mercredi 11 novembre 2009

lointaine et proche famille


11 Novembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #souvenirs
Un aller retour pour voir mon papa qui est rentré à la maison , en assez bonne forme, en attente d’une grosse intervention qui l’angoisse. Mon oncle a pris l’avion pour venir  voir son frère  l’espace d’une journée. Je n’avais pas vu mon oncle depuis une quinzaine d’années, tout simplement parce que plein de kilomètres nous séparent et que le temps et les vacances manquent.
Ma famille est répartie  un peu partout, dans le pays (et un peu à l’étranger)  principalement Marseille, Toulouse, Vichy et Paris.



(mon grand père Henri est lejeune premier au centre deuxième rang 1919)
Autrefois, nous nous retrouvions (avec les marseillais) à Vichy pour Noël, puis nous « descendions » sur Toulouse pour le nouvel an, puis  nous remontions dans notre "grand nord"d'adoption.
Vichy à noël était un émerveillement, souvent il y avait de la neige, nous nous entassions à 10 -15 dans un petit deux pièces, du centre ville. Nos deux grands-mères (une tante sans enfant qui s’était occupée de mon papa et ma grand-mère) nous couvraient de baisers. Elles se  saignaient   pour nous offrir des cadeaux, pas toujours à notre gout,  mais que je conserve encore comme des trésors.
 Elles y joignaient des cartes fleuries et parfumées, où elles exprimaient de façon dithyrambique leur affection et leur amour. Bien sûr que tout çà avait un côté étouffant, mais tout cet amour faisait chaud au cœur, et  nous étions contents de retrouver nos cousins.


A Toulouse, nous remettions çà avec la famille de ma mère, là aussi,  nous retrouvions plein de cousins et cousines ;  les berges de la Garonne  proches, ou le terrain de basket  (aujourd’hui, devenu toboggan routier) étaient nos lieux de jeux .Quand elle rentrait « du magasin » qui était toute sa vie, ma lumineuse  grand-mère nous  préparait des plats un peu trop riches en graisse, et chantait  en s’accompagnant au piano.Me reste le souvenir ému de mes grands mères, jetant un verre d'eau sur la voiture pour nous faire promettre de revenir puis nous regardant partir...

Après leur disparition, la tradition du « tour de France » s’est estompée, nous étions devenus adultes, nous avons choisi des chemins très différents…
Il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné à Vichy,  je retourne plus souvent à Toulouse  à la recherche d’un morceau de mon enfance…
Je voudrais  consacrer à mes cousins, cousines , oncles et tantes,  plus de temps,  mais c’est difficile, j’aimerais qu’ils viennent me voir…
Nous aurions plaisir à leur faire partager la lumière de la Loire, le blanc des tuffeaux et les toits en ardoise, leur faire goûter l’Aubance et le Savennières, le Bourgueil et le Chinon, et aussi les fouées, et bien sûr, à  leur montrer les châteaux. Nous voudrions leur montrer la beauté de la mer en Bretagne, les rochers de granit rose, les alignements de Carnac, puis remonter vers la Normandie pour leur faire découvrir "en vrai" cette falaise d'Etretat qui nous impressionnait dans nos livres scolaires.
Des pans entiers de ce blog leur sont destinés, témoignage  légèrement déguisé de notre vie,  mais je ne pense pas qu’ils prennent le temps de le lire.  
z

samedi 31 octobre 2009

la vodka du diable

le texte du défi #79 est assez long :
Pour le défi #79e du nom, le jouteur écrira*  (au choix) :

une lettre/ un discours / un règlement / un mode d’emploi / une recommandation / un plaidoyer / une harangue / une charte / un avis / un sermon...

lisez la suite de la consigne et les autres textes
(chaque fois que j'insère un lien j'ai une pensée émue pour Mme de Keravel qui m'a appris à insérer les liens !)


La vodka du diable
discours non radiodiffusé de Staline en date du 2 juillet 1941(1)
Camarades ! Citoyens ! Frères et Sœurs(2) ! Combattants de notre armée et de notre flotte !
Je m’adresse à vous, mes amis !
La perfide agression militaire de l’Allemagne hitlérienne, commencée le 22 juin, se poursuit contre notre Patrie.
Malgré la résistance héroïque de l’Armée rouge(3), l’ennemi continue à se ruer en avant, jetant sur le front des forces nouvelles.
Il faut les saborder !
Cà tire à la guerre j’y prédis l’ail rose.
Un grave danger pèse sur notre Patrie.
Camarades, nous allons nous battre, aucune armée n’est invincible.
Soldat je te le dis tout net :
Vise  pas ta grotte maya.
Ce soir : sardines, j’ai soif ! et ma chaise m’a dit « les boulettes c’est gras »
Donc je disais : nous allons nous battre, c’est sûr mais qui sera le meilleur hein ?

Note n° 1       Le discours officiel a eu lieu le 3 juillet 1941. Celui-ci est le brouillon, la répétition générale. L’histoire garde la trace de la version radio diffusée plus longue et moins arrosée.
Note n°2     Il parait que c’est la seule fois où Staline a utilisé le terme de « frères et sœurs «  dans un discours
Note n°3        Le rouge est la couleur qui excite le plus le cône*(4) de l’œil humain,
Note n°4       d’où l’expression le jour se lève et les cones  rient  commencent
Note n°5       Traduction phonétique  certifiée (ouvrir le lien)
Pour terminer : une mensuration qui arrive comme un cheveu sur la soupe : mes moustaches sont un peu  moins grandes que celles de Papistache et  de Staline.

blog en stand by...


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31 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Mon papa  est hospitalisé.
Je vais passer du temps avec lui et moins de temps ici et sur vos  blogs.


Je reviens dès que possible....

z