dimanche 15 novembre 2009

Angélique, François ...et Maman

14 novembre 2009


la consigne #67 bis consiste à écrire la suite d'une histoire écrite sur le thème suivant par un autre défiant.
l

Où, nus, allongés sur le dos, nos deux héros* discourent de la forme des     nuages, de la caresse du soleil sur la peau, des petites bêtes qui peuplent la lande et du plaisir, tandis qu’à l’horizon, l’adversité tisse ses noirs desseins.

 le sort m'a désigné pour écrire la suite de l'histoire     suivante  écrite par phil :

Chapitre 67. François. (PHIL)
Je suis assis à la terrasse d’un bar, au coin de la place Charles de Gaulle. C’est une terrasse pavée, ou plus précisément un coin de place pavé, juste au chevet l’église Notre-Dame. Je sirote un     café après avoir fini le marché pendant que ma mère allait faire une course à la brûlerie. Quand j’y pense : faire les courses avec ma mère ! Voilà une éternité que ce n’était pas arrivé. Et je     ne suis pas sûr d’avoir envie de renouveler bientôt l’opération. Enfin… Disons que je suis un peu plus disponible depuis que la princesse a disparu sans laisser de traces.


Je termine mon jus et je soupire d’aise en m’étirant. Je suis assis sous un tilleul, et en regardant en l’air, je peux admirer le     contre-jour dans le feuillage et les fleurs de l’arbre qui exhalent leur suave parfum. Je me maudis d’omettre systématiquement d’emporter mon appareil numérique quand je vais quelque part, parce     que j’ai toujours des idées de trucs à faire qui ne seront du coup jamais faits, et je sens de ce fait comme un arrière-goût de frustration. Parce que les feuilles et les fleurs des tilleuls, en     contre-jour, c’est vachement joli. Surtout s’il fait beau, comme c’est le cas. Il y a juste quelques cumulus insignifiants par ci par là sur le ciel bleu, rien de méchant, et ce serait joli sur     les photos si je n’avais pas oublié l’appareil. Le cumulus, ça meuble une image, c’est bien connu.

C’est marrant, cette histoire de nuages, ça me rappelle la fois où nous étions allongés nus sur les galets de la pointe du     Hourdel, avec la princesse, et que nous commentions la forme des nuages. Oui, bon, je sais, c’est des conneries, nous n’étions pas nus, ce n’est pas cette fois-là que nous étions nus, c’était     l’été d’avant, sur un tapis de bruyères, du côté du mont Lozère. N’empêche que nous étions réellement allongés sur le dos, dans les galets du Hourdel, pas nus, et que la sensation que j’ai     éprouvée à cet instant, l’impression que les pierres me faisaient comme un matelas très doux dans lequel je m’intégrais progressivement m’a laissé un souvenir extrêmement vivace. Je ne suis pas     certain que la princesse ait partagé mon enthousiasme. Je ne suis même pas certain qu’on ait vu tellement de nuages, finalement. Et on n’a pas vu de phoques non plus, ça j’en suis     sûr.

Elle n’aimerait pas que je dise la princesse par ci, la princesse par là. Elle déteste ça. Que je l’appelle la princesse. Alors je     ne le fais pas. La princesse, c’est juste un petit mot comme ça que je m’autorise à moi-même. Je lui ai dit une fois Ma princesse, dans un moment d’égarement. Je ne renouvellerai pas l’opération.     Elle m’a fusillé du regard. Elle a les yeux revolver, comme disait une chanson débile d’il y a plein d’années, mais disons que je n’ai rien dit, parce que vous allez encore m’en vouloir de vous     avoir fait chantonner toute la journée. Comme je disais, la princesse déteste les petits noms. Elle veut que je la nomme par son prénom, Angélique, et c’est sans appel.

Je ne sais pas où elle est passée. Un jour elle n’était plus là, c’est tout. Elle n’a rien dit. Elle n’a laissé aucun mot     d’explication. Rien. Elle a disparu de la circulation. Ça va faire un mois. Je ne pense pas qu’elle ait été enlevée ou quelque chose comme ça : elle est partie avec un sac de voyage. Je ne pense     pas non plus qu’elle m’ait quitté : ses chaussures préférées sont restées dans son placard. Elle est dingue des chaussures, la princesse. Je ne sais pas combien elle en a de paires. A croire     qu’elle les collectionne. A mon avis, il y en a pour du pognon, parce que je peux vous dire que ce ne sont pas des chaussures de bas de gamme. Dans le lot, il y en a bien quelques unes que je lui     ai offertes, mais pour la plupart, elle se les paie elle-même.

Je pense qu’elle est partie pour son boulot. Peut-être à l’étranger. Je ne sais pas. Elle est toujours très mystérieuse. Elle ne     me fait jamais de confidence sur sa vie professionnelle. Je sais seulement qu’elle est « dans le refroidissement », c’est ce qu’elle a consenti à me lâcher, un jour, du bout des lèvres. Dans le     refroidissement. Ce sont ses mots. Elle n’a pas dit climatisation ou frigorifique, elle a dit refroidissement. Bon. Cela lui arrive de partir quelques jours sans trop me prévenir, alors cette     fois je n’en ai pas fait plus de cas que d’habitude. Au début. Sauf que là, ça commence à faire long. Je m’inquiète, moi. Je m’inquiète énormément, même. Je commence à ruminer des idées sombres.     Ce n’est pas qu’elle me paraisse tellement vulnérable, non, elle est même plutôt du genre à mener sa barque seule, mais je m’inquiète, c’est tout.

François ! François ! Hou hou ! François !

Aïe. Ça y est. Ma mère a fini ses courses…

la suite

Là bas au café, c’est mon grand dadais de fils  qui m’attend devant un crème en broyant du noir…
Je suis sensée avoir enfin fini  les courses. En fait, j’ai attrapé vite fait deux trois bidules au hasard  dans les rayons. Il a fallu  foncer fissa dans un autre bistrot, et     discrètement, dans les toilettes, mailer tous azimuts vers mes contacts,  pour retrouver la trace d’Angélique.
Depuis longtemps,  je joue à l’handicapée numérique ; (« tu es gentil de m’avoir installé internet, mais je ne sais pas m’en servir, je préfère les feux de l’amour à la télé ») mais  si     mon fils voyait  le matos que je trimbale dans ma boite à maquillage, il serait sur le c... Je suis une mamie-secrètement- connectée.
Et mon fils qui  croit pouvoir  oublier l’absence de « sa princesse », Angélique, en me collant aux basques et  qui porte les cabas de sa vielle mère, soit disant arthrosique. (il     ignore que pendant qu’il me croit devant une camomille le soir, j’étale quelques jeunots  au Krav Maga).
J’aimerais bien qu’il me lâche un peu le fiston, et je commence à fatiguer de jouer les vielles dames honorables.
Moi aussi, çà m’intéresse de  la retrouver, ma belle fille, parce qu’on avait dit  50/50 sur son dernier contrat…
Qui c’est qui s’est farci les repérages hein ? Parce que le vieux qu’elle devait refroidir, je peux vous dire qu’il était du genre méfiant, et  une jolie poupée comme elle qui arrive dans sa     vie sans crier gare, il aurait tout de suite flairé l’entourloupe  ; là,  il est bêtement tombé dans le panneau de la veuve triste (moi, avec fils et belle fille) et à consoler bien sûr     avec modération.
D’après les journaux, elle a réussi son coup au-delà de toutes les espérances, le vieux beau a été retrouvé sans vie, devant son coffre fort entr’ouvert,  vidé de ses liquidités (*). Une     chaussure  féminine, grise orpheline, derrière le canapé a momentanément intrigué les enquêteurs. Mais comme le légiste a conclu à l’infarctus, et que le monsieur était notoirement     dépensier, on a  vite classé l’enquête.
Cette chaussure grise c’est bien  la signature d’Angélique, et non pas l’oubli d’une hétaïre de passage…Elle n’aimait pas cette paire de chaussures…
Bon, grâce à mes contacts, je la tiens la trace de ma belle fille chérie, ou du moins les numéros et codes d’accès à ses comptes en Suisse, et, croyez-moi, j’ai quelques moyens de pression pour     récupérer ma part du gâteau …
Mais comme je vous le disais, mon grand fils m’attend pour porter mes cabas…C’est –y- pas mignon tout çà ?
*le coffre !


 la suite de ma participation à cette     consigne

a été écrite de main de maitre par tilleul (chapeau c'était pas facile... allez lui rendre visite !)

mercredi 11 novembre 2009

lointaine et proche famille


11 Novembre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #souvenirs
Un aller retour pour voir mon papa qui est rentré à la maison , en assez bonne forme, en attente d’une grosse intervention qui l’angoisse. Mon oncle a pris l’avion pour venir  voir son frère  l’espace d’une journée. Je n’avais pas vu mon oncle depuis une quinzaine d’années, tout simplement parce que plein de kilomètres nous séparent et que le temps et les vacances manquent.
Ma famille est répartie  un peu partout, dans le pays (et un peu à l’étranger)  principalement Marseille, Toulouse, Vichy et Paris.



(mon grand père Henri est lejeune premier au centre deuxième rang 1919)
Autrefois, nous nous retrouvions (avec les marseillais) à Vichy pour Noël, puis nous « descendions » sur Toulouse pour le nouvel an, puis  nous remontions dans notre "grand nord"d'adoption.
Vichy à noël était un émerveillement, souvent il y avait de la neige, nous nous entassions à 10 -15 dans un petit deux pièces, du centre ville. Nos deux grands-mères (une tante sans enfant qui s’était occupée de mon papa et ma grand-mère) nous couvraient de baisers. Elles se  saignaient   pour nous offrir des cadeaux, pas toujours à notre gout,  mais que je conserve encore comme des trésors.
 Elles y joignaient des cartes fleuries et parfumées, où elles exprimaient de façon dithyrambique leur affection et leur amour. Bien sûr que tout çà avait un côté étouffant, mais tout cet amour faisait chaud au cœur, et  nous étions contents de retrouver nos cousins.


A Toulouse, nous remettions çà avec la famille de ma mère, là aussi,  nous retrouvions plein de cousins et cousines ;  les berges de la Garonne  proches, ou le terrain de basket  (aujourd’hui, devenu toboggan routier) étaient nos lieux de jeux .Quand elle rentrait « du magasin » qui était toute sa vie, ma lumineuse  grand-mère nous  préparait des plats un peu trop riches en graisse, et chantait  en s’accompagnant au piano.Me reste le souvenir ému de mes grands mères, jetant un verre d'eau sur la voiture pour nous faire promettre de revenir puis nous regardant partir...

Après leur disparition, la tradition du « tour de France » s’est estompée, nous étions devenus adultes, nous avons choisi des chemins très différents…
Il y a bien longtemps que je ne suis pas retourné à Vichy,  je retourne plus souvent à Toulouse  à la recherche d’un morceau de mon enfance…
Je voudrais  consacrer à mes cousins, cousines , oncles et tantes,  plus de temps,  mais c’est difficile, j’aimerais qu’ils viennent me voir…
Nous aurions plaisir à leur faire partager la lumière de la Loire, le blanc des tuffeaux et les toits en ardoise, leur faire goûter l’Aubance et le Savennières, le Bourgueil et le Chinon, et aussi les fouées, et bien sûr, à  leur montrer les châteaux. Nous voudrions leur montrer la beauté de la mer en Bretagne, les rochers de granit rose, les alignements de Carnac, puis remonter vers la Normandie pour leur faire découvrir "en vrai" cette falaise d'Etretat qui nous impressionnait dans nos livres scolaires.
Des pans entiers de ce blog leur sont destinés, témoignage  légèrement déguisé de notre vie,  mais je ne pense pas qu’ils prennent le temps de le lire.  
z

samedi 31 octobre 2009

la vodka du diable

le texte du défi #79 est assez long :
Pour le défi #79e du nom, le jouteur écrira*  (au choix) :

une lettre/ un discours / un règlement / un mode d’emploi / une recommandation / un plaidoyer / une harangue / une charte / un avis / un sermon...

lisez la suite de la consigne et les autres textes
(chaque fois que j'insère un lien j'ai une pensée émue pour Mme de Keravel qui m'a appris à insérer les liens !)


La vodka du diable
discours non radiodiffusé de Staline en date du 2 juillet 1941(1)
Camarades ! Citoyens ! Frères et Sœurs(2) ! Combattants de notre armée et de notre flotte !
Je m’adresse à vous, mes amis !
La perfide agression militaire de l’Allemagne hitlérienne, commencée le 22 juin, se poursuit contre notre Patrie.
Malgré la résistance héroïque de l’Armée rouge(3), l’ennemi continue à se ruer en avant, jetant sur le front des forces nouvelles.
Il faut les saborder !
Cà tire à la guerre j’y prédis l’ail rose.
Un grave danger pèse sur notre Patrie.
Camarades, nous allons nous battre, aucune armée n’est invincible.
Soldat je te le dis tout net :
Vise  pas ta grotte maya.
Ce soir : sardines, j’ai soif ! et ma chaise m’a dit « les boulettes c’est gras »
Donc je disais : nous allons nous battre, c’est sûr mais qui sera le meilleur hein ?

Note n° 1       Le discours officiel a eu lieu le 3 juillet 1941. Celui-ci est le brouillon, la répétition générale. L’histoire garde la trace de la version radio diffusée plus longue et moins arrosée.
Note n°2     Il parait que c’est la seule fois où Staline a utilisé le terme de « frères et sœurs «  dans un discours
Note n°3        Le rouge est la couleur qui excite le plus le cône*(4) de l’œil humain,
Note n°4       d’où l’expression le jour se lève et les cones  rient  commencent
Note n°5       Traduction phonétique  certifiée (ouvrir le lien)
Pour terminer : une mensuration qui arrive comme un cheveu sur la soupe : mes moustaches sont un peu  moins grandes que celles de Papistache et  de Staline.

blog en stand by...


blog en stand by...

31 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Mon papa  est hospitalisé.
Je vais passer du temps avec lui et moins de temps ici et sur vos  blogs.


Je reviens dès que possible....

z

lundi 26 octobre 2009

Blog en mode pause...


26 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
Pendant quelques jours , peut être quelques semaines ce blog risque d'être silencieux.
Silencieux, c'est vite dit : à la demande de quelques samedi défiants et deJoye en particulier, je vous mets le lien d'une de mes prestations au basson. Vous cliquez à vos risques et périls, je ne saurais être tenu pour responsable des malaises divers occasionnés par l'écoute de ce massacre...(pour couronner le tout je viens juste de découvrir le moyen de ne pas faire "saturer le micro" et je manque de temps pour recommencer.
  Bon, j'ai quelques soucis et des choses à régler qui  vont  me prendre du temps.
J'ignore si j'aurai l'esprit libre pour écrire et  je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à vos commentaires hilares ( donc ne vous vexez pas).
  Je pars bientôt avec ma valise pleine de champs opératoires je reviendrai peu après(le voyage est très court) mais sera sans doute submergé de travail en retard.
(Les autres "escalators " à qui ce blog est ouvert ont tendance à fuir internet.).
Voilà, croyez bien que je suis désolé de m'éclipser de la sorte, croyez bien que vous allez me manquer.
Laissez moi un peu de temps, je reviendrai bientôt. 
pendant mon absence allez faire un tour dans mes liens, ("incruste") çà vaut souvent le coup.
à bientôt...

z

samedi 24 octobre 2009

tentative d'épuisement d'une consigne


24 Octobre 2009 , Rédigé par Zigmund

Très
chers
amis
défiants
ce montage est à votre disposition pour le défi #78
Cherchez, trouvez, expliquez, rêvez  ...
Bon voyage au pays de l'imagination ...
Nous attendons de vos nouvelles
toujours au même port :



L’imagination … ils en ont des  drôles  les lanceurs de défis.
Côté imagination, je suis du genre handicapé.
Pourtant l’une de mes citations préférées  est celle-ci, extraite d’une chanson de François Béranger « alors faites comme vous  voudrez, dormez ou restez éveillés, agrandissez vos oreilles, enclenchez l’imagination »  
«Ouais, ben  çà  ne  m’avance pas des masses ! …
Je scrute le montage photo…Petite excursion sur gougueule  pour tenter de vous montrer le diagramme de ce pliage, immanquablement on se retrouve sur des sites  de loisirs créatifs, assez « nana teux ».Il  doit bien trainer dans mes bouquins d’origami, mais où exactement ?
Alors la chanson d’Hugues  Auffray me trotte dans la tête, « c’est un fameux trois mats », mais je préférais « hastan huego » que je ne sais pas orthographier.
Vachement bleue, cette flotte, çà fait pas naturel .
 Z’étes sûrs qu’y a pas du transgénique  là-dessous ?
Çà vous a un coté « bouteille à la mer « ce bateau…
Que d’eau que d’eau !  et moi qui sèche lamentablement.
Frère Zigmund,  ne vois tu rien venir ?
Je ne vois que la mer qui bleusoit, je ne vois que du bleu
Et  vogue la galère …
 Je ne m’en sors pas, j’hésite à envoyer ce texte  aux défiants, ils ont beau être ouverts, vont me jeter par-dessus bord…

samedi 17 octobre 2009

les jolis ballons


(en réponse à la consigne#77 des défis du samedi 
les autres textes sont sur samedi défi)
« Oh la jolie boite de ballons sur la table de nuit « à » tonton ! », s'exclame la jeune Sophie .
Si Sophie s'est contentée de déchiffrer lentement la marque "viens poupoune...c'est la fête", François a pris connaissance silencieusement du reste des indications sur l'emballage coloré. 
Déjà Sophie a extrait  un ballon de son emballage carré…hum ! ce sont des ballons parfumés à la banane…étonnant.
François avant de s’éclipser discrètement  a soufflé à Sophie : « inutile de souffler dedans, tu  y mets de l’eau çà gonfle beaucoup…  tu fais un noeud, tu vas voir, çà fait comme  de la gelée et tu balances par la fenêtre  sur les passants ...! ». Sophie a suivi les conseils de son grand frère mais le deuxième ballon est bien trop gonflé d’eau  et, quand elle le prend dans ses mains pour  le porter à la fenêtre  celui ci explose, inondant à ses pieds  la moquette de la chambre.
Dans l'escalier, tonton monte, trempé et visiblement énervé ... 

 (la vraie fin du texte que la timide institutrice,  mademoiselle Opportune, ne connait pas est légèrement différente :
Dans l’escalier, tonton monte, visiblement énervé  en marmonnant : « préservatifs à la banane » et puis quoi encore ?)  



                                                    commentaire de texte
  • Qu’est-il arrivé à Sophie ?  elle a touché à une boite sans demander l'autorisation
  • Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ?  parce qu'elle n'a pas réfléchi
  • Quelles qualités lui manquent encore ?  elle devrait mieux lire le mode d'emploi sur la boite
  • Comment nommer l’attitude de François ?  faux cul comme tous les grands frères(c'est du "vrai cu")
  • Que prouve la dernière phrase ?    qu' elle va drôlement se faire gronder surtout que les ballons "viens poupoune" c'est pas facile d'en retrouver         z

jeudi 8 octobre 2009

Murphy versus Zigmund



8 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
     Je suis au bord de la  déprime.
Submergé de boulot juste avant mon congrès, je me suis  enfermé  tout le week-end  pour peaufiner  mon « power point »  sur la disparition des ophtalmologistes médicaux.
J'ai découvert l’énorme  sac rouge de 10kgs que je dois prendre en plus de mes propres bagages pour le congrès. Pas question de se dédire : le sac contient des champs opératoires pour un hôpital au Cambodge. Mais je passe mon temps à me demander comment je vais faire pour alléger mon propre bagage et surtout comment atteindre,  chargé comme un mulet, la navette qui me conduira à l’aéroport.
Comme si çà ne suffisait pas, je reçois les dernières recommandations concernant le séjour là bas :  « tenue blanche recommandée pour la soirée de gala » . Fallait m’entendre hurler  mon aversion totale et définitive pour cette couleur, et rajouter qu’en Asie le blanc est couleur de deuil…(peut être pas au Cambodge ?)
Tant bien que mal j' arrive à  dégotter un costume écru  à  peu près mettable et me remets à mon power point. Tard dans la nuit, fatigué, mais content de moi, je mets le point final à mon intervention, et l’envoie à l’organisateur.
En attendant le départ, je " bourre" mes consultations  avec l'espoir de  ne pas être submergé de travail à mon retour.
Ce soir , je suis  rentré d’une humeur de chien, haïssant , la terre entière : plein de « mal comprenants chronophages » (pour rester correct), de gens âgés vierges de tout ophtalmo, qui voulaient tout de suite être opérés de cataracte, de pénibles de tous poils, et  plein de bobologie en urgence.
Comme si çà ne suffisait pas, j'ai  tenté de réparer la pompe de l'aquarium et  inondé une partie de mon cabinet.
     J'ai avalé ma soupe en grognant  que je detestais la terre entière, et, avant d’aller me reposer, j'ai eu la mauvaise idée de jeter un œil à   mes courriels.   Grave erreur.
L’un des organisateurs demande aux intervenants de traduire leur power point en anglais pour les collègues étrangers … çà m’a achevé  !
     Mon anglais est assez squelettique, et plus embêtant, mon diaporama est  en grande partie intraduisible et  traite d’un sujet plutôt limité à la France…
Heureusement,  pas très loin il y a quelques personnes qui devraient pouvoir tenter la traduction impossible.(votre mission, si vous l’acceptez  etc … »)
    En bougonnant, je suis parti me plonger dans une BD (la dernière de Bourgeon. La petite fille bois caïman).
Pour la traduction, j’aurais pu aussi demander  à Joye qui passe souvent ici, mais çà demanderait  bien  des explications de vive voix*…et puis finalement l’organisateur a compris que la meilleure traduction ne permettra pas à des asiatiques ou des anglo saxons de s’intéresser à ce problème.
Demain  je vais  travailler  toute la journée à l’hôpital, j' aime bien…,je m'entends bien avec ma patronne Zelda . Un nouveau patron vient d’arriver, un vrai puits de science, très sympa également.   Tout çà devrait contribuer  à  remonter mon moral .
* joye je n'oublie pas ma promesse d'enregistrement basson.

samedi 3 octobre 2009

Défilé...





 


J'ai regardé quelques vidéos des cérémonies du 60 eme anniversaire de la république populaire de Chine.
Je n'ai jamais regardé le défilé du 14 juillet pour comparer.
C'est assez long, mais çà donne à réfléchir.

jeudi 1 octobre 2009

spleen d'automne ...


1 Octobre 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #around l'escale
http://www.youtube.com/watch?v=ifKKlhYF53w


- je n'aime pas l'automne...(en emporte le vent) déjà au super marché z'ont sorti leur noël !...         beurk !!!
- je suis préoccupé par la santé de qq membres de ma famille
- je suis débordé de boulot et de choses à faire tout est en retard.
- la table ne désemplit pas. pour ne pas affoler les personnes sensibles, de ma famille qui pourraient s'égarer ici, je censure les photos du désastre.
- je me retrouve seul à l"'escale"depuis 8 jours.j'écoute la radio, je travaille un peu, je caresse Zigmund-chat qui voudrait bien s'installer sur le clavier
- j'espérais en profiter pour mettre les choses à jour et rien ne marche comme je veux.tout traîne lamentablement.
- les chats sont pénibles et réclament sans arrêt à manger ou se battent pour attirer mon attention..
- le jardin a besoin d'eau et je manque de courage et de temps pour arroser espérant que la pluie viendra.
-il faut que je récolte les topinambours (quelle idée d'avoir planté çà !) çà fait de jolies fleurs mais rien d'autre n'a poussé.
(et si je ne les ramasse pas, l'an prochain c'est tout le petit jardin qui en sera couvert).=>conséquence : je n'ai récolté que dix tomates cerise et pas l'ombre d'une cucurbitacée(la seule survivante était un mâle)
-mon nouvel appareil photo refuse ma carte 4 giga qui marchait si bien auparavant(chinois, of course)
-Avant de partir en congrès, j'ai  accepté(fort imprudemment) d'emporter  dans mes bagages un sac de 9 kg de matériel chirurgical, Sûr,  j'ai râlé quand j'ai vu la taille du sac : c'est enorme et encombrant... çà va être chaud dans le métro !


-les fils dépriment et racontent leurs difficultés à trouver du travail.
-j'hésite à poster cet article qui ne me plait pas
En attendant le retour des "Escalators", j'ai quand même quelques petites consolations :  il restait une bière fraiche dans le frigo et un macaron à la pistache,(celui au chocolat je le garde pour demain) je me suis encore offert des livres et il y a ces videos jubilatoires que Jako m'a fait découvrir. à voir pour se remonter le moral...mais pendant ce temps le boulot n'avance pas, bien sûr, "c'est un choix"..


z