lundi 25 novembre 2013

bref interlude

 le temps se rétrécit 
le retard pour les "chers confrères" devient impressionnant 
même les remises de chèques prennent du retard 
En dehors de mon travail qui me comble toujours 
je me  sens vieux, dépassé, inefficace

Quant à la Table ... je n'ose insérer une photo au cas où Pa Zigmund hasarderait  un oeil ici. (Je n'ai pas le choix  : il faudra qu'elle soit vide d'ici Noel.) 
Mes passages sur vos blogs se font à grande vitesse et silencieusement.
Je reviens bientôt ...
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mercredi 20 novembre 2013

des fauves et des hommes

ce matin :  cette info trouvée dans le  plus du nouvel obs qui m'attriste et me désole :
http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20131119.OBS6034/elle-abat-un-superbe-lion-une-petition-veut-la-bannir-du-pays.html
 de cette info, je ne retiens que la peine ressentie devant cette bête magnifique abattue, et j'ai  du mal à faire taire une bouffée de haine pour cette p*tasse souriante.


J'ai toujours aimé les lions et les tigres. Ils me fascinent. Je me suis rêvé dompteur de lions et j'ai vu et revu le film de Beneix .
 Quand des malades mentaux
prennent leur pied en abattant un  lion  gratuitement et posent  triomphalement en chevauchant la dépouille, dans un fantasme mal placé de virilité et de  domination,  d'autres doux dingues les caressent, les grattent, les embrassent, et font la même chose avec les tigres.(je sais, il n'y a pas de tigres en Afrique). 
Ce billet est dédié à Fluorette qui aime les lions et qui m'a semblé attristée par cette information. La mort de ce lion c'est comme si j'avais perdu un ami lointain.
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mardi 12 novembre 2013

l'auberge espagnole live : suite et fin

Le retour est difficile
Notre avion s'est posé dans la pluie et le froid.
J'aurais voulu rester,  ne plus quitter cette ville que j'avais dédaignée il y a longtemps.

   
Après une visite au parc Guell, un passage devant la Pedrera et la Casa Batllo,  nous sommes retournés sur le port pour un dernier coup d'oeil à la mer, puis nous avons fait un dernier tour dans Gotico et Raval. Une dernière cervesa sur la plaza Real...


Le bruit incessant de la rue me manque, j'ai aimé ce brouhaha en diverses langues, ces rires qui accompagnaient nos rêves toute la nuit. Parfois, je me réveillais à moitié, et j'avais envie de m'habiller en vitesse pour me mêler à cette fiesta, mais je me ravisais, en me rappelant que ce n'était plus de mon âge ;  j'avais oublié combien j'aime qu'il y ait du bruit dans la rue, et  tant pis si c'est ininterrompu ; vrai, ça va carrément  me manquer.





Au musée Picasso, j'ai découvert les toiles de "jeunesse" du peintre, celles qu'on ne lui attribuerait jamais, des "classiques" étonnantes, des études à partir de toiles hyper connues  de Velaquez. Les photos même sans flash étaient interdites.
Justement, pour les photos, j'ai vraiment déliré sec, et voilà que je me retrouve aujourd'hui avec 1300 photos à classer ! 
Quelques unes iront sur l'album google  le lien est là, et  j'ignore s'il fonctionne 
ll faut dire que la ville en valait la peine.

Et, me direz vous, comment peut on oser faire un post sur Barcelone sans évoquer la Sagrada familia ? Bien sûr  c'est superbe : à tel point que Jako athée et  mécréant notoire disait être  à deux doigts de se convertir. 
(je vous présente le bassoniste de la façade les autres photos sont dans l'album)


 Je "redescends" doucement une partie de moi est restée là bas ... Avant d'accepter de monter dans l'avion j'ai englobé du regard ces collines au loin que je savais plantées d'oliviers, d'agaves, de cactus, en  me promettant de revenir.
Et puis, pendant  le bref survol de la ville, le vieil enfant exilé a jeté un dernier coup d'oeil nostalgique à la méditerranée  et mon coeur s'est serré ...  

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