vendredi 21 mai 2010

"nuisible et débordée"



"nuisible et débordée"
21 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard

Pour la première fois, je me suis inscrit à la soirée de gala du congrès de la SFO, tout simplement parce que le choix du lieu m'a séduit (musée des arts forains) et je n'ai pas trop regardé à la dépense (assez conséquente.)
J'ai reçu une feuille de confirmation de mon règlement, mais, quelques heures avant la soirée je m'aperçois qu'il faut, muni de ce papier aller retirer un vrai carton d'invitation dans l'un des bureaux du congrès auprès de madame A .
Je ne m'attendais pas à devoir me bagarrer à ce point .
Un vigile me stoppe à quelques mètres du bureau en question, m'annonce que madame A est débordée et me demande de repasser un peu plus tard.
Un peu déçu mais conciliant, je retourne à la conférence qui se tient à l'étage supérieur.
Un peu plus tard, comme prévu, je redescends, et me poste silencieusement devant le vigile avec deux autres confrères qui souhaitent aussi voir madame A
De la porte de son bureau tout proche nous parviennent des éclats de voix : visiblement la dame pète les plombs et ne reçoit sous aucun prétexte..Le vigile géné nous propose de revenir. Retour à la conférence, cette fois, je suis agacé et déconcentré ...Un peu plus tard, redescente et re vigile. Celui ci de plus en plus géné m'annonce "ça va pas être possible du tout " et ajoute que Madame A est la seule à pouvoir me remettre le fameux carton, que sans ce carton, je serai refusé à l'entrée du musée.




Je me prépare à faire le scandale du siècle, non pas contre le pauvre garde mais contre cette secrétaire qui visiblement fait "un coup de calcaire" . Devant ma détermination, le vigile retourne plaider ma cause auprès de la cerbère.
Enfin j'entre dans le bureau de la dame qui prend 30 secondes pour pointer mon nom dans sa liste et me remettre mon carton et trente autres secondes pour me dire à quel point elle est submergée de travail, que le gardien n'a rien compris, qu'elle n'a jamais refusé de recevoir les congressistes !...
Cet article est ce que j'ai pu faire de plus "léger ", ma rage est intacte d'avoir raté la plupart des conférences de l'après midi à cause de cette nuisible "absolument débordée" .
J'en profite pour faire un bout de pub pour ce livre de Zoe Shepard : "absolument débordée"
ce livre décrit avec l' humour pour seule arme divers fâcheux ou nuisibles semblables à madame A.
z

mercredi 19 mai 2010

Paris en mai (société française d'ophtalmologie)


19 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard

Être studieux lors du congrès de la sfo n'empêche pas quelques escapades.
Le dimanche matin est traditionnellement réservé à une courte ballade dans Paris, marché aux fleurs, et île saint Louis.
les boites des bouquinistes sont tagguées,
sous un pont un homme isolé joue du saxophone.

                                                                                              La Seine semble avoir gagné en transparence.(Chirac aurait il tardivement gagné son pari,que la Seine redeviendrait un jour propre ?)
malgré la lumière et les arbres en fleurs, ce début de mai est glacé et triste.
  Un petit arrêt devant la maison d'Heloïse et Abelard.
   
Dans un autre genre, j'ai aimé cette pub dans le métro pour le crédit coopératif  et cette autre publicité assez drôle.               
 

 ces quelques photos parisiennes sont dédiées plus particulièrement à Joye.iowagirl qui aime tant Paris et la langue française
Bientôt, comme promis, je vous raconterai le musée des arts forains.
z

jeudi 13 mai 2010

duel


duel

13 Mai 2010 , Rédigé par Zigmund




Dans l'herbe (parce qu'ici, le mot pelouse serait abusif) poussent ces petites fleurs bleues qu'on apelle "véronique". Il est temps de passer la tondeuse parce que quand le soleil reviendra,(s'il revient...)ça sera sympa pour manger dehors si l'herbe est plus rase.
Gabrielle cherche à défendre ses véroniques...
La tondeuse implacable va passer ...il le faut ...

 c'est la dure loi des beaux jours ...
dommage !
         Dura lex...sed lex ...
z

mercredi 12 mai 2010

116 ème congrès de la société française d'ophtalmologie


12 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard
Dans les mois qui précèdent l’Evènement, c’est La grande question que chacun pose à chacune et vice versa ‘tu vas à la SFO ? » avec quelques variantes :  « tu vas au comité de lutte » (rien de rouge là-dessous :  comité de lutte contre le  glaucome ). A cette question, il est de bon ton de répondre qu’on y va,  (au congrès) au moins « pour Le Rapport ».


( tableau d'Alain Bechetoille : glaucome débutant)
Point d’idées mal placées : Le Rapport est un travail de très grande qualité  effectué par des super  pros d’une maladie donnée. Ces gens,souvent des hospitaliers de renom, ont bossé pendant quatre ans pour éditer cette sorte d’encyclopédie. Le sujet est choisi par vote de tous les membres de la SFO chaque année  (trois ou quatre choix  proposés).
(Cette année nous avons voté pour le sujet du rapport 2014 ).
   Le résultat est un très beau livre qui a un  énorme défaut : il est gros et lourd  et  nous  est fourni à notre arrivée  au  congrès dans un sac à dos bleu  à roulettes). Je vous laisse imaginer la réaction des participants ainsi lestés et encombrés * par cette enclume roulante,  surtout ceux venus en train ou en avion. La couleur de l’année n’est plus le bleu franc  en vogue depuis 2007  mais un bleu vert plus discret.
    Dès le samedi matin le palais des congrès se remplit
-d'ophtalmos de tous poils et de toutes obédiences,  le look BCBG, "classe" est assez répandu , mais il existe quelques originaux déviants, quelques jeunes internes osent le jean et l'absence de cravate. 
-de visiteurs médicaux  qui nous attendent sur des stands colorés des laboratoires pour nous offrir stylos, ballons  (je n'ai pas vérifié je suppose que c'est réservé aux oph qui ont de jeunes enfants ) sacs de voyage (j'atteins la vingtaine) boissons et petits fours en permanence.
-des associations de malades (chiens guides d'aveugles, bibliothèque sonore etc...), les représentations syndicales et les associations humanitaires
-des opticiens et des marchands de lentilles de contact
-des vendeurs de matériel  médical 
Cette année, j'ai passé peu de temps sur les stands des laboratoires et je n'ai pas "fait mon marché" auprès des vendeurs de matériel médical qui savent vous promettre bonheur et prospérité avec leurs coûteuses machines et vous laissent fort dépourvu à la première panne du bolide.
Pour répondre à Soumarine et au risque de la décevoir, j'ai été très studieux cette année et j'ai passé presque tout mon temps en salle de cours ou dans les amphis.
Il y a les "à cotés" du congrès  : la réception au pavillon d'Armenonville, le dimanche en fin d'après midi, où tout le monde se presse, un verre à la main, le sourire aux lèvres autour des buffets. Même si je rencontre quelques copains,  je me sens toujours un peu seul dans cette réunion mondaine. En mai 2007 j'ai mis un point d'honneur à zapper cette sauterie ...allez savoir pourquoi ... 
J'avais préféré  rester à l'escale et ouvrir une  bouteille de champagne à peine consolatrice...et ne partir "en territoire ennemi" que le lendemain.
Il y a aussi un groupe d'ophtalmos sympas,  humains, plutôt âgés, qui passent une journée à faire des conférences passionnantes : c'est la société francophone d'histoire de l'ophtalmologie. Ils ne sont pas bien nombreux mais parlent d'autre chose que de machines performantes, ou de technique pure et dure ; ils sont la mémoire et l'honneur de la profession. Je les rejoins le soir au restaurant et me désole de devoir chaque année zapper leur réunion qui se déroule en même temps que celle sur le glaucome.
Alain bechetoille
Le  mardi a lieu la Présentation du Rapport : le grand auditorium se remplit complètement, et nous écoutons dans un silence religieux les communications qui étaient,cette année,  d'une  qualité à vous couper le souffle.
Il a plu pendant ces quelques jours, j'avais prévu chemisettes et costumes légers, j'ai eu froid et Paris était gris.
Ma seule visite a été pour le musée des arts forains lors du dîner de gala du congrès, mais ça, c'était tellement beau que  j'y consacrerai un article complet.
Z

samedi 8 mai 2010

Méli mélo de neuf trois

Qu'est ce qu'il y a trois ?
Trois ours en lutte  contre la squatteuse  SDF  boucle d’or ont  bercé mon enfance.
(mais que fait l'aide sociale ? )

dimanche 2 mai 2010

petite ballade


2 Mai 2010 , Rédigé par Zigmund
Suivez moi...je rends visite à des amis 

Je vous laisse goûter l'odeur entêtante de la glycine.
 


  Un petit  coup d'oeil au déversoir, au lavoir , et à l'ancien moulin.
Autrefois, quand le moulin fonctionnait, il restait éclairé toute la nuit et,  détail amusant, le toit était couvert de taches blanches de farine. Quand il a été à vendre, nos amis ont rêvé de l'acquérir avec un groupe de copains et ont renoncé. Il a été acheté et rénové par des comédiens et musiciens , n'est pas encore totalement habitable mais aux beaux jours s'y déroulent des concerts dans une belle ambiance. 


-----En face du moulin , voici le magasin de pompes funèbres. Pendant longtemps, à cet emplacement il y avait un garage  spécialisé dans l'électricité auto et qui organisait de temps en temps  des réunions de tunning. Les amis qui habitent ici supportaient stoïquement. Avoir les pompes funèbres  comme voisins c'est sûrement moins gai, mais beaucoup plus calme. --- 
nous voici arrivés sur la place avec  le château et l'ancien tribunal (style empire)...sur cette même place , en face du château se trouve une mairie  style station service d'un goût discutable.
z

samedi 1 mai 2010

Lettre à Elise

Ecrit pour le défi du samedi consigne #104  zigmund
c/o samedi défi
somewhere on the net
                                                      à madame  Elise Filou (bangster légale)

Madame,
Je vous écris pour que vous cessiez de m’importuner à mon domicile. Votre insistance devient gênante et mon épouse commence à se lasser de vos indécentes relances.
Non, ce n’est point chez nous que vous caserez vos actions bonnes ou mauvaises,  gardez vos assurances  bien peu rassurantes, vos subprimes malodorantes.
Je profite de cette lettre pour vous indiquer à quel point nous avons été choqués de votre appel pour que je justifie  un chèque conséquent fait  en prêt à un ami, et je regrette de n’avoir pas pensé à vous faire croire  que j’entretenais une danseuse    en cachette de mon épouse ou que, devenu yakusa, je souhaitais blanchir de l’argent honteusement gagné.
 De même, j’ai fort peu apprécié que lors du dépôt sur mon livret d’une somme pour faire des travaux dans ma maison, vous ayez cru bon de me proposer un prêt (à un taux double) pour ces mêmes travaux. Je vous sais coutumière du fait puisque je vous ai vu proposer un crédit revolving à un chômeur  déjà sur endetté.
J’ai encore nombre de reproches à faire à vous et vos semblables, qui vous êtes rendus indispensables et entendez maintenant nous faire payer
Vous êtes l’illustration vivante de la  fameuse  phrase de Georges Bernard Shaw :  «  un banquier est un homme  qui vous prête un parapluie quand il fait beau pour vous le reprendre dès qu’il pleut ».
Mais surtout, sachez qu’il est inutile de nous relancer pour vos produits financiers et ayez l’obligeance d’arrêter de tripoter mes comptes.
En espérant avoir été compris,  je  vous prie d’agréer, Madame l’expression de mes salutations inamicales.
Zigmund
usager non usagé mais u par vos usures.



lundi 26 avril 2010

l'opéra au marché



Un confrère m'a envoyé le lien pour cette vidéo
Cà se passe au marché central de Valencia en Espagne en novembre 2009.
De quoi donner le courage pour reprendre le travail.

mercredi 21 avril 2010

massacre à la tronçonneuse


21 Avril 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #Table et divers déboires

  J'ai hésité à mettre ce titre car gougueule va rameuter sur ce blog une flopée d'amateurs du film ...(qui seront déçus) mais je n'en trouve pas de meilleur.
 Il était une fois  trois saules pleureurs.
Le plus "petit "  se trouvait dans notre jardin, non loin du Bouddha et a chu par une nuit de grand vent alors que quelques mois avant, l'élagueur avait promis de passer très vite enlever les branches dangereuses...Peut être ce bel arbre aurait il pu être sauvé ?
Cette chute sur les altéas voisins, qui a évité de peu la maison a eu de bons côtés : plus de lumière dans le jardin ce qui a permis la naissance d'une mini foret d'altéas, l'arrivée d'un érable bleu que nous n'avons pas eu le coeur de couper, et la croissance d'un ginko biloba que nous avions planté sans conviction.
                                                  De nos fenêtres, nous apercevons le grand saule jumeau du notre disparu,  dans le jardin de nos voisins.Elvis notre "chat crétin" aime à y monter et s'y percher, nous nous félicitons qu'il sache en redescendre !


Le troisième saule, également visible de nos fenêtres marquait dignement l'entrée du jardin public. C'est à ce bel arbre que se sont attaqués les élagueurs.
Voici donc le résultat et les horreurs d'élagueurs.

Nous avons cru que tout l'arbre y passerait ...
J'espère  que si les joyeux tronçonneurs  reviennent ce sera seulement pour enlever les grosses branches qui traînent sur la rivière.
Un  quatrième saule  pleureur vit dans mes souvenirs : il trônait devant le service d'ophtalmologie quand j'étais étudiant , et mon premier patron disait  qu'il ne laisserait personne couper cet arbre à moins de lui passer sur le corps...c'est quelques années, après son décès qu'à l'occasion de travaux dans le service, on a sacrifié ce saule pleureur pour le remplacer par un cèdre plus petit et moins beau. En regardant cet arbre, je ne manque pas de saluer la mémoire de ce grand monsieur de l'ophtalmologie et de regretter de n'avoir pas été présent pour m'opposer aux coupeurs d'arbres.
----Z---

dimanche 18 avril 2010

Carte postale ...suite


carte postale ...suite

18 Avril 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #vacances


J'ai emprunté l'idée  de cette multi carte à Joye
Elle résume ces quatre jours dans la campagne aveyronnaise avec une incursion d'une journée à Toulouse .
(les photos agrandies sont dans l'album "divers")

le contraste avec ce que j'ai entre aperçu de Toulouse
                  
 bien sûr, Toulouse c'est autre chose que ce quartier de mon enfance et ces restes de l'usine AZF qui se transforment en canceropole à proximité de l'hideuse zone commerciale de Portet sur Garonne...
Puisque j'étais coupé de la toile,j'en ai profité pour  finir de lire la (troisième) chronique du règne de nicolas premier  de Patrick Rambaud (dont je déguste avec bonheur le style  ...enfin des imparfaits du subjonctif ! )
et commencer le plus léger (quoique ...)"absolument débordée " de Zoe Shepard que j'ai l'intention d'offrir à mes proches qui travaillent dans ce qui reste de public ou de fonction publique.


Georges Perec m'a accompagné comme souvent, et je n'ai pas eu le temps d'ouvrir "100 mots pour comprendre les chinois" de Cyrille Javary.
Bien irréaliste, j'avais aussi l'intention de relire ce petit bijou , étonnante leçon de tolérance, de Paul Torday "partie de pêche au Yemen"  drôle et intelligent . à découvrir... même si la pêche n'est pas votre tasse de thé.(existe en format poche)
 Bon j'ai beaucoup trop  traîné ici mais vous m'aviez manqué...
Je retourne au travail demain .
z