(image extraite de http://www.volodalen.com/11vous/vous00.htm)
Il a suffi d'un billet d'Armance "friday night fever " pour que quelques médecins se posent la question des urgences en ophtalmologie.
Et tout d'abord c'est quoi une urgence en ophtalmologie ?
samedi 1 mars 2014
samedi 22 février 2014
on va dire
On va dire que ça va ...
J'ai posé la valise qui ne me quittait plus depuis 2 mois. J'ai immédiatement voulu descendre dans la serre, voir de la lumière, voir les orchidées.
J'ai regardé ce phalénopsis blanc que nous avions pris en hospitalisation, et qui était prêt à retourner dans le salon de Pa et Ma.
J'ai raconté aux Escalators la longue marche avec Pa pour aller se recueillir sur la tombe de Ma, parce que la grille d'accès aux voitures est fermée le dimanche.
Puis j'ai repris le travail, mécaniquement, sans entrain, j'ai retrouvé mes gestes mes automatismes et mes manies.
J'ai regardé d'un oeil indifférent Zigmund -chat affalé sur les papiers qui jonchaient la Table et je n'ai pas eu la force ou l'envie de le déloger.
J'ai encore remis à "plus tard, un jour, peut être" ce qui était déjà urgent il y a 2 mois. Cette Table n'arrive même plus à me faire rire, ce n'est pas bon signe.
Tout ça : les inscriptions aux congrès, les billets de trains, les réponses aux organismes de formation, les courriers aux chers confrères, les remises de chèques à la banque... quelle importance à côté de la disparition de Ma, du désespoir de Pa et de notre chagrin ?
On va dire que ça va, parce que j'ai repris mes activités, mes loisirs, même si je me suis endormi au milieu d'une leçon de musique.
On va dire que ça va ... je continue à me vider la tête avec les sucreries de c*ndy cr*sh saga, je trouve ça nul et je continue en me disant qu'il vaut mieux ça que des antidépresseurs, de l'alcool ou de l'herbe qui colore la vie.
On va dire que ça va... la peine efface les souvenirs de colère.
Machinalement j'envoie la #baguette des #nantis tous les jours et au moment où je l'envoie, une sourde haine m'envahit comme depuis 18 mois, mêlée maintenant à une sensation nouvelle d'inutilité.
On va dire que ça va ... je cherche dans les photos de Ma, une où elle ne serait pas trop malade et où elle sourirait. J'ai renoncé à en chercher une d'elle et moi. C'est difficile de remuer ces souvenirs. J'aurais du me mettre à la compta et à ma déclaration de revenus, mais je crois que ce tri dans les photos puis l'envoi de certaines choisies nous aidera.
Dehors, le prunier nommé Johnny commence à fleurir.
-(merci à tous pour vos messages de soutien, j'espère bientôt être capable d'écrire des choses plus gaies... peut être quand j'aurai fini ma 2035 !)
J'ai posé la valise qui ne me quittait plus depuis 2 mois. J'ai immédiatement voulu descendre dans la serre, voir de la lumière, voir les orchidées.
J'ai regardé ce phalénopsis blanc que nous avions pris en hospitalisation, et qui était prêt à retourner dans le salon de Pa et Ma.
J'ai raconté aux Escalators la longue marche avec Pa pour aller se recueillir sur la tombe de Ma, parce que la grille d'accès aux voitures est fermée le dimanche.
Puis j'ai repris le travail, mécaniquement, sans entrain, j'ai retrouvé mes gestes mes automatismes et mes manies.
J'ai regardé d'un oeil indifférent Zigmund -chat affalé sur les papiers qui jonchaient la Table et je n'ai pas eu la force ou l'envie de le déloger.
J'ai encore remis à "plus tard, un jour, peut être" ce qui était déjà urgent il y a 2 mois. Cette Table n'arrive même plus à me faire rire, ce n'est pas bon signe.
Tout ça : les inscriptions aux congrès, les billets de trains, les réponses aux organismes de formation, les courriers aux chers confrères, les remises de chèques à la banque... quelle importance à côté de la disparition de Ma, du désespoir de Pa et de notre chagrin ?
On va dire que ça va, parce que j'ai repris mes activités, mes loisirs, même si je me suis endormi au milieu d'une leçon de musique.
On va dire que ça va ... je continue à me vider la tête avec les sucreries de c*ndy cr*sh saga, je trouve ça nul et je continue en me disant qu'il vaut mieux ça que des antidépresseurs, de l'alcool ou de l'herbe qui colore la vie.
On va dire que ça va... la peine efface les souvenirs de colère.
Machinalement j'envoie la #baguette des #nantis tous les jours et au moment où je l'envoie, une sourde haine m'envahit comme depuis 18 mois, mêlée maintenant à une sensation nouvelle d'inutilité.
On va dire que ça va ... je cherche dans les photos de Ma, une où elle ne serait pas trop malade et où elle sourirait. J'ai renoncé à en chercher une d'elle et moi. C'est difficile de remuer ces souvenirs. J'aurais du me mettre à la compta et à ma déclaration de revenus, mais je crois que ce tri dans les photos puis l'envoi de certaines choisies nous aidera.
Dehors, le prunier nommé Johnny commence à fleurir.
-(merci à tous pour vos messages de soutien, j'espère bientôt être capable d'écrire des choses plus gaies... peut être quand j'aurai fini ma 2035 !)
samedi 15 février 2014
tout ; tout de suite
Aujourd'hui, je ne suis pas en état de conduire sur la route du cimetière.
C'est Gabrielle qui nous emmène dans la voiture sous la pluie.
Pour rester en contact avec les autres voitures (et surtout celle qui a pris en charge Pa) mon portable est encore branché.
Or il est connu que tout portable branché risque de sonner...Donc le mien sonne alors que nous arrivons en vue du cimetière, et donc je décroche, bien que le n° affiché me soit inconnu... Il s'agit d'une patiente, si elle a mon n° de portable c'est parce qu'elle présente un risque.
Mais aujourd'hui c'est juste pas possible, je suis loin, et elle ne peut pas plus mal tomber ; j'attends qu'elle reprenne son souffle entre deux phrases pour l'interrompre : " excusez moi mais là, je suis en route pour aller enterrer ma mère, je vous verrai à mon retour dans 5 jours si personne ne peut vous prendre en charge d'ici là..." elle s'excuse rapidement ... puis reprend la liste de ses symptômes : (urgence relative sans gravité).
J'arrive enfin à caser un peu plus sèchement avant de raccrocher, qu'il s'agit probablement d'une conjonctivite épidémique, qu'elle doit joindre son médecin traitant qui lui prescrira un collyre ou l'adressera à un ophtalmo, et que là, c'est juste pas possible parce que là, on arrive au cimetière !
Je crois que j'ai mal éduqué mes patients !
C'est Gabrielle qui nous emmène dans la voiture sous la pluie.
Pour rester en contact avec les autres voitures (et surtout celle qui a pris en charge Pa) mon portable est encore branché.
Or il est connu que tout portable branché risque de sonner...Donc le mien sonne alors que nous arrivons en vue du cimetière, et donc je décroche, bien que le n° affiché me soit inconnu... Il s'agit d'une patiente, si elle a mon n° de portable c'est parce qu'elle présente un risque.
Mais aujourd'hui c'est juste pas possible, je suis loin, et elle ne peut pas plus mal tomber ; j'attends qu'elle reprenne son souffle entre deux phrases pour l'interrompre : " excusez moi mais là, je suis en route pour aller enterrer ma mère, je vous verrai à mon retour dans 5 jours si personne ne peut vous prendre en charge d'ici là..." elle s'excuse rapidement ... puis reprend la liste de ses symptômes : (urgence relative sans gravité).
J'arrive enfin à caser un peu plus sèchement avant de raccrocher, qu'il s'agit probablement d'une conjonctivite épidémique, qu'elle doit joindre son médecin traitant qui lui prescrira un collyre ou l'adressera à un ophtalmo, et que là, c'est juste pas possible parce que là, on arrive au cimetière !
Je crois que j'ai mal éduqué mes patients !
jeudi 13 février 2014
mardi 11 février 2014
Kaddish
Je suis seul dans la chambre de Ma
Malgré une petite amélioration clinique, l’angoisse, la sienne, et par conséquent celle de Pa est à son maximum.
Je regarde dormir ma maman, elle ne semble pas sentir ma présence. Je renonce à la réveiller, je sais qu’ils l’ont « shootée » parce que ses crises d’angoisse nocturne sont dangereuses et difficiles à gérer.
Je pense à cette galette des rois que j'avais achetée pour apporter à la clinique, et comment la simple question de la vendeuse "je vous mets une couronne ?" a failli me faire fondre en larmes.
Je pense à cette galette des rois que j'avais achetée pour apporter à la clinique, et comment la simple question de la vendeuse "je vous mets une couronne ?" a failli me faire fondre en larmes.
Je me prends à espérer qu’elle se réveille doucement, sans s’agiter, qu'elle me regarde un moment et dise avec un faible sourire : « tu étais là mon fils ? »
Mais non, elle ne m'entend pas lui murmurer que sa peur aggrave les choses, que papa reparti sans qu'elle se réveille reviendra demain, que tout le monde fait le maximum pour qu'elle guérisse, et surtout que je l'aime.
Ma salle d'attente est pleine, j'ai une bonne demi heure de retard. La secrétaire et l'orthoptiste sont parties.La voix d'une infirmière passe le barrage du répondeur : Ma s'est éteinte cet après midi dans son sommeil sa main dans celle de Pa. Ce sont les infirmières qui lui ont dit, il ne s'en était pas rendu compte.
J'ai rappelé ma secrétaire pour qu'elle annule les consultations de la soirée et de la semaine, et mes fils ont géré les coups de fil à passer, pendant que je terminais mes consultations.
Puis nous avons pris la route pour aller soutenir Pa.
Ce soir, au milieu de ma peine, la vision de Maman malade s'efface doucement, progressivement remplacée par les images de la mère aimante de mon enfance.
Les mots manquent pour exprimer ma peine.
vendredi 7 février 2014
vendu, nanti et en colère
dimanche 2 février 2014
long fleuve pas tranquille
Aux semaines de travail pleines, succèdent les week end près de Pa et Ma Zigmund.
Ma ne va pas vraiment mieux, et ce n'est pas une malade facile. (version politiquement correcte).
vendredi 24 janvier 2014
loi conso : dernière ligne droite - révision pour les nuls
Nous allons reparler de la #loiconso celle là même qui fait la fierté de Benoit Hamon lors de ses passages à la radio, celle qui nous apparaît comme un tissu d'âneries dont certaines sont vraiment dangereuses pour la santé oculaire des citoyens.
vendredi 17 janvier 2014
invitation aux voyages
Dis moi Ma, il parait que tu arrives à te lever un peu ... déjà quelques mètres avec un déambulateur c'est un petit mieux, un peu d'espoir.
Dis Ma, que dirais tu si je t'emmenais en ballade ? Pa vient avec nous s'il le veut ...
La Mongolie, les grands espaces ? ce voyage je l'ai fait par procuration il y a plus de cinq ans .
Ou alors l'Océan ? tu me diras qu'il fait si froid
et que le seul bleu que tu aimes est celui de la Méditerranée...Je ne peux pas t'offrir celui là ... ou incomplètement
Et un petit tour à Kew garden après un passage éclair à Shanghai pour une éclipse cachée derrière les nuages ?
Je te laisse te reposer un peu ... je reviendrai avec d'autres paysages.
Une petite vidéo ça te dit ?
-
mardi 7 janvier 2014
le collectif de mars c'est maintenant
Remarquez- vous que ces mêmes médecins
et quelques autres ont stoppé toute télétransmission le mardi ? (pardon les
arbres !)
Avez-vous entendu parler de la semaine blanche du 17 au 24 mars ?
-Oui ? =>tant mieux … Et un grand merci à ceux
qui relaient nos messages sur les
réseaux sociaux.
-Non ? =>Nous ne sommes pas assez visibles dans
les médias qui saturent un brin sur les bonnets de toutes couleurs et les
volatiles de tout poil.
Rien sur les ondes ou à la télé sur ces actions : c'est silence radio.
Rien sur les ondes ou à la télé sur ces actions : c'est silence radio.
Ce qui suit est mon interprétation perso
simplifiée du collectif de Mars ; la version officielle se trouve ici sur
le site de l’UFML.
Le collectif de mars qui réunit médecins et soignants de tous horizons s'élève :
- contre des honoraires S1 non réévalués depuis plus de 10 ans et la désinformation soigneusement entretenue par mst,* les médias, les mutuelles qui mettent depuis plus d'un an dans le même panier quelques gros « dépasseurs » célèbres et les médecins S2 qui ont eu le droit de fixer librement leurs honoraires avec tact et mesure et de les réévaluer progressivement pour faire face à l'augmentation de leurs charges.
-contre le contrat d'accès aux soins qui cherche à enchaîner les médecins secteur 2 dans des honoraires à peine moins minables que ceux des secteurs 1.
- contre les insultes des assureurs qu'on nomme "mutuelles"
- contre les amalgames : dépassement d'honoraires=lunettes, dépassement d'honoraires = prothèses dentaires.
(tiens, ils n'ont pas encore pensé à accuser de dépassement les ORL pour le prix des prothèses auditives ?)
Le collectif de mars qui réunit médecins et soignants de tous horizons s'élève :
- contre des honoraires S1 non réévalués depuis plus de 10 ans et la désinformation soigneusement entretenue par mst,* les médias, les mutuelles qui mettent depuis plus d'un an dans le même panier quelques gros « dépasseurs » célèbres et les médecins S2 qui ont eu le droit de fixer librement leurs honoraires avec tact et mesure et de les réévaluer progressivement pour faire face à l'augmentation de leurs charges.
-contre le contrat d'accès aux soins qui cherche à enchaîner les médecins secteur 2 dans des honoraires à peine moins minables que ceux des secteurs 1.
- contre les insultes des assureurs qu'on nomme "mutuelles"
- contre les amalgames : dépassement d'honoraires=lunettes, dépassement d'honoraires = prothèses dentaires.
(tiens, ils n'ont pas encore pensé à accuser de dépassement les ORL pour le prix des prothèses auditives ?)
http://www.dailymotion.com/playlist/x1udkj_ucdf_depassements-honoraires/1#video=x15bd
- contre une ministre de la santé déconnectée de la réalité et contre les syndicats médicaux horizontaux (les bien nommés) qui ont livré la médecine libérale à la finance et sont prêts à nuire encore plus avec le tiers payant généralisé.
Sans doute sommes-nous trop peu nombreux, trop calmes, trop polis, trop prudents (normal, nous sommes médecins).
Sans doute les médias ont mieux à faire que de s'occuper de ces "nantis" qui tentent d'alerter l'opinion, ils oublient que ce sont ces "nantis corporatistes" qui les soignent/ les soigneront, eux et leurs familles.
Nous sommes et serons peut-être encore une fois à contre temps, mais quel que soit le moment choisi, il n'a jamais été facile pour les médecins d'être visibles et entendus. Les médias relaient une image tronquée de nous et de nos luttes.
- contre une ministre de la santé déconnectée de la réalité et contre les syndicats médicaux horizontaux (les bien nommés) qui ont livré la médecine libérale à la finance et sont prêts à nuire encore plus avec le tiers payant généralisé.
Sans doute sommes-nous trop peu nombreux, trop calmes, trop polis, trop prudents (normal, nous sommes médecins).
Sans doute les médias ont mieux à faire que de s'occuper de ces "nantis" qui tentent d'alerter l'opinion, ils oublient que ce sont ces "nantis corporatistes" qui les soignent/ les soigneront, eux et leurs familles.
Nous sommes et serons peut-être encore une fois à contre temps, mais quel que soit le moment choisi, il n'a jamais été facile pour les médecins d'être visibles et entendus. Les médias relaient une image tronquée de nous et de nos luttes.
Pour la majorité des journalistes nous serions les nantis pourris qui se gavent avec des dépassements qui
plombent le budget des ménages et qui en veulent plus toujours plus…J’aimerais
voir leur réaction si leur salaire avait stagné depuis 10 ans. La seule
exception à cette image de nanti est « le bon docteur » renommé qui
donne un rendez-vous en urgence à leur maman…
Patients, posez-vous la question : vous sentez vous concernés par l’avenir et l’évolution de la médecine ?
Est-ce pour vous moins important que la météo, que les cours de la bourse, que le débat sur l’ouverture des magasins le dimanche ?
Trouvez-vous normal qu’un médecin secteur 1 à Bac +10-11-15 vous demande 28€ quelle que soit la durée et la difficulté de sa consultation ? Regardez, pour comparer, les factures de votre réparateur électro-ménager ou informatique, de votre plombier, de votre coiffeur …
Chers confrères non-grévistes, quelle importance accordez-vous à la dégradation de votre exercice, aux contraintes administratives supplémentaires qu'on vous prépare en douce (le tiers payant généralisé, les mentions obligatoires sur les ordonnances), aux insultes des ténors médiatiques et politiques ?
Serez-vous fiers d’être bientôt mieux rémunérés sur vos performances administratives que sur vos actes médicaux ?
Je me pose des questions sur les stratégies à mettre en place, à titre personnel :
Patients, posez-vous la question : vous sentez vous concernés par l’avenir et l’évolution de la médecine ?
Est-ce pour vous moins important que la météo, que les cours de la bourse, que le débat sur l’ouverture des magasins le dimanche ?
Trouvez-vous normal qu’un médecin secteur 1 à Bac +10-11-15 vous demande 28€ quelle que soit la durée et la difficulté de sa consultation ? Regardez, pour comparer, les factures de votre réparateur électro-ménager ou informatique, de votre plombier, de votre coiffeur …
Chers confrères non-grévistes, quelle importance accordez-vous à la dégradation de votre exercice, aux contraintes administratives supplémentaires qu'on vous prépare en douce (le tiers payant généralisé, les mentions obligatoires sur les ordonnances), aux insultes des ténors médiatiques et politiques ?
Serez-vous fiers d’être bientôt mieux rémunérés sur vos performances administratives que sur vos actes médicaux ?
Je me pose des questions sur les stratégies à mettre en place, à titre personnel :
-pourquoi continuer à défendre ceux qui
ne comprennent pas que l’eau chauffe dans la casserole où nous sommes
tous ?
-Quel intérêt de cotiser à un syndicat
signataire ?
-Faut-il revoir à la baisse mes contrats de complémentaire santé ?
-Faut-il revoir à la baisse mes contrats de complémentaire santé ?
-Dois-je arrêter ou diminuer significativement la
télétransmission ?
-Jusqu'à quand vais-je accepter d'essayer de faire du gastronomique au prix du mac do ?
-Jusqu'à quand vais-je accepter d'essayer de faire du gastronomique au prix du mac do ?
-Dois-je passer en secteur hors
convention à quelques mois de mon départ en retraite pour enfin pouvoir
exercer la médecine de qualité que m’ont enseignée mes maîtres ?
Les forces en présence sont disproportionnées ; en face ils ont le nombre : les médias, les syndicats horizontaux, les médecins "tête dans le guidon" et de l'argent, beaucoup d'argent, car, si nous sommes des "nantis", eux sont carrément blindés.
C'est avec cet argent que les mutuelles nous insultent avec leurs publicités consternantes.
C'est avec cet argent qu'une mutuelle porte plainte pour dénigrement contre le SNOF pour avoir osé informer ses
patients qu'ils pouvaient choisir leur opticien.
En d'autre
temps, des gens peu nombreux ont su tenir tête et gagner des
batailles contre des gros balèzes, mais "ça c'était avant ! "
Je veux croire encore que nous serons
nombreux à lutter, tous soignants confondus,*** et que les actions du collectif
de Mars auront un écho important jusqu’à la victoire qui nous permettra de
retourner faire ce que nous avons appris : soigner les gens.
* note pour le correcteur : si vous
croyez que la majuscule est utile …
**qu'est ce qui est plus difficile à
payer les 50 ou 80€ d'un ophtalmo S2 ou les 500 à 1000€ de vos lunettes
progressives que la sécu rembourse 40€ ?
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