samedi 21 mars 2015

visions

Arbre couvert de fleurs
Qui porte ton nom.
Arbre couvert de fruits,
Qui remercier ?
Tu n'es pas silencieux sous la terre.
Tu murmures avec le vent dans les branches.

           A mon père

écrit par Fregap

un prunier nommé Johnny.



Seul vers la lumière, avec chacun et la multitude.
Échecs et succès bordent le chemin où j'ai posé le lourd fardeau.
S'unir sans disparaître.
Savoir sans avoir.
Que va-t-il arriver ?
Rien ne s'arrêtera.


Un moment.
Un si court moment.
Maître de soi-même.
Abandon des passions et des illusions.        
En paix avec soi-même.
Un si court instant.
Un instant


Ecrit par Fregap







4 commentaires:

  1. je ne sais pas qui est Fregap mais ce premier petit texte me fait penser à celui ci, de Vénus Khoury Ghata (extrait de La voix des arbres)

    Qui a dit qu’il était mort
    On a simplement clos les volets de ses paupières
    et allumé un cierge pour rassurer son ombre
    Son nom gravé dans la pierre ?
    c’est pour apprendre aux oiseaux la dictée
    et ce trou de cimetière ?
    c’est pour compter les orteils du cyprès
    pour l’abriter puisqu’il pleut dans sa maison
    Qui parle d’enterrement ?
    Il a déménagé dans la terre
    pour percer avec un chardon

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    1. Merci Adrienne je ne connaissais pas
      Fregap fait partie de "la communauté de l'Escale"
      (nom bien pompeux et un brin sectoïde pour ce qui n'est qu'une maison grande ouverte aux amis )

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  2. Pradeille Chrystelle22 mars 2015 à 08:46

    CONSEIL

    Eh bien! mêle ta vie à la verte forêt,
    Escalade la roche aux
    nobles altitudes.
    Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
    Fuis les regrets amers que ton coeur savourait.

    Dès
    l'heure éblouissante où le matin paraît,
    Marche au hasard; gravis les sentiers les plus rudes.
    Va devant toi, baisé
    par l'air des solitudes,
    Comme une biche en pleurs qu'on effaroucherait.

    Cueille la fleur agreste au bord du précipice,
    Regarde
    l'antre affreux que le lierre tapisse
    Et le vol des oiseaux dans les chênes toufus.

    Marche et prête l'oreille en
    tes sauvages courses;
    Car tout le bois frémit, plein de rythmes confus,
    Et la Muse aux beaux yeux chante dans l'eau
    des sources



    PIERRE DE RONSARD
    (1524-1585)

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    1. Merci Chrystelle J'avoue connaitre peu de choses en poésie malgré mes études plutôt littéraires
      j'ai transmis vos réponses à Fregap

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