13 Avril 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #voyageRoute des vacances
Nous avons décidé de prendre le train.
La gare est en pleins travaux mais les lustres du buffet sont assez sympas.
Nous avons choisi l'option TER parce que nous ne sommes pas pressés... heureusement ...car le train en question part avec 20 minutes de retard, tout simplement parce que le conducteur manque à l'appel...
Tout est fait pour décourager les gens d'utiliser ces trains moins chers : les toilettes sont hors service, une dame nous apprend que le retard sans cause est la règle, le but évident est de passer au tout TGV bien plus cher et rentable. Nous traversons Paris en métro et repérons le terminal de l'eurostar. Finalement, le retard accumulé ne nous laisse pas le temps de flâner ou de manger, de plus, une douanière inspecte ma valise et nous avons juste le temps de sauter dans notre compartiment. Près de Lille, la gare se trouve dans un no man's land triste et surtout le trajet du train est entouré d'une barrière double surmontée de barbelés. Sur combien de kilomètres ce mur anti étrangers qui se poursuit en Angleterre ? Nous sommes du bon côté du train et du mur, du côté de ceux qui voyagent librement avec leur beau passeport européen, mais nous ne pouvons oublier que cachés quelque part dans ce paysage désolé, des hommes vivent avec le fol espoir de faire un jour le même voyage que nous. Dans les médias , on nous rebat les oreilles du mur que construisent les Israëliens en Cisjordanie, et partout on s'en offense et on accuse. Mais c'est oublier ce mur de la honte que nous avons érigé sur une grande partie du trajet de l'eurostar cette barrière, dont on ne parle pas, comme si tout çà allait de soi ..Non, je fais erreur, si on nous parle peu du mur, on nous explique les amendes que risquent ceux qui aident les errants qui tentent de rallier l'Angleterre ...J'ai honte de cette Europe là... Dès mon retour en France, j'irai voir Welcome au cinéma... Nous passons devant une vingtaine de flics en civil soupçonneux, puis Saint Pancrace nous accueille, avec son air de gare de Harry Potter. On nous propose de goûter de la bière, c'est le jour de la bière ici...mais nous sautons dans un vrai taxi londonien direction Kew garden... (à suivre)
(article "relooké ": il s'agissait d'une de mes premières participations aux défis du samedi 11 avril 2009 )
L'image est empruntée à ce site allez voir les textes des autres défiants ici
(merci à madame de Keravel qui avait fait mon éducation en matière de gestion de liens )
d'abord la consigne # 54
Dans la rue c'est décousu Aujourd'hui, j'avais "amené" mes oreilles dans la rue, les transports en commun et les magasins et la récolte a été bonne : une pleine brassée de bouts de dialogue. Piochez-en une bonne poignée, tressez-les ensemble et faites-nous rêver, pleurer, rire, frissonner ou tout ce que vous voulez.
Trop facile ? N'en supprimez qu'une poignée ou pire gardez les tous !
Les fragments religieusement notés :
-de toute façon on se voit là-bas - mon sèche cheveux m'a lâché ce matin, je sais pas comment je vais faire - ah oui, l'excuse - vas-y bébé, vite ! - faut valider valider valider - il doit galérer 2 heures - j'étais choqué(e) aussi - c'est mieux qu'aux répétitions la DS(déesse?)- il fait sec là il fait froid - il est parti au cinéma avec sa copine - il m'a tuée de rire au moins 4 heures - ah ben c'est ça - c'est des choses auxquelles il faut penser - faut pas l'inviter celle-là - oh ça y est bon ben j'm'en vais - y'a un fournisseur et un (rires) et un client - je sais pas si elle les a regardé(e)s - c'est quoi ces trucs - ...je maîtrise pas mais je maîtrise mieux que la finance - tu es parti(e) 3 mois - ah oui effectivement je pensais que c'était plus clair que ça - ben nan genre ya ça tu vois - ça a foiré parce que... - ... va à l'école... - putain ça va pas quoi - maman moi... - je suis vénère parce que je croyais que c'était neuf (9?) - tu savais pas ?(cartoonita) l'idée est venu de cette vidéo ------------- La Belle...Hélène
les personnages
YAK : metteur en scène
Hélène : actrice (héroïne de l’opérette )
Ménélas : acteur (roi de sparte époux d’Hélène )cinéphile blagueur
Parthénis : actrice (hétaïre)
Les deux Ajax : acteurs(rois ) manipulateurs de mulots
Bacchis : actrice (suivante d’Hélène) ex( ?) de Yak
Agamemnon : acteur (roi des rois)
Yak : Eh là c’est quoi ce foutoir ? on avait dit 10 heures ! çà vous gène pas de vous pointer avec ½ heure de retard ?
vous imaginez qu’on va être prêts à ce rythme, après à peine 3 répétitions hein ? Et Hélène elle est où la belle Hélène ?
Des coulisses une petite voix : je suis vénère je croyais que c’était 9 heures eten plus, ben, mon sèche cheveux m’a lâché, ce matin, je sais pas comment je vais faire ?
Yak: ah oui l’excuse ! est ce que quelqu’un peut fournir un sèche cheveux à cette gourde ! ah quand même ! bon dépêche ! vas y bébé vite ! et reviens fissa on a du taf
Bon maintenant, Ménélas, je croyais qu’il était prêt ?
Parthénis : Ben chef , comme la répèt’ ne commençait toujours pas il est parti au cinéma avec sa copine, tu savais pas, je pensais …
Yak : ah ben c’est çà oui, c’est des choses auxquelles il faut penser !on est grave charrette sur les répèt’ et Môssieur Ménélas file au ciné du coin !!! putain çà va pas quoi !!!
Parthénis : Faut comprendre Yak, j’étais choquée aussi mais quand on sait qu’il doit galérer deux heures en métro pour arriver, ben comme les autres étaient en retard, il a dit "je vais au ciné"… « in excelsis deo » qu’il a ajouté, en se marrant ; sûr, Ménélas c’est le roi du calembour, avant la dernière répèt il m’a tuée de rire au moins 4 heures
Yak : et moi je vais te tuer tout court si tu continues, tu me ramènes Ménélas fissa ici ou il va y avoir une tragédie ici, au lieu d'une opérette.
Les deux Ajax : on s’en occupe , regarde, on envoie un mail à la caissière pour qu’elle le sorte de la salle… voilà, faut valider, valider , valider …tu vois, je maitrise pas, mais je maitrise mieux que la finance…
Yak : les gars, dites le tout de suite que c’est ma mort que vous voulez, la caissière, elle approche pas d’ici, faut pas l’inviter celle là, c’est fouteuse de m* et compagnie…
Bacchis (entrant subitement , jalouse): ah bon tu la connais … comment ?
Yak : ben chouchou, c’était … quand tu es partie 3 mois en claquant la porte ; pour me consoler je suis allé au ciné avec maman, moi qui n’aime que le théatre et l’opéra…et bon ben …elle était là…
Bacchis : c’est quoi ces salades, c’est quoi ces trucs ? entre nous çà a foiré parce que ta mère mettait son nez partout, et toi tu traines môman au ciné et au passage tu fais du gringue à cette… je parie que tu lui as prêté tes photos des représentations d’Orphée…
Yak (penaud) : oui, je sais pas si elle les a regardées…
Bacchis : ah oui effectivement je pensais que c’était plus clair que çà, pourri grave que tu es, tu voulais savoir ce qui collait pas entre nous, ben, nan ya çà tu vois !
Agamemnon : (histoire de calmer Bacchis et Yak) en attendant Ménélas, on peut au moins refaire la scène des trois déesses, au fait en bikini c’est mieux qu’aux autres répétitions la déesse ?
Yak (saisissant l’occasion de faire diversion) : il fait sec là, il fait froid, il ne manque plus qu’Aphrodite nous chope un rhume ou une angine , elle va à l’école demain
Bacchis : oh çà y est, bon ben , j’men vais… de toute façon on se voit là bas, au filage samedi …après le ciné !
Ménélas (de retour) : patron il y a un fournisseur de préservatifs dehors , qui dit que le théâtre lui a fait une grosse commande, trois cartons, 100 boites par carton, 10 préservatifs par boite, fallait nous le dire qu’on montait une version X de la belle Hélène, et puis il y a aussi un client, un Suisse …
Yak (consterné) : t’es vraiment relou Ménelas, l’histoire du Suisse et des préservatifs* c’est un classique… assez ri …au travail !
Liste des trucs urgents à faire avant de partir lundi matin aux aurores pour Londres
-la déclaration d’impôts bilan comptable +++ à envoyer
-ce soir répétition avec le groupe de West side story
-demain après midi intervention sur le Go
-dimanche matin dernière répétition et dimanche après midi spectacle
-entre temps => valise choix des bouquins vérifications diverses (voir sortie d’egypte)
-jeter un œil à mes mails (avant sevrage) et aux différents blogs que j’aime (et voir la prochaine consigne de samedi défi http://samedidefi.canalblog.com/)
-passage urgent à la poste, nourrir le banquier,
-Régler toutes les factures pour être à jour -courriers divers tous très urgents
Et enfin ranger cette **** table qui me fait honte !!! donc silence sur le blog mais vous pouvez laisser des comm pour me remonter le moral... z
Chez le psy, cette semaine! Installez vous sur le divan, confortablement. Vous y êtes à l'aise ? Bien calé(e)s ? ... Respirez un grand coup... Encore plus profondément.... Fermez les yeux... Complètement... Parfait... Vous êtes dans un endroit agréable, où ce qui se passe est bon. C'est sans doute hier, la semaine dernière, il y a 3 mois, 2 ans, 20 ans... Vous vous en souvenez.... Où êtes-vous? Décrivez le lieu, l'entourage ce que vous y faites... Bonne détente!
psy-o-logis (Zigmund)
«le psy : -Vous avez rendez vous ?
Moi : -Oui bien sûr
Le psy : -Alors entrez c’est votre tour. »
Le cabinet du psy est un véritable paradis. Situé au cœur de l’ancienne cité, non loin du centre ville dans une petite rue pavée. Je suis d’abord assis face à lui, c’est un homme âgé, digne, ni chaleureux, ni glacial, mais plutôt bienveillant ; mon regard balaye la pièce : derrière lui une grande baie vitrée triangulaire permet de voir, luxe* inoui en centre ville, un jardin. Dans le fond du jardin, on devine la maison d’habitation, de bonne taille mais sans prétention. Mais surtout, il y a cette bibliothèque, sur deux des murs de la salle, les livres couvrent les murs, et montent jusqu’au plafond, une échelle-escalier, permet d’atteindre les ouvrages haut placés.
Le divan c’est pas mon truc, je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir trouver pour prolonger mon incursion dans cette pièce.
L’idéal serait d’obtenir du psy qu’il aille me chercher un rafraichissement, style cocktail coloré avec plein de fruits en déco, j’incline à ce que ce divan le soit – inclinable- (ce sera mieux pour déguster le cocktail), le regret c’est que ce psy vieux jeu n’aie pas équipé ce fauteuil d’un système de massage du dos comme on en trouve chez les coiffeurs…
-dites docteur, pendant que vous allez me préparer un drink, je peux jeter un coup d’œil aux livres, allez soyez chic dites oui ! vous ne seriez pas assez cruel pour me laisser plus de dix minutes dans une telle bibliothèque et me refuser de feuilleter, de toucher, de caresser les ouvrages ?
Maintenant que je suis dans la place, je dois donc trouver le moyen de m’y incruster. Avant de venir, j’ai bien révisé mes vieux cours de psychiatrie, pour lui mijoter aux petits oignons un beau syndrome qui le questionne, pour qu’il me laisse prolonger mon incursion dans son univers de livres bien rangés. Eviter aussi bien sûr de trop bien faire, ce serait l’internement garanti et la bibliothèque de l’HP **est consternante (la collection harlequin ou les SAS sont ce qu’ils ont de plus intello, c’est vous dire !).
Long silence
Je suis sur le divan
Il attend
Alors, finalement, je décide la franchise, je lui avoue que mon seul but en prenant rendez vous avec lui, c’est de me prélasser dans son divan, en feuilletant quelques livres de sa bibliothèque, dans ce bureau éclairé en sirotant un énorme verre de jus de fruit avec ou sans alcool… que je veux bien payer pour çà…que son prix sera le mien...
Ah ! pour la musique, si ce n’est pas trop abuser, ma version préférée de la flûte enchantée c’est celle de Nikolaus Harnoncourt de 1987.
Merci à tout à l’heure…
*luxe : ceux qui ont ajouté mentalement Skywalker sont aussi gravement atteints que moi **HP = hôpital psychiatrique
15 Mars 2009 , Rédigé par zigmundPublié dans #oeil et regard
Après une confrontation (et je pèse mes mots) bien menée,( voir article précédent oculistiques 7 les instruments) vous allez vous retrouver avec une ordonnance lunettes en poche prêts à aller enrichir votre marchand de lunettes préféré. La partie plus médicale de la consultation démarre ici. Petit apparté important : je vous entends dire devant votre ordi "ben les lunettes c'est pas la peine d'être médecin pour les faire ! " c'est à la fois vrai et faux. Je pourrais montrer à nombre d'entre vous comment faire des lunettes, mais ce que je ne peux pas vous transmettre c'est ce que dix ans de médecine m'ont enseigné : la façon particulière de surveiller le patient qui choisit ses lunettes, cette recherche incessante du problème. D'un patient qui bouge, cherche, hésite, un non médecin pensera qu'il est vieux, lent ou limité, alors qu'un médecin s'orientera vers une cataracte, un problème sur la macula, voire une tumeur cérébrale.De plus, confier la détermination des lunettes à l' opticien, le rend à la fois juge et partie, aussi honorable que soit sa profession, l'opticien est un commerçant son but est de vendre, quand celui d'un médecin normalement honnête est de vous faire le meilleur verre (si possible le moins cher) et de prévenir ou repérer une maladie si la vue n'est pas satisfaisante. C'est ce qu'ont répété nos maîtres : "10/10 ou un diagnostic" peu compatible avec des objectifs comptables.(fin de l'aparté)Non ! ne partez pas tout de suite avec votre ordonnance de lunettes et ne sortez pas votre chéquier, j'ai encore plein de misères à vous faire. C'est le moment de placer entre vous et moi ma table pendulaire sur laquelle repose ma lampe à fente.
La plupart de mes collègues travaillent avec une table tournante, ou une table à translation. Pour différentes raisons , j'ai choisi ce type de table assez rare qui se soulève mécaniquement pour que l'appareil choisi se place allumé devant le patient. Malgré la répétition de ce geste depuis de nombreuses années, je ne m'en lasse pas, çà a son petit côté magique, et çà ne tombe pas en panne (parce qu'il n'y a pas d'électronique) . C'est bête, je sais, mais j'adore ce geste. Voilà, ma lampe à fente me sépare de vous, comme un mantra, j'ai répété mille fois "appuyez le menton et le front, regardez en haut", (c'est quasi un réflexe) , une goutte d'anesthésiant (çà pique,je sais) dans chaque oeil, après dix secondes de gène, vous ouvrez les yeux. Sur mon tonomètre, mon cône à aplanation est prêt, et pendant que je vous distrais en vous saoulant de paroles, je le pose sournoisement sur votre oeil pour mesurer la "tension des yeux".(dans l'appareil je vois deux demi-cercles,qui s'éloignent ou se rapprochent ...)
Les patients préfèrent de loin les tonomètres à air qui vous envoient un jet d'air dans les yeux, mais je suis vieux jeu et je pense que la mesure est mons fiable. C'est important de le faire à tous les adultes, parce que çà dépiste le glaucome. Mon patron disait qu'on était un criminel si on ne le faisait pas,alors, même quand j'ai un accès de flemme, ou que je dois me battre pour que l'oeil reste ouvert, je le fais. Après, je regarde l'oeil lui même( agrandi par la lampe), l'iris c'est super beau , puis si tout est normal, je regarde le fond d'oeil, avec une loupe.
C'est assez difficile pour moi et éblouissant pour vous, mais personne ne repart sans cette vérification rapide parce qu'en quelques secondes, on vérifie le nerf optique, les vaisseaux et la rétine .
Si tout est ok, je n'ai plus qu'à vous libérer en renvoyant la pendulaire à sa place...Si tout va bien, le travail est fait et bien fait en 5 minutes, le reste est discussion et explications. Bon, puisque vous avez eu la patience d'arriver jusque là, je vous montre ce que je peux voir -à la lampe à fente
-avec une loupe (le fond d'oeil : à gauche le rond c'est la papille, les veines sont foncées, les artères sont claires, et au centre, à droite la zone sans vaisseaux c'est la macula).
Je ne peux, bien sûr, pas trop perdre de temps à m'extasier de la beauté de ce que je vois, mais après toutes ces années je ne suis pas blasé, et c'est bien comme çà. z
Dans le cadre "coupe de printemps-on rase bien ras-et on supprime ce qui dépasse",mon horizon vient de se modifier radicalement car les arbres de l'avenue viennent de se faire élaguer sévère. Je serais tenté de dire que çà me défrise, mais non, je suis plutôt content de redécouvrir la ville et ses deux clochers sous un jour différent. Depuis que j'habite ici, je m'étais habitué à regarder la rue simplement à hauteur de rue puisque les érables me cachaient un gros bout de ciel. Et voilà que je me surprends à élever mon regard et que je découvre un paysage légèrement modifié. Bon les pauvres arbres ne sont pas trop à leur avantage, un peu ridicules, comme quand on regrette d'être allé chez le coiffeur sur un coup de tête... mais, dans quelque temps ils vont reprendre du poil de la bête...
Cà repousse, hein ?
A l'opposé, le jardin de l'escale abuse de l'autogestion, le forsycia pointe ses fleurs jaunes, le bouddha s'enfonce dans le sol, les premières jonquilles pointent le bout de leur nez non loin des perce neige... orties et ronces prolifèrent.
Signe de printemps imminent, nos chats ramènent à la maison des oiseaux morts qu'ils n'ont même pas mangés.
J'ai planté du persil en grande quantité,(nous adorons les salades de persil) , de l'aneth pour accompagner les poissons, de la lavande pour faire des biscuits (à la lavande). Dès que j'aurai rangé ma fameuse table de travail (qui est de nouveau couverte de papiers à trier), je me lancerai dans la culture de cucurbitacées diverses et variées. C'est ma perversion : plus l'espace est petit, plus je rêve de le couvrir de potimarrons, courges spaghettis, avec le désir fou de voir tout çà envahir le mur et dégringoler vers la rivière proche... Souvent le résultat est désolant , voire humiliant : la récolte de l'an dernier se limite à ces deux pitoyables courgettes minimalistes (faut dire que j'avais semé "grunge" et sans trier, et qu'escargots et limaces s'étaient offert une orgie ).
La rhubarbe est assez prometteuse, et l'ache aussi. C'est un peu tôt pour les tomates cerise... Je vais tenter de remonter le niveau de culture du jardin cette année histoire de faire honneur au printemps.
(Il fait nuit donc photos due mes plantations seront ajoutées plus tard)
derrière zigmund le plan de rhubarbe ... à droite le forcycia et le bouddha.
j'ai posté ce texte tard cette nuit ... quand je suis allé me coucher , à ma place sur le lit, il y avait çà : contre quoi j'ai du lutter ....
Au milieu de la semaine toulousaine, nous avons gardé quelques jours pour aller voir des amis en Aveyron.Parenthèse reposante, que cette vie simple, en pleine campagne, dans un minuscule village. De tous côtés, du vert, sauf l'enclos de la jeune jument qui est boueux. Ici ni télévision ni Internet.( çà viendra peut être mais ici pour le moment, c'est superflu ) Les chants des oiseaux et les hennissements de la jument, nous réveillent. La préparation des repas en commun est un plaisir : discussions en épluchant les légumes, tests de recettes simples mais délicieuses. Tom et Michèle font leur pain, et leurs yaourts. (malgré tous mes essais avec le même ferment, je n'ai jamais réussi à obtenir ce goût légèrement acide bien agréable de leurs yaourts). Sur la place du village voisin, cette fontaine sympa sans prétention. J'ai manqué de temps et de courage pour les longues marches. Nous avons prêté main forte à un voisin retraité pour charger du bois .Il nous a offert un pot de son miel de bruyère. Un vrai délice, qui a d'ailleurs servi à me remettre sur pied quand je suis tombé malade à mon retour de vacances. Ce sont des moments un peu hors du temps, une vie simple, sûrement pas facile, mais je crois que mes copains ont le sentiment d'être pile poil là où ils doivent et çà c'est précieux. Nous sommes retournés vers la grande ville rose. Je dépose des fleurs sur les tombes au cimetière de Portet sur Garonne. Autrefois, ici, c'était la campagne,la route d'Espagne, maintenant tout autour c'est une zone industrielle et commerciale, sur les 15km entre Toulouse et Muret ce sont des grandes surfaces ou des industries. C'est impressionnant de laideur. Et puis je retrouve le Toulouse qui m'émeut, il y a les jardins où j'ai joué, je n'ai pas retrouvé l'école qui m'a accueilli quelques mois. Toulouse est nostalgie,souvenirs, témoin et preuve de l'exil qui signe la fin de mon enfance. J'aime cette ville qui m'a fait tant de peine.
Malgré des visites répétées dans cette ville, nous n'avions jamais goûté aux violettes de Toulouse, regardant de haut la spécialité locale comme un piège à touristes. Lors du précédent voyage , nous avons testé et nous avons eu tort ou raison... C'est très bon,mais "addictif" genre cacahuètes et exceptionnellement raisonnable celui qui devant un paquet de ces friandises déclarerait, j'en prends une et après, j'arrête !
z
9 Mars 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #vacances
Toujours malade, je sème mes poumons derrière moi, mes prestations au basson s'en ressentent.
Donc impossible de vous fignoler un texte correct.
Je profite qu'on peut encore mettre des vidéos musicales pour vous offrir ce morceau très célèbre .
Et je file reprendre un grog ... je finirai bien par guérir...
à bientôt-------------
http://www.laquadrature.net/HADOPI (ce lien n'a que peu à voir avec ce blog...quoique... si le sujet vous est important, réagissez vite un peu dans la même veine, certains d'entre vous ont pu remarquer que deezer ne permet plus l'importation des liens sur un blog, c'est nul !!!)