Voici la consigne #73 Une plaquette de beurre de 250 grammes a disparu du réfrigérateur de l'internat. L'enquête est confiée à Mademoiselle Aufray, l'intendante. Cette semaine, à titre expérimental, vous devrez vous trouver un sponsor* si vous voulez conserver l'opportunité d'être édité(e) le samedi 19 septembre. Envoyez vos textes à samedidefi@hotmail.fr, on vous écrira. * Si vous en aviez plusieurs, vous pourriez rêver** à l'édition de luxe... ** Le rêve n'est-il pas le compagnon de l'écrivain ?
dimanche 20 septembre 2009
dimanche 13 septembre 2009
duel, tournoi de go
voici la Consigne #72 du défi du samedi
Une heure de repassage c'est donc bien long.
Mais, l'heure la plus courte d'une vie. Laquelle est-ce ?
les autres textes sont là
Il s’est assis en face de moi. Il est très jeune et j’ai horreur de çà. Déjà, il m’a toisé d’un œil méprisant, et dans son « bonjour monsieur » pointe le vouvoiement futur qu’il réserve au « vieux croûton ». Je le déteste déjà, je sais qu’il va gagner, et que non content de çà, il se prépare à m’humilier.
Entre nous, sur le goban, il a disposé 9 pierres noires (l’équivalent d’une dame en plus aux échecs) ; j’ai réglé la pendule : une heure par joueur. D’un signe de tête il m’indique que mon réglage lui convient, puis déclare conformément à l’usage « bonne partie ! » en déclenchant sa pendule.
Le début de partie confirme mes craintes, cet ado sait jouer, et les 9 pierres d’avance aggravent sérieusement ma situation. Chaque coup qu’il joue est correct, je n’ai absolument pas le niveau pour résister et chaque claquement de mes pauvres pierres blanches sur le goban me rapproche de la défaite annoncée.
En cours de partie, un copain à lui, un gamin prétentieux vient nous observer, encourage mon adversaire et commente à haute voix le déroulement de la partie. Je devrais appeler l’arbitre, ou virer ce gosse mal élevé, mais je suis trop anéanti par mes efforts pour limiter la casse.
Enfin l’affreux gamin, est parti, il déconcentrait aussi les joueurs voisins. Déjà vaincu, je réponds rapidement à ses coups, alors que lui, sadique, savoure et fait traîner ses réponses ; chacune me rapproche du désastre. Je suis « mort » partout ou presque ; « Zigmund, souviens toi du proverbe : « le bon joueur c’est celui qui sait quand il doit abandonner ». Bon d’accord, je vais abandon…Non ! un miracle vient de se produire, là sur la pendule : tel le lapin de la fable, il a tellement traîné, que son heure est passée, il a perdu « au temps », il a perdu tout court, il le reconnait… Cette heure trop courte pour lui, m'offre une victoire, certes peu glorieuse, mais au moins le blanc-bec ne sourit plus.
Alors, je sors mon portefeuille et, sacrifiant à la coutume : « viens, je t’offre un verre au bar ! »
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vendredi 11 septembre 2009
dissection d'un choeur
--Depuis quelques années un groupe mélant adultes et ados se réunissait le vendredi soir pour chanter. Le répertoire était sans prétention, mais parfois assez difficile.
A la fin de l'année nous présentions notre travail sous forme d'une comédie musicale, dans la salle communale pleine à craquer, indulgente et conquise d'avance.
Quel plaisir d'être ensemble, de se retrouver chacun dans "sa voix", de tatasser traitreusement avec ses voisins, sous les regards courroucés de Louisa, notre chef de choeur.
Elle avait fort à faire avec nous ; notre humour potache et nos blagues arrivaient souvent à la dérider, mais, quand elle nous accompagnait dans nos fous rires, le travail stagnait...et dès qu'elle prenait conscience du temps perdu, elle piquait une colère, ou décrétait une pause (cigarette).
Nous avions la flemme d'apprendre nos paroles, chaque fois qu'elle essayait de se renseigner là dessus nous prenions des airs dignes et offensés"comment, tu n'as pas confiance en nous ? Elle n'avait pas confiance et elle avait raison : au deuxième rang circulaient des "grattes" parfois accrochées dans le dos des choristes du premier rang.
Quand il s'est agi d'étudier West side story, quelques uns d'entre nous ont perfidement voté pour la VO, non pas pour apprendre des paroles en anglais(ce dont nous étions presque tous incapables) mais parce que nous savions que Louisa maitrisait si mal l'anglais qu'on pourrait lui faire avaler n'importe quoi ! Elle s'est douté de notre fourberie, et Lise a réalisé une excellente traduction en plus de la mise en scène de tous les spectacles.
Pendant ces années, nous avons eu trois pianistes, attachants et drôles.
Notre répertoire ?
-musique créole
-les chansons du film les choristes(adaptation pour la commémoration de la libération des camps de concentration)
-un deux trois soleil sur des chansons de Brel et Fugain . cette pièce qui évoquait entre autres la maladie et la mort, nous l'avons dédiée à l'une d'entre nous, emportée par le crabe.
-une comédie dans le style Brodway ; j'ai réellement détesté cette musique, mais étudier une partition difficile qu'on aime pas est une expérience interessante.
-enfin notre version de West Side Story(rebaptisée Manhattan) travail intense sur deux ans. J'avais un petit rôle, j'étais le bras droit de Bernardo , qui oscillait entre son travail de pianiste et son rôle de chef de bande. (fort peu baraqué pour un chef de bande).
Nous avons travaillé avec des danseurs et danseuses d'une école proche et ce fut une collaboration agréable.Deux représentations dans une grande salle et puis c'était fini.
Le rideau est tombé pour toujours sur notre groupe qui semblait si uni.
Une dernière soirée où les ados nous ont chanté un au revoir avant de s'envoler vers des horizons lointains pour leurs études. Restaient les adultes, en nombre insuffisant, mais sans la pêche,...l'orage grondait,certains l'ont vu venir, et peu après cette "dernière" soirée arrosée, un des couples adultes s'est brisé avec dommages collatéraux.
J'ignore si je retournerai chanter cette année,avec un groupe différent, il me reste la nostalgie de tous les bons moments passés avec eux.--------------
A la fin de l'année nous présentions notre travail sous forme d'une comédie musicale, dans la salle communale pleine à craquer, indulgente et conquise d'avance.
Quel plaisir d'être ensemble, de se retrouver chacun dans "sa voix", de tatasser traitreusement avec ses voisins, sous les regards courroucés de Louisa, notre chef de choeur.
Elle avait fort à faire avec nous ; notre humour potache et nos blagues arrivaient souvent à la dérider, mais, quand elle nous accompagnait dans nos fous rires, le travail stagnait...et dès qu'elle prenait conscience du temps perdu, elle piquait une colère, ou décrétait une pause (cigarette).
Nous avions la flemme d'apprendre nos paroles, chaque fois qu'elle essayait de se renseigner là dessus nous prenions des airs dignes et offensés"comment, tu n'as pas confiance en nous ? Elle n'avait pas confiance et elle avait raison : au deuxième rang circulaient des "grattes" parfois accrochées dans le dos des choristes du premier rang.
Quand il s'est agi d'étudier West side story, quelques uns d'entre nous ont perfidement voté pour la VO, non pas pour apprendre des paroles en anglais(ce dont nous étions presque tous incapables) mais parce que nous savions que Louisa maitrisait si mal l'anglais qu'on pourrait lui faire avaler n'importe quoi ! Elle s'est douté de notre fourberie, et Lise a réalisé une excellente traduction en plus de la mise en scène de tous les spectacles.
Pendant ces années, nous avons eu trois pianistes, attachants et drôles.
Notre répertoire ?
-musique créole
-les chansons du film les choristes(adaptation pour la commémoration de la libération des camps de concentration)
-un deux trois soleil sur des chansons de Brel et Fugain . cette pièce qui évoquait entre autres la maladie et la mort, nous l'avons dédiée à l'une d'entre nous, emportée par le crabe.
-une comédie dans le style Brodway ; j'ai réellement détesté cette musique, mais étudier une partition difficile qu'on aime pas est une expérience interessante.
-enfin notre version de West Side Story(rebaptisée Manhattan) travail intense sur deux ans. J'avais un petit rôle, j'étais le bras droit de Bernardo , qui oscillait entre son travail de pianiste et son rôle de chef de bande. (fort peu baraqué pour un chef de bande).
Nous avons travaillé avec des danseurs et danseuses d'une école proche et ce fut une collaboration agréable.Deux représentations dans une grande salle et puis c'était fini.
Le rideau est tombé pour toujours sur notre groupe qui semblait si uni.
Une dernière soirée où les ados nous ont chanté un au revoir avant de s'envoler vers des horizons lointains pour leurs études. Restaient les adultes, en nombre insuffisant, mais sans la pêche,...l'orage grondait,certains l'ont vu venir, et peu après cette "dernière" soirée arrosée, un des couples adultes s'est brisé avec dommages collatéraux.
J'ignore si je retournerai chanter cette année,avec un groupe différent, il me reste la nostalgie de tous les bons moments passés avec eux.--------------
dimanche 6 septembre 2009
l'enfant et le rhinocéros
cet article était destiné aux défis du samedi en même temps que la machine à faire les lunettes, en réponse à la consigne#71
A vous chers amis défiants de raconter sous la forme qu'il vous plaira
ce que vous avez vu et ce que l'autre a vu
La petite fille en rose ne voit pas le photographe, parce qu’ elle regarde le rhinocéros. Le photographe, collectionneur de rhinocéros, a d’abord repéré la statuette, seul objet intéressant de cette boutique pour touristes. La petite fille ne verra peut être jamais de vrai rhinocéros ; même dans les zoos c’est devenu tellement rare…comme l’ivoire interdit dont est peut être fait l’animal se dit le photographe…
Et la petite fille est trop jeune pour savoir les soit disant vertus aphrodisiaques que la médecine traditionnelle de son pays attribue à la corne de la bête en voie d’extinction
Avenir de la Chine versus mémoire de l’Afrique …et un occidental un peu mal à l’aise qui cherche sa place et s’éclipse comme un voleur après avoir pris la photo.
La petite fille en rose ne voit pas le photographe, parce qu’ elle regarde le rhinocéros. Le photographe, collectionneur de rhinocéros, a d’abord repéré la statuette, seul objet intéressant de cette boutique pour touristes. La petite fille ne verra peut être jamais de vrai rhinocéros ; même dans les zoos c’est devenu tellement rare…comme l’ivoire interdit dont est peut être fait l’animal se dit le photographe…
Et la petite fille est trop jeune pour savoir les soit disant vertus aphrodisiaques que la médecine traditionnelle de son pays attribue à la corne de la bête en voie d’extinction
Avenir de la Chine versus mémoire de l’Afrique …et un occidental un peu mal à l’aise qui cherche sa place et s’éclipse comme un voleur après avoir pris la photo.
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oculistiques 11 : la machine à faire les lunettes
petit préambule
cet article était destiné aux défis du samedi en même temps que l'enfant et le rhinocéros, en réponse à la consigne#71
A vous chers amis défiants de raconter sous la forme qu'il vous plaira
ce que vous avez vu et ce que l'autre a vu !
Le patient voit un dessin : souvent il s’agit d’une montgolfière rouge s’élevant dans un ciel bleu au bout d’une route. (il est arrivé qu’une femme très pieuse y voit « la bonne dame », mais ceci est une autre histoire…)
De mon côté, sur l’écran bleu puis gris, je ne vois que l’œil du patient, très agrandi ; à l’aide d’un joystick, je centre, comme si je visais, un faisceau lumineux sur la pupille(*) tout en exhortant le patient à ne pas remuer sans arrêt…
Tout çà vous a un petit côté magique, voire « guerre des étoiles » pas désagréable.
Membre inconscient du trio, la machine, elle, ne voit rien mais déduit miraculeusement (**) la réfraction du patient c'est-à-dire de quelles lunettes il pourrait avoir besoin et me délivre un ticket de caisse avec plein de chiffres en sous entendant : «voilà, j’ai fait mon boulot, maintenant débrouille toi, mon grand ! ».
Jeune étudiant, j’ai détesté l’idée même de cet appareil nouveau venu, sensé me remplacer voire me mettre au chômage ... Puis je l’ai apprivoisé, j’ai appris à repérer ses erreurs et ses limites, et je le vois aujourd’hui comme un compagnon ludique bien utile pour déterminer les lunettes des jeunes enfants, et de toutes sortes de gens qui ont du mal à choisir entre deux verres de lunettes.
Une fois que les fabriquants de ces appareils ont casé à prix d’or leurs machines à tous les ophtalmos de ce pays, ils se sont tournés vers les opticiens avec un autre argument tout simple *** : cet appareil vous permettra de booster vos ventes de lunettes.
Les dernières machines sorties vous font comparer vos (vieilles) lunettes(ringardes****) à celles(belles et neuves) que l’opticien pourrait vous faire (contre un joli chèque)… l’opticien comme le vendeur ne voient que chiffres en $ et € derrière cette machine qui est devenue, malgré elle, un casus belli.
La façon de regarder ce jouet, c’est ce qui différencie (ou devrait différencier) le médecin du marchand.
*parfois pupille fait de la résistance
** inutile de me demander comment çà fonctionne, je n’en ai qu’une vague idée .
*** écrit noir sur blanc dans une parution récente
****sélection du ringard digeste (croyez bien que j’ai honte d’avoir osé !)
PS en relisant ce vieux post je regrette un peu les sous entendus peu sympathiques pour les opticiens. Il a été écrit à une époque où l'un des opticiens proches de mon cabinet m'agaçait par ses reproches incessants (parce que je ne faisais pas assez de lunettes ) je vais donc faire un rectificatif : les opticiens sont comme les ophtalmos certains ne pensent effectivement qu'à leur chiffre d'affaires en priorité et d'autres majoritaires (je l'espère tout du moins) mettent en avant l'amour de leur métier tout en essayant d'en vivre honnêtement . Il y a partout des moutons noirs et des chevaliers blancs et rares sont ceux qui sont ou l'un ou l'autre.
lundi 31 août 2009
carte postale de bretagne
30 Août 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #vacances
Depuis quelques années, nous avons pris l’habitude de louer un appartement à Locmariaquer.
Là nous retrouvons des amis qui sont quasi nos voisins : pris par nos activités, nous n’avons pas le temps de nous rencontrer pendant l’année. Nos amis ont une jolie boutique saisonnière dans le coin. Faire un pub directe pour leurs belles créations risquerait de localiser le rhinocéros…Donc nos amis travaillent, et nous les rejoignons le soir, ou pour quelques excursions.
Là nous retrouvons des amis qui sont quasi nos voisins : pris par nos activités, nous n’avons pas le temps de nous rencontrer pendant l’année. Nos amis ont une jolie boutique saisonnière dans le coin. Faire un pub directe pour leurs belles créations risquerait de localiser le rhinocéros…Donc nos amis travaillent, et nous les rejoignons le soir, ou pour quelques excursions.
L’excursion de cette année s’est faite à Belle Ile, par une journée grise …peut être est ce pour çà que l’ile ne nous a pas conquis. Sauzon est pourtant un port plein de charme, le restaurant du phare (accueil et nourriture +++) est une bonne adresse. Nous en revenons à notre premier coup de foudre : de toutes les iles c’est la Houat qu’on préfère.
(une mention spéciale pour Berder où j’ai de bons souvenirs de stages de tai chi et d’un stage de go).
Les huit jours se passent donc en lecture de romans ou sudoku, repos, rencontres avec les amis artisans du coin, pique niques sur la plage, visites de dolmens, passage devant les alignements de Carnac histoire de vérifier que les menhirs n’ont pas bougé.
Je n’ai jamais oublié la fascination de ma première rencontre avec le site il y a bien longtemps. Il est moins impressionnant maintenant que des grilles le protègent.
Il y a eu aussi une ballade en bateau pour revoir le cairn de Gavrinis à bord du Mane Elisabeth , un sympathique bateau . Tout en admirant les iles du golfe qu’on frôle, on écoute du jazz ou de la musique irlandaise.
Le dernier soir, a été consacré à une dégustation d’huitres au « petit chantier »directement chez Miriam l’ostréicultrice. Bonheur total, et en cas de fraicheur nocturne, Miriam prête polaires et doudounes.
Un petit tour chez l’ami Fred qui liquide malheureusement son épicerie fine : je regarde avec nostalgie le comptoir ancien, la balance, les bocaux d’épices ; nous achetons du champagne, toutes sortes d’épices, des savons, des huiles essentielles, je n’ose prendre des photos de l’intérieur pour éviter d’augmenter la peine de Fred.
samedi 29 août 2009
autour d'un mur
Çà se passe quelque part en Bretagne. Adrien a décidé de reconstruire autour de son commerce saisonnier un mur. Attention pas n’importe quel mur (oui, le mur d’Hadrien, bien sûr) mais ce mur là est en vraies pierres, et comme Adrien est du genre méticuleux, il monte son mur pierre par pierre à l’ancienne, comme un puzzle pour haltérophile.
architecture irréfléchie
Sur le toit de l’ancienne école,(2 étages) sont collés des ballons, comment sont ils arrivés là ? Les enfants responsables sont ils devenus champions de basket après de tels lancers ?
En face, se trouve le nouveau bâtiment, dans le style « breton moderne », d'une esthétique discutable (mais il y a pire...). A deux endroits, le toit descend par une pointe acérée assez basse, suffisamment pour blesser un enfant qui court sans regarder devant lui en essayant de prendre du recul pour lancer un ballon sur le toit d’en face. Pour cacher les traces de sang des gamins, éviter les accidents, pleurs, voire procès, un pneu découpé du plus bel effet architectural a été collé sur la pointe acérée.
jeudi 27 août 2009
Last waltz
suis parti en vacances . bretagne ..;
connection très intermittente.
En souvenir de Woodstock que j'ai vécu de loin, voici l'intro du film last waltz...-----------
-vu et apprécié dans une autre vie . je ne reverrai sans doute pas ce film qui comme moi a pris des rides.
connection très intermittente.
En souvenir de Woodstock que j'ai vécu de loin, voici l'intro du film last waltz...-----------
-vu et apprécié dans une autre vie . je ne reverrai sans doute pas ce film qui comme moi a pris des rides.
jeudi 20 août 2009
fait chaud
19 Août 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
suis sorti de l'ombre protectrice de mon parasol pour photographier Ali ce joli papillon
puis Anax(anax imperator) cette superbe libellule qui a eu chaud aux -ailes(Zigmund-chat était très intéressé...)
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Anax a repris sa liberté juste après la photoune petite vidéo rafraichissante : qui ne vous dispense pas d'arroser le jardin....
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