vendredi 17 mai 2013

Société française d'ophtalmologie : survie en milieu (plus ou moins ) hostile

Ce rapide billet est écrit sur une idée de JBR (not' président -main droite sur le coeur) qui proposait suite à mon post précédent  que nous écrivions un texte  à plusieurs mains sur l'art de se comporter élégamment au cours d'un buffet
  1.  On devrait, à plusieurs mains, écrire un texte sur " l'Art de se comporter élégamment au cours d'un buffet" :)

    Dans mon précédent post, je racontais rapidement à quel point, les pauses déjeuner de la SFO se transformaient  en bagarres autour des  divers buffets mis à disposition des joyeux congressistes.
    Le congrès de la SFO se déroule sur quatre jours pleins non stop : de l'activation de notre badge jusqu'à notre départ pour retourner "dans la vraie vie" il n'y a pas de vraies pauses.(sauf pour dormir)
    Les activités proposées sont diverses 
    -  "cours" du congrès dans différentes salles, grandes ou petites, dispersées un peu partout dans le palais 
    -visite de l'exposition :  marchands du temple laboratoires, vendeurs de matériel, libraires, associations de malades.
    - visionnage des films et des retransmissions de cours.
    - enseignements "sponsorisés" 
    - enseignements "payants" genre travaux pratiques.
    Si on est comme moi du genre studieux, avide de savoir,  cet épuisant  marathon d'un bout à l'autre du palais des congrès laisse peu de temps pour  les pauses repas.
    Sans compter que  toute traversée expose à des rencontres, certes agréables avec les copains, mais susceptibles de vous détourner de votre but ;  c'est en quelque sorte un jeu de rôle  où on met en balance en permanence la joie du partage avec les collègues et amis  et l'inquiétude de zapper LE TRUC qu'on ne voulait pas rater. 
    Tous les stands des labos rivalisent d'idées pour nous offrir à manger, souvent des choses délicieuses ou originales.
    Les enseignements "sponsorisés" ont lieu entre midi et 13h 30 et à la sortie des amphis c'est la cohue des hypoglycémiques en folie pour accéder au buffet ...
    Le plus simple, me direz vous, serait d'aller manger dans un des restaus du palais des congrès mais ce n'est pas une bonne idée  car le temps manque cruellement  dans cette option, on arrive  en retard, essoufflé et déconcentré au cours de 14h.(et même pas sûr d'avoir une place)
    Trimballer son casse croute est impossible,  il n'y a pas d'endroit calme pour manger un sandwich (où achète t'on un casse croute avant 8H ? et arriver avec son panier repas, ça craint quand même)
    Donc on choisit l'option buffet, en recouvrant ses principes("pas de conflit d'intérêt") d'un mouchoir et on se lance dans le  pugilat.
    Dès l'arrivée des victuailles  et des boissons c'est la cohue  : chacun pour soi.
    Essayer de se comporter dignement, de se souvenir que nous sommes des gens bien élevés...
    Chercher où se trouve la file d'attente pour prendre son tour poliment, garder sa zénitude en voyant les "zautres" qui coupent la file et emportent sous votre nez, les derniers petits fours que vous convoitiez depuis un moment.
    Garder le sourire en fixant le pauvre serveur débordé et affolé, tenter d'accrocher son regard dans l'espoir que votre silence complice poussera  le serveur à vous tendre un verre, ou un canapé.
    Essayer de trouver un bout de table haute (ne rêvons pas :  impossible de s'assoir) où poser votre butin et le déguster lentement sans l'engloutir.
    Tout en mangeant, repérer l'endroit où il reste encore vos sandwichs préférés ou d'autres seulement nourriciers.
    Retraverser le champ de bataille pour se ranger de nouveau dans une file, attendre, sourire,  regretter le calme relatif du restau japonais du sous sol, regarder avec calme les dix ou vingt malpolis qui vous grillent  la priorité. Pour eux vous n'existez même pas, ils ne méritent même pas votre colère.
    Se consoler en se promettant le soir un vrai repas assis dans un des petits restaus repérés autour de l'hôtel.
    Quelques minutes avant l'enseignement  suivant, aller s'installer dans la salle de cours encore presque vide, goûter ce silence éphémère, sortir un livre en attendant, et, pour tenir, se raconter qu'on s'offrira tout à l'heure, après, un vrai café avec un carré de chocolat noir dans un bistro normal, loin de cette folie...


      Sans rapport direct  avec ce qui précède, chers confrères S2 qui passeriez par ici voici ce que je vous propose de faire avec le contrat d'accès aux soins qu'on vous propose de signer.                                                                              



2 commentaires:

  1. Avec Soumarine, on est allées hier voir le musée Marmotan. Il y a des toiles de Monet. Des toiles tardives quand il souffrait de cataracte.

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  2. la visite du musée d'Orsay dans de bonnes conditions (peu de monde) a été un vrai choc pour moi : se trouver face aux vraies toiles de Monet Van Gogh Gaugain (et bien d'autres) est impressionnant. c'est magnifique

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