Pendant 2 ans j'ai travaillé à ce projet.Quelques voyages à Londres, deux ans d'immersion dans la langue de Shakespeare, deux ans d'espoirs et de confiance dans mon Anglais littéraire et mon vocabulaire étendu, mais aussi de rage devant mes failles difficiles à combler, deux ans à me demander si ce beau projet valait toute cette énergie déployée.
Il y eu et il y a encore, la tentation de tout lâcher parce que je suis trop vieux , trop ci et pas assez ça, il y a même eu les projets de " relooking" parce que je savais que donner le meilleur de soi même, comme médecin, ne suffirait certainement pas : le look "vieil anar fatigué" ne fait pas bon ménage avec l'excellence (sauf à s'appeler Albert Einstein). En quittant les administratifs qui allaient décider de mon sort, je leur avais dit :" I never give up ! " en mettant bien l'accent sur "never ".Il y a quelques mois, je me suis enfin trouvé juste devant la porte, la dernière à passer ; elle allait s'ouvrir, j'avais gagné... J'étais aussi heureux et fier que lorsque j'avais franchi le cap du numerus clausus. J'allais enfin pouvoir me consacrer à la lecture d'articles médicaux en Anglais pour combler mes lacunes et progresser efficacement. Nous avons attendu pour sortir le champagne...Je n'avais pas prévu la gaffe d'un confrère, qui a tout remis en question. Les cerbères ont exigé une garantie supplémentaire qui n'était pas prévue : des notes très correctes à un examen d'Anglais que je situe bien au dessus de mon niveau littéraire de traducteur. Cet examen est organisé dans divers pays d'Europe : en vain j'ai cherché Paris ou Londres, mais non, les centres les plus proches sont en Espagne, Allemagne, ou Hollande...Bien sûr, je vais essayer, je ne vais pas abandonner, je vais me relever malgré le KO, mais je sais que cette put... de dernière porte s'est brutalement éloignée. Restent quelques points positifs à cette aventure inachevée : la rencontre avec mon professeur d'Anglais qui s'est impliquée à mes côtés et qui est devenue une amie, le soutien de mes camarades du cours d'Anglais et de mes patients Britanniques (même si eux qui ont fait le choix de la France comprennent mal mon désir de faire le chemin inverse), et aussi ma réconciliation avec cette langue que j'avais choisi d'oublier et la découverte de sa musique et de sa beauté.Hélas toutes ces belles considérations ne me permettront pas de passer ce p... d'examen dans le temps imparti ! Demander la nationalité de la perfide Albion aurait probablement été moins "parcours du combattant".l'auberge londonienne l'auberge londonienne (suite encore) l'auberge londonienne suite et fin provisoire
il n'y a qu'une chose à dire: il faut apparemment être TRES motivé!
RépondreSupprimerbonne chance pour la dernière porte.
j'y crois encore mais j'avoue que je fatigue...
SupprimerEt bien !
RépondreSupprimerQuelle énergie !
ici il n'y a que la partie visible de l'iceberg
Supprimerje concentre mon énergie sur qq pb familiaux assez costauds (mais moins que moi ... enfin j'espère)
bises Berthoise et Adrienne
RépondreSupprimer