Ce sont nos sixièmes vacances au bord du Golfe du Morbihan.
Des amis de longue date y tiennent un magasin saisonnier, et
comme pendant l'année scolaire nous manquons de temps pour rencontrer ces quasi- voisins, il fut un jour décidé de louer une petite maison, dans le village, non loin de la mer. L'appartement au dessus du magasin des
amis est à peine plus grand qu'une maison de poupée, notre petite location sert donc de base arrière aux repas pris en commun. Luxe incroyable, nous bénéficions d' une petite terrasse avec visualisation d' un triangle de mer bleue au loin , et d' un superbe cèdre dans la propriété cossue de l'autre côté de la ruelle.
Les journées se passent dans le calme. La radio est branchée sur France musique, (sauf lors de la diffusion
de musique trop "contempourrave" pour les oreilles sensibles de quelques escalators). --
La connexion internet est inexistante, il faut ruser,
s'installer sur le port, pour arriver au bout d'une demi heure à lire un ou 2 e –mails triés sur le volet. Y répondre ? vous n'y pensez pas !
Alimenter ce blog ? encore moins ! (ce message empruntera une vraie connexion lors d'une
incursion rapide dans le monde où le Réseau existe si nous le rencontrons).
J'ai renoncé à me battre contre cette absence d'internet et j'en profite pour classer des photos à envoyer,
pour mettre à jour ma comptabilité, pour dormir beaucoup, et pour lire. Je viens de terminer le "je suis partout" de Reboux qui raconte la plongée
dans la folie, de Nic*Sark* : assez inégal, quelques passages intéressants, je m'étais promis de le lire avant 2012 comme pour conjurer une
catastrophe annoncée (je vous laisse imaginer laquelle).
Aussitôt après, je me suis plongé dans Homo erectus de Tonino Bennaquista que je boudais depuis Malavita .
J'ai lu cette histoire de "secte" masculine d'une seule traite et j'ai applaudi des deux mains le retour du Bennaquista qui me plait.
Me voilà au début de Vampires de Thierry Jonquet… Je crois que
je vais le finir rapidement tellement il me plait, ça va être dur de le déguster doucement pour bien en profiter, j'hésite presque à écrire ces
lignes et si vous n'étiez pas là, je crois que j'y serais déjà retourné.--
Vacances assez statiques… Nos chats nous manquent un peu mais
nous avons convaincu des humains de les servir en notre absence…(Il faudrait un service de location de chats sur les lieux de vacances des fous de
notre espèce.) Nous avons fait honneur aux huitres de Myriam au petit chantier : terrasse sur le golfe,
huitres délicieuses, pain, beurre, bigorneaux, muscadet (nous n'aimons pas ce vin mais ici il fait partie du folklore) et une ambiance chaleureuse …
Avec des amis venus nous rejoindre, nous avons refait le grand
tour du golfe à bord du Mane Elisabeth, ce qui m'a permis d'apercevoir mon ile préférée Berder et sa
tour carrée où j'ai séjourné autrefois.( et de me remémorer les moments heureux et fous passés là-bas lors de stages.) --
Nous sommes allés flâner sur le port de Saint Goustan près
d'Auray où n'avons pas résisté bien longtemps au temple du Kouign Aman.
Sur la grande plage de l'isthme de Quiberon, nous avons pris la température de l'eau (fraiche) joué les
lézards et -victoire ! - mon cerf volant s'est envolé fièrement dès le premier lâcher. Finis les sarcasmes de mon entourage, me voilà fin prêt pour
épater notre petit fils Mimosa qui va bientôt nous rejoindre. - -
Comme je l'ai dit en insistant lourdement, tout accès à internet est obtenu de haute lutte , donc les réponses aux commentaires seront tardives . je viens de trouver un des rares endroits où "ça passe" : le muret sur le port !
je termine par une pub pour le blog d'écriture de mon amie joye .( ma participation y fut squelettique par manque de temps ) mais j'aime bien cette idée
et pour fêter le retour de Cinamon qui nous offre la fin de l'été
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