Remarquez- vous que ces mêmes médecins
et quelques autres ont stoppé toute télétransmission le mardi ? (pardon les
arbres !)
Avez-vous entendu parler de la semaine blanche du 17 au 24 mars ?
-Oui ? =>tant mieux … Et un grand merci à ceux
qui relaient nos messages sur les
réseaux sociaux.
-Non ? =>Nous ne sommes pas assez visibles dans
les médias qui saturent un brin sur les bonnets de toutes couleurs et les
volatiles de tout poil.
Rien sur les ondes ou à la télé sur ces actions : c'est silence radio.
Rien sur les ondes ou à la télé sur ces actions : c'est silence radio.
Ce qui suit est mon interprétation perso
simplifiée du collectif de Mars ; la version officielle se trouve ici sur
le site de l’UFML.
Le collectif de mars qui réunit médecins et soignants de tous horizons s'élève :
- contre des honoraires S1 non réévalués depuis plus de 10 ans et la désinformation soigneusement entretenue par mst,* les médias, les mutuelles qui mettent depuis plus d'un an dans le même panier quelques gros « dépasseurs » célèbres et les médecins S2 qui ont eu le droit de fixer librement leurs honoraires avec tact et mesure et de les réévaluer progressivement pour faire face à l'augmentation de leurs charges.
-contre le contrat d'accès aux soins qui cherche à enchaîner les médecins secteur 2 dans des honoraires à peine moins minables que ceux des secteurs 1.
- contre les insultes des assureurs qu'on nomme "mutuelles"
- contre les amalgames : dépassement d'honoraires=lunettes, dépassement d'honoraires = prothèses dentaires.
(tiens, ils n'ont pas encore pensé à accuser de dépassement les ORL pour le prix des prothèses auditives ?)
Le collectif de mars qui réunit médecins et soignants de tous horizons s'élève :
- contre des honoraires S1 non réévalués depuis plus de 10 ans et la désinformation soigneusement entretenue par mst,* les médias, les mutuelles qui mettent depuis plus d'un an dans le même panier quelques gros « dépasseurs » célèbres et les médecins S2 qui ont eu le droit de fixer librement leurs honoraires avec tact et mesure et de les réévaluer progressivement pour faire face à l'augmentation de leurs charges.
-contre le contrat d'accès aux soins qui cherche à enchaîner les médecins secteur 2 dans des honoraires à peine moins minables que ceux des secteurs 1.
- contre les insultes des assureurs qu'on nomme "mutuelles"
- contre les amalgames : dépassement d'honoraires=lunettes, dépassement d'honoraires = prothèses dentaires.
(tiens, ils n'ont pas encore pensé à accuser de dépassement les ORL pour le prix des prothèses auditives ?)
http://www.dailymotion.com/playlist/x1udkj_ucdf_depassements-honoraires/1#video=x15bd
- contre une ministre de la santé déconnectée de la réalité et contre les syndicats médicaux horizontaux (les bien nommés) qui ont livré la médecine libérale à la finance et sont prêts à nuire encore plus avec le tiers payant généralisé.
Sans doute sommes-nous trop peu nombreux, trop calmes, trop polis, trop prudents (normal, nous sommes médecins).
Sans doute les médias ont mieux à faire que de s'occuper de ces "nantis" qui tentent d'alerter l'opinion, ils oublient que ce sont ces "nantis corporatistes" qui les soignent/ les soigneront, eux et leurs familles.
Nous sommes et serons peut-être encore une fois à contre temps, mais quel que soit le moment choisi, il n'a jamais été facile pour les médecins d'être visibles et entendus. Les médias relaient une image tronquée de nous et de nos luttes.
- contre une ministre de la santé déconnectée de la réalité et contre les syndicats médicaux horizontaux (les bien nommés) qui ont livré la médecine libérale à la finance et sont prêts à nuire encore plus avec le tiers payant généralisé.
Sans doute sommes-nous trop peu nombreux, trop calmes, trop polis, trop prudents (normal, nous sommes médecins).
Sans doute les médias ont mieux à faire que de s'occuper de ces "nantis" qui tentent d'alerter l'opinion, ils oublient que ce sont ces "nantis corporatistes" qui les soignent/ les soigneront, eux et leurs familles.
Nous sommes et serons peut-être encore une fois à contre temps, mais quel que soit le moment choisi, il n'a jamais été facile pour les médecins d'être visibles et entendus. Les médias relaient une image tronquée de nous et de nos luttes.
Pour la majorité des journalistes nous serions les nantis pourris qui se gavent avec des dépassements qui
plombent le budget des ménages et qui en veulent plus toujours plus…J’aimerais
voir leur réaction si leur salaire avait stagné depuis 10 ans. La seule
exception à cette image de nanti est « le bon docteur » renommé qui
donne un rendez-vous en urgence à leur maman…
Patients, posez-vous la question : vous sentez vous concernés par l’avenir et l’évolution de la médecine ?
Est-ce pour vous moins important que la météo, que les cours de la bourse, que le débat sur l’ouverture des magasins le dimanche ?
Trouvez-vous normal qu’un médecin secteur 1 à Bac +10-11-15 vous demande 28€ quelle que soit la durée et la difficulté de sa consultation ? Regardez, pour comparer, les factures de votre réparateur électro-ménager ou informatique, de votre plombier, de votre coiffeur …
Chers confrères non-grévistes, quelle importance accordez-vous à la dégradation de votre exercice, aux contraintes administratives supplémentaires qu'on vous prépare en douce (le tiers payant généralisé, les mentions obligatoires sur les ordonnances), aux insultes des ténors médiatiques et politiques ?
Serez-vous fiers d’être bientôt mieux rémunérés sur vos performances administratives que sur vos actes médicaux ?
Je me pose des questions sur les stratégies à mettre en place, à titre personnel :
Patients, posez-vous la question : vous sentez vous concernés par l’avenir et l’évolution de la médecine ?
Est-ce pour vous moins important que la météo, que les cours de la bourse, que le débat sur l’ouverture des magasins le dimanche ?
Trouvez-vous normal qu’un médecin secteur 1 à Bac +10-11-15 vous demande 28€ quelle que soit la durée et la difficulté de sa consultation ? Regardez, pour comparer, les factures de votre réparateur électro-ménager ou informatique, de votre plombier, de votre coiffeur …
Chers confrères non-grévistes, quelle importance accordez-vous à la dégradation de votre exercice, aux contraintes administratives supplémentaires qu'on vous prépare en douce (le tiers payant généralisé, les mentions obligatoires sur les ordonnances), aux insultes des ténors médiatiques et politiques ?
Serez-vous fiers d’être bientôt mieux rémunérés sur vos performances administratives que sur vos actes médicaux ?
Je me pose des questions sur les stratégies à mettre en place, à titre personnel :
-pourquoi continuer à défendre ceux qui
ne comprennent pas que l’eau chauffe dans la casserole où nous sommes
tous ?
-Quel intérêt de cotiser à un syndicat
signataire ?
-Faut-il revoir à la baisse mes contrats de complémentaire santé ?
-Faut-il revoir à la baisse mes contrats de complémentaire santé ?
-Dois-je arrêter ou diminuer significativement la
télétransmission ?
-Jusqu'à quand vais-je accepter d'essayer de faire du gastronomique au prix du mac do ?
-Jusqu'à quand vais-je accepter d'essayer de faire du gastronomique au prix du mac do ?
-Dois-je passer en secteur hors
convention à quelques mois de mon départ en retraite pour enfin pouvoir
exercer la médecine de qualité que m’ont enseignée mes maîtres ?
Les forces en présence sont disproportionnées ; en face ils ont le nombre : les médias, les syndicats horizontaux, les médecins "tête dans le guidon" et de l'argent, beaucoup d'argent, car, si nous sommes des "nantis", eux sont carrément blindés.
C'est avec cet argent que les mutuelles nous insultent avec leurs publicités consternantes.
C'est avec cet argent qu'une mutuelle porte plainte pour dénigrement contre le SNOF pour avoir osé informer ses
patients qu'ils pouvaient choisir leur opticien.
En d'autre
temps, des gens peu nombreux ont su tenir tête et gagner des
batailles contre des gros balèzes, mais "ça c'était avant ! "
Je veux croire encore que nous serons
nombreux à lutter, tous soignants confondus,*** et que les actions du collectif
de Mars auront un écho important jusqu’à la victoire qui nous permettra de
retourner faire ce que nous avons appris : soigner les gens.
* note pour le correcteur : si vous
croyez que la majuscule est utile …
**qu'est ce qui est plus difficile à
payer les 50 ou 80€ d'un ophtalmo S2 ou les 500 à 1000€ de vos lunettes
progressives que la sécu rembourse 40€ ?
Et le pire n'est pas encore arrivé! Actuellement, les médecins ont encore cette notion de bon soins pour tous, comme vous l'exercer par exemple, mais les futures générations seront autrement formé: point la bonne médecine, mais la médecine rapide à plat unique et surtout très économique pour tous! Le gros et grand perdant sera le malade, en premier, et en second, les professionnels de la santé qui perdront tout (leur indépendance, leur statut libéral en devant un simple employé de bureau).
RépondreSupprimerLa France actuelle suit l'exemple de l'USA sous la présidence Nixon (je crois que ce fut ce président qui pour faire fasse à une crise économique laissa le système de santé aux mains de l'économie et ainsi c#est un système dont on dit être le plus cher et le moins efficace du monde).
Ce qui est dommageable que les divers organismes ne se souviennet plus du tout pourquoi ils fussent creer, de qui ils obtiennet l'argent et pour leqeul ils le gerent et dépensent! Pour leur assurés et non les Industriels "dites de santé" et de la classe politique. Quand au média, depuis longtemps je dis qu'ils n'informent plus mais font de la désinformation! Le vrai travail journalistique est tellement rare qu'on ne le voit plus, sauf des bla bla stupide, avec pleins d'annonce de pub.
Bonne chance
merci Chantal je réponds tard vous exprimez des craintes que nous sommes qq uns à partager: l'évolution vers une médecine mac do (déjà nous avons la rémunération plancher de l'Europe)
RépondreSupprimerla vente de la médecine au capital, à la finance et le désengagement de l'Etat . la prochaine vente à la finance sera l'éducation...