Dans quelques jours il faudra voter.
Il y a 11 candidats et pas un seul ne vaut que je me déplace.
A l'heure où je mets sous presse je ne sais toujours pas quel bulletin de vote je poserai dans l'enveloppe et dans l'urne.
La première image du pays est cette barrière à la sortie du tunnel faisant écho au double mur de barbelés qui protège le côté français.
Il y un mieux conséquent du côté de la santé de Pa : au CHU soignants et docs ont été au top.
Bien sûr, ce n'est pas gagné, mais même si Pa n'a pas la force de marcher longtemps, il a fait un grand pas en avant.
Il y a ce poids sur ma poitrine en permanence ... C'est sans doute ça l'angoisse.
Pa est faible, vraiment faible... j'ai du mal à imaginer qu'il puisse remonter et d'ailleurs, le souhaite t'il ?
(
La cafétéria et autres réflexions &
jours de flip )
J'ai refait ma valise à la hâte, concentré les RDV de la semaine prochaine sur quelques jours et j'ai repris la route. Seul, parce que Jako, qui devait m'accompagner, est malade.
Depuis le début de la semaine, Pa a fait plusieurs chutes : l'une d'elles l'a laissé sur le carreau pendant une nuit entière parce qu'il était trop fier pour appeler la cavalerie.
Saloperie de crabe qui vient de t'emporter.
Tu t'es battue avec courage, tu me disais ton espoir dans le nouveau protocole et je voulais oublier la nouvelle méta et y croire.
J'ai du rester avec Pa Zigmund il m'était impossible de me joindre à vous dans cette peine immense.
Vous nommer serait vous faire trop d'honneur.
Ceci est une lettre d'adieu.
Non, pas d'au revoir, je ne souhaite pas vous revoir, jamais.