Papiers et dossiers urgents s'accumulent et proportionnellement mon courage décroît. Je suis de plus en plus inefficace et le désordre règne partout.
Comme je m'oblige à tenter un rangement , mon temps libre se passe devant "ma table" celle qui croule sous la paperasse et sans mettre le nez dehors.
J'ai dédaigné l'installation possible sur la table du jardin parce que c'est galère pour brancher l'ordi et la radio et que j'ai la flemme de tout descendre.
J'ai choisi la "voie du milieu" : installer une table sur la terrasse (boulba -of course) ainsi, je bénéficie de la vue sur un bout de jardin . Tout en travaillant , je regarde pousser la rhubarbe, je ris du chat écrasé de soleil sur le muret, je fais les gros yeux aux mauvaises herbes (que je me promets d'arracher), et j'écoute ce mélange de chants d'oiseaux , de bruits de voitures et de France musique (puisque, je vous le rappelle, depuis le renvoi de Didier Porte et de Stéphane Guillon, je suis en cure de désintoxication à France Inter ) .
Je sais que pour beaucoup ce mélange serait insupportable, moi j'aime bien...chacun ses perversions. Tout ce qui peut me distraire de ces fichus papiers est bienvenu.
Revenons à la table délocalisée sur la terrasse : à partir de 15 h "c'est mort" parce que le soleil tape sur mon ordi à tel point que je n'y vois plus rien et les papiers menacent de s'envoler. (J'ai également tenté la nuit -partie de go sur internet très agréable - mais j'ai battu en retraite devant une attaque en règle de tous les bzzzz de la création, donc mauvais plan.)
Donc , écrasé de soleil , prêt à bouillir, je récupère tout en vrac et vais le porter devinez où ? sur la table primitive ...
Sisyphe ...
J'aimerais tant retourner aux défis du samedi, lire mon nouveau bouquin de chinois, travailler mon basson... et ma vie, mes loisirs et même mes interventions sur le net sont rythmés par cette foutue table.
La brûler ou au moins les papiers ? j'y ai pensé mais fait trop chaud ...
Bon je retourne pousser mon rocher ...