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Si je n'aime pas noël, il y a une chose que je déteste encore plus, c'est le début de l'année nouvelle et les voeux obligatoires, convenus, teintés d'un espoir dégoulinant.
Je suis un véritable handicapé : quand je dis "bonne année ", des images de malheur, de solitude, de maladie me traversent.
Je me plie à la tradition et je tente de faire bonne figure, même si mon coeur se serre au milieu de la fête.
mardi 30 décembre 2014
"Aujourd'hui je vis ! j'ai dit ! "
"Aujourd'hi est un beau jour pour mourir" "parole prêtée aux guerrriers Sioux et Cheyennes le jour de la bataille de Little Big Horn contre les troupes de Custer qui attaquaient leur village.
Cela veut dire que c'est la dernière bataille, celle où se joue la survie. Le dernier choix libre est la mort au combat." Extrait de http://www.contrepoints.org/2014/12/25/192492-projet-de-loi-sante-aujourdhui-est-un-beau-jour-pour-mourir
(par le Dr Patrick de Casenove) (article sur son site au sujet de la loi santé.
Il existe une phrase équivalente , plus forte ,
NULA WAON WELO !
juste maintenant je vis ! j'ai dit !
si je m'autorise les majuscules, c'est parce que ces mots en Lakota sont prononcés pour défier quelqu'un et en principe quelqu'un de très fort.
c'est l'équivalent du NON ! au masculin HOH qui se prononce hochh'
C'est un non très fort qu'on ne répète pas. *
Si en face on ne comprend pas, le Lakota tue .
C'est le moment de s'unir et de le rester .
Avons nous un autre choix ?
*( le non normal est Hiya)
Lettre ouverte à nos amis journalistes qui ne comprennent pas notre refus du TPG
Nos patients ne nous voient pas, par définition, si nous sommes en grève.
Aussi, pour amplifier les messages des médecins en grève, ai je demandé à certains l'autorisation de diffuser les textes qu'ils envoient sur Facebook
Voici le texte du Dr Bernard Rieux :
Lettre ouverte à nos amis journalistes qui ne comprennent pas notre refus du Tiers Payant Généralisé.Dr Bernard Rieux
Imaginez que demain, le gouvernement décide de reconnaître le rôle essentiel de la presse dans la vie démocratique de notre pays en créant un « droit à l’information », et qu’il distribue à chaque citoyen une carte verte lui permettant de se procurer gratuitement un journal par jour, celui de son choix, tous les jours et où qu’il se trouve en France. Le citoyen se présenterait avec sa carte dans n’importe quel magasin de presse, choisirait son journal, passerait sa carte dans un lecteur, et repartirait avec son quotidien sans rien payer. Le passage de la carte déclencherait alors automatiquement le paiement du prix de son quotidien favori par le ministère des finances directement au journal.
Génial, me direz-vous : ce système sauverait de la ruine la plupart des quotidiens qui sont actuellement déficitaires, et permettrait de surcroît à tout le monde d’être bien informé.
Oui, mais il y aurait une première condition : les journaux ne devraient plus être vendus directement aux clients. Ce mode de distribution « gratuit » serait non seulement obligatoire, mais également le seul autorisé. En contrepartie, l’état s’engagerait à payer tous les journaux choisis par les lecteurs.
Bon, me direz-vous, si le lecteur garde le choix du journal, le système serait acceptable.
D’accord, mais ce n’est pas tout ; Une fois le système mis en place, il s’avèrerait assez rapidement que 10 à 15 % de vos exemplaires ne seraient pas « spontanément » réglés par le ministère. Lorsque vous vous en plaindriez, le ministère vous renverrait vers le buraliste qui n’aurait pas bien enregistré les transactions (problèmes informatiques, cartes pas à jour ou déclarées perdues ou volées, transmission incorrecte, données incomplètes, etc.), vous obligeant à les appeler un par un pour savoir pourquoi 3 quotidiens n’ont pas été réglés ici, 2 autres là-bas et 4 ailleurs, et vous imposant un long et fastidieux travail de contrôle et de réclamation pour récupérer vos impayés.
Perspective peu engageante me direz-vous, mais on pourrait s’adapter.
Certes, mais il y aurait un autre problème : c’est que l’Etat, voyez-vous, dépense trop, et qu’il doit réduire son déficit ; alors, à la fin de la première année, le ministre de l’information convoquerait chaque patron de presse et lui dirait : « Nous avons l’obligation de faire des économies, et tout le monde doit participer à l’effort qui nous est demandé, la presse ne faisant pas exception à cette règle.
Par conséquent, à partir de maintenant, nous continuerons à acheter tous vos journaux comme nous nous y sommes engagés, mais au lieu de les payer 1,20 €, nous ne les paierons plus que 1 €. A vous de diminuer vos coûts et de vous adapter ».
Ça, me direz-vous, ce serait plus difficilement acceptable, mais si cela reste dans le domaine du réalisable, pourquoi pas ?
Oui, mais il y aurait encore un détail ; L’année suivante, le ministre reconvoquerait votre patron et lui dirait : « En tant qu’unique acheteur de l’intégralité de votre production, j’estime avoir un droit de regard sur ce que j’achète. Normal ! Tout acheteur souhaite que ce qu’il paie soit conforme à ce qu’il en attend. Or, il se trouve que votre journal ne me plait pas : trop critique à l’égard de l’action du gouvernement. Alors bien sûr, ce n’est pas à moi de vous apprendre votre métier, et vous le faites bien comme vous l’entendez, mais tant que vous continuerez dans cette voie, moi, je ne vous paierai plus votre journal que 60 cents le numéro. A vous de voir. »
Là, je suis sûr que vous hurleriez au scandale, dénonçant une atteinte inacceptable à la liberté de la presse, la fin de l’information indépendante et la mort du journalisme dans ce pays … mais il serait trop tard : l’état, désormais votre seul client et unique payeur, vous tiendrait par les cordons de la bourse, et vos lecteurs, trop habitués à la gratuité de la presse, n’accepteraient plus de devoir payer pour vous lire.
Eh bien, chers amis journalistes, c’est ce qu’on nous propose aujourd’hui à nous, médecins libéraux.
Il vous apparaît toujours aussi épatant le TPG ?
Mise à jour 29 juin 2016 regardez cette vidéo : coup de gueule du Dr Marty Président de l'UFML en réponse à un article d'Eric Favereau dans libération
Un médecin généraliste en colère
Nos patients ne nous voient pas, par définition, si nous sommes en grève .
Le premier à avoir accepté est le Docteur Jean Jacques Mattei que je remercie et dont je relaie volontiers la colère.
Ce texte est également accessible sur sa page face book
Un médecin généraliste en colère !
Journal de 20h sur France 2 ce lundi 29/12/2014.
La grève des médecins généralistes contre le tiers payant généralisé, est faite pour que les médecins puissent continuer de masquer leurs dépassements d’honoraires.
La grève des médecins généralistes contre le tiers payant généralisé, est faite pour que les médecins puissent continuer de masquer leurs dépassements d’honoraires.
L'insulte d'une télé d’État, et le mépris d'une ministre en vacances.
On parle bien d'une grève de 80% des généralistes ?
Un profession habituellement toute dévouée à son travail, et qui toute entière se trompe ?
Vous payez 30€ de dépassement en consultation, chez votre médecin traitant ?
Non, pourtant vous seriez dans la moyenne européenne...
Un profession habituellement toute dévouée à son travail, et qui toute entière se trompe ?
Vous payez 30€ de dépassement en consultation, chez votre médecin traitant ?
Non, pourtant vous seriez dans la moyenne européenne...
Mais bordel, je n'en fais pas de dépassements !
C'est parce qu'on ne veut pas, que ce qui a fait l'excellence du système français, soit détruit et vendu aux assureurs.
LE TIERS PAYANT GÉNÉRALISÉ EST FAIT POUR VOUS CACHER QUE LA SÉCURITÉ SOCIALE EST CÉDÉE AUX MUTUELLES.
Cette désinformation est scandaleuse, mais bien évidemment on ne peut pas dire la vérité à la télé, trop de monde la regarde.
«Chers Français le chômage va baisser !»
«Chers Français tout va bien, la grève n'a aucun impact sur la population, les urgences ne sont pas submergées, (les généralistes ne servent à rien, marchons leur sur la gueule !)»
«Chers Français tout va bien, la grève n'a aucun impact sur la population, les urgences ne sont pas submergées, (les généralistes ne servent à rien, marchons leur sur la gueule !)»
Merci de nous donner l'occasion de montrer les mensonges de l’État!
Merci de nous donner l'occasion de révéler le totalitarisme !
Merci de nous donner l'occasion de prouver que les médias sont le bras armé de l’État!
Merci de nous réveiller!
Merci de nous motiver plus que jamais!
Merci de nous mettre en colère !
Merci de nous mettre en mode de combat!
Merci ! Merci! Merci !
Que tout le monde ouvre les yeux, que tout le monde se lève avec nous.
Merci de nous donner l'occasion de révéler le totalitarisme !
Merci de nous donner l'occasion de prouver que les médias sont le bras armé de l’État!
Merci de nous réveiller!
Merci de nous motiver plus que jamais!
Merci de nous mettre en colère !
Merci de nous mettre en mode de combat!
Merci ! Merci! Merci !
Que tout le monde ouvre les yeux, que tout le monde se lève avec nous.
Chers Français le problème des retraites va être résolu, on vous prépare une médecine de merde, vous serez morts avant de la toucher.
Eh bien nous sommes désolés pour nos patients, mais face aux mensonges, il va falloir que vous vous passiez plus longtemps de nous et on verra qui du ministre ou du Médecin sera appelé au chevet du malade !
vendredi 26 décembre 2014
Noël : message personnel
Quelques souvenirs quand même : les retrouvailles en famille, mes deux grands mères et surtout ta soeur chérie qui mettait tout son coeur et son énergie pour nous recevoir comme des rois avec de tout petits moyens.
Nous avions 2 anniversaires à fêter en ces jours, celui de votre mariage et le tien.
Il y a un an, nous avions salué l'évènement à l'hôpital au chevet de Ma.
Tu n'as jamais aimé qu'on te souhaite ton anniversaire, et cette année, sans Ma, ce sera encore plus difficile.
Alors je vais venir te voir et t'écouter, je vais t'apporter une orchidée jumelle de celle de Ma.
Je vais encore tenter de t'expliquer pourquoi je suis en grève, pourquoi je refuse le tiers payant généralisé obligatoire, comment une ministre de ce parti qui a toujours eu nos suffrages nous insulte pour nous détruire, pourquoi les médecins ne sont pas les #nantis que décrivent les médias et une ministre. Tu n'es pas le plus dur à convaincre de mon entourage, mais c'est avec toi que je voudrais pouvoir discuter.
Je te raconterai que j'ai rangé la Table en speed, ce rangement réellement douloureux, avait été prévu et tenté de longue date, que les papiers se sont entassés dans des caisses qui vont être enfermées dans mon cabinet, (parce qu'ils alimentent mes cauchemars), que parfois, j'ai l'impression que je vais me noyer, je suis tenté de lâcher prise et de me laisser couler.
J'essaierai de te raconter le joyeux tumulte de nos repas de noël : les conversations croisées, les cadeaux au pied du ficus décoré, le repas trop riche malgré une réelle tentative de modération sinon de frugalité.
Cette période de fêtes attendue comme un break est finalement si fatigante qu'il me vient l'envie de retourner au travail pour me reposer. car contrairement à ce que croient mes proches, je n'arrête jamais vraiment de travailler même si je ne consulte pas. Il y a toujours les conseils, les lettres, la gestion des cas difficiles ( qq uns familiaux ) avec les confrères.
Et il y aura aussi des silences, beaucoup.
Quelques billets de ce blog sont là pour te dire silencieusement que je t'aime mon papa, tout simplement.
Bonnes fêtes à tous ceux qui s'arrêtent ici un court moment.
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lundi 22 décembre 2014
Grève : affichage cabinet
Le Dr Berthold Zigmund participe à la mobilisation contre la Loi
de Santé et fermera son cabinet entre le 24 et le 31 décembre.
Le projet de LOI DE SANTE
gouvernemental qui doit être voté en 2015 organise la perte de notre indépendance professionnelle,
indispensable à la qualité et à l’individualisation de votre prise en charge,
et compromet le secret médical. Sa mise en application aboutirait en
quelques années à la disparition du
médecin de proximité en qui vous avez confiance et qui vous connait et des spécialistes libéraux de ville
comme nous.
-
Les
Agences régionales de santé associées aux caisses d’assurance maladie et aux
complémentaires santé (mutuelles et assurances santé) seront souveraines et
contrôleront les pratiques et prescriptions des médecins et leur installation.
-
Le
tiers payant généralisé est un mensonge démagogique :
o
il va
permettre l’accélération du désengagement de la sécurité sociale au profit des
complémentaires santé ;
o
il
fragilisera les cabinets en rendant la rémunération des médecins tributaire des
délais de versement de la sécurité sociale et des complémentaires ;
o
il menace
l’indépendance professionnelle des médecins en ouvrant la possibilité que le
paiement des actes soit conditionné par les prescriptions et les pratiques
telles que définies et évaluées par la sécurité sociale et des complémentaires.
-
La
création d’une base de données médico-administratives nominatives rendra
accessible votre dossier médical par des administrations, voire par les
assureurs, sans garanties sur la protection du secret médical.
Les mesures passées en 2013 en
faveur des complémentaires santé (loi ANI rendant la complémentaire santé
obligatoire, Loi Le Roux sur les réseaux de soins, contrats responsables)
entraineront une différence de la qualité des soins en fonction des revenus et
créeront une médecine à 2 vitesses.
Derrière le côté séduisant du tiers payant généralisé, se cache le désengagement de la sécurité sociale au profit des mutuelles et des assurances privées. Celles-ci, en plus d'augmenter vos cotisations et de diminuer les remboursements des soins, pourront récupérer vos données de santé en faisant fi du secret médical et rendre difficile le choix de votre médecin en dehors de leurs réseaux (à l’exemple de l'optique)
Pour vous habituer à ces conséquences, le Dr Berthold Zigmund sera en grève du 23 au 31 décembre 2014 inclus.
Ouvrez les yeux sur les nombreux aspects pervers de la loi santé : ce que le gouvernement a fait avec l'économie il veut le faire avec la santé, votre santé.
Choisissez en qui placer votre confiance : à qui confier votre santé au financeur ou à votre médecin qui se bat autant pour vous que pour la médecine libérale.
En cas d'urgence,vous pouvez vous adresser aux urgences ophtalmo du CHU.
vendredi 19 décembre 2014
quelques jours avant noël
Depuis plus de six mois, la majorité des billets de ce blog est axée sur le combat des médecins contre la loi santé.
Depuis plus de six mois, je me dis que ce serait bien d'écrire autre chose, non que je craigne de fatiguer les quelques lecteurs de ce blog (qui ont bien du mérite, soit dit en passant ) mais j'aimerais tant retrouver le plaisir de me concentrer sur les consignes du Défi du Samedi (avoir zappé une consigne récente sur les yeux me remplit de honte) ou de mot image citation ; j'aimerais vous parler de musiques, de lectures, de plantes, de chats, de voyages comme je le faisais au début de ce blog.
Au lieu de ça, mes pensées se concentrent sur ce juste combat à mener contre la loi santé de mst.
La Table la plus célèbre du web qui attend d'être rangée pour noël, aggrave son cas, la compta souffre (pas autant que moi) et les papiers urgents s'accumulent impitoyablement.
Plus les années passent, et moins j'aime cette fête de noël.
Nous sommes allés faire quelques courses dans une grande surface, vous avez sans doute tous testé, je ne vous raconterai pas cette débauche de tout, les caddys pleins à ras bord, les jouets pastels ou carrément roses pour les filles et les vilains machins guerriers pour les garçons, et la bouffe, tellement de bouffe qu'on se dit qu'on va arrêter de manger, et surtout on se dit qu'il faut se barrer de là à toute vitesse.
Sauver son âme ...
Mes pensées s'envolent vers ceux qui manquent de tout, même si, égoïstement, je me demande comment je ferai face à mes créanciers après dix jours de grève.
Mes pensées vont vers ma famille et mes amis que j'ai un peu délaissés pour entrer dans cette lutte, juste mais si difficile à expliquer et que bien peu comprennent.
Revenir à l'essentiel, oui mais c'est quoi l'essentiel ?
Par où commencer pour remettre un peu d'ordre dans tout ça ?
Mozart peut être ?
jeudi 18 décembre 2014
#NoNego #EnsembleContreLoiSante
samedi 6 décembre 2014
des notes des rires et des larmes
C'était une joyeuse fanfare légèrement déjantée...
Parmi les musiciens, beaucoup étaient et sont nos amis.
Et voilà qu'un jour la fête s'arrête.
Non, on ne veut pas y croire.
Ce n'est pas possible, ils nous ont donné tant de joies !
Nous les avons suivis depuis le début
Nous faisions des kilomètres pour les voir ou les revoir.
Alors, pour ces deux derniers concerts, nous avons réservé à l'avance et pris la route.
Ce dernier concert jouait à guichets fermés, luxe inoui, nous étions assis.
Sans doute aussi émus qu'eux, nous les avons accueillis debout par une ovation pour leur dernière entrée sur scène.
Ce spectacle, je l'avais déjà vu plusieurs fois, je connaissais l'ordre des morceaux et presque tous les gags, mais cette fois, le goût était différent, il y avait cet arrière goût amer du "et merde ... plus jamais !" qui gâchait le plaisir.
Ils ont su cacher leurs larmes derrière sourires et pitreries, ils ont su jouer comme si ce n'était pas l'ultime concert, et nous faire oublier le silence qui allait suivre.
Nous avons applaudi debout, longuement, il y a eu trois rappels.
C'était la fanfare Jo Bithume.
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Parmi les musiciens, beaucoup étaient et sont nos amis.
Et voilà qu'un jour la fête s'arrête.
Non, on ne veut pas y croire.
Ce n'est pas possible, ils nous ont donné tant de joies !
Nous les avons suivis depuis le début
Nous faisions des kilomètres pour les voir ou les revoir.
Alors, pour ces deux derniers concerts, nous avons réservé à l'avance et pris la route.
Ce dernier concert jouait à guichets fermés, luxe inoui, nous étions assis.
Sans doute aussi émus qu'eux, nous les avons accueillis debout par une ovation pour leur dernière entrée sur scène.
Ce spectacle, je l'avais déjà vu plusieurs fois, je connaissais l'ordre des morceaux et presque tous les gags, mais cette fois, le goût était différent, il y avait cet arrière goût amer du "et merde ... plus jamais !" qui gâchait le plaisir.
Ils ont su cacher leurs larmes derrière sourires et pitreries, ils ont su jouer comme si ce n'était pas l'ultime concert, et nous faire oublier le silence qui allait suivre.
Nous avons applaudi debout, longuement, il y a eu trois rappels.
C'était la fanfare Jo Bithume.
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vendredi 5 décembre 2014
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