vendredi 23 août 2013

La rançon du Golfe




A chaque fois, j’ai du mal à me souvenir que cet endroit est magique , doublement magique.
Il y a bien sûr la beauté de la mer, des iles aperçues si proches et si lointaines, cet air de vacances « après les autres » qui ont pour la plupart retrouvé la ville (nous les avons croisés sur la route) ; quelques uns sont restés, je n’aurais pas aimé prendre mes vacances dans un endroit désert et  le soleil est encore là…
Oui mais il y a un prix à payer : granit et réseau internet ne font vraiment pas bon ménage…Même au fin fond de l’Aveyron, la connexion est plus facile. Comme les années passées, on me voit errer sur le port à la recherche d’une connexion pour poster un billet, ou envoyer un mail rapide. J’y passe un temps fou... pour un peu j'aplatirais mon ordi d'un poing rageur.
 Impossible d’aller lire vos blogs. Même le portable ne porte pas sauf dans quelques zones  microscopiques que je repère fébrilement : le banc sur le port en est un exemple.
 Electrosensibles friqués du pays, c’est ici qu’il faut venir vous installer.   

Il y a actuellement partout dans le village une expo photo d'un marin voyageur inconnu. La plupart de ces photos datent des années vingt.
  

samedi 17 août 2013

Passer les trois portes...ou pas

En réponse au défi du samedi consigne #259
Il m'était arrivé, il y a bien longtemps, de passer cette porte, en invité, pour partager un café.
Pour diverses raisons, je n'avais pas souhaité entrer là comme initié.
Déjà, sans doute,  mon trop grand penchant pour le désordre...
Mais j'avais remarqué cette sonnette et interrogé mon hôte lequel avait répondu : 

la sonnette ? oh,  simple ornement, elle ne fonctionne plus depuis bien longtemps !

mercredi 14 août 2013

Lettre à un Président normal

 Tout d'abord ne te formalise pas de ce tutoiement, il est  (encore) "amical" et non méprisant. Disons qu'il est plus facile de râler contre quelqu'un en le tutoyant. 
Ce texte n'aurait pas la même signification si je te vouvoyais, et crois bien que si j'avais de la haine pour toi, je n'aurais même pas pris la peine de t'adresser la parole. L'autre je ne lui aurais jamais écrit, pourtant on raconte qu'il sait lire.