mardi 12 novembre 2013

l'auberge espagnole live : suite et fin

Le retour est difficile
Notre avion s'est posé dans la pluie et le froid.
J'aurais voulu rester,  ne plus quitter cette ville que j'avais dédaignée il y a longtemps.

   
Après une visite au parc Guell, un passage devant la Pedrera et la Casa Batllo,  nous sommes retournés sur le port pour un dernier coup d'oeil à la mer, puis nous avons fait un dernier tour dans Gotico et Raval. Une dernière cervesa sur la plaza Real...


Le bruit incessant de la rue me manque, j'ai aimé ce brouhaha en diverses langues, ces rires qui accompagnaient nos rêves toute la nuit. Parfois, je me réveillais à moitié, et j'avais envie de m'habiller en vitesse pour me mêler à cette fiesta, mais je me ravisais, en me rappelant que ce n'était plus de mon âge ;  j'avais oublié combien j'aime qu'il y ait du bruit dans la rue, et  tant pis si c'est ininterrompu ; vrai, ça va carrément  me manquer.





Au musée Picasso, j'ai découvert les toiles de "jeunesse" du peintre, celles qu'on ne lui attribuerait jamais, des "classiques" étonnantes, des études à partir de toiles hyper connues  de Velaquez. Les photos même sans flash étaient interdites.
Justement, pour les photos, j'ai vraiment déliré sec, et voilà que je me retrouve aujourd'hui avec 1300 photos à classer ! 
Quelques unes iront sur l'album google  le lien est là, et  j'ignore s'il fonctionne 
ll faut dire que la ville en valait la peine.

Et, me direz vous, comment peut on oser faire un post sur Barcelone sans évoquer la Sagrada familia ? Bien sûr  c'est superbe : à tel point que Jako athée et  mécréant notoire disait être  à deux doigts de se convertir. 
(je vous présente le bassoniste de la façade les autres photos sont dans l'album)


 Je "redescends" doucement une partie de moi est restée là bas ... Avant d'accepter de monter dans l'avion j'ai englobé du regard ces collines au loin que je savais plantées d'oliviers, d'agaves, de cactus, en  me promettant de revenir.
Et puis, pendant  le bref survol de la ville, le vieil enfant exilé a jeté un dernier coup d'oeil nostalgique à la méditerranée  et mon coeur s'est serré ...  

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vendredi 8 novembre 2013

l'auberge espagnole live

Mon seul souvenir de Barcelone remonte  à bien longtemps. A l'époque, j'avais à peine jeté un coup d'oeil d'ado blasé  à la Sagrada Familia, un autre plus intéressé au Tibidabo  entrevu dans le lointain et, avec mes parents et mes oncles et tantes, nous avions arpenté la Rambla à la recherche de magasins de chaussures...
Mais, depuis le film,  je savais que Barcelone était autre chose que cette ville grise de mon souvenir où planait l'ombre du franquisme.

http://www.dailymotion.com/video/x4lgkk_l-auberge-espagnole-b-a_shortfilms
Alors nous y voilà Jako (=fils n°2)  juste de retour de Berlin m'accompagne.
Et ce que nous en avons vu ( et verrons ) a déjà comme un gout de "trop peu".
Notre appartement se trouve dans Gotico  3eme  étage sans ascenseur,  dans le pur style de l'Auberge : communautaire chacun son étagère dans le frigo de la cuisine commune, salon commun, quartier animé, hôtes sympas.
Mes jambes ont accepté de me porter jusqu'au port...Au retour j'ai voulu voir la synagogue annoncée comme imposante, en fait, bien planquée dans une ruelle non répertoriée sur le plan , dont la partie accessible est petite et décevante.
Nous avons mangé des tapas délicieuses  le soir dans un joli restau : El jardi  situé dans l'université, et à midi dans un boui boui discrêt fréquenté par quelques habitués.
Nous avons visité le musée Picasso : là, mes jambes m'ont lâché et j'ai poursuivi la visite en testant chaque banc du musée.
Enfin Jako et moi avons décidé d'aller chercher la plage histoire pour moi de tremper mes pieds dans la méditerranée et pour Jako de la voir pour la première fois.Quand nous sommes arrivés, la nuit était tombée. Sur la plage il y a avait quelques punks à chiens, quelques amoureux et une fille plongée dans un bouquin. 
Au retour nous nous sommes engouffrés dans les ruelles de notre quartier à la recherche du restau à tapas pas tape à l'oeil, pas  attrape touriste, cool et pas cher.
Nous en avons trouvé deux sur conseil de notre logeur.
Deuxième nuit de fiesta en bas de chez nous : les cris joyeux des  noctambules s'invitent dans nos rêves, je pense à notre hôte qui  nous a demandé de ne pas faire de  bruit de crainte de plainte des voisins mais ici le bruit les rires et les cris ne s'arrêtent que vers 5 h du matin.On pourrait croire qu'ils sont là, dans l'appartement. 
Mais hier, j'étais tellement crevé que j'ai dormi avec mes lunettes ce qui permet d'avoir les idées plus claires au matin. à suivre ...



      

(et je n'ai pas envoyé la #baguette.. au fait consultation d'un médecin  ici entre 30 et 40€)

samedi 2 novembre 2013

message aux médecins de David Schapiro UFML

Le texte qui suit date de novembre 2013 
Chères consœurs, chers confrères, chers amis,

L'heure est grave. Elle est dramatique. La médecine n'a jamais été autant menacée, notre système de santé "à la française" jamais autant en danger, les médecins jamais autant insultés, stigmatisés. Il est urgent, il est vital, de réagir. Maintenant. Tout de suite. Demain il sera trop tard.

Permettez-nous un petit résumé de la situation, et une courte présentation.