Ils ont choisi un bel hôtel, il y a une piscine mais elle reste fermée, en tout cas, je n'ai pas le droit d'y aller.
Je me souviens de la vue sur la mer et de mon émerveillement quand Pa me montre les lumières de la côte à la nuit tombée.
Nous partons pour Valdemossa, pour visiter la maison de Chopin et de Georges Sand. ( "un hiver à Majorque").
Il parait que les propriétaires avaient enlevé les huisseries et que le pauvre Chopin déjà fragile des bronches
Dans une des pièces de cette maison devenue musée, trône le piano du compositeur ; j'échappe un instant à la surveillance de mes parents et je touche le piano ! bien sûr on me stoppe net ; je ne me souviens pas du son obtenu, ou peut être n'ai je eu que le temps de caresser les touches.
Nous visitons également les grottes du Drach que nous traversons en bateau en écoutant de la musique classique.
Je me souviens que je comprenais mal l'intérêt de visiter les églises et que je le faisais savoir haut et fort : "quoi encore une église ?!"
Mes parents achètent un beau jeu d'échecs qui me fascine mais je n'ai pas le droit d'y toucher. Ce jeu n'a servi qu'une fois un peu plus tard pour m'enseigner le déplacement des pièces.
Bien plus tard, nous partons en famille pour un autre voyage à Majorque, en hôtel club cette fois ci, et là, je tiens le rôle de l'ado rebelle.
La magie a disparu : les plages sont bondées. Noyé dans la foule des touristes j'ai du mal à apercevoir "mon " piano de Chopin à Valdemosa. A l'hôtel, la nourriture et les clops sont "spéciales touristes" : charcuterie tous les soirs pour faire plaisir aux nombreux clients allemands, et pas de cigarettes espagnoles.
Néanmoins, outre la beauté incomparable de la Méditerranée, persiste à jamais un souvenir magique : Ma se réveillait très tôt pour voir le soleil se lever au loin au dessus de la mer. Et plus que la beauté du paysage lui même, j'ai fixé pour toujours cette image de Ma assise, belle, sereine et heureuse regardant l'horizon au petit matin.
OK ça c'est l'Atlantique mais j'ai voulu une photo qui m'appartienne.
c'est fort, d'avoir de tels souvenirs de tes quatre ans!
RépondreSupprimeren fait je sais que j'avais 4 ans car mon frère n'était pas né (mes parents ne l'auraient pas laissé en garde)
Supprimerle second voyage (moi ado) a ravivé des souvenirs que mes parents ont partagé
mes seuls " vrais " souvenirs de ce 1er voyage sont les lumières sur la mer, le piano de Chopin, l'ennui de visiter les églises, les grottes et surtout j'avais mes parents pour moi tout seul !
Jamais vu la Méditerranée ! Incroyable, non ?
RépondreSupprimerEnfin... je suis quand même allé (une fois, puisque je suis Bruxellois) sur la plage de notre usine de Rosignano en mer ligure, est-ce que ça vaut ?
oui ça vaut qq même je n'ai fait qu'un bref séjour qq heures en Italie sur la côte (j'avais trouvé ça nul mais c'était ma période ado rebelle ) et un autre séjour tout aussi court de l'autre côté de la frontière (à partir de Gap) et là j'avais bien aimé (pourtant c'était de la montagne :-) )
Supprimerpuisque tu es bruxellois il y a sur la grand place dans un angle une statue dont on caresse le pied en faisant un voeu (on m'avait dit que c'était une femme puis on m'a dit que c'était un chevalier ) quel est le nom de cette statue ? la dernière fois que j'ai caressé son pied j'ai souhaité revenir à Bruxelles (j'y suis passé mais en escale avion il y a 3 ans ) .
À ma connaissance, le seul monument dont on caresse une partie (généralement le bras à un point tel qu'on a dû la restaurer) est la statue d'Éverard t'Serclaes, effectivement un chevalier. Il est représenté gisant.
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_%C3%A0_%C3%89verard_t%27Serclaes
oui c'est bien ce gisant pendant de longues années j'ai cru que c'était une femme jusqu'à ce qu'un ami belge me détrompe en me donnant le nom pas facile à prononcer du chevalier. Pour l'usure je plaide non coupable : ma dernière caresse date de 1978 je crois :-)
Supprimer