Alors oui, j'entends ta dyspnée et elle m'oppresse, différemment de toi bien sûr, et les bleus sur tes bras, je les vois aussi ... Pendant mes études, on m'a appris à écouter ("interrogatoire" "auscultation") à regarder ( à l'époque on disait "inspection") à palper (je laisse ça à ton médecin, moi je suis là pour te serrer dans mes bras).
Même si la médecine générale n'est pour moi qu'un lointain souvenir, même si je ne sais plus lire un électrocardiogramme (c'est ça l'onde p ?) même si certains de tes médicaments sont pour moi presque aussi mystérieux que pour le commun des mortels, j'ai une idée globale des troupes en présence.
D'un côté, Ma Zigmund, son médecin traitant, son cardiologue, son dermatologue armés de divers médicaments plus ou moins bien supportés et parfois d'efficacité douteuse et des effets secondaires pas glop.
De l'autre, un coeur grand comme ça, super fatigué qui a décidé de rompre le rythme imposé, des articulations qui s'usent, une peau qui dit stop aux mélanges thérapeutiques et un moral dans les chaussettes.
Tu es comme moi, tu as toujours aimé la mer. Je me souviens que tu te levais très tôt pendant nos vacances à Majorque : au petit matin, je te trouvais scrutant l'Orient : tu me disais ce moment magique où le soleil émerge de la mer.
Viens avec moi, Ma, nous partons à la mer, tous ensemble, en images pour l'instant en attendant d'y aller vraiment.
Installe toi confortablement c'est parti :
C'est vrai qu'elles valent le détour...
Que penses tu de cette sculpture devant le palais des congrès...
Pa et toi aimiez à faire un tour dans les rues à la découverte des belles villas. Celle ci me plait bien...
Je n'ai pas de photos des immeubles du front de mer. J'ai de la peine quand je vois les quelques petites maisons "art nouveau" qui survivent entre deux immeubles. Dans un autre billet à venir, je t'enverrai des photos des magasins un peu trop bling bling à mon goût (mais je sais que tu aimes).
Pa et toi aimiez à faire un tour dans les rues à la découverte des belles villas. Celle ci me plait bien...
Je n'ai pas de photos des immeubles du front de mer. J'ai de la peine quand je vois les quelques petites maisons "art nouveau" qui survivent entre deux immeubles. Dans un autre billet à venir, je t'enverrai des photos des magasins un peu trop bling bling à mon goût (mais je sais que tu aimes).
Et puis, si Pa et toi n'êtes pas trop fatigués, je vous inviterai à boire un cocktail coloré sur la plage en regardant le soleil qui se couche juste devant nous.
----
J'espère que mon fils aura autant d'égards pour moi que tu en as pour MaZig, quand je serai vieille et fatiguée.
RépondreSupprimerJe confirme, plus de chapkas. Youpi !
RépondreSupprimerton fils a l'air d'un bon fils ma grand mère disait qu'il fallait bien choisir ses belles filles :-)
RépondreSupprimercontent d'avoir terrassé les terribles chapkas !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, La Baule et les niniches à Manuel au beurre d'Echiré ... beurre trop doux pour moi.
RépondreSupprimerJ'ai un faible pour l'arrière pays, les marais salants et la Bière.
J'espère qu'avec le retour du beau temps, Ma Zigmund se sentira mieux.
moii aussi je préfère l'arrière pays
RépondreSupprimermais j'ai quelques beaux souvenirs de La Baule hors saison
et puis c'est la plage préférée de mes parents
pour Manuel j'ai été un peu déçu de l'éventail restreint des parfums mais la qualité est remarquable.
Egoïstement, la Baule hors saison, c'est le meilleur moment !
RépondreSupprimerPassé juin, point de salut : trop de monde.
C'est doux un enfant qui vous aime...
RépondreSupprimer@caro carito je suis un viel enfant qui tremble pour ses parents ...
RépondreSupprimerbientôt :-)
RépondreSupprimer@Babeth : ça y est j'y suis et c'est toujours aussi beau !
RépondreSupprimer