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lundi 26 mars 2012
le trio infernal
Pourquoi ai je fait médecine et pas tueur à gages ?
Jusqu'à présent, mes consultations se déroulaient tranquillement et je n'avais pas de retard.
vendredi 3 février 2012
la consultation Léontine
Léontine est assise sagement dans la salle d'attente... et mon moral vient de s'offrir un beau plongeon.
mercredi 1 février 2012
pour les yeux du monde
Ces vidéos montrent le travail d'une association qui traite les patients à bord d'un bateau .
quelques passages au bloc opératoire supportables , je crois, pour les âmes sensibles non médicales.
A voir aussi par ceux qui aiment le Cambodge...
D'autres associations font ce genre de choses , il se trouve que lors de mon court voyage au Cambodge c'est celle ci qui nous a été présentée.
J'ai l'espoir,( si on veut de moi et si j'arrive à lâcher mes propres patients ) d'aller un jour là bas faire ce genre de choses.-------
Dans un autre style puisque je suis dans la pub, ce blog médical et politique , sur lequel on ne peut pas laisser de commentaires. à découvrir ...pas politiquement correct mais c'est bien agréable ...
En attendant H5N1 de Christian Lehmann
quelques passages au bloc opératoire supportables , je crois, pour les âmes sensibles non médicales.
A voir aussi par ceux qui aiment le Cambodge...
D'autres associations font ce genre de choses , il se trouve que lors de mon court voyage au Cambodge c'est celle ci qui nous a été présentée.
J'ai l'espoir,( si on veut de moi et si j'arrive à lâcher mes propres patients ) d'aller un jour là bas faire ce genre de choses.-------
Dans un autre style puisque je suis dans la pub, ce blog médical et politique , sur lequel on ne peut pas laisser de commentaires. à découvrir ...pas politiquement correct mais c'est bien agréable ...
En attendant H5N1 de Christian Lehmann
vendredi 20 janvier 2012
Congrès à Paris
Un congrès sur deux jours à la capitale , c'est presque des vacances. N'en déplaise aux nuisibles de mesquins sans frontières, ce congrès était passionnant...
C'était le première fois que je m'y inscrivais car la dépense est conséquente, mais je n'ai pas regretté.
Le cadre est un bel hôtel parisien (forcément luxueux) situé près des Tuileries. De Paris je n'ai pas vu grand chose parce que je n'ai manqué aucune conférence.J'ai quand même eu le plaisir de rencontrer Madame de Keravel et son mari.
Je suis rentré fatigué mais content, avec des nouveautés plein la tête, des souvenirs des discussions avec quelques confrères. Les labos s'étaient faits discrets et je les ai ignorés : tant pis pour ma collection de stylos et blocs qui partent pour les écoliers du Cameroun .
A la gare, j'ai craqué pour la cinquième chronique du règne de Nicolas Premier de Patrick Rambaud que j'ai commencé à lire dans le train.(malgré les 3 autres livres que j'avais emportés pour ces 3 jours !). J'espère, comme son auteur, que ce sera la dernière chronique et que son prochain ouvrage parlera de roses rouges ...parce que là, je fais une overdose de bleu !
Les quelques photos qui suivent sont plus spécialement destinées à Joye ma blog amie de l'Iowa qui aime tant la France et écrit si bien le français. Elles sont bien sûr également destinées à tous ceux que je délaisse en ce moment pour cause de lutte acharnée contre diverses tracasseries administratives et invasion barbare de paperasses. Je reviendrai bientôt victorieux...
z
C'était le première fois que je m'y inscrivais car la dépense est conséquente, mais je n'ai pas regretté.
Le cadre est un bel hôtel parisien (forcément luxueux) situé près des Tuileries. De Paris je n'ai pas vu grand chose parce que je n'ai manqué aucune conférence.J'ai quand même eu le plaisir de rencontrer Madame de Keravel et son mari.
Je suis rentré fatigué mais content, avec des nouveautés plein la tête, des souvenirs des discussions avec quelques confrères. Les labos s'étaient faits discrets et je les ai ignorés : tant pis pour ma collection de stylos et blocs qui partent pour les écoliers du Cameroun .
A la gare, j'ai craqué pour la cinquième chronique du règne de Nicolas Premier de Patrick Rambaud que j'ai commencé à lire dans le train.(malgré les 3 autres livres que j'avais emportés pour ces 3 jours !). J'espère, comme son auteur, que ce sera la dernière chronique et que son prochain ouvrage parlera de roses rouges ...parce que là, je fais une overdose de bleu !
Les quelques photos qui suivent sont plus spécialement destinées à Joye ma blog amie de l'Iowa qui aime tant la France et écrit si bien le français. Elles sont bien sûr également destinées à tous ceux que je délaisse en ce moment pour cause de lutte acharnée contre diverses tracasseries administratives et invasion barbare de paperasses. Je reviendrai bientôt victorieux...
z
samedi 31 décembre 2011
procrastination et conjonctivite
Je crois bien que je suis le dernier ophtalmo du coin à être joignable...
Réveil aux aurores comme tous les jours de ces "vacances" (9H30 !) pour quelques urgences : en ce moment, sévit une épidémie de conjonctivites virales. Ça démarre par une sensation de grain de sable sous la paupière, puis les yeux se mettent à larmoyer et sont collés le matin au réveil, ça passe rapidement à l'autre oeil et c'est contagieux. Quand le deuxième oeil est atteint, la guérison est proche.
En général, ça guérit tout seul mais souvent il est difficile de résister à l'envie de mettre un antibiotique ou parfois sur la pointe des pieds, après vérification et en s'engageant à des contrôles serrés des corticoïdes (en collyre).
L'antibiotique que nous utilisons est un "vieux clou" de couleur rouge, mon patron disait que son efficacité résidait peut être dans le colorant.
Cette conjonctivite est en recrudescence depuis la fin de l'automne la dernière grande épidémie remonte à 25 ans.
Dans de rares cas les séquelles étaient importantes, le plus souvent c'était plus gênant que dangereux.
La plupart de mes cas personnels sont bénins (j'en ai deux graves que je surveille tous les jours ou quasi) mais tous traînent lamentablement quel que soit le traitement.
C'est très contagieux et j'espère ne pas l'attraper et surtout ne pas la transmettre.(bien sûr lavage des mains et tutti quanti) ; ça passe par une poignée de main, une pièce de monnaie etc...Si vous l'attrapez, c'est le moment de faire des bisous ou de serrer la main de votre ennemi préféré.
En dehors de ces incursions à mon cabinet, je procrastine doucement, je regarde les illusions d'optique de mon nouveau calendrier.
Et pourtant, j'ai une table à ranger, là tout de suite pour ce soir.
Autour de moi, tout s'agite, et je devrais faire la même chose, sinon Gabrielle va virer d'autorité toute la paperasse dans un grand sac et je vais me faire enguirlander .
Donc, je reviens tout à l'heure avec une photo de la table vide(on enlèvera Zigmund-chat au dernier moment) ou prête pour un petit réveillon cool en petit comité à l'Escale.
-----
Réveil aux aurores comme tous les jours de ces "vacances" (9H30 !) pour quelques urgences : en ce moment, sévit une épidémie de conjonctivites virales. Ça démarre par une sensation de grain de sable sous la paupière, puis les yeux se mettent à larmoyer et sont collés le matin au réveil, ça passe rapidement à l'autre oeil et c'est contagieux. Quand le deuxième oeil est atteint, la guérison est proche.
En général, ça guérit tout seul mais souvent il est difficile de résister à l'envie de mettre un antibiotique ou parfois sur la pointe des pieds, après vérification et en s'engageant à des contrôles serrés des corticoïdes (en collyre).
L'antibiotique que nous utilisons est un "vieux clou" de couleur rouge, mon patron disait que son efficacité résidait peut être dans le colorant.
Cette conjonctivite est en recrudescence depuis la fin de l'automne la dernière grande épidémie remonte à 25 ans.
Dans de rares cas les séquelles étaient importantes, le plus souvent c'était plus gênant que dangereux.
La plupart de mes cas personnels sont bénins (j'en ai deux graves que je surveille tous les jours ou quasi) mais tous traînent lamentablement quel que soit le traitement.
C'est très contagieux et j'espère ne pas l'attraper et surtout ne pas la transmettre.(bien sûr lavage des mains et tutti quanti) ; ça passe par une poignée de main, une pièce de monnaie etc...Si vous l'attrapez, c'est le moment de faire des bisous ou de serrer la main de votre ennemi préféré.
En dehors de ces incursions à mon cabinet, je procrastine doucement, je regarde les illusions d'optique de mon nouveau calendrier.
Et pourtant, j'ai une table à ranger, là tout de suite pour ce soir.
Autour de moi, tout s'agite, et je devrais faire la même chose, sinon Gabrielle va virer d'autorité toute la paperasse dans un grand sac et je vais me faire enguirlander .
Donc, je reviens tout à l'heure avec une photo de la table vide(on enlèvera Zigmund-chat au dernier moment) ou prête pour un petit réveillon cool en petit comité à l'Escale.
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z
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dimanche 23 octobre 2011
Quizz raté pour ophtalmos mais pas que ... suite
Tout d'abord merci à ceux qui se sont livrés à ce petit jeu . Je rassure mon
fan club : je vais mieux, il reste une grosse flemme et un manque d'ardeur évident pour faire l'urgent et l'indispensable avant un petit départ en vacances.
Donc les réponses au quizz :
une certitude : aucun ophtalmo n'a participé, car un ophtalmo aurait remarqué autre chose sur cette boite de verres et l'aurait signalé :-)(je parle de celle du post précédent qui se trouve dans mon box au CHU) facile à reconnaitre... celle représentée ici est la mienne, mon "piano" acheté il y a longtemps à une ophtalmo partie en retraite sans successeur. J'en possède une deuxième identique achetée à l'un de mes maitres.
Manipuler ces verres d'essai est pour moi un plaisir, contrairement à une proportion non négligeable de mes confrères.
Voyons maintenant vos interprétations :
Le sieur Walrus joyeux anniversé d'hier ouvre le bal avec une interprétation sérieuse
"J'avais des coffrets du même style pour ranger les fentes de divergence et de réception de mes goniomètres de diffraction X. Et je ne parle pas de ceux servant à ranger les oculaires et les filtres de mes microscopes optiques.
J'imagine qu'ici, il s'agit de lentilles servant à déterminer les corrections à apporter aux yeux via des lunettes. (Je n'ai pas eu le courage de chercher le nom de l'appareil dont je sais que tu l'as mentionné sur ce blog)"
J'ai fait un tour sur gougueule pour me renseigner sur les fentes de divergence.
Quant à l'appareil que j'ai mentionné un jour, c'est un réfracteur (je crois que c'est son nom) celui qui transforme le patient en martien.
J'en ai un à l'hopital.(un réfracteur pas un martien !)
Dame Adrienne intervient également pour identifier l'objet
"c'est la boite où tu ranges tes instruments de torture? de ces petites choses rondes entre lesquelles je ne sais jamais bien quoi choisir de sorte que je finis très vite par dire n'importe quoi ;-)"
Je profite de ma réponse à Adrienne pour laisser libre cours à mon sadisme d'ophtalmo maltraitant(voir réponse à fred le dragon)
Fred le Dragon arrive avec une beau délire comme je les aime :
"Il s'agit de la collection complete des disques de Claude François éditée en coffret anniversaire sous forme de mini compact transaprent, procédé astucieux qui a était abondonné au rpofit des CD car seule la france le fabriquait et qu'en plus c'était plus cher (mais la qualité était bien meilleure, surtout pour ceux en cristal de Baccarat).
Le dernier lecteur qui permettait de les écouter est tombé en panne dernièrement, et ces petits disques rejoindront les cartes perforées et autres disquettes 5 pouces dans le cimetière des objets qui ont eu leur trop brève heure de gloire.
On trouve encore ce type de disques miniatures chez les ophalmos qui s'amusent à faire des lunettes avec et à demander aux patients si ils voient mieux avec.
Le patient qui ne comprend pas bien à quoi joue l'ophtalmo se fait systématiquement engueuler si il ne donne pas un avis tranché sur la chose !"
Bien vu, l'ophtalmo qui maltraite joyeusement le patient avec son jouet ... je manque de temps pour y revenir voici une des explications(en milieu de post)
Berthoise m'offre aussi une interprétation délirante et drôle :
"Ce sont des comprimés de laitue lyophilisée, prêts à être expédiés via une navette spatiale aux cosmonautes, astronautes, spacionautes et autres Taïkonautes. On me souffle dans l'oreillette qu'il n'y a plus de navette. Quoi ? Le ceil serait vide. Non... Comment ces comprimes de laitue lyophilisée sont-ils arrivés chez toi ? Qui pourra répondre à ce nouveau mystère ? Ça fera l'objet d'une nouvelle émission. Chers auditeurs bonsoir."
bien vu Berthoise ! comme pour la salade il y en a des vertes et des pas mûres rouges
c'est pareil pour les verres d'essai .
Enfin mon amie Joye de son lointain Iowa me souhaite un prompt rétablissement
Merci à vous cinq
en cadeau cette image de paillettes dans un oeil : ça s'apelle un synchisis étincelant , c'est joli , rarement génant , j'ai monté une collection ...
bon maintenant si Walrus préfère, nous pouvons lui offrir une chanson (qui ne nous rajeunit pas vraiment ) de Cloclo pour son anniversaire
dimanche 16 octobre 2011
pèle mêle
Le congrès se déroulait sur une journée à Paris. J'y suis arrivé dans un
état lamentable : insomnie due à une crise d'allergie. Je n'ai pas vu grand chose de Paris, à part un bout de tour Eiffel entre-aperçu du métro aérien, pas pris une seule photo de la
ville.
La journée était extrèmement dense et les interventions passionnantes.
J'ai retrouvé quelques confrères sympas et boudé les stands des labos et marchands du temple qui nous "offraient" le boire et le manger . Je m'en fous de passer pour un ingrat, ce qui m'intéresse c'est l'enseignement , pas la qualité des petits fours.
Le congrès sans labos où chacun paye son resto ou son sandwich, dans un lieu non luxueux mais confortable pour les communications reste à inventer.
Dans ma spécialité c'est une utopie farfelue.
Loin de moi l'idée de cracher dans la soupe, je suis poli, je dis merci, je reste conscient que pour l'instant il n'y a pas d'autre solution .
En sortant j'ai pu rencontrer brièvement M2K et son mari .M2K alias madame de Keravel est l'une des premières lectrices de ce blog. Je passe souvent chez elle et j'admire silencieusement la diversité de ses centres d'intérêt et sa façon de les mettre en lumière. Je n'ai pas été déçu, par ces nouveaux amis vifs, souriants, chaleureux .Mais le temps m'était compté et je devais rentrer. Nous nous sommes promis une prochaine rencontre et cette fois ci Gabrielle se joindra à nous.
Si j'ai écourté mon retour de la capitale, c'est entre autres à cause des primaires socialistes.
J'avoue que je n'étais pas enthousiasmé par cette idée de primaires, mais une fois la machine lancée, je suis allé voter.
Pour une fois, j'ai pris plaisir à rencontrer mes patients dans la file d'attente au bureau de vote.
Oubliées aussi les discussions animées avec les copains qui soutenaient les "autres"...
Ambiance détendue et souriante, poignées de mains chaleureuses et ce frèle espoir dans les regards.
Je me suis demandé si, en 2017, la droite organiserait des primaires et si, dans ce cas, on aurait deux files d'attente devant les bureaux de vote : une rouge et une bleue, et quelle serait l'ambiance...
Bon là n'est pas le problème, me direz vous.
Depuis 2002 je devrais être habitué, eh bien non !
En dehors de la blonde (aryenne) rien ne peut être pire que le TTT.
Je continue à vivre en apnée jusqu'à Mai 2012 ...
François , s'il te plait , gagne, et ne nous déçois pas.
--
z
La journée était extrèmement dense et les interventions passionnantes.
J'ai retrouvé quelques confrères sympas et boudé les stands des labos et marchands du temple qui nous "offraient" le boire et le manger . Je m'en fous de passer pour un ingrat, ce qui m'intéresse c'est l'enseignement , pas la qualité des petits fours.
Le congrès sans labos où chacun paye son resto ou son sandwich, dans un lieu non luxueux mais confortable pour les communications reste à inventer.
Dans ma spécialité c'est une utopie farfelue.
Loin de moi l'idée de cracher dans la soupe, je suis poli, je dis merci, je reste conscient que pour l'instant il n'y a pas d'autre solution .
En sortant j'ai pu rencontrer brièvement M2K et son mari .M2K alias madame de Keravel est l'une des premières lectrices de ce blog. Je passe souvent chez elle et j'admire silencieusement la diversité de ses centres d'intérêt et sa façon de les mettre en lumière. Je n'ai pas été déçu, par ces nouveaux amis vifs, souriants, chaleureux .Mais le temps m'était compté et je devais rentrer. Nous nous sommes promis une prochaine rencontre et cette fois ci Gabrielle se joindra à nous.
Si j'ai écourté mon retour de la capitale, c'est entre autres à cause des primaires socialistes.
J'avoue que je n'étais pas enthousiasmé par cette idée de primaires, mais une fois la machine lancée, je suis allé voter.
Pour une fois, j'ai pris plaisir à rencontrer mes patients dans la file d'attente au bureau de vote.
Oubliées aussi les discussions animées avec les copains qui soutenaient les "autres"...
Ambiance détendue et souriante, poignées de mains chaleureuses et ce frèle espoir dans les regards.
Je me suis demandé si, en 2017, la droite organiserait des primaires et si, dans ce cas, on aurait deux files d'attente devant les bureaux de vote : une rouge et une bleue, et quelle serait l'ambiance...
Bon là n'est pas le problème, me direz vous.
Depuis 2002 je devrais être habitué, eh bien non !
En dehors de la blonde (aryenne) rien ne peut être pire que le TTT.
Je continue à vivre en apnée jusqu'à Mai 2012 ...
François , s'il te plait , gagne, et ne nous déçois pas.
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z
samedi 1 octobre 2011
Consultation hors normes
mercredi 7 septembre 2011
la consultation Kevin
le titre devait être : "dix minutes (douche comprise) " mais allez savoir pourquoi il est impossible d'insérer des ratures dans un titre.
Kevin a 20 ans . Lors de sa première consultation, il y a bien longtemps, il se blottissait terrorisé dans les bras de sa môman, avait catégoriquement refusé de lire les dessins "là bas sur le tableau",et s'était débattu en hurlant au moment du fond d'oeil.
Kevin a 20 ans . Lors de sa première consultation, il y a bien longtemps, il se blottissait terrorisé dans les bras de sa môman, avait catégoriquement refusé de lire les dessins "là bas sur le tableau",et s'était débattu en hurlant au moment du fond d'oeil.
mardi 26 juillet 2011
ophtalmopénie chronique
mercredi 15 juin 2011
Le partage de l'angoisse
Les trois patients dont nous allons parler ne sont heureusement pas des cas fréquents de glaucome. Cet article est le versant sombre d'un précédent "j"ai même rencontré des glaucomes gentils".
dimanche 15 mai 2011
le congrès et l'après congrès (2)
Résumé du chapitre précédent : Le congrès de la société française d'ophtalmologie a lieu au mois de mai porte Maillot.
A partir du lundi, le congrès a pris son rythme de croisière.
J'ai retrouvé mes réflexes "parisiens" : mon bus n°82 qui traverse les quartiers chics (zut, j'aimerais bien visiter le musée Guimet), mon restau de sushis, et un rapide salut muet à Gaston Baty avant de retrouver le studio que des amis me prêtent rue de la gaité. Pendant cette semaine, je déguste le plaisir de l'anonymat (pouvoir marcher sans se faire accoster par un malade, c'est le pied intégral), et ce quartier animé devient le mien.
Certaines conférences intéressantes sont organisées par des laboratoires pharmaceutiques, et souvent elles s'accompagnent d'un repas ou d'un buffet ; j'ai regretté d'avoir perdu du temps et bataillé pour un minable sandwich. Je déteste cette cohue autour des buffets, pour se masser ensuite debout sur des tables bancales. Je suis donc allé me payer des sushis au fast food nippon(ni mauvais) du sous sol où j'étais assis seul et au calme.
Comme je l'ai dit à Adrienne en réponse à son commentaire, les marchands du temple sont partout. Je me suis offert une nouvelle monture d'essai et j'ai eu le tort de ne pas faire le tour des stands : payée 400€ chez machin, vendue 360 € chez truc.(je vais te faire une super contre pub à machin IRL parmi les collègues ). Je vous laisse imaginer le montant des arnaques sur les appareils de plusieurs milliers d'euros.
Quand je vous disais qu'il fallait recompter ses doigts après leur avoir serré la main ...
Et puis c'est à partir du lundi que mes pieds et mes jambes me lâchent et se vengent de ma pratique assidue du "no sport" cher à W Churchill.
Le mardi matin a lieu la Présentation du Rapport : c'est toujours un moment solennel la grande salle du palais est pleine et les rapporteurs exposent une partie de leurs travaux dans un silence impressionnant.
Cette année le rapport traitait du décollement de rétine, et c'était un très beau travail collectif.
Dès le mardi après midi, les labos commencent à plier bagage, beaucoup de collègues sont déjà repartis.
- Le palais se vide doucement ...l'urne transparente se remplit des porte badge des congressistes qui rentrent chez eux.
L'idée de rejoindre, une rose rouge à la boutonnière, mes amis politiques place de la Bastille m'a effleuré mais j'étais inscrit depuis longtemps à la soirée du congrès.
La "soirée du congrès" a lieu dans la grande galerie de l'évolution du muséum d'histoire naturelle, ouverte pour les quelques congressistes inscrits.
Nous sommes accueillis par un orchestre classique, et déambulons par petits groupes un peu partout dans cette atmosphère irréelle. Parfois je me sens comme un intrus parmi ces animaux. Le repas, partagé avec des collègues sympathiques, est délicieux et il y a ce cadre magnifique qui rend cette soirée inoubliable .
Le mercredi est consacré à une visite à ma cousine, puis à la découverte de l'exposition "Leviathan" d'Anish Kapoor au Grand Palais. Ce qu'on ressent à l'intérieur de cette oeuvre monumentale est assez personnel. J'ai passé tout le reste de l'après midi à regarder et prendre des photos. Si vous avez l'intention d'y aller, ne regardez pas l'album (Berthold) pour garder intact le plaisir de la découverte. Voici juste une photo.
jeudi 12 mai 2011
le congrès et l'après congrès (1)
12 Mai 2011 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et
Comme tous les ans, j'ai passé près d'une semaine à Paris pour le congrès de la société française d'ophtalmologie.
Peu de temps libre, les communications sur le glaucome s'enchainent jusqu'au déjeuner. Pendant cette pause déjeuner qui passe à toute vitesse, on peut discuter avec les collègues des dernières nouveautés ou des bruits de couloir(=mot poli pour dire potins :-)).
En fin d'après midi, je rejoins les membres de la société francophone d'histoire de l'ophtalmologie : ici, on a une vision décalée de la profession, libre de toute arrière pensée commerciale.
Quoi de moins rentable que l'histoire de l'ophtalmologie ?
Nous sommes là quelques uns à nous passionner sur l'identité de l'inventeur des lunettes, à nous remémorer les grands noms disparus de l'ophtalmologie,(Louis Paufique- René Hugonnier) pendant que dehors, les ophtalmos "normaux" continuent à se prendre le chou sur les instruments de consultation ou de chirurgie exposés dehors et vendus à prix d'or (avec un soit disant "prix spécial congrès").(ne pas oublier de recompter ses doigts après avoir serré la main de ces marchands.
Nous ne sommes pas de la même planète, ici, je prends une bouffée d'air pur en rencontrant ces confrères qui sont l'honneur et la mémoire de la profession.
Le dimanche a lieu la réunion du SNOF(syndicat national des ophtalmologistes français) (à qui j'ai emprunté quelques images de ce blog). Chaque année est dressé par divers orateurs un constat de l'état de la profession, de la démographie en chute libre des ophtalmologistes, des tracasseries ou harcèlements administratifs. Le plus souvent,pendant cette réunion, je suis muet de consternation et de rage, et je sors avec l'envie de tout casser. Pour me calmer, je retourne écouter les communications médicales, puis vers 18 heures, je traverse la porte Maillot, pour me rendre à la réception du congrès qui a lieu au pavillon d'Armenonville en pleine Sarkosie.(...) Le buffet est assez impressionnant, j'ai gouté cette année une glace gingembre-carotte(un peu décevante) un sorbet à la tomate(un peu trop aqueux) et une délicieuse glace au poivre rose...
à suivre ...
z
mercredi 27 avril 2011
J'ai même rencontré des glaucomes gentils
J'étais depuis peu installé, tout juste sorti des jupes de l'hôpital où j'avais étudié principalement le glaucome.
A l'époque, ils devaient avoir 50 ans, elle petite, éteinte, ne voyait que d'un oeil, lui frustre, pas causant, méfiant me regardait de travers.
Après avoir étudié leurs lunettes, j'ai mesuré leur pression oculaire à la recherche d'un glaucome.
Pour leurs 3 yeux, le résultat était édifiant : 30mm Hg alors qu'on commence à s'inquiéter à partir de 21-22(avec qq nuances).
(photo d'un oeil normal)
Au cas où j'aurais eu un doute sur le diagnostic, le fond d'oeil était typique d 'un glaucome.
Pour Monsieur le "creux dans le nerf optique" ce que nous appelons l'"excavation" était quasi caricatural, le diagnostic de glaucome chronique sautait aux yeux.
J'ai pris le temps d'expliquer le plus simplement possible qu'il allait falloir s'occuper de ça sérieusement, et pour ne pas les angoisser, je n'ai pas prononcé le mot de cécité.
Ne possédant pas d'appareil pour relever le champ visuel, j'ai convaincu le couple d'aller voir mon boss à l'hôpital .
Dès leur arrivée, ils ont été dirigés au champ visuel, chacun son tour.
Dès leur arrivée, ils ont été dirigés au champ visuel, chacun son tour.
L'examen du champ visuel est simple : on vous installe devant une coupole blanche, on vous fait promettre de ne pas remuer (ni les yeux ni la tête) et on vous fait voir des points lumineux d'intensité variable un peu partout sur la coupole.Vous appuyez à chaque point vu. C'est simple, un peu barbant parce que c'est long, mais comme c'est au champ de vision que s'attaque le glaucome, les 10 minutes sans bouger (par oeil) valent la chandelle.
Monsieur a tellement râlé que son champ visuel n'était pas interprétable, et madame qui avait quelques problèmes de compréhension (voir le squetch des inconnus : "fallait appuyer ?") a mis à rude épreuve les nerfs de l'infirmière qui surveillait l'examen.
J'ai ensuite pris des photos de leurs nerfs optiques et je suis allé montrer les résultats au patron.
C'est là que les choses se sont gâtées.
Monsieur s'est mis à hurler devant la salle d'attente pleine qu'il en avait marre d'attendre, et qu'il avait des trucs bien plus importants à faire, que son glaucome il s'en foutait, qu'on ne le reverrait plus jamais et a emmené madame dans son sillage de jurons et d'insultes.
Monsieur s'est mis à hurler devant la salle d'attente pleine qu'il en avait marre d'attendre, et qu'il avait des trucs bien plus importants à faire, que son glaucome il s'en foutait, qu'on ne le reverrait plus jamais et a emmené madame dans son sillage de jurons et d'insultes.
Au vu des résultats de monsieur, on pouvait parier pour une cécité dans une dizaine d'années.
Quelques mois plus tard madame est revenue me consulter et a accepté le traitement. Je continue à la surveiller régulièrement et à m'angoisser pour son seul oeil restant.
Et Monsieur ?
Je le revois régulièrement, il attend devant mon cabinet, c'est lui qui conduit sur plusieurs kilomètres la voiturette dans laquelle il amène madame à sa consultation semestrielle.
J'ignore comment est son champ visuel, je suppose qu'il voit un peu, je sais qu'il n'est pas traité et je sais que je ne traverserai pas la rue devant sa voiturette...
27 Avril 2011 , Rédigé par Zigmund
lundi 11 avril 2011
élue casse c... de l'année
11 Avril 2011 , Rédigé par ZigmundPublié dans #Table et divers déboires
A première vue, Madame G est une mamie adorable : belle, coquette , intelligente, plutôt dynamique pour ses 85 printemps, elle conduit encore sa voiture et semble en bonne santé ...Je la connais depuis une vingtaine d'années.
Cette super mamie cache juste quelques défauts qui mettent ma zénitude à rude épreuve.
Elle m'enterre sans vergogne un rendez-vous sur deux, ceci sans excuse ni explication et ce quel que soit le délai du dit rendez-vous.
Puis se pointe et demande, exige, supplie pour avoir un autre RDV en urgence pour gratouillis chronique (bobonoeil) depuis 6 mois,et accepte en signe de repentir le dépassement d'honoraires que je m'octroie lors de la consultation. Son dossier est émaillé de ces mots qui sautent aux yeux
-PVPP(pas venu pas prévenu)
-FU(fausse urgence)
parfois pour m'amadouer elle utilise son médecin traitant (traitre et complice ! ) qui me l'adresse en urgence injustifiée.
Mais sachant que "la colère mène du côté obscur " j'arrive jusqu'à présent à ne pas hurler quand elle consulte.
Je me "lâche" parfois par écrit sur son dossier :
"-Je rêve qu'elle change d'ophtalmo !
-stop rendez vous !"
Récemment, elle a réussi à me mettre d'une humeur de chien pour le restant de la journée en m'abordant chez la boulangère et en me disant : ah docteur, je pense souvent à vous , croyez vous qu'il faille opérer ma cataracte ?
Bon par égard pour la boulangère qui attend ma commande, je lui dis froidement que le lieu ne se prête pas à la discussion et que mon cabinet est ouvert quand j'y suis ce qui n'est pas le cas, l'a t'elle remarqué ?
(et comme je regrette
-de ne pas me souvenir de son nom =>je pourrai lui téléphoner à 2h du matin pour prendre des nouvelles de la cataracte en question lui dire combien moi aussi je pense à elle
-de ne pas être proctologue
-de ne pas avoir l'âge ou l'envie de porter une cagoule)
Dans l'après midi elle s'est pointée à mon cabinet pour me reparler de sa cataracte et demandait à être opérée le plus tôt possible.
C'est en ouvrant son dossier que j'ai constaté que ça faisait deux ans que je ne l'avais pas vue, le précédent RDV ayant été enfumé et que depuis 5 ou 6 ans je lui proposais de se faire opérer sa cataracte qui murissait et jaunissait à vue d'oeil.
Il faut savoir qu'une cataracte jaune et trop mûre est plus galère à opérer et que je me fais "engueuler"par le chirurgien :"pourquoi tu me l'envoies si tard ?
Elle est prévenue que les deux rendez vous post opératoires avec moi seront avec un dépassement d'honoraires conséquent et tant pis si dame sécu me cherche des crosses.(je fais rarement des dépassements d'honoraires)
Ce genre d'enquiquineur est assez fréquent
-j'ai droit à 2 PVPP par journée de consultation(sans excuse ni explication)
-je ne peux pas traverser ma ville à pied ou faire mes courses tranquillement (d'où l'idée de la cagoule) sans me faire arrêter pour avis ou demande de rendez vous et c'est la même chose pour la secrétaire et la femme de ménage (qui elles, envisagent le niqab ! ).
-il me faut des années pour convaincre quelqu'un de se faire opérer et quand ils sont décidés il faudrait "tout de suite"
mais cette dame cumule joyeusement elle mérite donc la palme.
lundi 24 janvier 2011
un peu d'ophtalmologie en images
24 Janvier 2011 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard
Depuis les problèmes de santé de ma zigmund, mon retour au travail le lundi me distrait et m'est bénéfique.
Ma zigmund va mieux mais c'est loin d'être gagné.
De mon côté je me laisse toujours séduire par les beautés glanées ça et là dans les yeux de mes patients et j'ai décidé de temps en temps de vous en faire profiter.
De très belles images (bien plus belles que les miennes : mon confrère a un appareil photo plus performant) sont visibles sur le site "beautiful ophtalmolgy".
j'en ai déjà montré l'an dernier. ces paillettes dans la pupille gènent rarement la vision.elles peuvent être en rapport avec un taux élevé de cholestérol. souvent c'est juste joli et ça gène pourt voir le fond d'oeil.
et là c'est une cataracte assez "mûre "pour être opérée.(il n'y a pas d'autre solution)
et enfin voici le résultat de l'opération après pose d'un implant( l'implant c'est ce qu'on voit dans la pupille)je n'opère pas mais après beaucoup d'années de travail je suis toujours séduit par ce type de résultat.
si vous voyez dans la pupille de quelqu'un un reflet changeant comme quelque chose qui remue (pas d'inquiétude ça tient bien !) c'est un implant.
je pensais vous parler un jour du glaucome (qui est ma "sur spécialité" préférée) mais un site vient de naitre qui y est consacré
http://www.leglaucome.fr/
mercredi 12 janvier 2011
pause ...la suite
12 Janvier 2011 , Rédigé par ZigmundPublié dans #Table et divers déboires
la pause -relative - est bien sûr pour ce blog
parce qu'IRL c'est plutôt la course
mon boulot : à croire que tous les patients se sont donnés le mot
ils me prennent un temps fou : certains insèrent un commentaire entre chaque lettre de l'optotype.
parfois, je me dis que le taichi m'a vraiment appris la patience.
Quand ils m"agacent vraiment , incapables qu'ils sont de différencier deux verres, je leur propose de tirer leur verre de lunettes à pile ou face.
Une "groseille"(1) est entrée dans mon cabinet : "ça fait trois mois que mes yeux me brûlent" le bonjour était en option.
Un autre a battu un record de lenteur pour lire mon tableau, j'ai failli m'endormir et j'ai ri jaune (intérieurement) quand il a ajouté en trainant sur chaque mot, comme s"il dormait lui aussi ; "c'est que je suis un nerveux moi !"
je finis donc super tard malgré mes consultations espacées tous les quart d'heure.
Sur moi plane l'ombre du DADS(2) une monstruosité administrative qu'on remplit tous les ans, chaque case de ce formulaire demande des recherches dans les fichiers comptables. pour l'instant je n'arrive même pas à rentrer dans le serveur.
Et puis bien sûr il y a la santé de maman zigmund, stationnaire peut être un léger mieux ... Maman Zigmund n'est pas une malade facile ou docile, c'est un euphémisme.
Elle est fatiguée, réellement, mes appels téléphoniques pourtant mesurés( 5 minutes, une fois par jour vers 18h) la fatiguent, l'idée que je pourrais venir la voir la fatigue, d'ailleurs elle ne le souhaite pas, dit elle.
J'ai donc pour ce WE le choix entre régler son compte une bonne fois pour toutes à cette compta et à ce DADS (avec la satisfaction du devoir accompli et la mauvaise conscience d'avoir laissé papa zigmund affronter seul les sautes d'humeur de maman zigmund), ou passer quelques heures sur la route, procrastiner les urgences et me faire recevoir comme un empécheur de souffrir en rond.
Mes passages sur internet m'aident à supporter les choses difficiles mais ça n'arrange pas le retard accumulé qui m'empêche de dormir.
Pour me changer les idées, après ma vacation au CHU, je suis allé à une réunion professionnelle organisée par un labo pour la sortie d'un collyre. Daniel, le nouveau patron de l'hopital est venu discuter avec moi ...et m'a proposé de faire un topo, sujet libre. Refuser est bien sûr exclus. Bien sûr ça flatte mon égo mais il va falloir caser ça en plus du reste...
Quant à la consigne du défi du samedi, pas le choix, je passe encore mon tour.
Allez, juste une petite partie de go sur internet avant un sommeil réparateur.
(1) spécial pour joye au cas où elle ne connaisse pas : une "groseille" vient du film "la vie est un long fleuve tranquille qui mèle le destin de deux familles que tout oppose les Groseille pauvres et cas soc' et les Le Quesnoy riches et bien pensants
(2) le DADS = données annuelles des salaires dit simplifié est une liasse de renseignements sur les salaires et cotisations sociales. long et très chiant et en cas de problème hot line surbookée.
samedi 30 octobre 2010
le bal
la consigne
Avertissement
Souvent âgés, rarement méchants, ils savent tourner autour du pot avec une constance et un aplomb qui forcent l'admiration. Ce texte est une basse vengeance, certes, mais aussi un hommage : sans eux, certains aspects répétitifs de notre travail seraient un peu plus ternes, et de façon involontaire, ils nous enseignent patience et maîtrise de soi.
Avertissement
Souvent âgés, rarement méchants, ils savent tourner autour du pot avec une constance et un aplomb qui forcent l'admiration. Ce texte est une basse vengeance, certes, mais aussi un hommage : sans eux, certains aspects répétitifs de notre travail seraient un peu plus ternes, et de façon involontaire, ils nous enseignent patience et maîtrise de soi.
mercredi 26 mai 2010
le musée des arts forains
26 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regar
C'est ici qu'a lieu la soirée de gala de la SFO (société française d'ophtalmologie) j'ai passé une bonne partie de mon après midi à récupérer le carton me permettant d'entrer à cette soirée.
Quelque part vers Bercy dans le XII ème arrondissement se trouve ce musée hors du temps, lieu de rêve et de magie.
Avant le dîner je m'y promène et mitraille à tout va juste avant la tombée de la nuit.
Puis je rejoins mes collègues à l'apéritif. Nous testons plusieurs attractions.
La toupie lancée progresse entre différentes arcades dorées et doit faire sonner une clochette . Coup de bol monstrueux, j'ai réussi au premier essai ...puis plus jamais.
Nous sommes passés à table, je connaissais peu de gens présents, mais à la table que j'ai choisie il y avait des collègues sympathiques et le repas a été agréable .
Cette ombre sur le mur est celle du violoniste tzigane qui joue dans le film "le concert". Ce soir la, il jouait pour nous quelques morceaux.
Il m'a été difficile de quitter ce lieu, de descendre de ce nuage...
z
( 25 mai 2010 : Il y a quelques jours, le sénateur Jean-Louis Masson a déposé une proposition de loi visant à imposer à tous les blogueurs de ne plus écrire sous un pseudo mais sous leur vrai nom, avec une obligation d'afficher leurs coordonnées. Une "solution" abusive, qui ne repose sur aucune donnée concrète ni aucune étude, face à un problème qui s'attaque encore une fois à la liberté d'expression sur Internet.
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