Aujourd'hui 18 juin 2017 à 1844 jours de la fin du mandat de macron premier je viens d'envoyer ma mille sept cent dix huitième baguette.
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête baguette. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête baguette. Trier par date Afficher tous les articles
dimanche 18 juin 2017
dimanche 21 juillet 2013
du ririfi dans les hautes sphères /Cataracte et DMLA : même combat
D'après certains articles de presse une crise couve au ministère de la santé
http://www.mediapart.fr/journal/audio/crise-ouverte-au-ministere-de-marisol-touraine
et "marie-chantal" serait sur un siège éjectable.
http://enattendanth5n1.20minutes-blogs.fr/
Si son départ est imminent, il vient bien trop tard...
MST, et j'insiste avec joie sur ces initiales qu'elle n'aime pas, en moins d'un an, a mis par terre le système de santé, a offert les médecins désignés comme #nantis à la vindicte populaire relayée en cela par la presse, a vendu le système de soins aux mutuelles, a obtenu la signature des syndicats de médecins qui ont trahi.
La lutte a commencé en septembre 2012 ; à ce moment j'ai commencé à envoyer la baguette quotidiennement sur twitter
Alors si ce départ est imminent je devrais me réjouir.
Mais finalement, non, je suis inquiet car elle pourrait être remplacée par pire (si si ça existe) et plus intelligent (si si ...)
De plus, il se murmure que le Premier Ministre l'aurait trouvée trop cool avec les médecins !
En dehors des problèmes spécifiques aux médecins et à leur supposé corporatisme (sans doute mal intégré par les syndicats signataires !) je souhaite aborder ici deux problèmes de santé publique typiquement ophtalmo pour montrer comment les énarques gèrent la santé des gens.
Le premier concerne la cataracte : dans ce billet j'évoquais l'évolution de l'intervention sur la cataracte. Pour simplifier le propos je n'avais pas parlé des nouveaux implants qui sont proposés aux patients. *
Les implants se sont modernisés :
-d'abord on a cherché à diminuer la taille de l'incision cornéenne et pour cela on a crée des implants pliables
-puis ou en même temps les chirurgiens ont proposé des implants toriques qui compensent l'astigmatisme et des implants multifocaux qui évitent au patient d'avoir à porter des lunettes progressives après l'intervention.
Ces implants particulièrement les multifocaux sortent du cadre du GHS** et le chirurgien facturait au patient qui acceptait un tel implant, le surcoût non pris en charge.(le GHS de la cataracte qui intègre, le prix de l'implant simple n'a pas bougé depuis plusieurs années et il est même question de baisser la cotation sous prétexte que l'intervention est plus rapide qu'autrefois).
Mais là où les énarques et les dirigeants de la CNAMTS ont fait très fort c'est qu'ils viennent d'interdire cette facturation du coût en surplus en prenant comme prétexte l'absence d'évaluation de ces implants et quelques effets secondaires mineurs ! Ceci revient à en interdire l'usage jusqu'à ce que ces décideurs consentent à se pencher sur les nombreuses études qui prouvent la supériorité de ces implants et leur innocuité. Plus grave ceci met en porte à faux les ophtalmologistes qui vont opérer le deuxième oeil de leurs patients dans les semaines à venir.
voilà ce que ça donne en version cardio (en sachant que l'implant multifocal = 3 à 4% des implants posés est un confort non vital qui pour un surcoût de 200 à 500€ permet de s'affranchir des lunettes 300 à 500€ par verre après l'intervention à renouveler tous les 3-5 ans)
-le deuxième concerne la DMLA***
Un médecin de la CPAM de Paris vient de pondre ça :
Je conclus ce billet en exprimant une fois de plus ma consternation devant l'incompréhension des "élites" qui décident des orientations en matière de santé, devant leur ignorance coupable ... devrons nous attendre que l'un d'eux soit atteint de DMLA pour qu'il accepte de n'être surveillé pour ses deux yeux, que par un seul et unique OCT et une seule angiographie ?
* cette vision simplifiée de la chirurgie de la cataracte comporte peut être des erreurs ou inexactitudes, dans la mesure où je ne pratique pas cette chirurgie.
http://www.mediapart.fr/journal/audio/crise-ouverte-au-ministere-de-marisol-touraine
et "marie-chantal" serait sur un siège éjectable.
http://enattendanth5n1.20minutes-blogs.fr/
Si son départ est imminent, il vient bien trop tard...
MST, et j'insiste avec joie sur ces initiales qu'elle n'aime pas, en moins d'un an, a mis par terre le système de santé, a offert les médecins désignés comme #nantis à la vindicte populaire relayée en cela par la presse, a vendu le système de soins aux mutuelles, a obtenu la signature des syndicats de médecins qui ont trahi.
La lutte a commencé en septembre 2012 ; à ce moment j'ai commencé à envoyer la baguette quotidiennement sur twitter
Alors si ce départ est imminent je devrais me réjouir.
Mais finalement, non, je suis inquiet car elle pourrait être remplacée par pire (si si ça existe) et plus intelligent (si si ...)
De plus, il se murmure que le Premier Ministre l'aurait trouvée trop cool avec les médecins !
En dehors des problèmes spécifiques aux médecins et à leur supposé corporatisme (sans doute mal intégré par les syndicats signataires !) je souhaite aborder ici deux problèmes de santé publique typiquement ophtalmo pour montrer comment les énarques gèrent la santé des gens.
Le premier concerne la cataracte : dans ce billet j'évoquais l'évolution de l'intervention sur la cataracte. Pour simplifier le propos je n'avais pas parlé des nouveaux implants qui sont proposés aux patients. *
Les implants se sont modernisés :
-d'abord on a cherché à diminuer la taille de l'incision cornéenne et pour cela on a crée des implants pliables
-puis ou en même temps les chirurgiens ont proposé des implants toriques qui compensent l'astigmatisme et des implants multifocaux qui évitent au patient d'avoir à porter des lunettes progressives après l'intervention.
Ces implants particulièrement les multifocaux sortent du cadre du GHS** et le chirurgien facturait au patient qui acceptait un tel implant, le surcoût non pris en charge.(le GHS de la cataracte qui intègre, le prix de l'implant simple n'a pas bougé depuis plusieurs années et il est même question de baisser la cotation sous prétexte que l'intervention est plus rapide qu'autrefois).
Mais là où les énarques et les dirigeants de la CNAMTS ont fait très fort c'est qu'ils viennent d'interdire cette facturation du coût en surplus en prenant comme prétexte l'absence d'évaluation de ces implants et quelques effets secondaires mineurs ! Ceci revient à en interdire l'usage jusqu'à ce que ces décideurs consentent à se pencher sur les nombreuses études qui prouvent la supériorité de ces implants et leur innocuité. Plus grave ceci met en porte à faux les ophtalmologistes qui vont opérer le deuxième oeil de leurs patients dans les semaines à venir.
voilà ce que ça donne en version cardio (en sachant que l'implant multifocal = 3 à 4% des implants posés est un confort non vital qui pour un surcoût de 200 à 500€ permet de s'affranchir des lunettes 300 à 500€ par verre après l'intervention à renouveler tous les 3-5 ans)
-le deuxième concerne la DMLA***
Un médecin de la CPAM de Paris vient de pondre ça :
« 1. L'examen angiographique dans la DMLA n'est justifié que lorsqu'on voit le patient la première fois et les examens angiographiques qui sont faits ultérieurement ne sont pas médicalement justifiés.
2. Pour les patients présentant une DMLA humide en cours de traitement d'un œil, tous les OCT du deuxième œil, après l'examen initial, constituent un acte non médicalement justifié. »
Ceci obligerait les ophtalmos qui utilisent ces examens plusieurs fois pour contrôler l'efficacité du traitement et la progression ou régression de la maladie à rembourser à la caisse la valeur de ces examens effectués "à tort ".
ces affirmations s'opposent aux données de la littérature et aux recommandations récentes de la HAS sur la prise en charge d'un patient atteint d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge.
Je conclus ce billet en exprimant une fois de plus ma consternation devant l'incompréhension des "élites" qui décident des orientations en matière de santé, devant leur ignorance coupable ... devrons nous attendre que l'un d'eux soit atteint de DMLA pour qu'il accepte de n'être surveillé pour ses deux yeux, que par un seul et unique OCT et une seule angiographie ?
* cette vision simplifiée de la chirurgie de la cataracte comporte peut être des erreurs ou inexactitudes, dans la mesure où je ne pratique pas cette chirurgie.
** GHS = groupement homogène de séjour.
***DMLA = dégénrescence maculaire liée à l'âge
PS j'allais oublier les recommandations pour le tri sélectif pour les confrères : le #CAS VOUS LE METTEZ DIRECT A LA POUBELLE Merci
jeudi 11 septembre 2014
au delà de Star Wars
------------------
-----
Moi qui me préparais à fignoler un post sérieux sur la loi touraine, une nouvelle baguette,
ou un nouvel appel à la révolte des médecins, je me gondole comme un idiot devant cette parodie ...
Mais ce combat n'est peut être pas si différent de celui que nous médecins et soignants adhérents à l'UFML ou simples sympathisants menons depuis 2 ans .
Faut il se soumettre aux diktats de l'Empire ?
http://www.ufml.fr/81-articles-en-vedette-ufml/communique-de-presse/1274-communique-de-presse-ufml-le-projet-de-loi-de-sante-une-rupture-conventionnelle.html
Moi qui me préparais à fignoler un post sérieux sur la loi touraine, une nouvelle baguette,
ou un nouvel appel à la révolte des médecins, je me gondole comme un idiot devant cette parodie ...
Mais ce combat n'est peut être pas si différent de celui que nous médecins et soignants adhérents à l'UFML ou simples sympathisants menons depuis 2 ans .
Faut il se soumettre aux diktats de l'Empire ?
http://www.ufml.fr/81-articles-en-vedette-ufml/communique-de-presse/1274-communique-de-presse-ufml-le-projet-de-loi-de-sante-une-rupture-conventionnelle.html
samedi 22 février 2014
on va dire
On va dire que ça va ...
J'ai posé la valise qui ne me quittait plus depuis 2 mois. J'ai immédiatement voulu descendre dans la serre, voir de la lumière, voir les orchidées.
J'ai regardé ce phalénopsis blanc que nous avions pris en hospitalisation, et qui était prêt à retourner dans le salon de Pa et Ma.
J'ai raconté aux Escalators la longue marche avec Pa pour aller se recueillir sur la tombe de Ma, parce que la grille d'accès aux voitures est fermée le dimanche.
Puis j'ai repris le travail, mécaniquement, sans entrain, j'ai retrouvé mes gestes mes automatismes et mes manies.
J'ai regardé d'un oeil indifférent Zigmund -chat affalé sur les papiers qui jonchaient la Table et je n'ai pas eu la force ou l'envie de le déloger.
J'ai encore remis à "plus tard, un jour, peut être" ce qui était déjà urgent il y a 2 mois. Cette Table n'arrive même plus à me faire rire, ce n'est pas bon signe.
Tout ça : les inscriptions aux congrès, les billets de trains, les réponses aux organismes de formation, les courriers aux chers confrères, les remises de chèques à la banque... quelle importance à côté de la disparition de Ma, du désespoir de Pa et de notre chagrin ?
On va dire que ça va, parce que j'ai repris mes activités, mes loisirs, même si je me suis endormi au milieu d'une leçon de musique.
On va dire que ça va ... je continue à me vider la tête avec les sucreries de c*ndy cr*sh saga, je trouve ça nul et je continue en me disant qu'il vaut mieux ça que des antidépresseurs, de l'alcool ou de l'herbe qui colore la vie.
On va dire que ça va... la peine efface les souvenirs de colère.
Machinalement j'envoie la #baguette des #nantis tous les jours et au moment où je l'envoie, une sourde haine m'envahit comme depuis 18 mois, mêlée maintenant à une sensation nouvelle d'inutilité.
On va dire que ça va ... je cherche dans les photos de Ma, une où elle ne serait pas trop malade et où elle sourirait. J'ai renoncé à en chercher une d'elle et moi. C'est difficile de remuer ces souvenirs. J'aurais du me mettre à la compta et à ma déclaration de revenus, mais je crois que ce tri dans les photos puis l'envoi de certaines choisies nous aidera.
Dehors, le prunier nommé Johnny commence à fleurir.
-(merci à tous pour vos messages de soutien, j'espère bientôt être capable d'écrire des choses plus gaies... peut être quand j'aurai fini ma 2035 !)
J'ai posé la valise qui ne me quittait plus depuis 2 mois. J'ai immédiatement voulu descendre dans la serre, voir de la lumière, voir les orchidées.
J'ai regardé ce phalénopsis blanc que nous avions pris en hospitalisation, et qui était prêt à retourner dans le salon de Pa et Ma.
J'ai raconté aux Escalators la longue marche avec Pa pour aller se recueillir sur la tombe de Ma, parce que la grille d'accès aux voitures est fermée le dimanche.
Puis j'ai repris le travail, mécaniquement, sans entrain, j'ai retrouvé mes gestes mes automatismes et mes manies.
J'ai regardé d'un oeil indifférent Zigmund -chat affalé sur les papiers qui jonchaient la Table et je n'ai pas eu la force ou l'envie de le déloger.
J'ai encore remis à "plus tard, un jour, peut être" ce qui était déjà urgent il y a 2 mois. Cette Table n'arrive même plus à me faire rire, ce n'est pas bon signe.
Tout ça : les inscriptions aux congrès, les billets de trains, les réponses aux organismes de formation, les courriers aux chers confrères, les remises de chèques à la banque... quelle importance à côté de la disparition de Ma, du désespoir de Pa et de notre chagrin ?
On va dire que ça va, parce que j'ai repris mes activités, mes loisirs, même si je me suis endormi au milieu d'une leçon de musique.
On va dire que ça va ... je continue à me vider la tête avec les sucreries de c*ndy cr*sh saga, je trouve ça nul et je continue en me disant qu'il vaut mieux ça que des antidépresseurs, de l'alcool ou de l'herbe qui colore la vie.
On va dire que ça va... la peine efface les souvenirs de colère.
Machinalement j'envoie la #baguette des #nantis tous les jours et au moment où je l'envoie, une sourde haine m'envahit comme depuis 18 mois, mêlée maintenant à une sensation nouvelle d'inutilité.
On va dire que ça va ... je cherche dans les photos de Ma, une où elle ne serait pas trop malade et où elle sourirait. J'ai renoncé à en chercher une d'elle et moi. C'est difficile de remuer ces souvenirs. J'aurais du me mettre à la compta et à ma déclaration de revenus, mais je crois que ce tri dans les photos puis l'envoi de certaines choisies nous aidera.
Dehors, le prunier nommé Johnny commence à fleurir.
-(merci à tous pour vos messages de soutien, j'espère bientôt être capable d'écrire des choses plus gaies... peut être quand j'aurai fini ma 2035 !)
samedi 20 février 2016
Deux vidéos "baguette"
Aujourd'hui 20 février 2016 je me prépare à envoyer la 1233 ème obsessionnelle, quotidienne, désespérée, irrévérencieuse #BaguetteNantis sur les réseaux sociaux (Tw, FB et Gg +).
mardi 17 décembre 2013
retour en apnée
Voilà
Ma Zigmund est de nouveau hospitalisée dans un état grave.
Pendant quelques jours, je vais laisser tomber la lutte ...
Que valent les conneries de nos dirigeants sociaux traitres face à la santé de ma maman ?
Ma Zigmund est de nouveau hospitalisée dans un état grave.
Pendant quelques jours, je vais laisser tomber la lutte ...
Que valent les conneries de nos dirigeants sociaux traitres face à la santé de ma maman ?
lundi 16 mars 2020
Covid 19 et #BaguetteNantis
Pendant l'épidémie la #BaguetteNantis continue
- parce que les auteurs de ce blog se sont promis de l'envoyer, quoi qu'il arrive, indéfiniment chaque jour depuis le 1er septembre 2012
lundi 17 mars 2014
le #nanti il te dit m...ci
Ce post fait suite au précédent (c'est une lapalissade) et en reprendra quelques pans, parce que j'ai préféré éviter de modifier et d'alourdir le post précédent .
Tout d'abord je souhaite ajouter mon hommage personnel à ma consoeur Sophie Becker disparue récemment. J'ignore les circonstances de son décès, mais je suis d'autant plus ému que peu de temps avant sa disparition, elle laissait un commentaire très sympa ici et que sa dernière réponse aux commentaires sur son blog m'était destiné.
Son dernier post a été largement diffusé, diversement apprécié par les médecins, certains lui ont reproché de parler d'argent, et de se plaindre, elle, psychiatre parisienne, secteur 2 . Alors je pose la question : à partir de quel CA, de quel BNC a t'on le droit de protester contre la stagnation de la valeur de la CS ?
Certes, le collectif de mars ne met pas en avant le problème tarifaire, mais je crois que le mépris des médias et des tutelles est intimement lié à cet imaginaire de médecin nanti dont nous sommes tous prisonniers et c'est pour ça que je persiste, comme Sophie Becker, à parler d'argent .
Elle aimait les camélias puisque c'était sa photo de profil.C'est cette orchidée bleue nommée Wanda que je dépose ici en sa mémoire.
Elle n'aurait pas aimé que nous abandonnions la lutte du collectif de mars au prétexte que nous risquons d'être peu nombreux, peu visibles, elle aurait probablement trouvé petit et dégonflé que nous refusions de jouer le match sous prétexte que certains confrères donnent des leçons de morale sur l'inutilité de la lutte.
Certains nous taxent déjà de poujadisme ou d'ultra libéralisme.
Personnellement, les étiquettes, je n'en ai rien à faire, l'étiquette de "libéral" même au sens politique du terme, me gène moins que celle de #nanti. (dans les 2 cas mes 2035 depuis 10 ans sont ma réponse)
Malgré mon coeur qui bat à gauche depuis toujours, je vais, histoire de vous changer de la #Baguette, vous proposer de lire le lien qui suit :
http://www.objectifliberte.fr/2007/02/si-la-restaurat.html
Qui est ultra libéral ? Le médecin qui demande que la convention qu'il a signée il y a 30 ans avec la sécu soit respectée sans qu'on change les règles, ou une ministre "socialiste" qui a vendu le système de soins aux mutuelles ?
Car, ne nous trompons pas, le tiers payant généralisé et les réseaux de soins sous de faux airs d'égalitarisme et de socialisme bien pensant, sont bien une privatisation du système de soins et une perte de liberté de choix pour les patients.
Sans doute, pour nos confrères bien pensants, n'avons nous pas reçu assez d'insultes...
le #CollectifDeMars c'est MAINTENANT ou JAMAIS.
Merci à ceux qui y croient, merci à ceux qui luttent.
--
Tout d'abord je souhaite ajouter mon hommage personnel à ma consoeur Sophie Becker disparue récemment. J'ignore les circonstances de son décès, mais je suis d'autant plus ému que peu de temps avant sa disparition, elle laissait un commentaire très sympa ici et que sa dernière réponse aux commentaires sur son blog m'était destiné.
Son dernier post a été largement diffusé, diversement apprécié par les médecins, certains lui ont reproché de parler d'argent, et de se plaindre, elle, psychiatre parisienne, secteur 2 . Alors je pose la question : à partir de quel CA, de quel BNC a t'on le droit de protester contre la stagnation de la valeur de la CS ?
Certes, le collectif de mars ne met pas en avant le problème tarifaire, mais je crois que le mépris des médias et des tutelles est intimement lié à cet imaginaire de médecin nanti dont nous sommes tous prisonniers et c'est pour ça que je persiste, comme Sophie Becker, à parler d'argent .
Elle aimait les camélias puisque c'était sa photo de profil.C'est cette orchidée bleue nommée Wanda que je dépose ici en sa mémoire.
J'invite mes confrères à déposer sur leur blog ou sur les réseaux sociaux la fleur de leur choix en sa mémoire.
Certains nous taxent déjà de poujadisme ou d'ultra libéralisme.
Personnellement, les étiquettes, je n'en ai rien à faire, l'étiquette de "libéral" même au sens politique du terme, me gène moins que celle de #nanti. (dans les 2 cas mes 2035 depuis 10 ans sont ma réponse)
Malgré mon coeur qui bat à gauche depuis toujours, je vais, histoire de vous changer de la #Baguette, vous proposer de lire le lien qui suit :
http://www.objectifliberte.fr/2007/02/si-la-restaurat.html
Qui est ultra libéral ? Le médecin qui demande que la convention qu'il a signée il y a 30 ans avec la sécu soit respectée sans qu'on change les règles, ou une ministre "socialiste" qui a vendu le système de soins aux mutuelles ?
Car, ne nous trompons pas, le tiers payant généralisé et les réseaux de soins sous de faux airs d'égalitarisme et de socialisme bien pensant, sont bien une privatisation du système de soins et une perte de liberté de choix pour les patients.
Sans doute, pour nos confrères bien pensants, n'avons nous pas reçu assez d'insultes...
le #CollectifDeMars c'est MAINTENANT ou JAMAIS.
Merci à ceux qui y croient, merci à ceux qui luttent.
--
mardi 2 mai 2023
Cap ...
Les assises du déconventionnement redonnent espoir à des milliers de médecins
Lettre ouverte à madame Lacaisse
---
La 1ère #BaguetteNantis date du 1er septembre 2012 avec ce texte
la 4000ème #Baguette Nantis a été livrée le 1er aout 2023
#BaguetteNantis n°4000!!!
indéfiniment
jusqu'à fin de mandat La #BaguetteNantis s'éteindra quand CS = moyenne européenne vous voulez des médecins ? Honorez les ! http://lerhinocerosregardelalune.blogspot.com/.../cap.html
samedi 21 septembre 2013
#privés de MG ...mais pas que
http://www.clubdesmedecinsblogueurs.com/PrivesDeMG/
Il y a un an, l'opération "#privés de déserts" avait réuni des médecins généralistes qui s'étaient rassemblés pour émettre des idées à propos des déserts médicaux.
Je me souviens avoir envoyé un post vite fait mal fait pour que les ophtalmos ne soient pas oubliés.
Qu'à l'époque cette petite voix des ophtalmos se soit perdue dans le désert n'est pas étonnant.
Comme je suis du genre coriace, et insistant, voire répétitif, je vais donc en remettre une couche , apporter ma pierre à l'édifice de mes confrères.
Vieil ophtalmo plutôt médical installé par choix dans une zone semi rurale semi désertique, j'ai, peu de temps après la création de mon cabinet, cherché un associé...en vain. Il y a longtemps que je n'ai pas vu la queue l'ombre d'un remplaçant. Et dans quelques années je fermerai mon cabinet sans successeur.
Mais d'abord, si vous manquez de temps pour me lire, prenez le temps de regarder cette vidéo "où sont passés les ophtalmos" faite par le SNOF (Syndicat national des ophtalmologistes français)
--
Mais, me direz vous, que vient faire un ophtalmo danscette galère dans ce groupe #PrivésDeMG ?
Mais, me direz vous, que vient faire un ophtalmo dans
Nous ophtalmologistes médicaux sommes un peu les MG de notre spécialité. Avec une différence de taille : l'hôpital nous a en général très bien préparés au quotidien de notre spécialité (tout en nous enseignant les moutons à 5 pattes, sinon ce ne serait pas l'Hôpital ! :-) )
En revanche, je me souviens qu'à la fin de mes études de médecine, j'ignorais tout de la réalité d'un cabinet de MG ; d'ailleurs, le souvenir de mes quelques remplacements de MG est plutôt une honte. A cette époque, pour faire un stage chez un MG c'était le parcours du combattant : l'hôpital tenait à garder ses médecins à tout faire, à prix cassés (brancardage, aide opératoire, manipulateur radio...).
C'est pourquoi je trouvais intéressante l'idée de mes confrères de valoriser au maximum le stage chez le praticien en fin d'études et même de le rendre obligatoire.
Bien sûr, nous, ophtalmologistes, sommes des "spécialistes d'organe", mais il n'est pas rare de nous trouver en première ligne avec nos collègues médecins généralistes pour le dépistage et/ou le suivi de certaines pathologies générales :
-via l'"inspection" les tumeurs cutanées (paupières bien sûr mais un ophtalmo normalement consciencieux regarde aussi le visage et les mains de ses patients... bon, on va pas les déshabiller, non plus ! )
-via les cataractes congénitales, les pathologies orbitaires, les uvéites, les strabismes
-via les paralysies oculo motrices, l'examen du champ visuel, et/ou le fameux fond d'oeil : les tumeurs cérébrales.
-via le fond d'oeil toujours : l'hypertension artérielle, le diabète, les troubles lipidiques.
C'est pour tout ça qu'il nous a été utile d'user nos fonds de culotte sur les bancs des facultés de médecine.
Je dois préciser que "de mon temps" on choisissait presque librement sa spécialité, sans passer par l'ECN. L'internat ouvrait la voie royale de la chirurgie (ou permettait d'apprendre sa spécialité sans être obligé de dépendre financièrement de ses proches.
J'ai choisi cette spécialité et non la médecine générale (que je croyais vouloir exercer) après avoir compris à quel point l'enseignement hospitalier mettait en lumière les raretés,
en laissant dans l'ombre ce qui fait le quotidien d'un médecin de ville ou des champs.
Le "parcours de soins " nous met en première ligne dans 3 cas
-les urgences
-les lunettes
-le glaucome
Mais ceci est perçu par nos patients, et même par nos correspondants comme un "j'y ai droit, là, tout de suite !"
Et trolls et mal-comprenants de nous chanter en choeur :
-"c'est quand même un scandale de devoir attendre autant pour obtenir un RDV chez l'ophtalmo et avoir des lunettes"
-"si vous laissiez les lunettes aux opticiens vous pourriez vous consacrer aux "taches nobles" de votre spécialité "
La réponse est simple : un rapide sondage chez les confrères montre que le pourcentage des patients qui viennent nous voir " juste pour des lunettes" (et qui "repartent " sans pathologie détectée) est assez faible : 15 à 30%. Nos patients ne consultent pas pour avoir un "bon pour des lunettes", ils viennent nous voir parce qu'une baisse de vision peut être due à tout un tas de choses...et -mais ça on ne le sait qu'à la fin de la consultation- tant mieux s'il ne s'agit que de lunettes :
-pour l'ophtalmo qui va pouvoir rassurer son patient (et ne pas être obligé de rajouter d'autres consultations : ce que j'ai appelé le "Kévin" cet être rare, reposant et rentable)
-pour le patient qui, une fois équipé de lunettes, n'aura plus de maux de tête, de fatigue sur écran, conduira sa voiture sans se mettre en danger ou être un danger public.
-pour l'opticien qui, en bon commerçant **qu'il est, se demande en permanence pourquoi l'ophtalmo ne prescrit pas deux paires de lunettes par habitant ...
Nous, ophtalmologistes médicaux, sommes une espèce en voie de disparition, non pas faute de vocations, mais faute de postes ouverts à l'ECN.
Et même si d'un coup de baguette magique, le nombre d'admis à l'ECN pour notre spécialité venait à doubler, non seulement ce serait insuffisant, trop tard, mais les patrons de CHU diraient qu'ils manquent de temps et de place pour former ces étudiants.(pourtant "de mon temps" ils savaient gérer ce pseudo surplus)
Beaucoup de jeunes ophtalmologistes et le SNOF lui même poussent à la formation d'orthoptistes pour la première partie de la consultation...ces orthoptistes seraient nos salariés, nous permettraient de voir plus de patients. Mais pour être en mesure de salarier quelqu'un, il faut voir plus de 40 patients par jour, et éjecter les "Léontines"
C'est ce qu'a parfaitement intégré le "zorro de l'ophtalmologie" de façon caricaturale.
http://lerhinocerosregardelalune.blogspot.fr/2012/02/lophtalmologie-bling-bling-portee-de_6.html
http://lerhinocerosregardelalune.blogspot.fr/2012/02/lophtalmologie-bling-bling-portee-de.html
Si c'est ce type d'ophtalmologie que vous souhaitez, ne pleurez pas, on y va direct...
Ne me demandez pas de solutions, je n'en ai aucune. La phase "réfraction" de ma spécialité a fait de moi un être "binaire" : "c'est mieux comme ça ou c'est mieux comme ça ? "
Pour moi, le problème est simple : si on manque de médecins généralistes, d'ophtalmologistes, il faut en former *** et il faut bien les former, et de préférence sur le terrain.
J'ai choisi il y a longtemps de poser ma plaque dans un désert médical. Savoir qu'aucun ne prendra ma suite, savoir que je ne pourrai jamais transmettre ce que j'ai appris à un jeune confrère me déprime au plus haut point.
Tant mieux pour ceux qui imaginent que la solution tient dans la création de maisons médicales, quel que soit le nom pompeux qu'on leur donne.
Ils oublient, entre autres, la difficulté à déplacer les patients âgés ce qui est parfois un vrai casse tête.****
Ils oublient que pour remplir une maison médicale, c'est une bonne idée qu'il y ait un minimum de médecins...
---
Jean-Patrick Capdevielle - Quand t'es dans le... par siciline---
En revanche, je me souviens qu'à la fin de mes études de médecine, j'ignorais tout de la réalité d'un cabinet de MG ; d'ailleurs, le souvenir de mes quelques remplacements de MG est plutôt une honte. A cette époque, pour faire un stage chez un MG c'était le parcours du combattant : l'hôpital tenait à garder ses médecins à tout faire, à prix cassés (brancardage, aide opératoire, manipulateur radio...).
C'est pourquoi je trouvais intéressante l'idée de mes confrères de valoriser au maximum le stage chez le praticien en fin d'études et même de le rendre obligatoire.
Bien sûr, nous, ophtalmologistes, sommes des "spécialistes d'organe", mais il n'est pas rare de nous trouver en première ligne avec nos collègues médecins généralistes pour le dépistage et/ou le suivi de certaines pathologies générales :
-via l'"inspection" les tumeurs cutanées (paupières bien sûr mais un ophtalmo normalement consciencieux regarde aussi le visage et les mains de ses patients... bon, on va pas les déshabiller, non plus ! )
-via les cataractes congénitales, les pathologies orbitaires, les uvéites, les strabismes
-via les paralysies oculo motrices, l'examen du champ visuel, et/ou le fameux fond d'oeil : les tumeurs cérébrales.
-via le fond d'oeil toujours : l'hypertension artérielle, le diabète, les troubles lipidiques.
C'est pour tout ça qu'il nous a été utile d'user nos fonds de culotte sur les bancs des facultés de médecine.
Je dois préciser que "de mon temps" on choisissait presque librement sa spécialité, sans passer par l'ECN. L'internat ouvrait la voie royale de la chirurgie (ou permettait d'apprendre sa spécialité sans être obligé de dépendre financièrement de ses proches.
J'ai choisi cette spécialité et non la médecine générale (que je croyais vouloir exercer) après avoir compris à quel point l'enseignement hospitalier mettait en lumière les raretés,
en laissant dans l'ombre ce qui fait le quotidien d'un médecin de ville ou des champs.
Le "parcours de soins " nous met en première ligne dans 3 cas
-les urgences
-les lunettes
-le glaucome
Mais ceci est perçu par nos patients, et même par nos correspondants comme un "j'y ai droit, là, tout de suite !"
Et trolls et mal-comprenants de nous chanter en choeur :
-"c'est quand même un scandale de devoir attendre autant pour obtenir un RDV chez l'ophtalmo et avoir des lunettes"
-"si vous laissiez les lunettes aux opticiens vous pourriez vous consacrer aux "taches nobles" de votre spécialité "
La réponse est simple : un rapide sondage chez les confrères montre que le pourcentage des patients qui viennent nous voir " juste pour des lunettes" (et qui "repartent " sans pathologie détectée) est assez faible : 15 à 30%. Nos patients ne consultent pas pour avoir un "bon pour des lunettes", ils viennent nous voir parce qu'une baisse de vision peut être due à tout un tas de choses...et -mais ça on ne le sait qu'à la fin de la consultation- tant mieux s'il ne s'agit que de lunettes :
-pour l'ophtalmo qui va pouvoir rassurer son patient (et ne pas être obligé de rajouter d'autres consultations : ce que j'ai appelé le "Kévin" cet être rare, reposant et rentable)
-pour le patient qui, une fois équipé de lunettes, n'aura plus de maux de tête, de fatigue sur écran, conduira sa voiture sans se mettre en danger ou être un danger public.
-pour l'opticien qui, en bon commerçant **qu'il est, se demande en permanence pourquoi l'ophtalmo ne prescrit pas deux paires de lunettes par habitant ...
Nous, ophtalmologistes médicaux, sommes une espèce en voie de disparition, non pas faute de vocations, mais faute de postes ouverts à l'ECN.
Et même si d'un coup de baguette magique, le nombre d'admis à l'ECN pour notre spécialité venait à doubler, non seulement ce serait insuffisant, trop tard, mais les patrons de CHU diraient qu'ils manquent de temps et de place pour former ces étudiants.(pourtant "de mon temps" ils savaient gérer ce pseudo surplus)
Beaucoup de jeunes ophtalmologistes et le SNOF lui même poussent à la formation d'orthoptistes pour la première partie de la consultation...ces orthoptistes seraient nos salariés, nous permettraient de voir plus de patients. Mais pour être en mesure de salarier quelqu'un, il faut voir plus de 40 patients par jour, et éjecter les "Léontines"
C'est ce qu'a parfaitement intégré le "zorro de l'ophtalmologie" de façon caricaturale.
http://lerhinocerosregardelalune.blogspot.fr/2012/02/lophtalmologie-bling-bling-portee-de_6.html
http://lerhinocerosregardelalune.blogspot.fr/2012/02/lophtalmologie-bling-bling-portee-de.html
Si c'est ce type d'ophtalmologie que vous souhaitez, ne pleurez pas, on y va direct...
Ne me demandez pas de solutions, je n'en ai aucune. La phase "réfraction" de ma spécialité a fait de moi un être "binaire" : "c'est mieux comme ça ou c'est mieux comme ça ? "
Pour moi, le problème est simple : si on manque de médecins généralistes, d'ophtalmologistes, il faut en former *** et il faut bien les former, et de préférence sur le terrain.
J'ai choisi il y a longtemps de poser ma plaque dans un désert médical. Savoir qu'aucun ne prendra ma suite, savoir que je ne pourrai jamais transmettre ce que j'ai appris à un jeune confrère me déprime au plus haut point.
Tant mieux pour ceux qui imaginent que la solution tient dans la création de maisons médicales, quel que soit le nom pompeux qu'on leur donne.
Ils oublient, entre autres, la difficulté à déplacer les patients âgés ce qui est parfois un vrai casse tête.****
Ils oublient que pour remplir une maison médicale, c'est une bonne idée qu'il y ait un minimum de médecins...
---
Jean-Patrick Capdevielle - Quand t'es dans le... par siciline---
* (un an de #Baguette de #nantis envoyée quotidiennement au ministère de la santé sur Twitter)
**même le commerçant le plus honnête souhaite vous vendre l'article sur lequel il fait le plus de marge. S'en souvenir si les lunettes sont confiées un jour à l'opticien sans nécessité d'ordonnance d'un ophtalmologiste.
***et former plus d'opticiens ne sert à rien sinon à aggraver la visibilité du problème...
c'est comme si on disait :
"on manque de psychiatres ?" =>"formons plus de psychologues !"
"on manque de radiologues ?" =>"formons plus de manipulateurs radio !"
**** le déplacement des patients âgés justifierait un post à lui tout seul.
liste des participants
**même le commerçant le plus honnête souhaite vous vendre l'article sur lequel il fait le plus de marge. S'en souvenir si les lunettes sont confiées un jour à l'opticien sans nécessité d'ordonnance d'un ophtalmologiste.
***et former plus d'opticiens ne sert à rien sinon à aggraver la visibilité du problème...
c'est comme si on disait :
"on manque de psychiatres ?" =>"formons plus de psychologues !"
"on manque de radiologues ?" =>"formons plus de manipulateurs radio !"
**** le déplacement des patients âgés justifierait un post à lui tout seul.
liste des participants
Inscription à :
Articles (Atom)