jeudi 27 mai 2010

appel droit à l'anonymat sur Internet

    Il y a quelques jours, le sénateur Jean-Louis Masson a déposé une proposition de loi visant à imposer à tous     les blogueurs de ne plus écrire sous un pseudo mais sous son vrai nom, avec une obligation d'afficher ses coordonnées. Une "solution" abusive, qui ne repose sur aucune donnée concrète ni aucune     étude, face à un problème qui s'attaque encore une fois à la liberté d'expression sur Internet.


http://www.wikio.fr/article/appel-defense-droit-anonymat-internet-190719788#news190719788

mercredi 26 mai 2010

le musée des arts forains


26 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regar


C'est ici qu'a lieu la soirée de gala de la SFO (société française d'ophtalmologie) j'ai passé une bonne partie de mon après midi à récupérer le carton me permettant d'entrer  à cette soirée.
Quelque part vers Bercy dans le XII  ème arrondissement se trouve ce musée hors du temps, lieu de rêve et de magie.
Chaque pas est l'occasion d'un émerveillement, le jardin est magnifique.-
Avant le dîner je m'y promène et mitraille à tout va juste avant la tombée de la nuit.
 Puis je rejoins mes collègues à l'apéritif. Nous testons plusieurs attractions.
la course de chevaux, 
le stand de tir, 
quelques jeux d'adresse dont ce superbe parcours de toupie.
La toupie lancée  progresse entre différentes arcades dorées et doit faire sonner une clochette . Coup de bol monstrueux, j'ai réussi au premier essai ...puis plus jamais.
Nous sommes passés à table, je connaissais  peu de gens présents, mais à la table que j'ai choisie il y avait des collègues sympathiques et le repas a été agréable .
Cette ombre sur le mur est celle du violoniste tzigane qui joue dans le film "le concert". Ce soir la, il jouait pour nous quelques morceaux.
  J'ai cherché longtemps sur internet  le nom de ce violoniste et je viens enfin de le trouver grace à simon van qui me donne ce lien  : le nom de ce violoniste c'est Anghel Gheorghe .
Il m'a été difficile  de quitter ce lieu, de descendre de ce nuage...
--

Pour  prolonger la visite, cliquez sur le lien en fin d'article.
z
(   25 mai 2010 : Il y a quelques jours, le sénateur Jean-Louis Masson a déposé une proposition de loi visant à imposer à tous les blogueurs de ne plus écrire sous un pseudo mais sous leur vrai nom, avec une obligation d'afficher leurs  coordonnées. Une "solution" abusive, qui ne repose sur aucune donnée concrète ni aucune étude, face à un problème qui s'attaque encore une fois à la liberté d'expression sur Internet.

samedi 22 mai 2010

petites énigmes archéologiques (#107)

P1030657  Ecrit pour la consigne #107 du défi du samedi 
    Cher Indi,

    Quelque part en marchant vers le grand Ouest je suis tombé sur une zone qui me pose problème, et j'aurais besoin de ton avis.
  Près d'un bâtiment à moitié écroulé, j'ai découvert une ancienne voie de communication  nommée, d'après ce que j'ai pu déchiffrer sur une stèle voisine,     "via escalata". Il s'agit d'une route pavée de bonnes intentions et à l'ancienne. 
    Il faut que tu viennes voir cette glycine géante qui s'appuie sur les ruines d'un bâtiment où s'entassaient divers objets qu'on peut dater  grosso modo des deux siècles d'avant  la "grosse kata", peu après la disparition du dictateur Narko III dans un accident de vaccination  et la guerre fratricide à l'humpe  qui s'en suivit et déchira le pays.

Dans une pièce de la maison, sur une cheminée de tuffeau,  deux sculptures m'intriguent : un tao et  un signe lakota : que font ici  ces symboles si  éloignés de leur région  d'origine ? P1030659
P1030658
La glycine bleue monte haut dans des bouleaux, il semble que les gens qui habitaient là aimaient à voir de leur chambre les tâches bleues des fleurs dans ces arbres et j'ai retrouvé les traces des liens de métal qui guidaient les branches de la glycine vers les bouleaux.
Juste à côté,se trouve une zône cimetière : j'ai déterré des ossements de petits félins ; d'après quelques documents conservés en assez bon état près de la cheminée, ces chats seraient Wolfgang, Mia, et Zoé. Je peux comprendre que Zoé et Mia soient enterrées chacune avec une brosse(métallique bien conservée) et une peluche(en lambeaux) certains chats aiment être brossés par leurs maîtres et s'amusent avec des peluches. Par contre, j'aimerais qu'on m'explique pourquoi il y avait, près des ossements de Wolfgang, une toupie et un ouvre boite(rouillé).
    A quelques mètres de là, j'ai extrait une pince à micro chirurgie à laquelle il manque une branche, mais pas d'ossements à proximité.(???)
Je suis un peu perplexe et finalement je me demande si les  habitants n'ont pas semé çà et là des objets, histoire de nous faire tourner en bourrique.  
  Même si c'était le cas, tu ne regretteras pas le voyage pour m'aider,car  j'ai aussi déblayé une cave (il y en a plein dans cette région) avec quelques  bouteilles qui semblent avoir correctement supporté le voyage dans le temps.
N'écoutant que notre courage,(et aussi notre soif) mon assistante et moi avons goûté  une des bouteilles de Jasnières (sacrifice hautement scientifique bien sûr) et je peux te dire que ça vaut vraiment le déplacement.
Tu constateras par toi même, je n'en suis qu'au début de mes fouilles*

ton associé et ami
    Living Stone

* je sais que tu me poseras la question :  oui, j'ai commencé à mettre le produit de mes fouilles entre deux caisses.

vendredi 21 mai 2010

"nuisible et débordée"



"nuisible et débordée"
21 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard

Pour la première fois, je me suis inscrit à la soirée de gala du congrès de la SFO, tout simplement parce que le choix du lieu m'a séduit (musée des arts forains) et je n'ai pas trop regardé à la dépense (assez conséquente.)
J'ai reçu une feuille de confirmation de mon règlement, mais, quelques heures avant la soirée je m'aperçois qu'il faut, muni de ce papier aller retirer un vrai carton d'invitation dans l'un des bureaux du congrès auprès de madame A .
Je ne m'attendais pas à devoir me bagarrer à ce point .
Un vigile me stoppe à quelques mètres du bureau en question, m'annonce que madame A est débordée et me demande de repasser un peu plus tard.
Un peu déçu mais conciliant, je retourne à la conférence qui se tient à l'étage supérieur.
Un peu plus tard, comme prévu, je redescends, et me poste silencieusement devant le vigile avec deux autres confrères qui souhaitent aussi voir madame A
De la porte de son bureau tout proche nous parviennent des éclats de voix : visiblement la dame pète les plombs et ne reçoit sous aucun prétexte..Le vigile géné nous propose de revenir. Retour à la conférence, cette fois, je suis agacé et déconcentré ...Un peu plus tard, redescente et re vigile. Celui ci de plus en plus géné m'annonce "ça va pas être possible du tout " et ajoute que Madame A est la seule à pouvoir me remettre le fameux carton, que sans ce carton, je serai refusé à l'entrée du musée.




Je me prépare à faire le scandale du siècle, non pas contre le pauvre garde mais contre cette secrétaire qui visiblement fait "un coup de calcaire" . Devant ma détermination, le vigile retourne plaider ma cause auprès de la cerbère.
Enfin j'entre dans le bureau de la dame qui prend 30 secondes pour pointer mon nom dans sa liste et me remettre mon carton et trente autres secondes pour me dire à quel point elle est submergée de travail, que le gardien n'a rien compris, qu'elle n'a jamais refusé de recevoir les congressistes !...
Cet article est ce que j'ai pu faire de plus "léger ", ma rage est intacte d'avoir raté la plupart des conférences de l'après midi à cause de cette nuisible "absolument débordée" .
J'en profite pour faire un bout de pub pour ce livre de Zoe Shepard : "absolument débordée"
ce livre décrit avec l' humour pour seule arme divers fâcheux ou nuisibles semblables à madame A.
z

mercredi 19 mai 2010

Paris en mai (société française d'ophtalmologie)


19 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard

Être studieux lors du congrès de la sfo n'empêche pas quelques escapades.
Le dimanche matin est traditionnellement réservé à une courte ballade dans Paris, marché aux fleurs, et île saint Louis.
les boites des bouquinistes sont tagguées,
sous un pont un homme isolé joue du saxophone.

                                                                                              La Seine semble avoir gagné en transparence.(Chirac aurait il tardivement gagné son pari,que la Seine redeviendrait un jour propre ?)
malgré la lumière et les arbres en fleurs, ce début de mai est glacé et triste.
  Un petit arrêt devant la maison d'Heloïse et Abelard.
   
Dans un autre genre, j'ai aimé cette pub dans le métro pour le crédit coopératif  et cette autre publicité assez drôle.               
 

 ces quelques photos parisiennes sont dédiées plus particulièrement à Joye.iowagirl qui aime tant Paris et la langue française
Bientôt, comme promis, je vous raconterai le musée des arts forains.
z

jeudi 13 mai 2010

duel


duel

13 Mai 2010 , Rédigé par Zigmund




Dans l'herbe (parce qu'ici, le mot pelouse serait abusif) poussent ces petites fleurs bleues qu'on apelle "véronique". Il est temps de passer la tondeuse parce que quand le soleil reviendra,(s'il revient...)ça sera sympa pour manger dehors si l'herbe est plus rase.
Gabrielle cherche à défendre ses véroniques...
La tondeuse implacable va passer ...il le faut ...

 c'est la dure loi des beaux jours ...
dommage !
         Dura lex...sed lex ...
z

mercredi 12 mai 2010

116 ème congrès de la société française d'ophtalmologie


12 Mai 2010 , Rédigé par ZigmundPublié dans #oeil et regard
Dans les mois qui précèdent l’Evènement, c’est La grande question que chacun pose à chacune et vice versa ‘tu vas à la SFO ? » avec quelques variantes :  « tu vas au comité de lutte » (rien de rouge là-dessous :  comité de lutte contre le  glaucome ). A cette question, il est de bon ton de répondre qu’on y va,  (au congrès) au moins « pour Le Rapport ».


( tableau d'Alain Bechetoille : glaucome débutant)
Point d’idées mal placées : Le Rapport est un travail de très grande qualité  effectué par des super  pros d’une maladie donnée. Ces gens,souvent des hospitaliers de renom, ont bossé pendant quatre ans pour éditer cette sorte d’encyclopédie. Le sujet est choisi par vote de tous les membres de la SFO chaque année  (trois ou quatre choix  proposés).
(Cette année nous avons voté pour le sujet du rapport 2014 ).
   Le résultat est un très beau livre qui a un  énorme défaut : il est gros et lourd  et  nous  est fourni à notre arrivée  au  congrès dans un sac à dos bleu  à roulettes). Je vous laisse imaginer la réaction des participants ainsi lestés et encombrés * par cette enclume roulante,  surtout ceux venus en train ou en avion. La couleur de l’année n’est plus le bleu franc  en vogue depuis 2007  mais un bleu vert plus discret.
    Dès le samedi matin le palais des congrès se remplit
-d'ophtalmos de tous poils et de toutes obédiences,  le look BCBG, "classe" est assez répandu , mais il existe quelques originaux déviants, quelques jeunes internes osent le jean et l'absence de cravate. 
-de visiteurs médicaux  qui nous attendent sur des stands colorés des laboratoires pour nous offrir stylos, ballons  (je n'ai pas vérifié je suppose que c'est réservé aux oph qui ont de jeunes enfants ) sacs de voyage (j'atteins la vingtaine) boissons et petits fours en permanence.
-des associations de malades (chiens guides d'aveugles, bibliothèque sonore etc...), les représentations syndicales et les associations humanitaires
-des opticiens et des marchands de lentilles de contact
-des vendeurs de matériel  médical 
Cette année, j'ai passé peu de temps sur les stands des laboratoires et je n'ai pas "fait mon marché" auprès des vendeurs de matériel médical qui savent vous promettre bonheur et prospérité avec leurs coûteuses machines et vous laissent fort dépourvu à la première panne du bolide.
Pour répondre à Soumarine et au risque de la décevoir, j'ai été très studieux cette année et j'ai passé presque tout mon temps en salle de cours ou dans les amphis.
Il y a les "à cotés" du congrès  : la réception au pavillon d'Armenonville, le dimanche en fin d'après midi, où tout le monde se presse, un verre à la main, le sourire aux lèvres autour des buffets. Même si je rencontre quelques copains,  je me sens toujours un peu seul dans cette réunion mondaine. En mai 2007 j'ai mis un point d'honneur à zapper cette sauterie ...allez savoir pourquoi ... 
J'avais préféré  rester à l'escale et ouvrir une  bouteille de champagne à peine consolatrice...et ne partir "en territoire ennemi" que le lendemain.
Il y a aussi un groupe d'ophtalmos sympas,  humains, plutôt âgés, qui passent une journée à faire des conférences passionnantes : c'est la société francophone d'histoire de l'ophtalmologie. Ils ne sont pas bien nombreux mais parlent d'autre chose que de machines performantes, ou de technique pure et dure ; ils sont la mémoire et l'honneur de la profession. Je les rejoins le soir au restaurant et me désole de devoir chaque année zapper leur réunion qui se déroule en même temps que celle sur le glaucome.
Alain bechetoille
Le  mardi a lieu la Présentation du Rapport : le grand auditorium se remplit complètement, et nous écoutons dans un silence religieux les communications qui étaient,cette année,  d'une  qualité à vous couper le souffle.
Il a plu pendant ces quelques jours, j'avais prévu chemisettes et costumes légers, j'ai eu froid et Paris était gris.
Ma seule visite a été pour le musée des arts forains lors du dîner de gala du congrès, mais ça, c'était tellement beau que  j'y consacrerai un article complet.
Z

samedi 8 mai 2010

Méli mélo de neuf trois

Qu'est ce qu'il y a trois ?
Trois ours en lutte  contre la squatteuse  SDF  boucle d’or ont  bercé mon enfance.
(mais que fait l'aide sociale ? )

dimanche 2 mai 2010

petite ballade


2 Mai 2010 , Rédigé par Zigmund
Suivez moi...je rends visite à des amis 

Je vous laisse goûter l'odeur entêtante de la glycine.
 


  Un petit  coup d'oeil au déversoir, au lavoir , et à l'ancien moulin.
Autrefois, quand le moulin fonctionnait, il restait éclairé toute la nuit et,  détail amusant, le toit était couvert de taches blanches de farine. Quand il a été à vendre, nos amis ont rêvé de l'acquérir avec un groupe de copains et ont renoncé. Il a été acheté et rénové par des comédiens et musiciens , n'est pas encore totalement habitable mais aux beaux jours s'y déroulent des concerts dans une belle ambiance. 


-----En face du moulin , voici le magasin de pompes funèbres. Pendant longtemps, à cet emplacement il y avait un garage  spécialisé dans l'électricité auto et qui organisait de temps en temps  des réunions de tunning. Les amis qui habitent ici supportaient stoïquement. Avoir les pompes funèbres  comme voisins c'est sûrement moins gai, mais beaucoup plus calme. --- 
nous voici arrivés sur la place avec  le château et l'ancien tribunal (style empire)...sur cette même place , en face du château se trouve une mairie  style station service d'un goût discutable.
z

samedi 1 mai 2010

Lettre à Elise

Ecrit pour le défi du samedi consigne #104  zigmund
c/o samedi défi
somewhere on the net
                                                      à madame  Elise Filou (bangster légale)

Madame,
Je vous écris pour que vous cessiez de m’importuner à mon domicile. Votre insistance devient gênante et mon épouse commence à se lasser de vos indécentes relances.
Non, ce n’est point chez nous que vous caserez vos actions bonnes ou mauvaises,  gardez vos assurances  bien peu rassurantes, vos subprimes malodorantes.
Je profite de cette lettre pour vous indiquer à quel point nous avons été choqués de votre appel pour que je justifie  un chèque conséquent fait  en prêt à un ami, et je regrette de n’avoir pas pensé à vous faire croire  que j’entretenais une danseuse    en cachette de mon épouse ou que, devenu yakusa, je souhaitais blanchir de l’argent honteusement gagné.
 De même, j’ai fort peu apprécié que lors du dépôt sur mon livret d’une somme pour faire des travaux dans ma maison, vous ayez cru bon de me proposer un prêt (à un taux double) pour ces mêmes travaux. Je vous sais coutumière du fait puisque je vous ai vu proposer un crédit revolving à un chômeur  déjà sur endetté.
J’ai encore nombre de reproches à faire à vous et vos semblables, qui vous êtes rendus indispensables et entendez maintenant nous faire payer
Vous êtes l’illustration vivante de la  fameuse  phrase de Georges Bernard Shaw :  «  un banquier est un homme  qui vous prête un parapluie quand il fait beau pour vous le reprendre dès qu’il pleut ».
Mais surtout, sachez qu’il est inutile de nous relancer pour vos produits financiers et ayez l’obligeance d’arrêter de tripoter mes comptes.
En espérant avoir été compris,  je  vous prie d’agréer, Madame l’expression de mes salutations inamicales.
Zigmund
usager non usagé mais u par vos usures.