Ma place était là bas près de ceux qui ont réalisé ce que je n'ai pas eu la force de faire.
Longtemps j'ai cru que je partirais ...un jour ... et la vie en a décidé autrement
Partir eut été renoncer à que je croyais être une histoire d'amour, puis laisser mes fils et mes parents qui n'auraient pas suivi.
Fin septembre lors de la montée au cimetière sur la tombe de mes parents, j'ai écouté mes derniers amis d'enfance qui liquidaient leur vie française pour réaliser leur rêve et faire leur Aliya.
En ces moments, je pense à tous ces amis d'enfance, ces cousins et petits cousins des plus laïcs aux plus orthodoxes et je tremble pour eux à chaque alerte. Et je tremble pour leurs enfants partis au front.
Mon ordi diffuse en permanence I24 News qui donne un éclairage différent de la situation.
Me voilà trop vieux pour sauter dans un avion et partir lutter aux côtés des miens, ou aider je ne serais qu'un poids pas bien utile. Je me console en donnant au Magen David Adom
Je fais un tri dans mes amis ceux qui essaient de justifier l'injustifiable dégagent tout doucement, je ne perds pas de temps en explications.
Ossé shalom : un grand classique ... j'aimais cette chanson apprise il y a bien longtemps, nous l'avons chantée lors d'un mariage certains d'entre nous drapés dans le drapeau israëlien ; à la veille du 7 octobre notre groupe de musiciens ici en interprétait une version.
Aujourd'hui chanter cette chanson qui parle de paix me demande un effort important
Je ne suis plus sûr du tout qu'une paix soit possible et pire encore je ne suis pas sûr de la vouloir avec ceux qui ont massacré des innocents.
Je me souviens d'une déclaration d'un maitre d'arts martiaux "la guerre n'est jamais la solution"
Sans doute mais la paix ne l'est pas plus dans le contexte actuel.
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