lundi 16 mai 2022

Société française d'ophtalmologie 128 ème congrès

 

Deux ans  sans  congrès de  la  SFO !

Certes, entre  temps   on  avait  eu  droit  au  distanciel en 2020   

et aussi en  2021 

Alors cette  année, j'ai  soigneusement  rangé  mes cahiers, mon  ordi, j'ai  réservé mon hébergement dans  un  coin  sympa  du  17 ème arrondissement, un  peu  comme  si  je  préparais des  vacances.

Le  sujet  du  rapport  fera  frémir  les  non médecins et  montrera  si c'est nécessaire  que  les  ophtalmos  ne  se  limitent  pas  à  la  prescription des  lunettes ou  à  la  chirurgie de  la  cataracte.

Le  palais  des  congrès  est  toujours masqué  par  les  travaux :  2  ans  plus  tard,  l'esplanade  est sinistre,  impraticable, pire  qu'en  2019. j'ai  été  incapable  de  trouver  l'entrée  du  métro...

Malgré  les  efforts  des  organisateurs, la  magie  n'était  pas  au  rendez  vous. J'ai  pris  un  bon coup  de  vieux : beaucoup de  copains déjà en retraite n'étaient  pas  là, je  me  suis  senti  très  seul, témoin d'une  ophtalmologie disparue.  

On fait un signe amical  aux  copains croisés dans  les  couloirs, on s'offre  une  pause dans  la  bien nommée salle  de  rechargement  (pour  portables  et  humains) et  on  repart.

Le dimanche, soucieux de ne pas  être  en retard, je  me décide  à  prendre  le  métro : mais  c'est  le  8  mai et  toutes les  stations  autour  de  l'arc de  triomphe sont bloquées  par  mesure  de  sécurité, quelques joggeurs  matinaux  m'ont  vu errer  hagard  et fatigué perdu  sur  l'esplanade  des  invalides  cherchant  désespérément le  bus  qui  me  conduirait  à la  porte  maillot. Je déteste ce  quartier  -définitivement.

Le symposium franco  américain, réunit  dans  un remake  de  "questions  pour  un  champion"  de  très  bons neuro ophtalmologistes américains opposés aux  meilleurs  neuro  oph  français coiffés  de  bérêts bleus  blancs  ou  rouges.


C'est  un bon moment  de  rigolade malgré   le niveau  au  top,  le  tout  en  américain ou  en  globish. A  la  fin,  les concurrents  arrivés  à  égalité  partagent  le  champagne et  le  coca cola. 

Le cocktail du  congrès a  lieu  au  pavillon d'Armenonville, perfidement  je  me  demande  s'ils  ont  pris  soin de  désinfecter les  lieux  après  le  passage de  la  blonde. Les congressistes  se  massent  autour des  buffets, c'est  toujours  la  foire d'empoigne, on  prend  des  photos...

Le congrès  a  été  écourté d'une  journée  la  présentation du  rapport  a  lieu en début d'après  midi : elle  est  de  grande  qualité simple et  didactique c'est  du  très  beau  boulot.   

Et  c'est  fini  je  me  retrouve  seul dans  Paris, il est  trop  tard et  je  suis  trop fatigué  pour une  visite  au jardin des  plantes et  mon thé  à  la  menthe  à  la  mosquée ... une  autre  fois 


4 commentaires:

  1. toujours ce doux-amer...
    avec toute ma sympathie, cher docteur :-)

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    1. oui c'était un peu triste sans doute à cause des amis qui ne viennent plus et probablement parce qu'après 2 ans sans congrès j'avais plein de projets et trop d'attentes c'est pas grave . merci Adrienne

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  2. C'est quand même dingue ces ophtalmos qui s'entassent pour boire à l'œil... ;-)

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    1. c'était moins "tape à l'oeil " que les années précédentes
      le champagne était bon mais les boissons sans alcool jus de fruits bio étaient excellents

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