La seule vue de la ville réveille les souvenirs des noëls en famille : treize personnes, voire plus par la suite, qui s'entassaient dans un petit appartement du centre ville. A l'époque, la neige, les décos de Noël et la musique sirupeuse dans la rue ne me filaient pas encore le bourdon. Ma tante et mes "grand mères" nous recevaient comme des rois,et mettaient un point d'honneur à gâter chacun, malgré des moyens très limités.
Je les revois nous dire au revoir de la fenêtre du 2 ème étage,je pouvais imaginer leurs larmes derrière leurs sourires. "Revenez vite !" disaient elles.
Il y a aussi le souvenir du précédent voyage avec King Arthur pour un congrès et de nos discussions animées sur le trajet tout en écoutant Satyagraha.
Et me voila de retour, de nombreuses années plus tard, à l'occasion d'une fête. Ce sont mes seules vacances d'été : deux jours de tourisme et visites aux vivants et passage au cimetière où reposent mes "grands mères" mes oncles et ma tante.
J'aime le charme désuet de cette ville trop calme, ses maisons art nouveau, ses jardins, ses cafés chics fréquentés par les retraités.
Merci aux amis qui m'ont accompagné. Soleil et musique et retrouvailles familiales : toutes les conditions pour un agréable week end de vacances se trouvaient réunies. A mes cousins, j'ai promis de revenir vite...
PS Une ombre au tableau : un propos hyper raciste et mensonger proféré par un des invités (extérieur à notre famille) : nous nous réjouissons de ne plus avoir à rencontrer ce c... à qui j'aurais volontiers cassé la figure, mais bon, ça aurait quelque peu assombri la fête.
Si j'ai voyagé, Je nais jamais quitté la ville où je suis né. Ainsi que la presque totalité de ma famille. Il en est de même pour mon ami d'enfance qui, comme moi, exerçait une profession libérale (il n'était pas médecin). Il est à la retraite depuis deux mois.
RépondreSupprimerpour moi c'est le contraire je ne retournerai sans doute jamais dans ma ville natale ma famille est dispersée un peu partout en France et en Israël .alors je voyage parfois en tentant de me fondre dans la foule .
Supprimerc'est une promesse qu'il faudra tenir, cher docteur Zigmund :-)
RépondreSupprimeroui il faudra. un jour je suis passé à côté de cette ville mais nous étions pressés nous avons décidé de ne pas nous imposer à l'improviste et de poursuivre notre route. ma tante est partie subitement peu après et je m'en veux encore de ne pas être passé l'embrasser .
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