mercredi 11 novembre 2009

lointaine et proche famille


11 Novembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #souvenirs
Un aller retour pour voir mon papa qui est rentré à la maison , en assez bonne forme, en attente d’une grosse intervention qui l’angoisse. Mon oncle a pris l’avion pour venir  voir son frère  l’espace d’une journée. Je n’avais pas vu mon oncle depuis une quinzaine d’années, tout simplement parce que plein de kilomètres nous séparent et que le temps et les vacances manquent.
Ma famille est répartie  un peu partout, dans le pays (et un peu à l’étranger)  principalement Marseille, Toulouse, Vichy et Paris.



(mon grand père Henri est lejeune premier au centre deuxième rang 1919)
Autrefois, nous nous retrouvions (avec les marseillais) à Vichy pour Noël, puis nous « descendions » sur Toulouse pour le nouvel an, puis  nous remontions dans notre "grand nord"d'adoption.
Vichy à noël était un émerveillement, souvent il y avait de la neige, nous nous entassions à 10 -15 dans un petit deux pièces, du centre ville. Nos deux grands-mères (une tante sans enfant qui s’était occupée de mon papa et ma grand-mère) nous couvraient de baisers. Elles se  saignaient   pour nous offrir des cadeaux, pas toujours à notre gout,  mais que je conserve encore comme des trésors.
 Elles y joignaient des cartes fleuries et parfumées, où elles exprimaient de façon dithyrambique leur affection et leur amour. Bien sûr que tout çà avait un côté étouffant, mais tout cet amour faisait chaud au cœur, et  nous étions contents de retrouver nos cousins.


A Toulouse, nous remettions çà avec la famille de ma mère, là aussi,  nous retrouvions plein de cousins et cousines ;  les berges de la Garonne  proches, ou le terrain de basket  (aujourd’hui, devenu toboggan routier) étaient nos lieux de jeux .Quand elle rentrait « du magasin » qui était toute sa vie, ma lumineuse  grand-mère nous  préparait des plats un peu trop riches en graisse, et chantait  en s’accompagnant au piano.Me reste le souvenir ému de mes grands mères, jetant un verre d'eau sur la voiture pour nous faire promettre de revenir puis nous regardant partir...

Après leur disparition, la tradition du « tour de France » s’est estompée, nous étions devenus adultes, nous avons choisi des chemins très différents…
Il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné à Vichy,  je retourne plus souvent à Toulouse  à la recherche d’un morceau de mon enfance…
Je voudrais  consacrer à mes cousins, cousines , oncles et tantes,  plus de temps,  mais c’est difficile, j’aimerais qu’ils viennent me voir…
Nous aurions plaisir à leur faire partager la lumière de la Loire, le blanc des tuffeaux et les toits en ardoise, leur faire goûter l’Aubance et le Savennières, le Bourgueil et le Chinon, et aussi les fouées, et bien sûr, à  leur montrer les châteaux. Nous voudrions leur montrer la beauté de la mer en Bretagne, les rochers de granit rose, les alignements de Carnac, puis remonter vers la Normandie pour leur faire découvrir "en vrai" cette falaise d'Etretat qui nous impressionnait dans nos livres scolaires.
Des pans entiers de ce blog leur sont destinés, témoignage  légèrement déguisé de notre vie,  mais je ne pense pas qu’ils prennent le temps de le lire.  
z

samedi 31 octobre 2009

la vodka du diable

le texte du défi #79 est assez long :
Pour le défi #79e du nom, le jouteur écrira*  (au choix) :

une lettre/ un discours / un règlement / un mode d’emploi / une recommandation / un plaidoyer / une harangue / une charte / un avis / un sermon...

lisez la suite de la consigne et les autres textes
(chaque fois que j'insère un lien j'ai une pensée émue pour Mme de Keravel qui m'a appris à insérer les liens !)


La vodka du diable
discours non radiodiffusé de Staline en date du 2 juillet 1941(1)
Camarades ! Citoyens ! Frères et Sœurs(2) ! Combattants de notre armée et de notre flotte !
Je m’adresse à vous, mes amis !
La perfide agression militaire de l’Allemagne hitlérienne, commencée le 22 juin, se poursuit contre notre Patrie.
Malgré la résistance héroïque de l’Armée rouge(3), l’ennemi continue à se ruer en avant, jetant sur le front des forces nouvelles.
Il faut les saborder !
Cà tire à la guerre j’y prédis l’ail rose.
Un grave danger pèse sur notre Patrie.
Camarades, nous allons nous battre, aucune armée n’est invincible.
Soldat je te le dis tout net :
Vise  pas ta grotte maya.
Ce soir : sardines, j’ai soif ! et ma chaise m’a dit « les boulettes c’est gras »
Donc je disais : nous allons nous battre, c’est sûr mais qui sera le meilleur hein ?

Note n° 1       Le discours officiel a eu lieu le 3 juillet 1941. Celui-ci est le brouillon, la répétition générale. L’histoire garde la trace de la version radio diffusée plus longue et moins arrosée.
Note n°2     Il parait que c’est la seule fois où Staline a utilisé le terme de « frères et sœurs «  dans un discours
Note n°3        Le rouge est la couleur qui excite le plus le cône*(4) de l’œil humain,
Note n°4       d’où l’expression le jour se lève et les cones  rient  commencent
Note n°5       Traduction phonétique  certifiée (ouvrir le lien)
Pour terminer : une mensuration qui arrive comme un cheveu sur la soupe : mes moustaches sont un peu  moins grandes que celles de Papistache et  de Staline.

blog en stand by...


blog en stand by...

31 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Mon papa  est hospitalisé.
Je vais passer du temps avec lui et moins de temps ici et sur vos  blogs.


Je reviens dès que possible....

z

lundi 26 octobre 2009

Blog en mode pause...


26 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Pendant quelques jours , peut être quelques semaines ce blog risque d'être silencieux.
Silencieux, c'est vite dit : à la demande de quelques samedi défiants et deJoye en particulier, je vous mets le lien d'une de mes prestations au basson. Vous cliquez à vos risques et périls, je ne saurais être tenu pour responsable des malaises divers occasionnés par l'écoute de ce massacre...(pour couronner le tout je viens juste de découvrir le moyen de ne pas faire "saturer le micro" et je manque de temps pour recommencer.
  Bon, j'ai quelques soucis et des choses à régler qui  vont  me prendre du temps.
J'ignore si j'aurai l'esprit libre pour écrire et  je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à vos commentaires hilares ( donc ne vous vexez pas).
  Je pars bientôt avec ma valise pleine de champs opératoires je reviendrai peu après(le voyage est très court) mais sera sans doute submergé de travail en retard.
(Les autres "escalators " à qui ce blog est ouvert ont tendance à fuir internet.).
Voilà, croyez bien que je suis désolé de m'éclipser de la sorte, croyez bien que vous allez me manquer.
Laissez moi un peu de temps, je reviendrai bientôt. 
pendant mon absence allez faire un tour dans mes liens, ("incruste") çà vaut souvent le coup.
à bientôt...

z

samedi 24 octobre 2009

tentative d'épuisement d'une consigne


24 Octobre 2009 , Rédigé par Zigmund

Très
chers
amis
défiants
ce montage est à votre disposition pour le défi #78
Cherchez, trouvez, expliquez, rêvez  ...
Bon voyage au pays de l'imagination ...
Nous attendons de vos nouvelles
toujours au même port :



L’imagination … ils en ont des  drôles  les lanceurs de défis.
Côté imagination, je suis du genre handicapé.
Pourtant l’une de mes citations préférées  est celle-ci, extraite d’une chanson de François Béranger « alors faites comme vous  voudrez, dormez ou restez éveillés, agrandissez vos oreilles, enclenchez l’imagination »  
«Ouais, ben  çà  ne  m’avance pas des masses ! …
Je scrute le montage photo…Petite excursion sur gougueule  pour tenter de vous montrer le diagramme de ce pliage, immanquablement on se retrouve sur des sites  de loisirs créatifs, assez « nana teux ».Il  doit bien trainer dans mes bouquins d’origami, mais où exactement ?
Alors la chanson d’Hugues  Auffray me trotte dans la tête, « c’est un fameux trois mats », mais je préférais « hastan huego » que je ne sais pas orthographier.
Vachement bleue, cette flotte, çà fait pas naturel .
 Z’étes sûrs qu’y a pas du transgénique  là-dessous ?
Çà vous a un coté « bouteille à la mer « ce bateau…
Que d’eau que d’eau !  et moi qui sèche lamentablement.
Frère Zigmund,  ne vois tu rien venir ?
Je ne vois que la mer qui bleusoit, je ne vois que du bleu
Et  vogue la galère …
 Je ne m’en sors pas, j’hésite à envoyer ce texte  aux défiants, ils ont beau être ouverts, vont me jeter par-dessus bord…

samedi 17 octobre 2009

les jolis ballons


(en réponse à la consigne#77 des défis du samedi 
les autres textes sont sur samedi défi)
« Oh la jolie boite de ballons sur la table de nuit « à » tonton ! », s'exclame la jeune Sophie .
Si Sophie s'est contentée de déchiffrer lentement la marque "viens poupoune...c'est la fête", François a pris connaissance silencieusement du reste des indications sur l'emballage coloré. 
Déjà Sophie a extrait  un ballon de son emballage carré…hum ! ce sont des ballons parfumés à la banane…étonnant.
François avant de s’éclipser discrètement  a soufflé à Sophie : « inutile de souffler dedans, tu  y mets de l’eau çà gonfle beaucoup…  tu fais un noeud, tu vas voir, çà fait comme  de la gelée et tu balances par la fenêtre  sur les passants ...! ». Sophie a suivi les conseils de son grand frère mais le deuxième ballon est bien trop gonflé d’eau  et, quand elle le prend dans ses mains pour  le porter à la fenêtre  celui ci explose, inondant à ses pieds  la moquette de la chambre.
Dans l'escalier, tonton monte, trempé et visiblement énervé ... 

 (la vraie fin du texte que la timide institutrice,  mademoiselle Opportune, ne connait pas est légèrement différente :
Dans l’escalier, tonton monte, visiblement énervé  en marmonnant : « préservatifs à la banane » et puis quoi encore ?)  



                                                    commentaire de texte
  • Qu’est-il arrivé à Sophie ?  elle a touché à une boite sans demander l'autorisation
  • Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ?  parce qu'elle n'a pas réfléchi
  • Quelles qualités lui manquent encore ?  elle devrait mieux lire le mode d'emploi sur la boite
  • Comment nommer l’attitude de François ?  faux cul comme tous les grands frères(c'est du "vrai cu")
  • Que prouve la dernière phrase ?    qu' elle va drôlement se faire gronder surtout que les ballons "viens poupoune" c'est pas facile d'en retrouver         z

jeudi 8 octobre 2009

Murphy versus Zigmund



8 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
     Je suis au bord de la  déprime.
Submergé de boulot juste avant mon congrès, je me suis  enfermé  tout le week-end  pour peaufiner  mon « power point »  sur la disparition des ophtalmologistes médicaux.
J'ai découvert l’énorme  sac rouge de 10kgs que je dois prendre en plus de mes propres bagages pour le congrès. Pas question de se dédire : le sac contient des champs opératoires pour un hôpital au Cambodge. Mais je passe mon temps à me demander comment je vais faire pour alléger mon propre bagage et surtout comment atteindre,  chargé comme un mulet, la navette qui me conduira à l’aéroport.
Comme si çà ne suffisait pas, je reçois les dernières recommandations concernant le séjour là bas :  « tenue blanche recommandée pour la soirée de gala » . Fallait m’entendre hurler  mon aversion totale et définitive pour cette couleur, et rajouter qu’en Asie le blanc est couleur de deuil…(peut être pas au Cambodge ?)
Tant bien que mal j' arrive à  dégotter un costume écru  à  peu près mettable et me remets à mon power point. Tard dans la nuit, fatigué, mais content de moi, je mets le point final à mon intervention, et l’envoie à l’organisateur.
En attendant le départ, je " bourre" mes consultations  avec l'espoir de  ne pas être submergé de travail à mon retour.
Ce soir , je suis  rentré d’une humeur de chien, haïssant , la terre entière : plein de « mal comprenants chronophages » (pour rester correct), de gens âgés vierges de tout ophtalmo, qui voulaient tout de suite être opérés de cataracte, de pénibles de tous poils, et  plein de bobologie en urgence.
Comme si çà ne suffisait pas, j'ai  tenté de réparer la pompe de l'aquarium et  inondé une partie de mon cabinet.
     J'ai avalé ma soupe en grognant  que je detestais la terre entière, et, avant d’aller me reposer, j'ai eu la mauvaise idée de jeter un œil à   mes courriels.   Grave erreur.
L’un des organisateurs demande aux intervenants de traduire leur power point en anglais pour les collègues étrangers … çà m’a achevé  !
     Mon anglais est assez squelettique, et plus embêtant, mon diaporama est  en grande partie intraduisible et  traite d’un sujet plutôt limité à la France…
Heureusement,  pas très loin il y a quelques personnes qui devraient pouvoir tenter la traduction impossible.(votre mission, si vous l’acceptez  etc … »)
    En bougonnant, je suis parti me plonger dans une BD (la dernière de Bourgeon. La petite fille bois caïman).
Pour la traduction, j’aurais pu aussi demander  à Joye qui passe souvent ici, mais çà demanderait  bien  des explications de vive voix*…et puis finalement l’organisateur a compris que la meilleure traduction ne permettra pas à des asiatiques ou des anglo saxons de s’intéresser à ce problème.
Demain  je vais  travailler  toute la journée à l’hôpital, j' aime bien…,je m'entends bien avec ma patronne Zelda . Un nouveau patron vient d’arriver, un vrai puits de science, très sympa également.   Tout çà devrait contribuer  à  remonter mon moral .
* joye je n'oublie pas ma promesse d'enregistrement basson.

samedi 3 octobre 2009

Défilé...





 


J'ai regardé quelques vidéos des cérémonies du 60 eme anniversaire de la république populaire de Chine.
Je n'ai jamais regardé le défilé du 14 juillet pour comparer.
C'est assez long, mais çà donne à réfléchir.

jeudi 1 octobre 2009

spleen d'automne ...


1 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
http://www.youtube.com/watch?v=ifKKlhYF53w


- je n'aime pas l'automne...(en emporte le vent) déjà au super marché z'ont sorti leur noël !...         beurk !!!
- je suis préoccupé par la santé de qq membres de ma famille
- je suis débordé de boulot et de choses à faire tout est en retard.
- la table ne désemplit pas. pour ne pas affoler les personnes sensibles, de ma famille qui pourraient s'égarer ici, je censure les photos du désastre.
- je me retrouve seul à l"'escale"depuis 8 jours.j'écoute la radio, je travaille un peu, je caresse Zigmund-chat qui voudrait bien s'installer sur le clavier
- j'espérais en profiter pour mettre les choses à jour et rien ne marche comme je veux.tout traîne lamentablement.
- les chats sont pénibles et réclament sans arrêt à manger ou se battent pour attirer mon attention..
- le jardin a besoin d'eau et je manque de courage et de temps pour arroser espérant que la pluie viendra.
-il faut que je récolte les topinambours (quelle idée d'avoir planté çà !) çà fait de jolies fleurs mais rien d'autre n'a poussé.
(et si je ne les ramasse pas, l'an prochain c'est tout le petit jardin qui en sera couvert).=>conséquence : je n'ai récolté que dix tomates cerise et pas l'ombre d'une cucurbitacée(la seule survivante était un mâle)
-mon nouvel appareil photo refuse ma carte 4 giga qui marchait si bien auparavant(chinois, of course)
-Avant de partir en congrès, j'ai  accepté(fort imprudemment) d'emporter  dans mes bagages un sac de 9 kg de matériel chirurgical, Sûr,  j'ai râlé quand j'ai vu la taille du sac : c'est enorme et encombrant... çà va être chaud dans le métro !


-les fils dépriment et racontent leurs difficultés à trouver du travail.
-j'hésite à poster cet article qui ne me plait pas
En attendant le retour des "Escalators", j'ai quand même quelques petites consolations :  il restait une bière fraiche dans le frigo et un macaron à la pistache,(celui au chocolat je le garde pour demain) je me suis encore offert des livres et il y a ces videos jubilatoires que Jako m'a fait découvrir. à voir pour se remonter le moral...mais pendant ce temps le boulot n'avance pas, bien sûr, "c'est un choix"..


z

dimanche 27 septembre 2009

Grave et non transpositeur

 
 

26 septembre 2009 Ecrit pour le défi du samedi


Grave et non transpositeur… (Zigmund)

Je suis beau,  grand, sombre et rare, à tel point que je  soupçonne   Zigmund, mon maitre de m’avoir  choisi, plus pour flatter son ego, que par véritable amour.

mercredi 23 septembre 2009

anges et démons


23 Septembre 2009 , Rédigé par Zigmund

Petit préambule : J'ai lancé un mini défi à Berthoise   : peut on faire des choses gaies avec du gris ?
 j'ai ajouté que le temps allait me manquer pour répondre moi même à la question. et voilà qu'en venant publier cet article qui somnole depuis quelques jours, je m'aperçois que la plupart des photos qui l'illustrent sont à dominante grise.
Ceci est donc ma réponse , le gris peut être festif .
Une nouvelle fois, peut être la dernière, c'est la folie dans la ville, sur le thème anges et démons.
Dans la cour du musée une tapette à humains...




Sur la place en travaux ("un tramway nommé désir") une voiture diabolique,

ailleurs, des déjections de démons et des sorties de dragons





Dans la ville, on se presse pour assister aux spectacles de rue, partout on mobilise pour l'un ou l'autre camp il faut choisir !
Une rue est parsemée des affiches des moments forts des dix ans écoulés, déjà la nostalgie ?...






Le soir, nous est offert un  spectacle grandiose, sur une musique superbe, des anges survolent la place et lâchent des tonnes de plumes blanches, toutes douces.
 Je n'exagère pas : il y a eu 2 à 3 tonnes lancées, comme une tempête de neige, comme un feu d'artifice,et  çà se termine par une belle bataille de plumes, pacifique et bon enfant ; on rentre de là avec des tas de  petites lumières au fond des yeux et des plumes plein les poches et sur les vêtements.


             Le lendemain, après le grand pique nique,(dans la rue la plus bourgeoise de la ville) tout le monde se retrouve pour le spectacle final. Les démons ont pris le dessus, et ne font pas les choses à moitié. Dans le public, quelques uns  sont étonnés ou carrément choqués, les religieux crient au scandale depuis la veille.(faut dire que les démons ne se sont pas gênés pour évoquer la luxure et entraîner la foule dans un semblant de sabbat autour d'un feu de palettes et bien pire encore).
 Ainsi, ce qui  était permis au moyen âge lors de la fête des fous ne serait plus de mise ?
Pourtant si les démons gagnent il faut bien montrer ce qu'ils savent faire !
Le propre des démons c'est de ne pas faire dans la dentelle. Faut assumer...


A titre personnel, j'ai de loin préféré ce "blasphème" un peu limite, et parfois "lourd" au spectacle de clôture de l'année dernière, plat et prétentieux.
Je n'ai pas pris le temps de suivre  la polémique engendrée par ce final iconoclaste. Comme beaucoup, j'ai pris plaisir à ces deux jours de folie et en plus, je peux montrer( à Berthoise et Anthom    en particulier) quelques photos à dominante grise qui n'engendrent pas vraiment la mélancolie.
-
z

dimanche 20 septembre 2009

Avec beurre et presque sans reproche

 ( origine de l'image http://originedesmots.blogspot.fr/2015/09/compter-pour-du-beurre.html)
Voici la consigne #73 Une plaquette de beurre de 250 grammes a disparu du réfrigérateur de l'internat. L'enquête est confiée à Mademoiselle Aufray, l'intendante. Cette semaine, à titre expérimental, vous devrez vous trouver un sponsor* si vous voulez conserver l'opportunité d'être édité(e) le samedi 19 septembre. Envoyez vos textes à samedidefi@hotmail.fr, on vous écrira. * Si vous en aviez plusieurs, vous pourriez rêver** à l'édition de luxe... ** Le rêve n'est-il pas le compagnon de l'écrivain ?

dimanche 13 septembre 2009

duel, tournoi de go


 voici la  Consigne #72 du défi du samedi


Une heure de repassage c'est donc bien long.
Mais, l'heure la plus courte d'une vie. Laquelle est-ce ?

les autres textes sont



Il s’est assis en face de moi. Il est très jeune et j’ai horreur de çà. Déjà, il m’a toisé d’un œil méprisant, et dans son « bonjour monsieur » pointe le vouvoiement futur qu’il réserve au « vieux  croûton ». Je le déteste déjà, je sais qu’il va gagner, et que non content de çà, il se prépare à  m’humilier.

Entre nous,  sur le goban,  il a disposé 9 pierres noires (l’équivalent d’une dame en plus aux échecs) ;  j’ai réglé la pendule : une heure par joueur. D’un signe de tête il m’indique que mon réglage lui convient, puis  déclare conformément à l’usage « bonne partie ! » en déclenchant sa pendule.
Le début de partie confirme mes craintes, cet ado  sait jouer, et les 9 pierres d’avance aggravent sérieusement ma situation. Chaque coup qu’il joue est correct,  je n’ai absolument  pas le niveau pour résister et chaque claquement de mes pauvres  pierres blanches sur le goban me rapproche de la  défaite annoncée.
En cours de partie, un copain à lui, un gamin prétentieux  vient nous observer, encourage mon adversaire  et commente  à haute voix  le déroulement de la partie. Je devrais appeler l’arbitre, ou virer ce gosse mal élevé, mais je suis trop anéanti par mes efforts pour limiter la casse.
Enfin l’affreux gamin, est parti, il déconcentrait aussi  les  joueurs voisins. Déjà vaincu,  je  réponds  rapidement à ses coups, alors que lui, sadique, savoure et fait traîner ses réponses ;  chacune me rapproche du désastre.  Je suis « mort » partout ou presque ; « Zigmund,  souviens toi  du proverbe : « le bon joueur c’est celui qui sait quand il doit abandonner ».  Bon d’accord, je vais abandon…Non !  un miracle vient de se produire, là sur la pendule : tel le lapin de la fable,  il a tellement traîné, que son heure est passée, il a perdu « au temps », il a perdu tout court, il le reconnait… Cette heure trop courte pour  lui,  m'offre une victoire, certes peu glorieuse, mais au moins le blanc-bec ne sourit plus.
Alors, je sors mon portefeuille et, sacrifiant à la coutume  : « viens, je t’offre un verre au bar ! »
z

vendredi 11 septembre 2009

dissection d'un choeur

--Depuis quelques années un groupe mélant adultes et ados se réunissait le vendredi soir pour chanter. Le répertoire était sans prétention, mais parfois assez difficile.
 A la fin de l'année nous présentions notre travail sous forme d'une comédie musicale, dans la salle communale pleine à craquer, indulgente et conquise d'avance.
Quel  plaisir d'être ensemble, de se retrouver chacun dans "sa voix", de tatasser traitreusement avec ses voisins, sous les regards courroucés de Louisa, notre chef de choeur.
Elle avait fort à faire avec nous ; notre humour potache et nos blagues arrivaient souvent à la dérider, mais, quand elle nous accompagnait dans nos fous rires, le travail stagnait...et dès qu'elle prenait conscience du temps perdu, elle piquait une colère, ou décrétait une pause (cigarette).
Nous avions la flemme d'apprendre nos paroles, chaque fois qu'elle essayait de se renseigner là dessus nous prenions des airs dignes et offensés"comment, tu n'as pas confiance en nous ? Elle n'avait pas confiance et elle avait raison : au  deuxième rang circulaient des "grattes" parfois accrochées dans le dos des choristes du premier rang.
Quand il s'est agi d'étudier West side story, quelques uns d'entre nous ont perfidement  voté pour la VO, non pas pour apprendre des paroles en anglais(ce dont nous étions presque tous incapables) mais parce que nous savions que Louisa maitrisait si mal l'anglais qu'on pourrait lui faire avaler n'importe quoi ! Elle s'est douté de notre fourberie, et Lise a réalisé une excellente traduction  en plus de la mise en scène  de tous les spectacles.
Pendant ces années, nous avons eu  trois pianistes, attachants et drôles.
Notre répertoire ?
-musique créole
-les chansons du film les choristes(adaptation pour la commémoration de la libération des camps de concentration)
-un deux trois soleil sur des chansons de Brel et Fugain . cette pièce qui  évoquait entre autres la maladie et la mort, nous l'avons dédiée à l'une d'entre nous, emportée par le crabe.  
-une comédie dans le style Brodway ; j'ai réellement détesté cette musique, mais étudier une partition difficile qu'on aime pas est une expérience interessante.
-enfin notre version de West Side Story(rebaptisée Manhattan) travail intense sur deux ans. J'avais un petit rôle, j'étais le bras droit de Bernardo , qui oscillait entre son travail de pianiste et son rôle de chef de bande. (fort peu baraqué pour un chef de bande).
Nous avons travaillé avec des danseurs  et danseuses d'une école proche et ce fut une collaboration agréable.Deux représentations dans une grande salle et puis c'était fini.
Le rideau est tombé pour toujours sur notre groupe qui semblait si uni. 
Une dernière soirée où les ados nous ont chanté un au revoir avant de s'envoler  vers des horizons lointains pour leurs études. Restaient les adultes, en nombre insuffisant, mais sans  la pêche,...l'orage grondait,certains l'ont vu venir, et  peu après cette "dernière"  soirée arrosée, un des couples  adultes s'est brisé avec dommages collatéraux.
J'ignore si je retournerai chanter cette année,avec un groupe différent, il me reste la nostalgie de tous les bons moments passés avec eux.--------------

dimanche 6 septembre 2009

l'enfant et le rhinocéros


 cet article était destiné aux défis du samedi en même temps que la machine à faire les lunettes, en réponse à la consigne#71 
A vous chers amis défiants de raconter sous la forme qu'il vous plaira
ce que vous avez vu et ce que l'autre a vu


La petite fille en rose ne voit pas le photographe, parce qu’ elle  regarde le rhinocéros. Le photographe, collectionneur de rhinocéros, a d’abord repéré la statuette, seul objet intéressant de cette boutique pour touristes. La petite fille ne verra peut être jamais de vrai rhinocéros ; même dans les zoos c’est devenu tellement  rare…comme l’ivoire interdit dont est  peut être fait l’animal se dit le photographe…
Et la petite fille est trop jeune pour savoir les soit disant  vertus aphrodisiaques  que la médecine traditionnelle de son pays attribue à la corne de la bête en voie d’extinction
Avenir de la  Chine versus mémoire de l’Afrique …et un occidental un peu mal à l’aise qui cherche sa place et s’éclipse comme un voleur après avoir pris la photo.
z

oculistiques 11 : la machine à faire les lunettes


petit préambule
cet article était destiné aux défis du samedi en même temps que l'enfant et le rhinocéros, en réponse à la consigne#71
A vous chers amis défiants de raconter sous la forme qu'il vous plaira
ce que vous avez vu et ce que l'autre a vu !

Çà s’appelle un ARK (réfracto kératomètre automatique) et çà  ressemble à  un jeu vidéo. D’un côté s’installe le patient,  de l’autre côté le manipulateur.( moi  en l'occurrence) 

Le patient voit un dessin :  souvent  il s’agit d’une montgolfière rouge  s’élevant dans un ciel bleu  au bout d’une route. (il est arrivé qu’une femme très pieuse y voit « la bonne dame », mais ceci est une autre histoire…)
De mon côté, sur l’écran bleu puis gris, je  ne vois que l’œil du patient,  très agrandi ; à l’aide d’un joystick,  je centre, comme si je visais, un  faisceau lumineux sur la pupille(*) tout en exhortant le patient à ne pas remuer sans arrêt…
Tout  çà vous a un petit côté magique, voire  « guerre des étoiles »  pas désagréable.
 Membre inconscient du trio, la machine, elle, ne voit rien mais déduit miraculeusement (**) la réfraction du patient c'est-à-dire de quelles lunettes il pourrait avoir besoin et me délivre un ticket de caisse avec plein de chiffres en sous entendant : «voilà, j’ai fait mon boulot, maintenant débrouille toi, mon grand ! ».  
Jeune étudiant, j’ai   détesté l’idée même de cet appareil nouveau venu,  sensé me remplacer voire me mettre au chômage  ... Puis je l’ai apprivoisé, j’ai appris à repérer ses erreurs et ses limites,  et je le vois  aujourd’hui  comme  un compagnon ludique bien utile pour déterminer les lunettes des jeunes  enfants, et de toutes sortes de gens qui ont du mal à choisir entre deux verres de lunettes.
Une fois que les fabriquants de ces appareils ont  casé  à prix d’or leurs machines à tous les ophtalmos de ce pays, ils se sont tournés vers les opticiens avec un autre argument tout simple *** : cet appareil  vous permettra de booster vos ventes de lunettes.
 Les dernières machines sorties vous font comparer vos (vieilles) lunettes(ringardes****) à celles(belles et neuves) que l’opticien pourrait vous faire (contre un joli chèque)… l’opticien comme le vendeur  ne voient que chiffres  en $ et € derrière cette machine qui est devenue, malgré elle, un casus belli.
La façon de regarder ce jouet,  c’est ce qui différencie (ou devrait différencier) le médecin du marchand.

*parfois pupille fait de la résistance
** inutile de me demander comment çà fonctionne, je n’en ai qu’une vague idée .
*** écrit noir sur blanc dans une parution récente
****sélection du ringard digeste (croyez bien que j’ai honte d’avoir osé !)


PS  en relisant ce vieux post  je regrette un peu les sous entendus peu sympathiques pour les opticiens. Il a été écrit à une époque où l'un des opticiens proches de mon cabinet m'agaçait par ses reproches incessants (parce que je ne faisais pas assez de lunettes ) je vais donc faire un rectificatif :  les opticiens sont comme les ophtalmos  certains ne pensent effectivement qu'à leur chiffre d'affaires  en priorité et d'autres majoritaires (je l'espère tout du moins)  mettent en avant l'amour de leur métier tout en essayant d'en vivre honnêtement . Il y a partout des moutons noirs et des chevaliers blancs et rares sont ceux qui sont ou l'un ou l'autre. 

lundi 31 août 2009

carte postale de bretagne


30 Août 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #vacances
Depuis quelques  années, nous avons pris l’habitude de  louer un appartement à Locmariaquer.
Là nous retrouvons des amis qui  sont quasi nos voisins : pris par nos activités, nous n’avons pas le temps de nous rencontrer pendant l’année. Nos amis ont une jolie  boutique saisonnière dans le coin. Faire un pub directe pour leurs belles créations risquerait de localiser le rhinocéros…Donc nos amis travaillent, et nous les rejoignons le soir, ou pour quelques excursions.

L’excursion de cette année s’est faite à Belle Ile, par une journée grise …peut être est ce pour çà que l’ile ne nous a pas conquis. Sauzon est  pourtant un port plein de charme,  le restaurant du phare (accueil et nourriture +++) est une bonne adresse. Nous en revenons à notre premier coup de foudre :   de toutes les iles c’est la Houat qu’on préfère.



(une  mention spéciale pour Berder où j’ai de bons  souvenirs de stages de tai chi et d’un stage de go).
Les huit jours se passent donc en lecture de romans ou sudoku, repos, rencontres avec les amis artisans du coin, pique niques sur la plage, visites de dolmens, passage devant les alignements de Carnac histoire de vérifier que les menhirs n’ont pas bougé.
Je n’ai jamais oublié la fascination de ma première rencontre avec le site il y a bien longtemps. Il est moins impressionnant maintenant que des grilles le protègent.
Il  y a eu aussi une ballade en bateau pour revoir le cairn de Gavrinis à bord du Mane Elisabeth , un sympathique bateau . Tout en admirant les iles du golfe qu’on frôle, on écoute du jazz ou de la musique irlandaise.
Le dernier soir, a été consacré à une dégustation d’huitres  au « petit chantier »directement chez Miriam l’ostréicultrice. Bonheur total, et en cas de fraicheur nocturne,  Miriam prête  polaires et doudounes.
Un petit tour chez l’ami Fred qui liquide  malheureusement  son épicerie fine :   je regarde avec nostalgie  le comptoir ancien, la balance, les bocaux d’épices ; nous achetons du champagne, toutes sortes d’épices, des savons, des huiles essentielles, je n’ose prendre des photos de l’intérieur pour éviter d’augmenter la peine de Fred.
Juste avant le départ, dernier pique nique avec les amis  sur la plage des pierres plates.  Le temps est superbe, il y a du vent : mon cerf volant accepte de s’élever dans le ciel,  les filles  ramassent des coquillages et des galets histoire d’emporter un peu de mer avec nous.



z


samedi 29 août 2009

autour d'un mur


Çà se passe quelque part en Bretagne. Adrien a décidé de reconstruire autour de son commerce saisonnier un mur. Attention pas n’importe quel mur (oui, le mur d’Hadrien, bien sûr) mais ce mur là est en vraies pierres, et comme Adrien est du genre méticuleux, il monte son mur pierre par pierre à l’ancienne, comme un puzzle pour haltérophile. 

architecture irréfléchie



Une petite école  en Bretagne.




Sur le toit de l’ancienne école,(2 étages) sont collés des ballons, comment sont ils arrivés là ? Les enfants responsables  sont ils devenus champions de basket après de tels lancers ?
En face, se trouve le nouveau bâtiment,  dans le style « breton moderne », d'une esthétique discutable (mais il y a pire...). A deux endroits, le toit descend  par une pointe acérée assez basse, suffisamment pour blesser un enfant qui court sans regarder devant lui en essayant de prendre du recul pour lancer un ballon sur le toit d’en face. Pour cacher les traces de sang des gamins, éviter les accidents, pleurs, voire procès, un pneu découpé  du plus bel effet architectural  a été collé sur la pointe acérée.

O combien de gamins  qui sont partis confiants, qui  de l'ardoise traîtresse ont tâté le tranchant ! 

z

jeudi 27 août 2009

Last waltz

suis parti en vacances . bretagne ..;
 connection très intermittente.
En souvenir de Woodstock que j'ai vécu de loin, voici l'intro  du film last waltz...-----------
-vu et apprécié dans une autre vie . je ne reverrai sans doute pas ce film qui comme moi a pris des rides.

jeudi 20 août 2009

fait chaud


19 Août 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale







les papillons et libellules ne semblent pas souffrir de la chaleur.
suis sorti de l'ombre protectrice de mon parasol pour photographier Ali ce joli papillon
puis Anax(anax imperator) cette superbe libellule qui a eu chaud aux 
-ailes(Zigmund-chat était très intéressé...)

-


z





               






Anax a repris sa liberté juste après la photo
une petite vidéo rafraichissante : qui ne vous dispense pas d'arroser le jardin....