vendredi 15 août 2014

jardin des plantes

Dans chaque ville où nous séjournons, nous visitons le jardin des plantes quand la ville en a un.
Nous passerons rapidement sur celui de Toulouse assez décevant dont les serres ne se visitent pas.J'ai le souvenir d'en avoir fréquenté les manèges et d'avoir joué dans les bacs à sable.
A sa décharge, nous dirons que tout le quartier était en travaux.

Le jardin botanique de Berlin moins connu que le Tiergarten  ou le jardin zoologique, nous a beaucoup plu avec ses serres art nouveau.

Kew Garden fut un émerveillement et avait un gout de trop peu.
Le jardin des plantes de Paris reçoit notre visite régulièrement ainsi que le jardin du Luxemboug.


Ce jardin des plantes est plus modeste, plein de charme avec des installations originales.
Bien sûr, on a beaucoup parlé de ses serres lors de l'éclosion de la fleur  du pénis de titan.
Mais ce que nous aimons ici,  ce sont les installations originales renouvelées chaque année.
 





 le poussin endormi 





    les enfants font remuer les yeux du  serpicouliflore.
Retour à notre jardin désordonné qui suffit au  bonheur de nos bestioles bien  réelles.

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samedi 9 août 2014

apprenons à enfoncer les portes ouvertes


Il y a quelques jours, nos confrères ont reçu un document de l’INPES dont le but avoué est d’enseigner aux médecins comment prendre en compte les inégalités sociales en médecine générale.

jeudi 7 août 2014

jusqu'ici tout va bien

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Un ami psychiatre m'a un jour fait remarquer que je ne me mettais jamais en colère... 
Le "zen", le taichi, le punching ball portatif,  tout ça ...
Ce blog est là pour suggérer ou exprimer ma colère.
Je voudrais rappeler à quelques uns de mon entourage, et à quelques bien aimés patients, que le savoir vivre  veut (en dehors d'un cabinet de médecin) qu'à la question " comment ça va ? " la réponse  convenue, polie, "normale" soit : "ça va, et toi ?" et ce n'est qu'après cet échange convenu qu'on peut commencer à raconter à son interlocuteur  ses soucis personnels grands ou petits.
 Il arrive un moment où l'égoïsme des autres,  ( surtout quand il surpasse  le mien :-) )  me devient insupportable : 
-quand la réponse à un simple bonjour cingle  : "non ça va pas !" mettant brutalement fin à la conversation, sans raison évidente, sans explication.
-ou au contraire quand la réponse intègre un monstrueux monologue de votre interlocuteur ( sa vie, son oeuvre, ses soucis, sa personne, ses hobbies)  que vous allez subir stoïquement en attendant de pouvoir caser que vous êtes chouïa à la bourre, là. Ces monologueurs,  ignorant la réciproque, sauront d'ailleurs parfaitement vous couper la parole dès que vous oserez commencer une phrase.
-quand un ami de longue date fait preuve de mépris et petitesse. 
-quand un proche, plutôt que de vous confier son mal être que vous percevez, vous ignore, ou vous raccroche au nez alors que vous vous inquiétez pour lui
-et bien sûr (mais tellement fréquent...) l'ami ou le patient -gentil tellement gentil -qui vous parle (avec une prédilection pour votre temps de loisir )de son désir d'avoir RDV avec vous quand il ne vous décrit pas ses symptômes ou ceux de sa vieille tante.
Il se trouve que pendant ce début d'été, j'ai été confronté à tous  ces cas de figure, sur peu de temps, avec répétition pour certains, et que ça suffit !
 Non, je ne vais pas burn outer,  je crois que je suis juste  déçu et en colère.