Casus belli
Mr Fasquelle , rapporteur de la loi consommation , dont la discussion commence aujourd'hui à l'Assemblée Nationale veut libéraliser la vente de produits d'optique , même pour les enfants.Lunettes, lentilles, et produits d'entretien seraient en vente libre .AMENDEMENT N° 463présenté parM. Fasquelle----------ARTICLE 5 BISCompléter cet article par les six alinéas suivants :« II. – Au premier alinéa de l’article L. 4362-10 du même code, les mots : « datant de moins de trois ans » et les mots : « à l'exclusion de celles établies pour les personnes âgées de moins de seize ans et » sont supprimés.Ben voilà on y est :pourquoi aller voir l'ophtalmo pour refaire les lunettes des enfants ?Il parait que ce député s'intéresse au droit européen...Là est bien le problème ...Là est l'Europe du commercial qui prime sur la vie des gens et sur leur santé .Cette Europe là n'est pas la mienne.Donc disais-je : " nous y voilà" :on squizze les ophtalmos et leurs vilains délais de rendez-vous et on file directement chez l'opticien qui vous attend de pied ferme (et l'oeil sur la calculatrice )
(OK je généralise méchamment ...promis, j'arrêterai de généraliser comme ça le jour où on arrêtera de former plus d'opticiens qu'il n'y en a besoin )Or le passage par un ophtalmologiste (pour un enfant , mais aussi pour un adulte) est un dépistage , une prévention .Nous voyons tous les jours des enfants (ou des adultes) qui n'ont pas été traités, dont la maladie n'a pas été dépistée parce qu'ils ne se sont souciés que des lunettes que l'opticien s'est empressé de leur vendre .des exemples :microstrabismes, strabismes, amblyopies non dépistésglaucome congénital , toxoplasmose oculaire, kératocone non diagnostiqués etc...Pour toutes ces pathologies, l'enfant ne se plaint pas ou peu, les lunettes ne règlent pas tout, l'étude des lunettes (= la réfraction) est et doit rester pour un oph un prétexte à un dépistage.Si cet amendement passe, il faudra que le vendeur de lunettes soit prêt à assumer les conséquences juridiques d'une perte de chance, du retard de diagnostic d'un rétinoblastome, d'un gliome du nerf optique, d'un glaucome congénital ou juvénile, d'une amblyopie par anisométropie ou d'une amblyopie strabique.
Les lunettes d'un enfant de moins de dix ans se font et doivent se faire sous skiascopie après instillation d' un collyre au cyclopentolate ou à l'atropine . Sans skiascopie les lunettes d'un jeune enfant sont le plus souvent fausses ou inefficaces. Les marchands prendront ils le risque de mettre des gouttes qui ne sont pas inoffensives dans les yeux des enfants pour leur vendre des lunettes ?La collusion prescription /vente mène fréquemment à des abus ou à une tromperie.Avec la vente de lentilles sur internet sans contrôle ophtalmologique, nous voyons augmenter les complications infectieuses voire les abcès sous lentilles.Voilà , ce post coup de gueule est lui aussi "vite fait -mal fait" , il reprend les arguments de certains de mes confrères dont je partage l'avis.Nous autres ophtalmologistes, nous sentons attaqués de partout,-par une partie des opticiens opt*métristes* qui veulent gérer la réfraction pour vendre,-par les politiques de tous bords qui nous reprochent nos délais, alors qu'ils ont organisé la pénurie d'ophtalmologistes depuis 20ans-par une partie du public, de nos confrères généralistes qui nous voient comme un groupe corporatiste accroché à nos intérêts. Peut être le sommes nous, pas plus pas moins que les autres, à cette différence près : on nous a enseigné comme à tout médecin, l'importance du dépistage et de la prévention, on nous a formés, non comme des commerciaux mais comme des soignants soucieux d'abord de l'intéret de nos malades. Et l'intérêt de nos malades, enfants ou adultes, ce n'est pas des lunettes ou une pseudo réeducation "vite fait, mal fait "Enfin, le sujet est très sensible parce que de gros intérêts financiers sont en jeu.**Et comme je suis un vieux schnok très peu patient sur le sujet, je m'offre le droit d'éjecter tout commentaire désobligeant .*j'ai fait la promesse de ne jamais écrire ce gros mot complètement pour ne pas salir mon blog .**
mercredi 28 septembre 2011
vite fait mal fait
dimanche 25 septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
Cap à l'Ouest !
Les grains de sable continuent de s'accumuler dans mon sablier perso.
rien de grave ... rien que du matériel (internet, scanners...) mais prise de tête et agacement maximum.
mardi 20 septembre 2011
grains de sable
écrit pour un mot une image une citation
Le sort s'est abattu sur la plupart des appareils de la maison et de mon cabinet
voici la liste véridique
-ordi ultra portable chez le réparateur
-ordi de Gabrielle toujours malade malgré retour de chez le réparateur(écran bleu intermittent très joli mais annonciateur de lendemains pourris)
-ordi de mon cabinet : lui est" ras la g... " j'ai voulu faire une sauvegarde et du coup, le recover est plein et je n'ose plus toucher à rien =>direction le réparateur qui s'enrichit à vue d'oeil.
-l'écran d'un autre ultra portable se divise en deux ce qui rend la lecture pénible : il a aussi rendez vous chez le réparateur
-suite à l'orage la ligne téléphone internet (malgré le beau téléphone tout neuf que je lui ai offert) est kaputt et à moi les joies de la hotline !
-mon scanner a décidé de se mettre en grève
- à mon cabinet les deux fax (ancien et nouveau) refusent obstinément de faxer
-Gaston (le répondeur du cabinet) n'a pas supporté l'orage .heureusement son successeur immédiatement mis en place accepte de filtrer mes appels.
-et les toilettes du rez de chaussée n'ont plus d'arrivée d'eau !
OK ,tout ça, c'est juste du bête matériel, mais là je suis ...au bout du rouleau !!!
Le sort s'est abattu sur la plupart des appareils de la maison et de mon cabinet
voici la liste véridique
-ordi ultra portable chez le réparateur
-ordi de Gabrielle toujours malade malgré retour de chez le réparateur(écran bleu intermittent très joli mais annonciateur de lendemains pourris)
-ordi de mon cabinet : lui est" ras la g... " j'ai voulu faire une sauvegarde et du coup, le recover est plein et je n'ose plus toucher à rien =>direction le réparateur qui s'enrichit à vue d'oeil.
-l'écran d'un autre ultra portable se divise en deux ce qui rend la lecture pénible : il a aussi rendez vous chez le réparateur
-suite à l'orage la ligne téléphone internet (malgré le beau téléphone tout neuf que je lui ai offert) est kaputt et à moi les joies de la hotline !
-mon scanner a décidé de se mettre en grève
- à mon cabinet les deux fax (ancien et nouveau) refusent obstinément de faxer
-Gaston (le répondeur du cabinet) n'a pas supporté l'orage .heureusement son successeur immédiatement mis en place accepte de filtrer mes appels.
-et les toilettes du rez de chaussée n'ont plus d'arrivée d'eau !
OK ,tout ça, c'est juste du bête matériel, mais là je suis ...au bout du rouleau !!!
une c... dans les commentaires
rien de bien grave mais assez agaçant
depuis 2 ou 3 jours pour moi mais beaucoup plus pour d'autres il est impossible ou difficile de laisser un commentaire sur les blogs "over blog".
je suis allé trainer sur le forum d'aide il semble que le problème date de mi aout et les responsables se démènent .. .
Ce qui est étonnant c'est que pour certains pas de problème
Martin Lothar à qui je n'ai pu laisser de comm pour saluer son retour a pu laisser un comm chez moi
Joye à qui j'ai voulu laisser un comm sans succès en a reçu plein....
donc si l'envie vous prend de tester allez y essayez posez juste un mot ou deux (parce que si vous avez écrit un long texte et que ça ne passe pas vous risquez la grosse colère)
(appel aussi à mes blog amis d'over blog que j'aurais oubliés pour me dire ce qu'il ren est chez eux )
Si vous avez du temps allez lire ça
mais attention : c'est dur et très émouvant
Je vais m'absenter un peu .
je rajouterai des liens ou des images sur ce post "évolutif"
à bientôt
depuis 2 ou 3 jours pour moi mais beaucoup plus pour d'autres il est impossible ou difficile de laisser un commentaire sur les blogs "over blog".
je suis allé trainer sur le forum d'aide il semble que le problème date de mi aout et les responsables se démènent .. .
Ce qui est étonnant c'est que pour certains pas de problème
Martin Lothar à qui je n'ai pu laisser de comm pour saluer son retour a pu laisser un comm chez moi
Joye à qui j'ai voulu laisser un comm sans succès en a reçu plein....
donc si l'envie vous prend de tester allez y essayez posez juste un mot ou deux (parce que si vous avez écrit un long texte et que ça ne passe pas vous risquez la grosse colère)
(appel aussi à mes blog amis d'over blog que j'aurais oubliés pour me dire ce qu'il ren est chez eux )
Si vous avez du temps allez lire ça
mais attention : c'est dur et très émouvant
Je vais m'absenter un peu .
je rajouterai des liens ou des images sur ce post "évolutif"
à bientôt
samedi 17 septembre 2011
vengeance tardive
Nous étions une petite quinzaine, mes élèves et moi à crapahuter dans la forêt.
On dit pas "aller dans la forêt" on dit "IDD"*.
Comme il fallait au moins deux adultes avec les petits monstres, un collègue "parentdélève" **s'était proposé de nous accompagner, bien que son propre gamin ne participe pas à la sortie.
On dit pas "aller dans la forêt" on dit "IDD"*.
Comme il fallait au moins deux adultes avec les petits monstres, un collègue "parentdélève" **s'était proposé de nous accompagner, bien que son propre gamin ne participe pas à la sortie.
samedi 10 septembre 2011
Tokiya bla hwo ?= où vais-je ? #158
Petit cheval/carène de navire/et oiseau indien.
pour la carène j'ai un peu triché, pour les traductions il m'a fallu de l'aide ...un grand merci .
mercredi 7 septembre 2011
la consultation Kevin
le titre devait être : "dix minutes (douche comprise) " mais allez savoir pourquoi il est impossible d'insérer des ratures dans un titre.
Kevin a 20 ans . Lors de sa première consultation, il y a bien longtemps, il se blottissait terrorisé dans les bras de sa môman, avait catégoriquement refusé de lire les dessins "là bas sur le tableau",et s'était débattu en hurlant au moment du fond d'oeil.
Kevin a 20 ans . Lors de sa première consultation, il y a bien longtemps, il se blottissait terrorisé dans les bras de sa môman, avait catégoriquement refusé de lire les dessins "là bas sur le tableau",et s'était débattu en hurlant au moment du fond d'oeil.
dimanche 4 septembre 2011
Hasard vous avez dit hasard ?
Il n'y a rien de plus triste qu'une vie sans hasard. -Honoré de Balzac
De nombreux hasards ont éclairé ma vie et celle de mes proches.
Il y a eu l’idée farfelue et salvatrice d’un ancêtre alsacien de choisir de partir en Algérie, un demi -siècle avant la seconde guerre mondiale, mettant ainsi toute une branche de la famille de mon papa à l’abri des camps de la mort.
Il y a eu ce monstrueux coup de chance qui m’a permis de devenir médecin.
Par suite d’une orientation foireuse, je m’étais retrouvé dans un cursus littéraire, autant dire que ce n’était pas gagné. D’autant plus que j’avais accepté de me présenter au concours d’entrée à l’école normale et que pour cet examen je partais vraiment gagnant…sauf que- hasard ou acte manqué ?- j’ai fait un superbe contre sens sur la dissertation et me suis fait immédiatement éliminer.
Je me souviens d’avoir choisi médecine, pas tellement pour « sauver des vies », mais plutôt par un amour immodéré et égoïste de l’étude. Je me souviens que pendant mes cours de philosophie, je copiais les cours de chimie de première année de médecine pour les apprendre par cœur, sans en comprendre la moitié.
Je me souviens du bonheur d’assister aux cours pendant cette première année, même si je n’avais pas d’amis. C’était le début du numerus clausus, il était plus léger qu’aujourd’hui, mais ça suffisait déjà à installer une ambiance pourrie entre étudiants. Nous étions 700 : 160 passeraient en deuxième année de médecine et 50 en dentaire. A l’examen, j’ai tiré certaines réponses à pile ou face : à l’époque j’avais une pièce exprès pour ça…Bref, au final contre toute attente, j’avais la moyenne suffisante pour passer ; mais quand on a appelé mon nom il ne restait que des places en dentaire : je me suis levé et j’ai déclaré (comme d’autres étudiants)que je préférais redoubler plutôt que devenir dentiste* …Je crois que c’est la seule faculté où le doyen nous a dit : « dans la fac voisine ils n’ont pas rempli leur 2ème année tentez votre chance ».
Nous l’avons fait et nous avons été acceptés, ce fut la seule et unique fois. (au vu de mes lacunes scientifiques, il m’aurait été impossible de renouveler l’exploit d’être reçu à un deuxième concours).
Par la suite, j’ai vraiment cru que j’allais devenir médecin généraliste, même si j’étais consterné par le hiatus entre l’enseignement et la réalité du métier. En 5ème année, je me trouvais en stage en ORL ; je n’aimais pas beaucoup cette spécialité et le patron me terrifiait. Un étudiant vivait le même type de calvaire en ophtalmologie : nous avons échangé nos stages avec l’accord de nos patrons. Je suis arrivé en ophtalmologie…je n’ai plus jamais voulu en partir...
*pardon à mes amis dentistes
vendredi 2 septembre 2011
les murs se suivent
Comme ils disent : me voilà au pied du mur !
Impossible de reculer, c'est moi qui ai donné l'idée de cette consigne aux défiants.
C'esr parti :
(consigne #4)
lundi 29 août 2011
le frigo des mots
----
Pas question d'enlever un seul des magnets ou des objets posés dessus. Chacun a une histoire, une justification...petite énumération :
-masque de tigre du nouvel an chinois 2010.
-un stylo en forme de maïs offert par un labo (lequel ???...m'en fous !)
-le sticker carré de "espace sans foot, la coupe est pleine " que nous n'avons jamais osé exposer à l'extérieur de peur de nous faire caillasser.
-une étiquette prise dans un abattoir portant cette mention mystérieuse : "halal 15%"
-monstres des mers (robin des bois)
-une photo de nos chats précédents (Wolfgang et Zoé)
-un mouton magnet rapporté d"Ecosse qui fait entendre une musique épouvantablement fausse quand on appuie dessus...
-et bien d'autres magnets glanés lors de nos voyages...
le frigo de nos amis est orné d'un seul type de magnets : des mots tous différents qui permettent de former des phrases, étonnantes, tendres ou amusantes. C'est un jeu agréable qui nous a séduits.
Nous envisageons de faire une place sur notre frigo pour ce genre de magnets mots
Et vous ?
A quoi ressemble votre frigo ?
z
dimanche 28 août 2011
cache tampon/ viva la revolucion
Le temps est variable : breton, est le mot juste. Donc, en attendant que la météo choisisse entre moyen et carrément pas terrible, nous trainons au petit déjeuner en lisant et en sudokutant.
Mimosa qui a terminé depuis longtemps son petit déjeuner a déballé tout son sac de jouets au milieu de la salle commune.
C'est au moment de nous préparer à partir que nous constatons que la clé d'une des portes de la
location a disparu. Or cette clé était posée sur la porte et cette clé est unique. Mimosa est tout de suite accusé pour la bonne raison qu'aucun
adulte censé n'aurait laissé la porte ouverte verrou sorti.
Avez-vous déjà tenté d'interroger un gamin de deux
ans sur l'endroit où il a rangé un objet ?
Nous voilà donc retournant de fond en comble les divers objets entassés dans la salle commune, fouillant fébrilement les paniers de légumes, les placards, le sac à jouets du
nain de jardin, la poubelle de la cuisine.
Faut -il se résoudre à avouer à la propriétaire que nous avons perdu cette clé , ou faut –il appeler un serrurier qui nous fera payer à prix d'or son intervention sur une serrure basique ?
Faut -il se résoudre à avouer à la propriétaire que nous avons perdu cette clé , ou faut –il appeler un serrurier qui nous fera payer à prix d'or son intervention sur une serrure basique ?
Mimosa s'amuse de nous voir chercher partout : sympa le nouveau jeu des adultes ! Il fait mine de
nous aider et soudain à tout hasard, je lance : et si on fouillait le gamin ?
Effectivement, la clé est dans sa poche ! Soulagés,
nous remercions Mimosa d'avoir poussé au rangement de la
maison.
L'autre jeu très apprécié du gamin est le "cache doudou", presque aussi drôle : on planque le doudou girafe unique et d'un air tragique on hurle "il est où Doudou ?" mais là les adultes sont malins et ils ont instauré un tour de garde de surveillance du Doudou.
Nous partons voir la mer, mon cerf -volant apprécie le vent
et s'élève du premier coup, subjuguant le gamin. Retour à la maison pour le repas et la sieste de
l'adorable petit monstre. Nous sommes plus fatigués que lui.
mardi 23 août 2011
le golfe tranquille (2011)
Ce sont nos sixièmes vacances au bord du Golfe du Morbihan.
Des amis de longue date y tiennent un magasin saisonnier, et
comme pendant l'année scolaire nous manquons de temps pour rencontrer ces quasi- voisins, il fut un jour décidé de louer une petite maison, dans le village, non loin de la mer. L'appartement au dessus du magasin des
amis est à peine plus grand qu'une maison de poupée, notre petite location sert donc de base arrière aux repas pris en commun. Luxe incroyable, nous bénéficions d' une petite terrasse avec visualisation d' un triangle de mer bleue au loin , et d' un superbe cèdre dans la propriété cossue de l'autre côté de la ruelle.
Les journées se passent dans le calme. La radio est branchée sur France musique, (sauf lors de la diffusion
de musique trop "contempourrave" pour les oreilles sensibles de quelques escalators). --
La connexion internet est inexistante, il faut ruser,
s'installer sur le port, pour arriver au bout d'une demi heure à lire un ou 2 e –mails triés sur le volet. Y répondre ? vous n'y pensez pas !
Alimenter ce blog ? encore moins ! (ce message empruntera une vraie connexion lors d'une
incursion rapide dans le monde où le Réseau existe si nous le rencontrons).
J'ai renoncé à me battre contre cette absence d'internet et j'en profite pour classer des photos à envoyer,
pour mettre à jour ma comptabilité, pour dormir beaucoup, et pour lire. Je viens de terminer le "je suis partout" de Reboux qui raconte la plongée
dans la folie, de Nic*Sark* : assez inégal, quelques passages intéressants, je m'étais promis de le lire avant 2012 comme pour conjurer une
catastrophe annoncée (je vous laisse imaginer laquelle).
Aussitôt après, je me suis plongé dans Homo erectus de Tonino Bennaquista que je boudais depuis Malavita .
J'ai lu cette histoire de "secte" masculine d'une seule traite et j'ai applaudi des deux mains le retour du Bennaquista qui me plait.
Me voilà au début de Vampires de Thierry Jonquet… Je crois que
je vais le finir rapidement tellement il me plait, ça va être dur de le déguster doucement pour bien en profiter, j'hésite presque à écrire ces
lignes et si vous n'étiez pas là, je crois que j'y serais déjà retourné.--
Vacances assez statiques… Nos chats nous manquent un peu mais
nous avons convaincu des humains de les servir en notre absence…(Il faudrait un service de location de chats sur les lieux de vacances des fous de
notre espèce.) Nous avons fait honneur aux huitres de Myriam au petit chantier : terrasse sur le golfe,
huitres délicieuses, pain, beurre, bigorneaux, muscadet (nous n'aimons pas ce vin mais ici il fait partie du folklore) et une ambiance chaleureuse …
Avec des amis venus nous rejoindre, nous avons refait le grand
tour du golfe à bord du Mane Elisabeth, ce qui m'a permis d'apercevoir mon ile préférée Berder et sa
tour carrée où j'ai séjourné autrefois.( et de me remémorer les moments heureux et fous passés là-bas lors de stages.) --
Nous sommes allés flâner sur le port de Saint Goustan près
d'Auray où n'avons pas résisté bien longtemps au temple du Kouign Aman.
Sur la grande plage de l'isthme de Quiberon, nous avons pris la température de l'eau (fraiche) joué les
lézards et -victoire ! - mon cerf volant s'est envolé fièrement dès le premier lâcher. Finis les sarcasmes de mon entourage, me voilà fin prêt pour
épater notre petit fils Mimosa qui va bientôt nous rejoindre. - -
Comme je l'ai dit en insistant lourdement, tout accès à internet est obtenu de haute lutte , donc les réponses aux commentaires seront tardives . je viens de trouver un des rares endroits où "ça passe" : le muret sur le port !
je termine par une pub pour le blog d'écriture de mon amie joye .( ma participation y fut squelettique par manque de temps ) mais j'aime bien cette idée
et pour fêter le retour de Cinamon qui nous offre la fin de l'été
mercredi 17 août 2011
"Arrêter de lire c'est possible "
Pour illustrer ce post j'ai emprunté cette vidéo , trouvée sur le blog de mon confrère cardiologue Grange Blanche. Lui aussi parle des livres avec passion ; nous n'avons pas forcément les mêmes
gouts, mais je crois qu'il est aussi presque aussi atteint que moi.
Voilà mes valises presque bouclées, je pars pour quelques jours à Loc Mariaquer,retrouver des copains,passer un peu de temps avec Gabrielle, Mimosa et ses parents.
Ah le bonheur de pouvoir traverser une ville sans être reconnu, accosté par les patients
("dites docteur je ne me souviens pas quand est ce que vous voulez me revoir?"-sûrement pas pendant mes vacances eh banane !"-eh oui, je suis moins poli en pensées qu'en actes ou en paroles ; d'où mon désir d'anonymat ceux qui m'arrêtent dans la rue seraient capables de mettre des demandes de RDV en commentaires ! que ne suis-je proctologue !) -------
-----------Donc me voilà quasi prêt à partir...quasi parce que mon appareil photo tout neuf vient de me lâcher, et surtout qu'à peine les valises bouclées, j'y rajoute des livres et encore des livres avec une mauvaise foi évidente.
Je sais bien que je ne lirai pas la moitié des dix bouquins que j'emporte(en fait je n'ai pas compté mais il y a un sac spécial très lourd) . J'aurais bien pris une photo, mais faut d'abord que je fasse échanger mon appareil photo juste avant le vrai départ. Mauvaise foi disais-je, puisqu'en emportant l'ordinateur et ma clé 3G, je sais que je ne vais pas tant lire que ça, et que je vais passer plein de temps sur internet si ça fonctionne ...L'an dernier, ça ne fonctionnait pas et j'avais passé un temps fou à me bagarrer avec la hotline sans résultat.
Les livres (connexion ou non) m'accompagnent partout.J'ai déjà expliqué à quel point je suis malade, le moindre déplacement se fait avec un ou plusieurs livres .(voir ma réponse à un tag de Berthoise-ma quasi première lectrice- à ce sujet).
Nous avons assisté l'an dernier à un spectacle de rue "arrêter de lire c'est possible" d'où le titre de ce post. Si la compagnie des chercheurs d'air passe près de chez vous n'hésitez pas , foncez les voir avant de vous replonger dans un bon bouquin.
Outre un livre de chinois, mon livre de Perec qui me suit partout, j'emporte le dernier de Thierry Jonquet (vampires) qui serait une suite de l'impressionnant "ad vitam eternam" qui m'avait scotché (âmes sensibles s'abstenir il y a un passage assez dur ) et homo erectus de Tonino Bennaquista , et l'usage du monde de Nicolas Bouvier. J'emporte aussi quelques polars achetés en prévision de vacances et quelques schémas d'origamis. Je sais déjà que dans chaque librairie où je vais entrer -au prétexte fallacieux de faire des cadeaux- je vais ressortir avec un nouveau protégé pour moi, pour le jour où... avec un mini sentiment de culpabilité(il y en a partout dans la bibliothèque entropique qu'est devenue la maison ) , le sentiment d'avoir mérité ce petit plaisir (zut, je n'ai pas beaucoup de vacances autant se faire plaisir) et aussi le soulagement du drogué qui a obtenu sa dose... jusqu'à la prochaine fois.
merci au site icongif.com
Voilà mes valises presque bouclées, je pars pour quelques jours à Loc Mariaquer,retrouver des copains,passer un peu de temps avec Gabrielle, Mimosa et ses parents.
Ah le bonheur de pouvoir traverser une ville sans être reconnu, accosté par les patients
("dites docteur je ne me souviens pas quand est ce que vous voulez me revoir?"-sûrement pas pendant mes vacances eh banane !"-eh oui, je suis moins poli en pensées qu'en actes ou en paroles ; d'où mon désir d'anonymat ceux qui m'arrêtent dans la rue seraient capables de mettre des demandes de RDV en commentaires ! que ne suis-je proctologue !) -------
-----------Donc me voilà quasi prêt à partir...quasi parce que mon appareil photo tout neuf vient de me lâcher, et surtout qu'à peine les valises bouclées, j'y rajoute des livres et encore des livres avec une mauvaise foi évidente.
Je sais bien que je ne lirai pas la moitié des dix bouquins que j'emporte(en fait je n'ai pas compté mais il y a un sac spécial très lourd) . J'aurais bien pris une photo, mais faut d'abord que je fasse échanger mon appareil photo juste avant le vrai départ. Mauvaise foi disais-je, puisqu'en emportant l'ordinateur et ma clé 3G, je sais que je ne vais pas tant lire que ça, et que je vais passer plein de temps sur internet si ça fonctionne ...L'an dernier, ça ne fonctionnait pas et j'avais passé un temps fou à me bagarrer avec la hotline sans résultat.
Les livres (connexion ou non) m'accompagnent partout.J'ai déjà expliqué à quel point je suis malade, le moindre déplacement se fait avec un ou plusieurs livres .(voir ma réponse à un tag de Berthoise-ma quasi première lectrice- à ce sujet).
Nous avons assisté l'an dernier à un spectacle de rue "arrêter de lire c'est possible" d'où le titre de ce post. Si la compagnie des chercheurs d'air passe près de chez vous n'hésitez pas , foncez les voir avant de vous replonger dans un bon bouquin.
Outre un livre de chinois, mon livre de Perec qui me suit partout, j'emporte le dernier de Thierry Jonquet (vampires) qui serait une suite de l'impressionnant "ad vitam eternam" qui m'avait scotché (âmes sensibles s'abstenir il y a un passage assez dur ) et homo erectus de Tonino Bennaquista , et l'usage du monde de Nicolas Bouvier. J'emporte aussi quelques polars achetés en prévision de vacances et quelques schémas d'origamis. Je sais déjà que dans chaque librairie où je vais entrer -au prétexte fallacieux de faire des cadeaux- je vais ressortir avec un nouveau protégé pour moi, pour le jour où... avec un mini sentiment de culpabilité(il y en a partout dans la bibliothèque entropique qu'est devenue la maison ) , le sentiment d'avoir mérité ce petit plaisir (zut, je n'ai pas beaucoup de vacances autant se faire plaisir) et aussi le soulagement du drogué qui a obtenu sa dose... jusqu'à la prochaine fois.
merci au site icongif.com
dimanche 14 août 2011
Petites angoisses avant départ en vacances
L'ophtalmo ayant bossé tout l'été *
Se trouva fort angoissé quand les vacances furent venues.
Que ferai-je de ce temps libre qui m'est donné ?
Aurai je le temps de lire, de faire des sudoku ?
Et combien de bouquins faudra t'il emporter ?
Les vingt derniers achetés ou seulement la moitié ?
Ma compagne se moquera de cette bibliothèque
Mais je la sais aussi incurable que moi.
Nous emporterons les jeux : time's up et loups garous,
Car nous serons nombreux le soir dans la maison.
Sans être ridicule arriverai je enfin
A envoyer bien haut mon nouveau cerf volant
Eviter les sarcasmes** , épater Mimosa ?***
Fera t'il assez beau pour aller naviguer
Dans le golfe, vers les iles
Berder, Houat, Gavrinis
Et s'installer le soir
Aux tables du" petit chantier"
Manger des platées d'huitres, et boire du muscadet.
La connexion au web est ridicule là bas
Ce n'est pas le désert, c'est vraiment agaçant.
Pas sûr de vous répondre, et difficile d'écrire
Je vais encore jurer et dire plein de gros mots.
Et quand je reviendrai mes patients seront là
Réclamant rendez vous, reprochant mon absence,
Détuisant en un jour mon tonus, mon moral...
Voilà en quelques lignes mes inquiétudes minables.
* modérément mais quand même à mon âge ça fatigue
** il est de notoriété publique que malgré mes efforts, mes cerfs volants refusent de voler d'où les sarcasmes et le calembour tentant : l'amer des sarcasmes
***Mimosa est notre petit fils acteur principal de "viva la revolucion"
samedi 13 août 2011
Zigmund n'en a pas marre des consignes numéro quatre et cent
en réponse aux consignes #4 et #100 du défi du samedi
Zigmund n'en a pas marre des consignes numéro quatre et cent
La pauvre voyante n'avait visiblement rien vu venir. L'assassin, un trader déçu, qui avait perdu la boule, avait d'abord utilisé celle en cristal pour assommer madame Irma afin de mieux l'étouffer … Le stagiaire Ewing, murmura fort à propos : elle n'a pas l'air dans son assiette ! Effectivement la voyante piquait du nez dans un plat plein de marc de café où sa tête avait été maintenue. Aussitôt arrivé sur les lieux, le commissaire Arien s'exclama : bon sang mais c'est bien sûr : le marc l'a tueR
lundi 8 août 2011
plein de vides
C'est un soir en fermant le cabinet, qu'il a fallu me rendre à l'évidence : elle était vraiment partie, me laissant comme une âme en peine. Je lui ai dit au revoir au début des vacances , comme si nous allions nous retrouver en septembre... mais non ! Marie "mon" orthoptiste, bien aimée avait rangé son bureau, dévissé sa plaque et m'avait confié solennellement Billy le cactus fétiche du cabinet . Notre cohabitation, sans faille depuis vingt cinq ans, venait de prendre fin pour cause de départ en retraite de Marie. Ensemble nous avions construit une forme d'association, de complicité(*) une amitié absolument improbable tant nos points de vue politiques étaient divergents. Pourtant jamais une porte ne claqua entre nous.
Je regarde sa salle si bien rangée prête à accueillir celle qui va lui succéder, que je ne connais pas encore. Je regarde les dessins que les enfants lui ont offert. Après réflexion, j'ai rapatrié Billy le cactus dans mon bureau pour le cas où Juliette n'aimerait pas les cactus. Voilà, je vais déposer une plante de bienvenue à la place de Billy Je vais sans doute apprendre des choses nouvelles en strabologie. Je ne peux m'empêcher bien sûr de penser à mon propre départ en retraite dans huit ou dix ans sans successeur, mon moral est au plus bas quand j'imagine me séparer de mes appareils de tout ce qui fait mon univers depuis si longtemps... Je crois qu'il me faudra quelques anti dépresseurs ...
Pendant cette même période, à l'Escale nous avons logé comme chaque année des musiciennes anglaises, complètement adorables. Pendant trois semaines , dès mon retour du boulot, nous nous retrouvions dans le jardin pour des repas et des discussions sans fin (mais avec faim !) autour du piano pour chanter ou le soir au bistrot pour partager une bière avec les autres musiciens. Wendy a eu cette phrase touchante : c'est pour vous que je suis revenue. Suzanne nous a laissé un mot de remerciements absolument adorable, et Fran nous a tricoté un joli coussin et aurait voulu kidnapper notre Elvis(je lui ai dit : avant que tu partes nous allons recompter nos chats !).
Suzanne et Wendy ne reviendront pas, elles ont d'autres engagements professionnels. Wendy, (acte manqué ?) a emporté sa clé de la maison...Nous nous sommes quittés en souriant fièrement mais nous avions le coeur gros...
Il nous restait Mimosa, notre petit fils, (celui de "viva la revolucion") qui prenait bien sa place ... La Table est pire que d'habitude, la compta n'est plus à jour, la vie se déroulait au rythme de l'adorable tyranosaurus minus. Mimosa est retourné chez ses parents ce matin pendant que je consultais. Nous allons nous revoir bientôt pour les vacances... L'Escale est soudain bien calme...presque trop.
* goudron et plumes au premier troll qui oserait susurrer "compérage"
z
jeudi 4 août 2011
Camping au taupe niveau
Mon relatif silence ici (aux défis et sur un mot une image une citation) est du au fait qu'il n'est pas facile de se remettre de quatre jours de camping.
J'étais parti le coeur léger mais le bagage lourd pour trois jours de tai chi et de tui shou(=poussée des mains) non stop.
Ma tente 8 places occupait un bon quart du coffre de la voiture ...des cinq livres emportés, je n'ai avancé que sur un seul celui qui raconte la plongée de nicalo sirkosa dans la folie...
le cerf volant n'a pas volé faute de vent et soleil trop intense
le vin n'a pas été bu mais la goutte fut goûtée et appréciée (avec modération)
mes voisins de camping, amis de longue date ont aidé au montage de la tente royale.
Chaque nuit, j'ai été réveillé par le bruit d'une bestiole grattant sans arrêt à quelques centimètres de mon crâne, j'ai passé la première nuit à taper violemment sur le sol pour faire peur à l'intruse : une taupe.
Pour me consoler je me répétais en boucle la citation de Lénine (je crois) "nous reconnaissons notre vielle amie la taupe qui sait si bien travailler sous terre pour ré apparaitre : la révolution ...
j'aurais apprécié qu'elle aille faire la révolution ailleurs que sous mon matelas.
Au démontage de la tente j'ai eu confirmation du diagnostic : cette saloperie avait creusé ses galeries sous mon matelas et jusque dans ma salle à manger !
Soucieux de mon petit confort, j'avais demandé le branchement électrique mais il n'y avait plus l'ombre d'une rallonge dans ce foutu camping, donc il fallait courir aux sanitaires pour faire chauffer l'eau du thé ou du café.
Quant aux sanitaires ...(je vous passe sous silence l'état des 4 vécés pour 200 campeurs )les douches ocillaient entre brulant et glacé
Dans la mesure où mes articulations me gènent pour me contorsionner dans une douche pour nain, j'ai testé la douche pour handicapés plus grande et dotée d'un fauteuil : le pommeau de douche arrosait l'angle de la pièce mais rien d'autre cette douche n'était donc efficace que pour quelqu'un tenant debout recroquevillé dans l'angle sous le mince filet d'eau.
Dès le début malgré chapeau précautions et protection je me suis transformé en homard avec un beau nez rouge de clown. Dès le début mes vertèbres se sont rapellées une à une à mon bon souvenir (t'avais qu'à faire du sport zigmund !- ta gu...) d'autant plus que je suis tombé à la renverse sur une poussée aussi douce qu' efficace...respect !
Alors direz vous : qu'allait il faire dans cette galère ?
ben je vous l'ai dit : du tai chi et du tui shou, retrouver les copains, parler un anglais approximatif, échanger, donner et recevoir , me retrouver hors du temps comme dans une colonie de vacances pour adultes en ne pensant qu'à moi, ne pas risquer de croiser mes patients à chaque pas qui me demandent des conseils pour leurs yeux, donner ces conseils à mes amis parce que je le veux bien et qu'ils n'ont pas demandé,danser et chanter, boire, rire et vivre...
J'étais parti le coeur léger mais le bagage lourd pour trois jours de tai chi et de tui shou(=poussée des mains) non stop.
Ma tente 8 places occupait un bon quart du coffre de la voiture ...des cinq livres emportés, je n'ai avancé que sur un seul celui qui raconte la plongée de nicalo sirkosa dans la folie...
le cerf volant n'a pas volé faute de vent et soleil trop intense
le vin n'a pas été bu mais la goutte fut goûtée et appréciée (avec modération)
mes voisins de camping, amis de longue date ont aidé au montage de la tente royale.
Chaque nuit, j'ai été réveillé par le bruit d'une bestiole grattant sans arrêt à quelques centimètres de mon crâne, j'ai passé la première nuit à taper violemment sur le sol pour faire peur à l'intruse : une taupe.
Pour me consoler je me répétais en boucle la citation de Lénine (je crois) "nous reconnaissons notre vielle amie la taupe qui sait si bien travailler sous terre pour ré apparaitre : la révolution ...
j'aurais apprécié qu'elle aille faire la révolution ailleurs que sous mon matelas.
Au démontage de la tente j'ai eu confirmation du diagnostic : cette saloperie avait creusé ses galeries sous mon matelas et jusque dans ma salle à manger !
Soucieux de mon petit confort, j'avais demandé le branchement électrique mais il n'y avait plus l'ombre d'une rallonge dans ce foutu camping, donc il fallait courir aux sanitaires pour faire chauffer l'eau du thé ou du café.
Quant aux sanitaires ...(je vous passe sous silence l'état des 4 vécés pour 200 campeurs )les douches ocillaient entre brulant et glacé
Dans la mesure où mes articulations me gènent pour me contorsionner dans une douche pour nain, j'ai testé la douche pour handicapés plus grande et dotée d'un fauteuil : le pommeau de douche arrosait l'angle de la pièce mais rien d'autre cette douche n'était donc efficace que pour quelqu'un tenant debout recroquevillé dans l'angle sous le mince filet d'eau.
Dès le début malgré chapeau précautions et protection je me suis transformé en homard avec un beau nez rouge de clown. Dès le début mes vertèbres se sont rapellées une à une à mon bon souvenir (t'avais qu'à faire du sport zigmund !- ta gu...) d'autant plus que je suis tombé à la renverse sur une poussée aussi douce qu' efficace...respect !
Alors direz vous : qu'allait il faire dans cette galère ?
ben je vous l'ai dit : du tai chi et du tui shou, retrouver les copains, parler un anglais approximatif, échanger, donner et recevoir , me retrouver hors du temps comme dans une colonie de vacances pour adultes en ne pensant qu'à moi, ne pas risquer de croiser mes patients à chaque pas qui me demandent des conseils pour leurs yeux, donner ces conseils à mes amis parce que je le veux bien et qu'ils n'ont pas demandé,danser et chanter, boire, rire et vivre...
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