Consigne #65
Cette semaine, une consigne 'convenue' mais dont vous saurez sans aucun doute tirer le meilleur parti: utiliser un incipit (où vous voulez dans votre texte).Je vous propose l'incipit suivant:
"Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage." (La fascination du pire, de Florian Zeller).
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Il y a bien longtemps, quand le réveil a sonné, j’ai su que j’avais eu tort d’accepter ce voyage, et surtout que j’aurais du me méfier et lire soigneusement les petites lignes, avant de signer en bas du contrat.
Me voilà donc sur la route, marchant, solitaire, sorte de troubadour triste ou de Juif errant.
Je n’ai pas idée claire de ma destination, «droit devant» peut-être, c’est assez léger comme indication.
Parfois les chiens me suivent, et je reste indifférent à leurs tentatives de morsures.
Je n’ai pas de numéro, j’ai la valeur qu’on me donne, et, paisible, je n’influe pas vraiment sur le cours du jeu ; neutre ou indifférent, je traverse la vie ou la partie en cours.
Un bâton, me soutient dans ce voyage infini, et de mes poches peuvent s'échapper quelques pièces. Le matériel n’est pas vraiment mon problème.
Je suis pacifique.
Fol ou Fou, Mat ou plus légèrement Excuse sont les noms qui me désignent.
Mais j’aimerais savoir ce qu’on attend de moi, et pourquoi j’ai accepté de voyager dans ce Tarot de Marseille en signant au bas du contrat.
J’ignore si le réveil sonnera à nouveau et si je me réjouirai de me réveiller, j’ai peut être eu tort d’accepter ce voyage, mais je crois bien qu’on ne m’a pas laissé le choix.
Z
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