vendredi 19 juillet 2013

charade version ophtalmo

En écho à un billet récent d' Armance
histoire de justifier mes honoraires exorbitants de #nanti
 voici ma version de la charade

samedi 13 juillet 2013

Les Affranchis ... suite et fin

Les deux jours sont intenses : à voir plusieurs spectacles de rue différents, on perd quelque peu  la notion du temps.
Personne n'ose se plaindre du soleil qui tape dur, nous traçons inconsciemment notre chemin et choisissons les spectacles en fonction de l'ombre.
Le parc des Carmes offre un repos relatif , luxe extrême, on peut s'allonger dans l'herbe, boire une bière, discuter avec les voisins, en attendant le spectacle d'acrobatie de la compagnie Azeïn ou en écoutant un concert.
Un autre bon plan pour prendre un peu la fraîcheur est l'exposition  "Seijaku" qui réunit les oeuvres de Miki Nakamura  et Jean Michel Letellier  à la Halle au blé.



On savoure la magie qui se dégage de ces oeuvres dans une atmosphère sereine.
Et puis il faut ressortir pour les autres spectacles : "Maritime" de la compagnie les petits délices où une dame cherche à sauver un poisson nommé Jaune John débarqué dans sa théière.(j'ai bien sûr eu une pensée émue pour mon Jaune Lemon mon associé terrassé par une thanichtyose noire) 
 Pendant les pauses,  on échange avec des inconnus les impressions sur chaque spectacle ;  il parait qu'"échappées belles, issue de secours"  le déambulatoire de la compagnie Adhok vaut le détour. Nous les attendons au bistrot devant une bière et ils arrivent : sept "vieux" ...
Non pas question de céder au politiquement correct  et de dire "âgés" : ils se sont évadés de leur maison de retraite et pas de leur EPAD et partent voir le monde "extérieur".

 Nous n'avons vu que la fin de  cette prestation à la fois drôle et émouvante. 





----

---
Alors, n'espérez pas couper à cette chanson de François Beranger qui évoquait de façon analogue, il y a 30 ou 40 ans le même sujet du vieillissement (et lisez ou relisez ce texte de @Babeth_auxi : 99 ans
--

vendredi 12 juillet 2013

Jouer à "où est Charlie?"

 Profitant de l'hospitalité de proches, nous sommes revenus au festival des affranchis à la Flèche.
Deux jours de spectacles de rue et un avant goût de vacances : ici, personne ne me connaît et je peux marcher librement sans me faire agresser par mes patients bien aimés( le "faudrait que j'vous voie pour mes yeux ! " me sort par les yeux et me gâche mes loisirs régulièrement).

 En plus de nos hôtes, partis vadrouiller dans la ville, en nous laissant les clefs, il y a quelqu'un que je souhaite rencontrer : l'ami Joe Krapov dont les écrits égaient entre autres les "défis du samedi " et qui partage sur son blog les photos de ses voyages.
L'an dernier, nous nous étions donné rendez vous pour un spectacle de la compagnie : le bruit qui court
mais, sans doute subjugués par cette Carmen farfelue, nous n'avions pas su nous reconnaître alors que nous étions assis à quelques mètres l'un de l'autre !
Cette année, nous avions choisi la facilité : le rendez vous était fixé à l'étoile du Maroc heure et jour précis, couscous et thé à la menthe...
Joe  et Marina vous diront que Gabrielle et moi mentons comme arracheurs de dents.
Il a tenté avec Gabrielle de me convertir aux échecs que ces fous ne conçoivent qu'à travers l'ouverture Bird ! Il est vrai que j'avais proposé à Marina  de l'initier au Tui shou lors des prochaines rencontres Jasnières. Mais contrairement à ce qu'il déclare, je n'avais pas l'intention de partager ma tente palace. Gabrielle n'a pas les idées aussi larges qu'une tente 8 places... 
.
Pendant ces deux jours, nous avons déambulé  ensemble ou séparément au gré des spectacles : la compagnie  "le bruit qui court" (toujours elle, une valeur sûre !)nous a gratifiés de "Hamlet en 30 minutes". 
Bonheur et  rigolade pour nous, spectateurs, souffrance et improvisation difficile pour les acteurs car d'aucuns avaient décidé de se marier dans l'église proche : les cloches ont sonné pendant la moitié du spectacle ! Penser à militer pour l'interdiction des mariages le samedi des affranchis...

 


un lumbago sournois  probablement lié aux contorsions obligatoires pour assister à certains spectacles m' empêche d'organiser et de choisir  les photos des spectacles et  d'écrire plus longuement.

à suivre ...