoop primordial que je m’empresse de vous livrer : l’annuaire pages jaunes c’est pour les professionnels …sic
J’ai réusi à obtenir l'ouverture complète du store de ma chambre en expliquant que j’étouffais et que je voulais voir le ciel.(mieux vaut store que jamais)
En écrivant ces lignes, je pense à mon papa, seul dans son aquarium.
jeudi 26 novembre 2009
ordre et beauté ?
mercredi 25 novembre 2009
stand by
25 Novembre 2009 , Rédigé par Zigmund
J’ai réuni mes affaires et j’ai pris la route dès que possible.
J’ai posé mes affaires, ma mère m’attendait, énervée, impatiente.
Nous sommes repartis pour l’hôpital situé à l’autre bout de la ville. Pendant le trajet, j’ai eu droit aux reproches incessants sur les embouteillages, ma méconnaissance des subtilités de circulation dans la ville, mes freinages trop fréquents mais ce n’est tout de même pas moi qui ai semé des ronds points partout , plein de voitures ennemies !
Mon papa nous attendait.
L’opération est pour demain après midi, elle va durer cinq heures.
Mon père a bonne mine, il se dit confiant et rassuré. Ma mère est fatiguée et soupire à chacune de nos questions ou réponses…plus que d’habitude.
J’aurais voulu obtenir l’autorisation de le voir à sa sortie du bloc pour qu’il entende ma voix au début de son réveil…je crois que ce n’est pas possible.
Demain sera une très longue journée et une très longue nuit, et les jours suivants seront à peine moins difficiles.
Je fais le fier, et le costaud, j’essaie de plaisanter, de faire des calembours ; mon père tient également ce rôle se dit rassuré et serein, mais je tremble et j’ai peur…et lui aussi sans doute…
Vous qui passez par ici, merci de vos pensées amicales même silencieuses.
dimanche 22 novembre 2009
Survol de quelques miroirs
dimanche 15 novembre 2009
Angélique, François ...et Maman
14 novembre 2009
la consigne #67 bis consiste à écrire la suite d'une histoire écrite sur le thème suivant par un autre défiant.
l
Où, nus, allongés sur le dos, nos deux héros* discourent de la forme des nuages, de la caresse du soleil sur la peau, des petites bêtes qui peuplent la lande et du plaisir, tandis qu’à l’horizon, l’adversité tisse ses noirs desseins.
le sort m'a désigné pour écrire la suite de l'histoire suivante écrite par phil :
Chapitre 67. François. (PHIL)
Je suis assis à la terrasse d’un bar, au coin de la place Charles de Gaulle. C’est une terrasse pavée, ou plus précisément un coin de place pavé, juste au chevet l’église Notre-Dame. Je sirote un café après avoir fini le marché pendant que ma mère allait faire une course à la brûlerie. Quand j’y pense : faire les courses avec ma mère ! Voilà une éternité que ce n’était pas arrivé. Et je ne suis pas sûr d’avoir envie de renouveler bientôt l’opération. Enfin… Disons que je suis un peu plus disponible depuis que la princesse a disparu sans laisser de traces.
Je termine mon jus et je soupire d’aise en m’étirant. Je suis assis sous un tilleul, et en regardant en l’air, je peux admirer le contre-jour dans le feuillage et les fleurs de l’arbre qui exhalent leur suave parfum. Je me maudis d’omettre systématiquement d’emporter mon appareil numérique quand je vais quelque part, parce que j’ai toujours des idées de trucs à faire qui ne seront du coup jamais faits, et je sens de ce fait comme un arrière-goût de frustration. Parce que les feuilles et les fleurs des tilleuls, en contre-jour, c’est vachement joli. Surtout s’il fait beau, comme c’est le cas. Il y a juste quelques cumulus insignifiants par ci par là sur le ciel bleu, rien de méchant, et ce serait joli sur les photos si je n’avais pas oublié l’appareil. Le cumulus, ça meuble une image, c’est bien connu.
C’est marrant, cette histoire de nuages, ça me rappelle la fois où nous étions allongés nus sur les galets de la pointe du Hourdel, avec la princesse, et que nous commentions la forme des nuages. Oui, bon, je sais, c’est des conneries, nous n’étions pas nus, ce n’est pas cette fois-là que nous étions nus, c’était l’été d’avant, sur un tapis de bruyères, du côté du mont Lozère. N’empêche que nous étions réellement allongés sur le dos, dans les galets du Hourdel, pas nus, et que la sensation que j’ai éprouvée à cet instant, l’impression que les pierres me faisaient comme un matelas très doux dans lequel je m’intégrais progressivement m’a laissé un souvenir extrêmement vivace. Je ne suis pas certain que la princesse ait partagé mon enthousiasme. Je ne suis même pas certain qu’on ait vu tellement de nuages, finalement. Et on n’a pas vu de phoques non plus, ça j’en suis sûr.
Elle n’aimerait pas que je dise la princesse par ci, la princesse par là. Elle déteste ça. Que je l’appelle la princesse. Alors je ne le fais pas. La princesse, c’est juste un petit mot comme ça que je m’autorise à moi-même. Je lui ai dit une fois Ma princesse, dans un moment d’égarement. Je ne renouvellerai pas l’opération. Elle m’a fusillé du regard. Elle a les yeux revolver, comme disait une chanson débile d’il y a plein d’années, mais disons que je n’ai rien dit, parce que vous allez encore m’en vouloir de vous avoir fait chantonner toute la journée. Comme je disais, la princesse déteste les petits noms. Elle veut que je la nomme par son prénom, Angélique, et c’est sans appel.
Je ne sais pas où elle est passée. Un jour elle n’était plus là, c’est tout. Elle n’a rien dit. Elle n’a laissé aucun mot d’explication. Rien. Elle a disparu de la circulation. Ça va faire un mois. Je ne pense pas qu’elle ait été enlevée ou quelque chose comme ça : elle est partie avec un sac de voyage. Je ne pense pas non plus qu’elle m’ait quitté : ses chaussures préférées sont restées dans son placard. Elle est dingue des chaussures, la princesse. Je ne sais pas combien elle en a de paires. A croire qu’elle les collectionne. A mon avis, il y en a pour du pognon, parce que je peux vous dire que ce ne sont pas des chaussures de bas de gamme. Dans le lot, il y en a bien quelques unes que je lui ai offertes, mais pour la plupart, elle se les paie elle-même.
Je pense qu’elle est partie pour son boulot. Peut-être à l’étranger. Je ne sais pas. Elle est toujours très mystérieuse. Elle ne me fait jamais de confidence sur sa vie professionnelle. Je sais seulement qu’elle est « dans le refroidissement », c’est ce qu’elle a consenti à me lâcher, un jour, du bout des lèvres. Dans le refroidissement. Ce sont ses mots. Elle n’a pas dit climatisation ou frigorifique, elle a dit refroidissement. Bon. Cela lui arrive de partir quelques jours sans trop me prévenir, alors cette fois je n’en ai pas fait plus de cas que d’habitude. Au début. Sauf que là, ça commence à faire long. Je m’inquiète, moi. Je m’inquiète énormément, même. Je commence à ruminer des idées sombres. Ce n’est pas qu’elle me paraisse tellement vulnérable, non, elle est même plutôt du genre à mener sa barque seule, mais je m’inquiète, c’est tout.
François ! François ! Hou hou ! François !
Aïe. Ça y est. Ma mère a fini ses courses…
la suite
Là bas au café, c’est mon grand dadais de fils qui m’attend devant un crème en broyant du noir…
Je suis sensée avoir enfin fini les courses. En fait, j’ai attrapé vite fait deux trois bidules au hasard dans les rayons. Il a fallu foncer fissa dans un autre bistrot, et discrètement, dans les toilettes, mailer tous azimuts vers mes contacts, pour retrouver la trace d’Angélique.
Depuis longtemps, je joue à l’handicapée numérique ; (« tu es gentil de m’avoir installé internet, mais je ne sais pas m’en servir, je préfère les feux de l’amour à la télé ») mais si mon fils voyait le matos que je trimbale dans ma boite à maquillage, il serait sur le c... Je suis une mamie-secrètement- connectée.
Et mon fils qui croit pouvoir oublier l’absence de « sa princesse », Angélique, en me collant aux basques et qui porte les cabas de sa vielle mère, soit disant arthrosique. (il ignore que pendant qu’il me croit devant une camomille le soir, j’étale quelques jeunots au Krav Maga).
J’aimerais bien qu’il me lâche un peu le fiston, et je commence à fatiguer de jouer les vielles dames honorables.
Moi aussi, çà m’intéresse de la retrouver, ma belle fille, parce qu’on avait dit 50/50 sur son dernier contrat…
Qui c’est qui s’est farci les repérages hein ? Parce que le vieux qu’elle devait refroidir, je peux vous dire qu’il était du genre méfiant, et une jolie poupée comme elle qui arrive dans sa vie sans crier gare, il aurait tout de suite flairé l’entourloupe ; là, il est bêtement tombé dans le panneau de la veuve triste (moi, avec fils et belle fille) et à consoler bien sûr avec modération.
D’après les journaux, elle a réussi son coup au-delà de toutes les espérances, le vieux beau a été retrouvé sans vie, devant son coffre fort entr’ouvert, vidé de ses liquidités (*). Une chaussure féminine, grise orpheline, derrière le canapé a momentanément intrigué les enquêteurs. Mais comme le légiste a conclu à l’infarctus, et que le monsieur était notoirement dépensier, on a vite classé l’enquête.
Cette chaussure grise c’est bien la signature d’Angélique, et non pas l’oubli d’une hétaïre de passage…Elle n’aimait pas cette paire de chaussures…
Bon, grâce à mes contacts, je la tiens la trace de ma belle fille chérie, ou du moins les numéros et codes d’accès à ses comptes en Suisse, et, croyez-moi, j’ai quelques moyens de pression pour récupérer ma part du gâteau …
Mais comme je vous le disais, mon grand fils m’attend pour porter mes cabas…C’est –y- pas mignon tout çà ?
*le coffre !
la suite de ma participation à cette consigne
a été écrite de main de maitre par tilleul (chapeau c'était pas facile... allez lui rendre visite !)
mercredi 11 novembre 2009
lointaine et proche famille
11 Novembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #souvenirs
Un aller retour pour voir mon papa qui est rentré à la maison , en assez bonne forme, en attente d’une grosse intervention qui l’angoisse. Mon oncle a pris l’avion pour venir voir son frère l’espace d’une journée. Je n’avais pas vu mon oncle depuis une quinzaine d’années, tout simplement parce que plein de kilomètres nous séparent et que le temps et les vacances manquent.
Ma famille est répartie un peu partout, dans le pays (et un peu à l’étranger) principalement Marseille, Toulouse, Vichy et Paris.
(mon grand père Henri est lejeune premier au centre deuxième rang 1919)
Autrefois, nous nous retrouvions (avec les marseillais) à Vichy pour Noël, puis nous « descendions » sur Toulouse pour le nouvel an, puis nous remontions dans notre "grand nord"d'adoption.
Vichy à noël était un émerveillement, souvent il y avait de la neige, nous nous entassions à 10 -15 dans un petit deux pièces, du centre ville. Nos deux grands-mères (une tante sans enfant qui s’était occupée de mon papa et ma grand-mère) nous couvraient de baisers. Elles se saignaient pour nous offrir des cadeaux, pas toujours à notre gout, mais que je conserve encore comme des trésors.
Elles y joignaient des cartes fleuries et parfumées, où elles exprimaient de façon dithyrambique leur affection et leur amour. Bien sûr que tout çà avait un côté étouffant, mais tout cet amour faisait chaud au cœur, et nous étions contents de retrouver nos cousins.
Elles y joignaient des cartes fleuries et parfumées, où elles exprimaient de façon dithyrambique leur affection et leur amour. Bien sûr que tout çà avait un côté étouffant, mais tout cet amour faisait chaud au cœur, et nous étions contents de retrouver nos cousins.
A Toulouse, nous remettions çà avec la famille de ma mère, là aussi, nous retrouvions plein de cousins et cousines ; les berges de la Garonne proches, ou le terrain de basket (aujourd’hui, devenu toboggan routier) étaient nos lieux de jeux .Quand elle rentrait « du magasin » qui était toute sa vie, ma lumineuse grand-mère nous préparait des plats un peu trop riches en graisse, et chantait en s’accompagnant au piano.Me reste le souvenir ému de mes grands mères, jetant un verre d'eau sur la voiture pour nous faire promettre de revenir puis nous regardant partir...
Après leur disparition, la tradition du « tour de France » s’est estompée, nous étions devenus adultes, nous avons choisi des chemins très différents…
Il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné à Vichy, je retourne plus souvent à Toulouse à la recherche d’un morceau de mon enfance…
Je voudrais consacrer à mes cousins, cousines , oncles et tantes, plus de temps, mais c’est difficile, j’aimerais qu’ils viennent me voir…
Nous aurions plaisir à leur faire partager la lumière de la Loire, le blanc des tuffeaux et les toits en ardoise, leur faire goûter l’Aubance et le Savennières, le Bourgueil et le Chinon, et aussi les fouées, et bien sûr, à leur montrer les châteaux. Nous voudrions leur montrer la beauté de la mer en Bretagne, les rochers de granit rose, les alignements de Carnac, puis remonter vers la Normandie pour leur faire découvrir "en vrai" cette falaise d'Etretat qui nous impressionnait dans nos livres scolaires.
Des pans entiers de ce blog leur sont destinés, témoignage légèrement déguisé de notre vie, mais je ne pense pas qu’ils prennent le temps de le lire.
z
z
samedi 31 octobre 2009
la vodka du diable
le texte du défi #79 est assez long :
Pour le défi #79e du nom, le jouteur écrira* (au choix) :
une lettre/ un discours / un règlement / un mode d’emploi / une recommandation / un plaidoyer / une harangue / une charte / un avis / un sermon...
une lettre/ un discours / un règlement / un mode d’emploi / une recommandation / un plaidoyer / une harangue / une charte / un avis / un sermon...
lisez la suite de la consigne et les autres textes là
(chaque fois que j'insère un lien j'ai une pensée émue pour Mme de Keravel qui m'a appris à insérer les liens !)
La vodka du diable
discours non radiodiffusé de Staline en date du 2 juillet 1941(1)
Camarades ! Citoyens ! Frères et Sœurs(2) ! Combattants de notre armée et de notre flotte !
Je m’adresse à vous, mes amis !
La perfide agression militaire de l’Allemagne hitlérienne, commencée le 22 juin, se poursuit contre notre Patrie.
Malgré la résistance héroïque de l’Armée rouge(3), l’ennemi continue à se ruer en avant, jetant sur le front des forces nouvelles.
Il faut les saborder !
Cà tire à la guerre j’y prédis l’ail rose.
Un grave danger pèse sur notre Patrie.
Camarades, nous allons nous battre, aucune armée n’est invincible.
Soldat je te le dis tout net :
Vise pas ta grotte maya.
Ce soir : sardines, j’ai soif ! et ma chaise m’a dit « les boulettes c’est gras »
Donc je disais : nous allons nous battre, c’est sûr mais qui sera le meilleur hein ?
Note n° 1 Le discours officiel a eu lieu le 3 juillet 1941. Celui-ci est le brouillon, la répétition générale. L’histoire garde la trace de la version radio diffusée plus longue et moins arrosée.
Note n°2 Il parait que c’est la seule fois où Staline a utilisé le terme de « frères et sœurs « dans un discours
Note n°3 Le rouge est la couleur qui excite le plus le cône*(4) de l’œil humain,
Note n°4 d’où l’expression le jour se lève et les cones rient commencent
Note n°5 Traduction phonétique certifiée (ouvrir le lien)
Pour terminer : une mensuration qui arrive comme un cheveu sur la soupe : mes moustaches sont un peu moins grandes que celles de Papistache et de Staline.
blog en stand by...
lundi 26 octobre 2009
Blog en mode pause...
26 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Pendant quelques jours , peut être quelques semaines ce blog risque d'être silencieux.
Silencieux, c'est vite dit : à la demande de quelques samedi défiants et deJoye en particulier, je vous mets le lien d'une de mes prestations au basson. Vous cliquez à vos risques et périls, je ne saurais être tenu pour responsable des malaises divers occasionnés par l'écoute de ce massacre...(pour couronner le tout je viens juste de découvrir le moyen de ne pas faire "saturer le micro" et je manque de temps pour recommencer.
Bon, j'ai quelques soucis et des choses à régler qui vont me prendre du temps.
J'ignore si j'aurai l'esprit libre pour écrire et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à vos commentaires hilares ( donc ne vous vexez pas).
Je pars bientôt avec ma valise pleine de champs opératoires je reviendrai peu après(le voyage est très court) mais sera sans doute submergé de travail en retard.
(Les autres "escalators " à qui ce blog est ouvert ont tendance à fuir internet.).
Voilà, croyez bien que je suis désolé de m'éclipser de la sorte, croyez bien que vous allez me manquer.
Laissez moi un peu de temps, je reviendrai bientôt.
pendant mon absence allez faire un tour dans mes liens, ("incruste") çà vaut souvent le coup.
à bientôt...
z
Silencieux, c'est vite dit : à la demande de quelques samedi défiants et deJoye en particulier, je vous mets le lien d'une de mes prestations au basson. Vous cliquez à vos risques et périls, je ne saurais être tenu pour responsable des malaises divers occasionnés par l'écoute de ce massacre...(pour couronner le tout je viens juste de découvrir le moyen de ne pas faire "saturer le micro" et je manque de temps pour recommencer.
Bon, j'ai quelques soucis et des choses à régler qui vont me prendre du temps.
J'ignore si j'aurai l'esprit libre pour écrire et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à vos commentaires hilares ( donc ne vous vexez pas).
Je pars bientôt avec ma valise pleine de champs opératoires je reviendrai peu après(le voyage est très court) mais sera sans doute submergé de travail en retard.
(Les autres "escalators " à qui ce blog est ouvert ont tendance à fuir internet.).
Voilà, croyez bien que je suis désolé de m'éclipser de la sorte, croyez bien que vous allez me manquer.
Laissez moi un peu de temps, je reviendrai bientôt.
pendant mon absence allez faire un tour dans mes liens, ("incruste") çà vaut souvent le coup.
à bientôt...
z
samedi 24 octobre 2009
tentative d'épuisement d'une consigne
24 Octobre 2009 , Rédigé par Zigmund
Très
chers
amis
défiants
ce montage est à votre disposition pour le défi #78
Cherchez, trouvez, expliquez, rêvez ...
Bon voyage au pays de l'imagination ...
Nous attendons de vos nouvelles
toujours au même port :
L’imagination … ils en ont des drôles les lanceurs de défis.
Côté imagination, je suis du genre handicapé.
Pourtant l’une de mes citations préférées est celle-ci, extraite d’une chanson de François Béranger « alors faites comme vous voudrez, dormez ou restez éveillés, agrandissez vos oreilles, enclenchez l’imagination »
«Ouais, ben çà ne m’avance pas des masses ! …
Je scrute le montage photo…Petite excursion sur gougueule pour tenter de vous montrer le diagramme de ce pliage, immanquablement on se retrouve sur des sites de loisirs créatifs, assez « nana teux ».Il doit bien trainer dans mes bouquins d’origami, mais où exactement ?
Alors la chanson d’Hugues Auffray me trotte dans la tête, « c’est un fameux trois mats », mais je préférais « hastan huego » que je ne sais pas orthographier.
Vachement bleue, cette flotte, çà fait pas naturel .
Z’étes sûrs qu’y a pas du transgénique là-dessous ?
Çà vous a un coté « bouteille à la mer « ce bateau…
Que d’eau que d’eau ! et moi qui sèche lamentablement.
Frère Zigmund, ne vois tu rien venir ?
Je ne vois que la mer qui bleusoit, je ne vois que du bleu
Et vogue la galère …
Je ne m’en sors pas, j’hésite à envoyer ce texte aux défiants, ils ont beau être ouverts, vont me jeter par-dessus bord…
samedi 17 octobre 2009
les jolis ballons
(en réponse à la consigne#77 des défis du samedi
les autres textes sont sur samedi défi)
« Oh la jolie boite de ballons sur la table de nuit « à » tonton ! », s'exclame la jeune Sophie .
Si Sophie s'est contentée de déchiffrer lentement la marque "viens poupoune...c'est la fête", François a pris connaissance silencieusement du reste des indications sur l'emballage coloré.
Déjà Sophie a extrait un ballon de son emballage carré…hum ! ce sont des ballons parfumés à la banane…étonnant.
François avant de s’éclipser discrètement a soufflé à Sophie : « inutile de souffler dedans, tu y mets de l’eau çà gonfle beaucoup… tu fais un noeud, tu vas voir, çà fait comme de la gelée et tu balances par la fenêtre sur les passants ...! ». Sophie a suivi les conseils de son grand frère mais le deuxième ballon est bien trop gonflé d’eau et, quand elle le prend dans ses mains pour le porter à la fenêtre celui ci explose, inondant à ses pieds la moquette de la chambre.
Dans l'escalier, tonton monte, trempé et visiblement énervé ...
(la vraie fin du texte que la timide institutrice, mademoiselle Opportune, ne connait pas est légèrement différente :
Dans l’escalier, tonton monte, visiblement énervé en marmonnant : « préservatifs à la banane » et puis quoi encore ?)
commentaire de texte
- Qu’est-il arrivé à Sophie ? elle a touché à une boite sans demander l'autorisation
- Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ? parce qu'elle n'a pas réfléchi
- Quelles qualités lui manquent encore ? elle devrait mieux lire le mode d'emploi sur la boite
- Comment nommer l’attitude de François ? faux cul comme tous les grands frères(c'est du "vrai cu")
- Que prouve la dernière phrase ? qu' elle va drôlement se faire gronder surtout que les ballons "viens poupoune" c'est pas facile d'en retrouver z