Shanghaï et loi de Murphy
Les aventures ont commencé en France.
Dans le train dernières vérifications : m ... Jako a emporté par erreur la carte bleue de son amie ! (en plus de la sienne)
Tout va bien, à l'arrivée à Roissy, nous trouverons une poste et enverrons la carte bleue. Mais 100km plus tard, notre train est immobilisé pour longtemps par un « incident sur la voie » On nous tasse dans un TGV déjà plein direction Paris. Comme il n’y a plus de place nous sommes tous debout dans le couloir, pas question de remuer.
Dans le train dernières vérifications : m ... Jako a emporté par erreur la carte bleue de son amie ! (en plus de la sienne)
Tout va bien, à l'arrivée à Roissy, nous trouverons une poste et enverrons la carte bleue. Mais 100km plus tard, notre train est immobilisé pour longtemps par un « incident sur la voie » On nous tasse dans un TGV déjà plein direction Paris. Comme il n’y a plus de place nous sommes tous debout dans le couloir, pas question de remuer.
Une hôtesse débordée, nous promet en vrac le remboursement facile de la part Paris Roissy(ce qui s’est révélé faux « faut écrire ») du billet et la présence de navettes pour l’aéroport tous les quart d’heure juste devant la gare.
Nous prenons un peu de temps pour chercher une enveloppe et un timbre pour que la carte bleue voyageuse retourne au plus vite à sa propriétaire. Une chose réglée.
Allons voir la navette : une bonne cinquantaine de personnes attend déjà avec armes et bagages. Tout le monde est chargé stressé … quand enfin le car arrive au bout de trois quart d’heure, c’et la ruée, le chauffeur est de mauvais poil, les soutes sont vite pleines puisque tout le monde est chargé. Nous sommes les deux derniers à avoir le privilège de monter dans cette navette, j’ai eu la dernière place assise et Jako a eu le droit à une marche près de la porte arrière. (c’est çà les « marges arrière » ?)
A partir de Roissy tout se passe correctement et nous embarquons dans un avion chinois.
J’ai juste eu chaud et soif pendant tout le voyage. Bien sûr on nous a servi à boire mais j’aurai eu besoin d’une bouteille quand on ne servait qu’un verre. J’avais tellement soif que j’envisageais de m’offrir une bouteille de whisky en duty free…(bien sûr, j’ai résisté, pour qui me prenez vous ?)
Ce n’est que vers la fin du vol que j’ai découvert où on pouvait se servir en eau tout seul.Vexation supplémentaire : fier d’avoir appris et répété le mot « jus de fruit » guo zhi ,j’en ai demandé à l’hôtesse qui m’a servi …une eau minérale (« shui »). Où est ce que j’ai buggué dans ma prononciation ? Enfin, comme je ne suis pas chinois j’ai décidé de survivre à cette « perte de la face » et de ne commander que des boissons aux consonances américaines bien connues…
A l’arrivée à Shanghaï, nous passons un contrôle sanitaire assez poussé, des caméras infra rouge détectent les fiévreux et des médecins masqués isolent ceux qui se font remarquer par un point rouge, pour un interrogatoire plus poussé et vérification du questionnaire de santé. C’est assez impressionnant, de voir tous ces jeunes médecins, qui nous scrutent un par un à la recherche de virus grippaux étrangers. J’aurais bien pris une photo mais je crois qu’ils auraient manqué d’humour.
Enfin sortis, nous mettons un peu de temps à changer quelques sous et à trouver le Meglev ce fameux train hyper rapide(300km/h) qui relie l’aéroport à Pudong en qq min. Là, un taxi nous emmène à notre hôtel ce qui me permet de réaliser que j’ai sous estimé les distances sur le plan.
Hirsutes, pas bien frais, et assoiffés, nous avons découvert notre hôtel au luxe tapageur qui plaît tant ici, puis notre chambre propre et confortable, avec vue sur les tours de Pudong (dont celle du centre financier que j’ai baptisé « le sac à main de Dieu »).
C’est au moment où nous rangeons nos affaires tout en prenant un thé réparateur, que Jako constate qu’il a perdu sa sacoche où il rangeait sa carte bleue et quelques sous, probablement en sortant son stylo pour remplir les formulaires.
Nous avons passé les heures suivantes à faire opposition à la carte bleue, ce qui n’est pas simple quand il est 3 heures du matin en France, et nous y avons réussi grâce à Internet. J’ai passé aussi un bout de temps à calmer le Jako désespéré.
Ce n’est qu’après çà que nous avons pu nous reposer avant d’aller repérer le quartier.
Mais ceci est une autre histoire, que je vous raconterai bientôt car « loi de Murphy » oblige, j’ai réécrit cet article quatre fois et à chaque fois j’ai été lâchement déconnecté, (bien sûr quand tout était presque fini)…
Chez vous il est 19 h , chez nous 1h , et je me lèverai tôt pour un tai chi réparateur.
P.S pour l’instant je ne peux prendre plus de temps pour répondre à vos commentaires, ne vous vexez pas, ils m’ont fait plaisir
...y compris les 2 caractères difficiles à traduire de madame de K…後面!
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