Nous voici revenus dans la ville rose.
Ce que nous en connaissons, c'est surtout sa rocade et pourtant, nous la maîtrisons mal. Le périph parisien est bien plus simple.
Nous faisons la navette entre mon oncle Abraham qui se remet assez bien d'un AVC et me cousine Myriam qui va être réopérée. Ce que nous savons c'est que chaque intervention est plus risquée que la précédente, et angoisse supplémentaire, la douleur est revenue, elle est de nouveau insupportable.
Tout le monde flippe à juste titre, et parler est difficile. Ceux qui croient prient, et moi, incapable de rassurer ou de prier, je garde le silence, je retiens mon souffle.
Gabrielle n'aime pas cette ville et pourtant elle accepte de m'y accompagner et elle sait que nos passages ici sont très éprouvants. Cette satanée rocade que nous empruntons est un sas, presque une bouffée d'oxygène.
J'aime cette ville d'un amour inconditionnel et pourtant l'enfer n'est jamais loin. Pendant le trajet la parole se libère, l'échange se fait pour décider de la conduite à tenir, pour regonfler le moral des troupes. Gabrielle conduit et je la guide dans la ville tout en mitraillant avec mon appareil photo.
Je veux tout garder de cette ville : le beau et le laid, les souvenirs heureux et ceux qui brisent le coeur.
à suivre ...
Bon séjour et meilleur santé pour vos proche!
RépondreSupprimerBon dimanche
Ps comment la petite dernière de la maisonnée?
Pensée douce.
RépondreSupprimerMerci pour la visite, docteur.
RépondreSupprimerShalom.
@chantal @ captain lili @joye merci
RépondreSupprimerj'ai hâte de retrouver l'escale et son calme même si je sais que la séparation est plus dure d'année en année
Iris semble se plaire à l'escale et s'entend bienavec zigmund chat ils ont des "cats sitters"qui passent régulièrement
Malgré les nikoud, j'ai des problèmes pour suivre...J'espère que tout ira bien....heure-bleue
RépondreSupprimerMerci pour ton passage je croise les doigts
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