samedi 18 juillet 2009

Shanghai et loi de Murphy

Shanghaï et loi de Murphy

18 Juillet 2009 , Rédigé par Zigmund
Les aventures ont commencé en France.
Dans le train dernières vérifications : m ... Jako a emporté par erreur la carte bleue de son amie ! (en plus de la sienne)
Tout va bien, à l'arrivée à Roissy, nous trouverons une poste et enverrons la carte bleue. Mais 100km plus tard, notre train est immobilisé pour longtemps par un « incident sur la voie » On nous tasse dans un TGV déjà plein direction Paris. Comme il n’y a plus de place  nous sommes tous debout dans le couloir, pas question de remuer.
Une hôtesse débordée, nous promet en vrac le remboursement facile de la part Paris Roissy(ce qui s’est révélé faux « faut écrire ») du billet et la présence de navettes pour l’aéroport tous les quart d’heure juste devant la gare.
Nous prenons un peu de temps pour chercher une enveloppe et un timbre pour que la carte bleue voyageuse retourne au plus vite à sa propriétaire.  Une chose réglée.
Allons voir la navette : une bonne cinquantaine de personnes attend déjà avec armes et bagages. Tout le monde est chargé stressé … quand enfin le car arrive au bout  de trois quart d’heure, c’et la ruée, le chauffeur est de mauvais poil, les soutes sont vite pleines puisque tout le monde est chargé. Nous sommes les deux derniers à avoir le privilège de monter dans cette navette, j’ai eu la dernière place assise et Jako a eu le droit à une marche près de la porte arrière. (c’est çà les « marges arrière » ?)
A partir de Roissy tout se passe correctement et nous embarquons dans un avion chinois.
J’ai juste eu chaud et soif pendant  tout le voyage. Bien sûr on nous a servi à boire mais j’aurai eu besoin d’une bouteille quand on ne servait qu’un verre. J’avais tellement soif que j’envisageais de m’offrir une bouteille de whisky en duty free…(bien sûr, j’ai résisté, pour qui me prenez vous ?)
 Ce n’est que vers la fin du  vol que j’ai découvert où on pouvait se servir en eau tout seul.Vexation supplémentaire : fier d’avoir appris et répété le mot « jus de fruit » guo zhi ,j’en ai demandé à l’hôtesse qui m’a servi …une eau minérale (« shui »). Où est ce que j’ai buggué dans ma prononciation ? Enfin, comme je ne suis pas chinois j’ai décidé de survivre à cette « perte de la face » et de ne commander que des boissons aux consonances américaines bien connues…
A l’arrivée à Shanghaï, nous passons un contrôle sanitaire assez poussé, des caméras infra rouge détectent les fiévreux et des médecins masqués isolent ceux qui se font remarquer par un point rouge, pour un interrogatoire plus poussé et vérification du questionnaire de santé. C’est assez impressionnant, de voir tous ces jeunes médecins, qui nous scrutent un par un à la recherche de virus grippaux étrangers. J’aurais bien pris une photo mais je crois qu’ils auraient manqué d’humour.
Enfin sortis, nous mettons un peu de temps à changer quelques sous et à trouver le Meglev ce fameux train hyper rapide(300km/h) qui relie l’aéroport à Pudong en qq min. Là, un taxi nous emmène à notre hôtel ce qui me permet de réaliser que j’ai sous estimé les distances sur le plan. 




Hirsutes, pas bien frais, et assoiffés, nous avons découvert notre  hôtel au luxe tapageur qui plaît tant ici, puis  notre chambre propre et confortable, avec vue sur les tours de Pudong (dont celle du centre financier que j’ai baptisé « le sac à main de Dieu »).




C’est au moment où nous rangeons nos affaires tout en prenant un thé réparateur, que Jako constate qu’il a perdu sa sacoche  où il rangeait sa carte bleue et quelques sous, probablement  en sortant son stylo pour remplir les formulaires.
Nous avons passé les heures suivantes à faire opposition à la carte bleue, ce qui n’est pas simple quand il est 3 heures du matin en France, et nous y avons réussi grâce à Internet. J’ai passé aussi un bout de temps à calmer le Jako désespéré.
Ce n’est qu’après çà que nous avons pu nous reposer avant d’aller repérer le quartier.
Mais ceci est une autre histoire, que je vous raconterai bientôt car « loi de Murphy » oblige, j’ai réécrit cet article quatre fois et à chaque fois j’ai été lâchement déconnecté, (bien sûr quand tout était presque fini)…
Chez vous il est 19 h , chez nous 1h , et je me lèverai  tôt pour un tai chi réparateur.         
     P.S pour l’instant je ne peux prendre plus de temps pour répondre à vos commentaires, ne vous vexez pas, ils m’ont fait plaisir 
...y compris les 2 caractères difficiles à traduire de madame de K…後面!
z

vendredi 17 juillet 2009

shanghaï (dans l'avion)


17 Juillet 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #voyage
Cet article paraitra pendant que je serai dans l'avion.
La table est à peu près rangée- photo sans trucage - avant c'était pire !




les bagages ont été faits défaits refaits.
L'hideux sac bleu a ceci de pratique, (outre qu'il contient un bout de ma bibliothèque et mon ordi) de pouvoir jouer le rôle de sac à dos ou de valise à roulettes.


Vous ai je dit que je suis peu rassuré en avion ?
Pas pratique quand on a peu de vacances et qu'on aime la Chine
Pourtant des avions j'en ai pris beaucoup...
Il y a eu l'avion pour les Baléares, avec mes parents pour moi tout seul, puis celui pour Lyon et le Jura pour me soigner, puis l'avion de l'exil survolant Alger la blanche.

Quelques années plus tard, pour des vacances,à l'arrivée dans un aéroport , j'ai eu le sentiment voire la certitude qu'on m'attendait, que là était ma place... mais je suis sagement retourné près de mes parents.
Pendant ces 12 heures qui me séparent de Shanghaï, je passe en revue tous ces souvenirs d'avion, je mâche mes infâmes chewing gums à la nicotine, (pour me calmer, c'est çà ou les anti dépresseurs), et j'origamise des grues.
Lors de mon premier voyage en Chine, en pleine nuit, mon amie Cécile et moi étions allés fumer à l'arrière de l'appareil, histoire de calmer notre angoisse commune de l'avion.Tous les passagers dormaient, nous survolions  l'Asie centrale ou peut être déjà la Mongolie et nous rêvions déjà à un prochain voyage. Un steward nous a conduit dans la cabine de pilotage et nous avons pu discuter avec les pilotes(c'était avant 2001, nous n'avions rien demandé,c'est juste que le steward nous avait trouvés sympas) et même nous assoir à la place du pilote(je retenais mon souffle...)
Plus tard nous avons pris les lignes intérieures chinoises : une fois, dans la salle d'embarquement, la télé diffusait un match de foot. L'équipage y compris les pilotes ont tranquillement attendu la mi temps pour faire partir l'avion...
  
A bientôt...

 

mercredi 15 juillet 2009

on s'éclipse à Shanghaï (1)

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Le départ est pour après demain...8jours à Shanghaï pour voir une éclipse totale de soleil. Voyage programmé, annulé, puis relancé dernièrement. Mon fils Jako s'est proposé au dernier moment de m'accompagner et bien sûr j'ai accepté..
 J'aurais aimé entrainer dans ce périple des amis mais personne n'a voulu me suivre dans mon délire d'éclipse, ce que je peux comprendre : ceux qui vont en Chine  vont voir la grande muraille, l'armée enterrée, pas une éclipse à Shanghaï ,d'autant plus qu'avec la pollution, on risque de ne rien voir du tout.
Je passe d'ailleurs beaucoup de temps sur les cartes (en chinois) pour choisir l'endroit idéal pour tenter de voir qq chose. 
Les préparatifs sont heureux et fiévreux. Juste avant d'envoyer les passeports pour les visas, mon passeport avait disparu englouti sous  les papiers qui  couvrent la table.
L'humour de l'administratif chinois étant limité, il a fallu retourner la table sens dessus dessous pour retrouver le passeport resté sagement  à sa place dans le tiroir.
La valise est un crève coeur : d'abord il faut  choisir ce qu'on emporte et les livres sont le principal problème. Je regrette déjà chaque livre que je n'emporte pas.
Il y a les indispensables : dico français chinois et chinois français
2 ou 3 bouquins de chinois pour s'en sortir et se donner bonne conscience
les livres -compagnons de voyage indispensables, Perec bien sûr et qq policiers , pour Jako, j'ai emporté Millenium en me disant qu'il risque de s'y plonger et ne pas vouloir en sortir(l'été dernier, seule cette histoire suedoise en 3 pavés avait de l'importance)


   et puis il y les photocopies  des extraits de guides des plans des passeports,des schémas d'origamis, bref c'est vite le foutoir.
Je me suis offert un mini ordi portable. J'emporte  aussi mon éventail de taiji rouge, ma toupie "optique", un mini cerf volant, divers médicaments dont le TT préventif paludisme qui coute une fortune et donne nausées et maux de tête dans 10% des cas...(voilà pourquoi j'avais, jusqu'à présent, soigneusement évité la Chine du sud).J'ai hésité à prendre ma veste de "baroudeur" assez "beauf" mais bien pratique.
3 appareils photos dont un argentique et 2 numériques sans grande valeur
 Donc, dans les bagages, seuls les vêtements seront légers  pour faire face aux 35° et 90% d'humidité.
Enfin, comme chaque fois, que je pars en voyage, je m'attaque au rangement de la table, j'en ai pour un bout de l'après midi.
Donc ne vous vexez pas si je ne réponds pas aux commentaires.

z

dimanche 12 juillet 2009

Dans le métro


11 juillet 2009


Consigne #69 Consigne érotique...


Parce que des textes érotiques, on en veut DEUX fois plus, cette consigne sera d'actualité pendant DEUX semaines.



Dans le métro


Heure de pointe dans le métro. Banale image de ces gens indifférents les uns aux autres, blasés, fatigués, serrés…

vendredi 10 juillet 2009

Quelques clefs en vrac

Samedi défi consigne #68
"Je vous propose de jouer avec le mot :
Clé 
Il s'agit d'écrire un texte dans lequel
la clé aura un grand rôle à jouer.

Toute proposition est acceptée. Large choix d'écritures ou d'illustrations.
        A vos trousseaux !
Envoyez vos participations à samedidefi@hotmail.fr la clé est sur la porte ...

mercredi 8 juillet 2009

Sortie de crise...Allide


8 Juillet 2009 , 
Nous n'avons même pas honte de ce piteux calembour, ni de l'état pitoyable du petit jardin de la terrasse : là
 poussent quelques plantes vigoureuses persil et aneth en grande quantité (car nécessitent peu de soins et sont  fort appréciés des "eskalators"qui  sont du genre "cossard").


ces plantes attirent des chenilles intéressantes







nous avons subtilisé ce dernier cocon et l''avons déposé dans un bocal pour que sa maturation se fasse à l'abri des prédateurs alléchés
ceci nous a permis de suivre son évolution







Notre patience vient d'être récompensée : Allide, Papillio machaon de son nom officiel (dit aussi grand carottier) a fait son apparition in vitro .
Nous frémîmes en même temps que ses ailes si  fragiles qui  refusaient de s'ouvrir complètement....


Vous ne verrez pas la photo de ce beau papillon ailes déployées, j'ose espérer qu'il a échappé aux chats toujours prêts à prédater...
Notre exploration du jardin à la recherche de papillons nous a permis de rencontrer successivement
la classique Péride du chou




ce papillon orangé que nous rattachons aux Nymphalidae
et cette bestiole "Strangalia maculata" qui a élu domicile dans le massif de chardons bleus.

z

vendredi 3 juillet 2009

Allegro ma non tropo

Ecrit pour le défi du samedi 

02 juillet 2009


la consigne

Défi #67

Chapitre LXVII
***

Où, nus, allongés sur le dos, nos deux héros* discourent de la forme des nuages, de la caresse du soleil sur la peau, des petites bêtes qui peuplent la lande et du plaisir, tandis qu’à l’horizon, l’adversité tisse ses noirs desseins.
Cette semaine, vous nous donnerez votre version du chapitre 67 de ce roman fleuve dont nous ne lirons pas le début faute de l'avoir jamais retrouvé.
Soyez fidèles aux promesses de cette introduction et gardez-vous de conclure l'histoire, il n'est pas impossible qu'on vous demande de poursuivre le texte (selon une règle de constitution des binômes tenue secrète pour l'instant) d'un de vos co_partenaires de défi lors d'une semaine à venir.
* libre à vous de les placer dans le règne animal de votre choix — y compris de fantaisie— et de leur attribuer le sexe qu'il vous plaira de leur voir arborer.
Envoyez votre texte à samedidefi@hotmail.fr et ne retenez pas votre verve : osez !




Nos deux héros, petites notes sur une portée, sont allongées, nues à l'ombre de la clé de sol
Si bémol croche reproche à Mimi bémol blanche de se trainer, mais Mimi rêve d'un beau point d'orgue bien musclé et langoureux.
Alors que Si bémol souhaite des syncopes, des soupirs, et quelques pauses coquines.
Mimi aime à regarder le reste de la portée, les autres notes au loin qui attendent la fin du point d'orgue pour redémarrer. Profite dit Mimi ...
C'est "quand il veut le batteur ! " répond Si bémol
Un câlin, un sourire minaude Mimi bémol.
L'est déjà assez longue cette mesure grogne la croche, si on met une liaison entre toi et moi , çà va lasser, je te le dis...j'aimerais passer à la vitesse supérieure si tu vois ce que je veux dire.
Ce compositeur, je ne sais pas où il veut en venir, à mon avis il va lui falloir un sérieux coup de main pour terminer sa partition
on n'est pas rendu à la double barre finale c'est moi qui te le dis.
"c'est la double barre finaaale, groupons nous z'et demain, musique géniaaale pour tout le genre humain"fredonne Mimi sur un air bien connu.
Et maintenant c'est quoi ce Fa dièze qui vient se pointer à la reprise hein ? l'a pas l'impression de mettre le souk avec deux bémols à la clé non ?
Ben quoi , si je veux passer en sol mineur, faut bien que je le case, mon fa dièze, et puis après tout c'est qui le compositeur ?

Z

jeudi 25 juin 2009

travail en milieu hostile

Ce texte est la réponse au samedi défi  consigne #66   

"Votre participation à la consigne 66 tournera autour de la panne de courant.
Ah ! Une contrainte !
Votre récit comportera au moins dix nombres."
les textes des autres défiants sont bien meilleurs et valent le détour



(optotype lissac)

vendredi 19 juin 2009

la trace


1










  La Trace : c'est le thème de cette exposition qui court dans la ville..Elle démarre de la Fontaine,  zigzague joyeusement dans la rue basse, serpente le long du  château, tutoie le tribunal, laisse à sa gauche le parc de "la danseuse",
et aboutit à l'ancien hôpital.(dont le grenier a été transformé en ateliers d'artistes)

Près du château, la trace s'arrête devant le beau  jeu de l'oie  préhistorique de Pascal Pithon( je n'ai qu'une seule photo je lui demanderai l'autorisation de la publier).


Vers la fin de la journée, nous pique niquons sur la pelouse de l'hôpital.  A cette "extrémité" de la trace, dans le jardin, Terri Rose a installé ces êtres magnifiques...


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         z       

jeudi 18 juin 2009

Le rêve du Fol



le défi du samedi

Consigne #65

Cette semaine, une consigne 'convenue' mais dont vous saurez sans aucun doute tirer le meilleur parti: utiliser un incipit (où vous voulez dans votre texte).
Je vous propose l'incipit suivant:
"Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage."  (La fascination du pire, de Florian Zeller).
suit ma participation
lisez les autres textes là