samedi 14 mars 2009

bien dégagé sur les côtés





Dans le cadre "coupe de printemps-on rase bien ras-et on supprime ce qui dépasse",mon horizon vient de se modifier radicalement car les arbres de l'avenue viennent de se faire élaguer sévère.
Je serais tenté de dire que çà me défrise, mais non, je suis plutôt content de redécouvrir la ville et ses deux clochers sous un jour différent.
Depuis que j'habite ici,  je m'étais habitué à regarder la rue simplement à hauteur de rue puisque les érables me cachaient un gros bout de  ciel. Et voilà que je me surprends à élever mon regard et que je découvre un paysage légèrement modifié.
Bon les pauvres arbres ne  sont pas trop à leur avantage, un peu ridicules, comme quand on regrette d'être allé  chez le coiffeur sur un coup de tête... mais, dans quelque temps ils vont reprendre du poil de la bête...


 Cà repousse, hein ?




  A l'opposé, le jardin de l'escale abuse de l'autogestion,  le forsycia pointe ses fleurs jaunes, le bouddha s'enfonce dans le sol, les premières jonquilles pointent le bout de leur nez non loin des perce neige... orties et ronces prolifèrent.


Signe de printemps imminent, nos chats  ramènent à la maison des oiseaux morts qu'ils n'ont même pas mangés.

J'ai planté du persil en grande quantité,(nous adorons les salades de persil) , de l'aneth pour accompagner les poissons, de la lavande pour faire des biscuits (à la lavande).
Dès que j'aurai rangé ma fameuse table de travail (qui est de nouveau couverte de papiers à trier), je me lancerai dans la culture de cucurbitacées diverses et variées. C'est ma perversion : plus l'espace est petit, plus je rêve de le couvrir de potimarrons, courges spaghettis, avec le désir fou de voir tout çà envahir le mur et dégringoler vers la rivière proche... Souvent le résultat est désolant , voire humiliant : la récolte de l'an dernier se limite à ces deux pitoyables courgettes minimalistes  (faut dire que j'avais  semé "grunge" et sans trier, et qu'escargots et limaces s'étaient offert une orgie ).

La rhubarbe est assez prometteuse, et l'ache aussi. C'est un peu tôt pour les tomates cerise...
Je vais tenter de remonter le niveau de culture du jardin cette année histoire de faire honneur au printemps.

(Il fait nuit donc photos due mes plantations seront ajoutées plus tard)
 

  derrière zigmund le plan de rhubarbe ... à droite le forcycia et le bouddha.
                                                        
j'ai posté ce texte tard cette nuit ... quand je suis allé me coucher , à ma place sur le lit,  il y avait çà : contre quoi j'ai du lutter ....          

z
14 Mars 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale


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lundi 9 mars 2009

vacances en vert et rose





 



Au milieu de la semaine toulousaine, nous avons gardé quelques jours pour aller voir des amis en Aveyron.Parenthèse reposante, que cette vie simple, en pleine campagne, dans un minuscule village. De tous côtés, du vert, sauf l'enclos de la jeune jument qui est boueux.
Ici ni télévision ni Internet.( çà viendra peut être mais ici pour le moment, c'est superflu ) Les chants des oiseaux et les hennissements de la jument, nous réveillent.
La préparation des repas en commun est un plaisir : discussions en épluchant les légumes, tests de recettes simples mais délicieuses. Tom et Michèle font leur pain, et leurs yaourts. (malgré tous mes essais avec le même ferment, je n'ai jamais réussi à obtenir ce goût légèrement acide bien agréable de leurs yaourts).
Sur la place du village voisin, cette fontaine sympa sans prétention.
J'ai manqué de temps et de courage pour les longues marches. Nous avons prêté main forte à un voisin retraité pour charger du bois .Il  nous a offert un pot de son miel de bruyère. Un vrai délice, qui a d'ailleurs servi à me remettre sur pied quand je suis tombé malade à mon retour de vacances. Ce sont des moments un peu hors du temps, une vie simple, sûrement pas facile, mais je crois que mes copains ont le sentiment d'être pile poil là où ils doivent et çà c'est précieux.
Nous sommes retournés vers la  grande ville rose.
 Je dépose des fleurs sur les tombes au cimetière de Portet sur Garonne. Autrefois, ici, c'était la campagne,la route d'Espagne, maintenant tout autour c'est une zone industrielle et commerciale, sur les 15km entre Toulouse et Muret ce sont des grandes surfaces ou des industries. C'est impressionnant de laideur.
Et puis je retrouve le Toulouse qui m'émeut,  il y a les jardins où j'ai joué, je n'ai pas retrouvé l'école qui m'a accueilli quelques mois. Toulouse est nostalgie,souvenirs, témoin  et preuve de l'exil qui signe la fin de mon enfance. J'aime cette ville qui m'a fait tant de peine.         


                           Malgré des visites  répétées dans cette ville, nous n'avions jamais goûté aux violettes de Toulouse, regardant de haut la spécialité locale comme un piège à touristes. Lors du précédent voyage , nous avons testé et nous avons eu  tort ou raison... C'est très bon,mais  "addictif" genre cacahuètes et exceptionnellement  raisonnable celui qui devant un paquet de ces friandises déclarerait, j'en prends une et après, j'arrête !
z
9 Mars 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #vacances

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mercredi 4 mars 2009

Aujourd'hui c'est concert


4 Mars 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #et çà je le classe où ?

Toujours malade, je sème mes poumons derrière moi, mes prestations au basson s'en ressentent.
Donc impossible de vous fignoler un texte correct.
Je profite qu'on peut encore mettre des vidéos musicales pour vous offrir ce morceau très célèbre .
Et je file reprendre un grog ... je finirai bien par guérir...
à bientôt-------------



                                                                                                                                                                        http://www.laquadrature.net/HADOPI                                                             
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un peu dans la même veine, certains d'entre vous ont pu remarquer que deezer ne permet plus l'importation des liens sur un blog, c'est nul !!!)

mardi 3 mars 2009

oculistiques 7 les instruments-la réfraction




                                                      Au début  il y a L'ARK ou réfractomètre automatique.






Le patient voit au bout d'une route une montgolfière rouge qui devient floue pendant que la machine  calcule la "pointure "des lunettes , c'est à dire la réfraction
(un de mes collègues raconte qu'une  patiente lui a dit avoir vu  "la sainte vierge" au lieu de notre OVRI*)
Je manipule un joystick pour centrer le rayon lumineux sur la pupille(donc faut ni parler ni  bouger!)(çà vous a un petit côté stars war agréable), et au bout de quelques secondes un ticket sort de la machine qui vous donne une idée des  verres qui pourraient aller.
Bon, dès  que la machine a fini son boulot, c'est à moi de bosser.
(Si votre oph est du genre pressé ou  peu consciencieux, la prestation s'arrête là  ou quasi : suffit de recopier la formule du ticket sur une ordonnance et "roulez petits bolides ! ").


Donc disais-je, au travail Zigmund ! 
A partir de là, vous avez le  choix, soit les montures d'essai à l'ancienne que les patients surnomment "l'aveu"**,soit le "beau" et très cher réfracteur que je m'offrirai peut être un jour.


Le réfracteur a un intérêt énorme qui justifie son prix, il ne fatigue pas les épaules.
Il y en a un à l'hôpital et je fais des efforts pour l'apprivoiser (il a des allures de martien, ou plutôt de robot pas futé).




Chez moi, je continue à l'ancienne avec mes montures "aveu" qui blessent et mon "piano" c'est à dire ma boite de verres, ma fidèle compagne depuis bien longtemps.
Vous pouvez ricaner, c'est un grand plaisir que de manipuler chacun des verres de cette boîte, de les nettoyer ,de tenter de les ranger au fur et à mesure. Parfois, pressé ou stressé, je me laisse dépasser par les évènements, alors, les verres s'accumulent en un tas informe, lamentable.(dans ces moments je me souviens avec émotion d'un de mes maîtres, un monsieur très digne, qui venait juste d'expliquer à plusieurs étudiants l'importance du rangement des verres au fur et à mesure, quand son regard s'est porté sur un box où un étudiant avait laissé un tas énorme. de verres d'essai..je revois son regard incrédule et l'éclat de rire général devant ce beau contre exemple.)
 
Si on laisse de côté le cas du jeune enfant, quel que soit le matériel utilisé, deux personnes conjuguent leurs efforts pour tester les verres, le patient et l'ophtalmo. A un moment ou un autre, il vous faudra donner votre avis, le plus souvent en répondant à la question "comme çà, c'est mieux ou moins bien ?"(qu'avec le verre d'avant évidemment !) .
C'est une chose très difficile pour le patient  de comprendre
que l'oph s'intéresse bien plus au verre choisi qu'à ce que lit la personne. Le tableau, dites vous bien que votre oph le sait par coeur et que ce ne sont pas vos erreurs de lecture qui l'intéressent mais le choix du verre. Pour le commun de mortels l'achat d'une paire de  binocles plombe bien un budget, donc mieux vaut être attentif. On est deux à choisir les verres, si le médecin ne fignole pas assez, (sauf quelques cas très simples), ou si  vous répondez n'importe quoi pour qu'on vous fiche la paix, on risque le ratage de verre, ce qui est  très dommage pour vos sous.
Bien sûr "il y a des reflets", vous avez les yeux larmoyants, et vous savez trouver plein de bonnes raisons d'éviter de répondre à la question fondamentale que je pose : "vous préférez avec ce verre là ou avec celui là ? " (comme si le marchand de chaussures vous demandait si vous êtes mieux dans le 42 ou le 43...ôtez moi d'un doute il n'y a que vous qui savez comment vous êtes dans vos chaussures, non ?..)
Pour ne pas faire trop long sur le sujet disons que "faire des lunettes"  c'est à la fois très simple, presque autant que choisir une taille pour ses vêtements, et très compliqué quand il faut fignoler un peu comme un tailleur qui ferait du "sur mesure" .
Ben , une fois qu'on a fini cette phase de réfraction, on passera à la partie médicale pure de l'examen.
Certains de ceux qui sont restés courageusement jusqu'ici se demandent peut être   en vrac
-pourquoi ne pas aller directement voir l'opticien ?
-puisque c'est compliqué d'aller chez l'oph etc...etc et pourquoi on peut pas avoir rendez vous hein? (that is THE question)
-comment on fait pour faire les lunettes des  bébés et des enfants ?
-et quand on sait pas lire hein ?
 Cool !  si çà vous intéresse, on y reviendra c'est promis.
Mais là , je dois porter  un grog aux  divers grippés adultes  de l'Escale. 

*OVRI= objet volant relativement identifié
** par référence au film de Costa Gavras avec Yves Montant bien sûr 


3 Mars 2009 , Rédigé par zigmundPublié dans #oeil et regard
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vendredi 27 février 2009

du fond de mon lit





                                                                                               Toute la nuit, j'ai toussé, et ce matin, j'étais étonné qu'il me reste encore des poumons. La fièvre, peu importante, m'abat doucement. J'ai quand même réussi à me lever,  puis, une fois l'urgent réglé, je me suis mis au lit -grand luxe- tout l'après midi, et j'en ai profité pour écouter les chroniques de Didier Porte. Mais la fièvre m'a empêché de tout comprendre, et assommé, je m'endors de temps à autre.    



                                                
A mes côtés, sur le lit,  2 téléphones et l'ordinateur. Aucun des chats n'a jugé bon de venir me soutenir. D'une oreille distraite, j"écoute la radio, je regarde ma chambre d'un oeil neuf. C'est rare de voir la lumière de l'après midi décliner sur les bouleaux du jardin . Je regarde les murs, je les prends en photo.D'habitude, je ne prends jamais le temps de regarder les murs de la chambre, ils sont là, tout simplement.


Je suis un mauvais malade, je n'ai pas pris de médicaments, à peine un peu de sirop quand j'étouffais quasi après les quintes de toux.
 En fait je déguste le plaisir un peu malsain de me laisser bercer par ma fièvre, et me donner des raisons de "me légumer" dans mon lit.
Bon, pour rassurer les membres de ma famille qui font ici une petite halte en ma compagnie, j'ai  quand même fini par accepter  une aspirine... 
z
27 Février 2009 

jeudi 26 février 2009

Henri Salvador ...


Comme je vous l'ai dit,  je tiens le basson dans un orchestre composé de quelques adultes mais surtout d'adolescents.
Cette année, nous étudions plusieurs chansons d'Henri Salvador. Les " petits" de 6 à 8 ans chanteront et nous devrons accompagner : pas trop fort pour ne pas couvrir la voix des enfants, et pas trop doucement , sinon c'est pas la peine.
Et c'est là que j'ai besoin de vous, oui vous, qui passez de temps en temps sur mon blog !
La prof(le chef) souhaite que chacun de nous fournisse un petit texte introduisant chaque chanson d'Henri Salvador,  une petite  histoire courte, voire une invention sur le pourquoi de la  composition de tel morceau....(chaque texte sera lu par un enfant juste avant la musique)
 Voilà, voilà, il y a un  double hic et il est  de taille :  je suis malade et fiévreux depuis 4 jours et incapable de réfléchir à quoi que ce soit (la pauvreté de ce texte en est le reflet) et surtout -et là je fais mon "coming out" -je n'aime pas Henri Salvador. Ce n'est pas ma tasse de thé, çà me laisse carrément  de marbre.
Par contre,  je me réjouis que les partitions de basse soient faciles à étudier, donc, je ne me foule pas beaucoup.

 J'imagine que  nombre d'entre vous vont hurler, inutile,  je n'ai même pas honte. Pendant que j'y suis, je peux compléter votre consternation en vous avouant que je n'aime pas Edith Piaf. (qui repose au Père Lachaise pas très loin d'Henri Salvador). Hein, vous me détestez ? ce n'est pas le but recherché, çà me fait juste  un bien fou de l'écrire, sans vouloir outre mesure enfoncer  deux "monstres sacrés" de la chanson française
Bon si certains d'entre vous sont inspirés par le sujet et qu'ils acceptent de m'aider, çà m'enlèverait une grosse épine du pied, parce que là "c'est une tisane et au lit !"
il me reste 5 jours pour choisir 2 chansons à illustrer... suis pas emballé , mais faut que je trouve....
Allez une petite berceuse très  "neu neu"(so "cute" disent les zados) avant d'aller se coucher et pour me faire pardonner de nager à contre courant !


z
26 Février 2009 , Rédigé par Zigmund

samedi 21 février 2009

conjecture de nicolas sarkozy


  ou

:"J'ai même rencontré des Nicolas- Sarkozy sympathiques"
Comme le dit ce petit article extrait du canard enchaîne, deux mathématiciens ont démontré une conjecture touchant à la théorie des nombres.l'un français s'appelle Jean Louis Nicolas, et l'autre hongrois Andras Sarkozy,sans parenté avec l'autre .Ce Sarkozy mathématicien aurait signé une pétition sur internet pour protester contre la politique du gouvernement français en matière de recherche...
z
21 Février 2009 , Rédigé par Zigmund

lundi 16 février 2009

sortie d'Egypte



Voilà, impossible de reculer, nous partons pour une semaine de vacances. Toulouse pour voir la famille, l'Aveyron pour voir les amis. L'idée de laisser la maison est une angoisse, même si je me réjouis du voyage. D'abord, une frénésie de rangement (la table), ensuite les bagages, pèle mêle vêtements de campagne chauds et solides et  vêtements de ville, puis vient le choix des livres à emporter (je me suis limité à sept, comme quoi je suis raisonnable ! ). je n'en lirai  qu'une partie, mais leur présence me rassure.Et puis on n'oublie pas  l'ordi dit Mémèle(bien sûr parce que "je vais voir mes mails")
Et puis il faut quitter les autres membres du collectif l'Escale, dont les chats.Pour ce qui concerne les matous, Zigmund-chat comprend très vite que l'agitation ambiante et l'accumulation de bagages dans l'entrée n'augure rien de bon, il comprend pourquoi  sa gamelle est un peu plus pleine, il devine que nous partons et que les visites d'humains caresseurs et remplisseurs de gamelles  vont se raréfier et surtout qu'il va devoir supporter les bêtises d'Elvis.
(Zigmund est noir ombrageux et "défiguré du c.." c'est à dire sans queue depuis un accident,
 et Elvis est roux, gros,et toujours prêt à  jouer ; il a la particularité de faire des gaz particulièrement nauséabonds et a failli s'appeler Ali -à cause d'Ali le chimique- son surnom est bien sûr : le "matou roux..pète").   
La voiture est pleine, rien de vraiment inutile, peu de choses réellement indispensables, et pourtant çà déborde comme si nous partions pour un mois. Je m'en veux de ne pas savoir voyager léger.
Un peu sonnés par la route, nous arrivons à Toulouse dans une réunion familiale. Mes cousines ont préparé des montagnes de beignets délicieux, des gateaux il y a du thé à la menthe, de la tarte Tatin. Deux ans ont passé, nous avons plein de choses à nous raconter ; nos chemins et nos choix sont bien différents, mais c'est un grand plaisir d'être tous réunis.
Nous sommes rentrés heureux et un peu fatigués chez mon oncle et ma tante.
L'appartement  est situé au dernier étage d'un immeuble près de la Garonne, dans l'immeuble voisin habitait ma grand mère.C'est là que j'ai vécu il y a longtemps, c'est là que j'allais en vacances.

Je n'ai pas très bien dormi à cause des souvenirs et aussi de l'absence des chats (je sais, c'est très bête, mais j'assume).
Ce matin je me suis levé avant tout le monde pour regarder cette ville que j'ai du mal à reconnaitre : la promenade le long de la Garonne où j'allais jouer avec mes cousines, le toboggan et l'échangeur qui ont pris la place de  "mon" terrain de basket, au loin les arènes, et au delà de la Garonne, la piscine(autrefois la plus grande et la plus belle d'Europe) où mon oncle m'a appris à nager...
Les quelques jours prévus dans l'Aveyron seront différents : un petite maison dans un village minuscule, des copains élèvent quelques chevaux, c'est une vie simple, calme avec un chien et des chats qui se laisseront peut être caresser.
 

vendredi 13 février 2009

l'aquarium va à vau l'eau

           Depuis la mort de Saruman, miss Labéo déprime sec. 
La voilà qui broie du noir, se terre au fond de l'aquarium, parmi les algues brunes douteuses.
Pourtant, quand elle daigne se montrer, elle semble  en bonne santé. Elle  ne remonte plus à la surface, ou peut être,  attend elle que j'aie le dos tourné.
Allez miss Lab tiens le coup, sois cool.(et puis je ne souhaite pas aller t'enterrer au pied du bégonia de la salle d'attente près de  ton copain Saruman).
Victor le nettoyeur, se planque sous un bout de bois dans le même coin que miss Lab. Il faut que je leur explique que c'est inutile d'essayer de se reproduire et qu'il existe des lois génétiques immuables, même dans un aquarium en autogestion..

(parenthèse : photo prise dans un restau chinois : c'est moi qui ai les idées mal placées ? la photo est bien à l'endroit...)

 Dans la mesure où Victor s'est lancé dans le camouflage, en même temps que la pompe nettoyante a déclaré forfait, l'aquarium est sale et triste.   (vous voyez c'est degueu hein?)


 La jardinerie m'a commandé une nouvelle pompe qui arrivera dans un mois.
La seule idée d'attendre un mois supplémentaire avant de repeupler l'aquarium en poissons et plantes, me déprime.
Pour remonter le moral de tout le monde , le mien d'abord,  et celui des deux survivants, j'ai donc acheté Rocky ,( ou Rocky Siffredo)  un tout petit poisson nettoyeur  plein d'entrain, qui se ballade joyeusement  sur les vitres et les plantes.  Pour l'instant il est plutôt attendrissant, mais s'il grandit, en quelques années il deviendra assez gros et moche.
Bon l'essentiel c'est qu'il donne déjà un bon coup de main nageoire pour la transparence des parois...

(photo floue  =>Rocky refuse toute publicité sur ses activités ménagères)
Z
13 Février 2009 , Rédigé par zigmund

samedi 7 février 2009

bagarres virtuelles



 
(dessin  Martin Lersch)
De temps en temps, je m'offre une soirée de Go sur internet.
J'ai longtemps souhaité jouer au go, ce jeu m'a tout de suite fasciné,  et j'ai passé quelques années de ma vie à chercher des joueurs.