Après plusieurs années d'installation, le congrès de la société française d'ophtalmologie (SFO)reste pour moi un moment important. Ces jours sont cochés d'une année sur l'autre dans mon calendrier perso.
Je me souviens de mon premier congrès, juste après mon installation, je me souviens de mon enthousiasme, j'étais fier d'entrer, tout petit, dans la cour des grands, et heureux, tout simplement.
Je me souviens qu'il m'a fallu ensuite trois ans pour pouvoir y revenir, après une période très sombre.
Le charme du début avait été rompu : j'étais là, mais pas tout à fait, je perdais du temps en ballades sur les stands, discussions, ou séances de cinéma au lieu d'aller écouter les conférences.
Et puis, il y a eu ce rendez vous donné à Gabrielle lors d'une SFO, en plein week end électoral (de présidentielles)... où à peine arrivé porte Maillot, je suis reparti avec elle.(*) Ce congrès là est plein de beaux souvenirs qui n'ont strictement rien à voir avec l'ophtalmologie.
Dans les années qui ont suivi, je suis devenu beaucoup plus studieux, en gardant le minimum de temps de pauses pour étudier au maximum.
Je n'ai pas oublié non plus le soutien d'amis virtuels lors d'un coup dur à la fin d'un congrès il y a deux ans.
Me voilà donc encore cette année en totale immersion ophtalmologique dans ce palais en béton : le temps est rythmé par la recherche de la prochaine salle de conférence, la cohue autour des buffets, la difficulté à traverser la foule pour aller d'un point à un autre, sans oublier les salutations d'usage aux amis, confrères rencontrés au cours de la progression laborieuse vers la communication convoitée.
Petite innovation cette année : mes choix se sont portés sur la neuro ophtalmologie et l'ophtalmo pédiatrie.
J'aurais voulu assister à la réunion du SNOF sur l'avenir de la profession, mais j'ai égoïstement choisi d'écouter les conférences purement médicales.
J'ai appris néanmoins par les confrères présents à cette réunion que la #BaguetteNantis a de beaux jours devant elle puisque la revalorisation des honoraires médicaux c'est niet nada circulez il n'y a rien à voir.
Mais comme je suis moi aussi du genre obstiné, je continuerai à l'envoyer quotidiennement sur tw gg et fb.*
J'ai vu aussi que le "pourfendeur de délais de RDV" dispose d'une plage horaire pour expliquer son concept qui me "sort par les yeux".
Dans la soirée, nous nous retrouvons pour la réception au Pavillon d'Armenonville autour d'un superbe buffet. C'est le moment pour nous de reprendre les discussions avec les confrères, de retrouver les amis et de se détendre dans un cadre agréable.
La moitié du congrès est déjà passée.Il faut tenir la distance... donc dormir serait une bonne idée...
* Gabrielle, bien sûr, pas la porte !
**certains s'étonnent régulièrement de ma constance et de mon acharnement sur le sujet : des honoraires non revalorisés depuis 10, 15 ou 17 ans c'est tout simplement une injustice grave. Je n'arrive pas à la cheville du grand homme qui me sert de modèle dans cette lutte.
Je ne voudrais pas choquer en utilisant ce parallèle osé qui suit : si vous regardez le film "Gandhi " au début Gandhi et ses partisans décident de brûler les laisser-passer infamants que la loi sud africaine leur impose de présenter à tout moment. Alors que les policiers les frappent pour les en empêcher, et à chaque coup reçu, c'est un laisser passer supplémentaire qui part au feu, et même quand Gandhi est à terre il trouve la force de déposer un dernier papier avant d'être emmené.
C'est cette image d'un acharnement exemplaire, d'une lutte sans faiblesse contre une injustice (bien plus grave que celle faite aux médecins) qui me pousse depuis 2 ans à envoyer quotidiennement la #BaguetteNantis sur les réseaux sociaux.
PS connexion légèrement capricieuse donc réponses tardives à vos commentaires et visites éclair type sous marin sur les blogs des amis/es
Le charme du début avait été rompu : j'étais là, mais pas tout à fait, je perdais du temps en ballades sur les stands, discussions, ou séances de cinéma au lieu d'aller écouter les conférences.
Et puis, il y a eu ce rendez vous donné à Gabrielle lors d'une SFO, en plein week end électoral (de présidentielles)... où à peine arrivé porte Maillot, je suis reparti avec elle.(*) Ce congrès là est plein de beaux souvenirs qui n'ont strictement rien à voir avec l'ophtalmologie.
Dans les années qui ont suivi, je suis devenu beaucoup plus studieux, en gardant le minimum de temps de pauses pour étudier au maximum.
Je n'ai pas oublié non plus le soutien d'amis virtuels lors d'un coup dur à la fin d'un congrès il y a deux ans.
Me voilà donc encore cette année en totale immersion ophtalmologique dans ce palais en béton : le temps est rythmé par la recherche de la prochaine salle de conférence, la cohue autour des buffets, la difficulté à traverser la foule pour aller d'un point à un autre, sans oublier les salutations d'usage aux amis, confrères rencontrés au cours de la progression laborieuse vers la communication convoitée.
Petite innovation cette année : mes choix se sont portés sur la neuro ophtalmologie et l'ophtalmo pédiatrie.
J'aurais voulu assister à la réunion du SNOF sur l'avenir de la profession, mais j'ai égoïstement choisi d'écouter les conférences purement médicales.
J'ai appris néanmoins par les confrères présents à cette réunion que la #BaguetteNantis a de beaux jours devant elle puisque la revalorisation des honoraires médicaux c'est niet nada circulez il n'y a rien à voir.
Mais comme je suis moi aussi du genre obstiné, je continuerai à l'envoyer quotidiennement sur tw gg et fb.*
J'ai vu aussi que le "pourfendeur de délais de RDV" dispose d'une plage horaire pour expliquer son concept qui me "sort par les yeux".
Dans la soirée, nous nous retrouvons pour la réception au Pavillon d'Armenonville autour d'un superbe buffet. C'est le moment pour nous de reprendre les discussions avec les confrères, de retrouver les amis et de se détendre dans un cadre agréable.
La moitié du congrès est déjà passée.Il faut tenir la distance... donc dormir serait une bonne idée...
* Gabrielle, bien sûr, pas la porte !
**certains s'étonnent régulièrement de ma constance et de mon acharnement sur le sujet : des honoraires non revalorisés depuis 10, 15 ou 17 ans c'est tout simplement une injustice grave. Je n'arrive pas à la cheville du grand homme qui me sert de modèle dans cette lutte.
Je ne voudrais pas choquer en utilisant ce parallèle osé qui suit : si vous regardez le film "Gandhi " au début Gandhi et ses partisans décident de brûler les laisser-passer infamants que la loi sud africaine leur impose de présenter à tout moment. Alors que les policiers les frappent pour les en empêcher, et à chaque coup reçu, c'est un laisser passer supplémentaire qui part au feu, et même quand Gandhi est à terre il trouve la force de déposer un dernier papier avant d'être emmené.
C'est cette image d'un acharnement exemplaire, d'une lutte sans faiblesse contre une injustice (bien plus grave que celle faite aux médecins) qui me pousse depuis 2 ans à envoyer quotidiennement la #BaguetteNantis sur les réseaux sociaux.
PS connexion légèrement capricieuse donc réponses tardives à vos commentaires et visites éclair type sous marin sur les blogs des amis/es
je t'envoie un email qui t'intéressera sûrement ;-)
RépondreSupprimerbonne fin de congrès!
merci pour ce mail effectivement intéressant
RépondreSupprimerune partie aurait peut être valu le coup d'apparaitre ici
je pense comme toi et les "grands"(politiques journalistes footeux chanteurs) ne sont pas impactés par la pénurie de médecins (la plupart des médecins se glorifient de soigner Machin -le-célèbre alors qu'il faudrait que ces grands se retrouvent dans la file d'attente des pekins normaux pour comprendre
on n'a peut être pas assez "coupé de têtes" à la révolution...(je parle au figuré ...ou pas )