Mais avant d'atteindre la
plage méritée et de s'exclamer pour la vingtième fois "homme libre toujours
tu chériras la mer !" il a fallu bosser tout l'été même si je
ne suis pas du genre cigale.
Du coup, quand arrive le temps de
chanter et de danser on se retrouve la veille du départ avec
l'énergie d'un mollusque ...
Ces vacances sont méritées, pas tant par le boulot fourni précédemment, que par cet hiver et ce printemps difficiles, et surtout les contraintes administratives
repoussées jusqu’à la dernière limite qui m’ont pris tout mon temps libre. J’ai frisé la
dépression, j’ai vraiment compris ce
qu’était le burn out.
Pourtant j'avais été prévenu : l'art de remplir les formulaires administratifs sur internet n'est pas enseigné en faculté. Rares sont ceux qui en sortent indemnes. L'aide d'employées compatissantes à qui j'exprimais ma détresse face aux éléments déchaînés, m'a évité d'aller m'enchaîner aux grilles des services autrefois publics concernés.
Jusqu'à l'heure précédant mon départ, bagages dans la voiture, j'y étais encore, mettant une dernière touche au bon "37Btiret 6".
Pour me faciliter l'existence, mon ordinateur de voyage avait rendu l'âme et son successeur acheté d'occasion en speed était subclaquant.(et passerait les vacances chez le réparateur).
J'ai donc emporté un vieux clou en priant pour qu'il tienne le coup.
Nous avons enfin pu entrevoir la mer après 2 heures de bouchons ... il était temps de dormir.
Depuis notre arrivée, j'ai enchaîné les siestes, passé des heures à tenter de me connecter (comme les années précédentes) ; lors des pique nique sur la plage, j'ai chopé des coups de soleil et subi des attaques de moustiques...
Je lis, je classe mes photos, je mets de l'ordre dans mes cours d'anglais, j'origamise un peu, tout en écoutant alternativement France musique ou "rires et chansons" (ben oui, chacun sa perversion...)bref, je me traîne...Il me faudrait un mois avec 8 jours de sommeil ... Je n'ai qu'une petite semaine devant moi.
Mais il y a la mer, les amis, le cerf volant qui accepte de s'élever pendant 3 secondes provoquant l'hilarité des spectateurs...
Un dernier regard au port, à l'île de Houat, des regrets sur tout ce que je n'ai pas pu faire faute de temps ou à cause de mon état de santé.
Fin d'un été de m...
Un dernier regard au port, à l'île de Houat, des regrets sur tout ce que je n'ai pas pu faire faute de temps ou à cause de mon état de santé.
Fin d'un été de m...
Mozart a un pouvoir apaisant et consolateur, comme la mer, comme les chats, comme les amis...
RépondreSupprimeret, je l'espère, comme les commentaires sous tes billets :-)
Bon courage, Zigmund
Oui Mozart est mon anti dépresseur préféré ; pour ce qui concerne les chats l'un d'eux manquait à l'appel un jeune adorable âgé de 4 mois que nous n'avions pas eu le temps de faire identifier et qui ne supportait pas le collier (il avait failli s'étrangler avec) donc peu d'espoir de le retrouver il a du être kidnappé ...Il nous reste un adulte Berthold et la frangine (4 mois louizattak ) Et oui aussi vos commentaires écrits ou silencieux sous mes billets sont comme de petites lumières consolatrices. Merci pour tout Adrienne Pardon pour mes rares passages chez toi et chez qq autres souvent je suis silencieux parce que je ne trouve rien à dire d'interessant mais j'ai plaisir à prendre de vos nouvelles. J'étais tellement limité par le temps et par mes difficultés à marcher que je n'ai pas pu contacter l'amie Berthoise pour une rencontre IRL alors que j'étais vraiment pas loin . Je rentre un peu reposé mais avec un gout de trop peu quand même Bises Adrienne et merci encore
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