jeudi 25 juin 2009

travail en milieu hostile

Ce texte est la réponse au samedi défi  consigne #66   

"Votre participation à la consigne 66 tournera autour de la panne de courant.
Ah ! Une contrainte !
Votre récit comportera au moins dix nombres."
les textes des autres défiants sont bien meilleurs et valent le détour



(optotype lissac)

vendredi 19 juin 2009

la trace


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  La Trace : c'est le thème de cette exposition qui court dans la ville..Elle démarre de la Fontaine,  zigzague joyeusement dans la rue basse, serpente le long du  château, tutoie le tribunal, laisse à sa gauche le parc de "la danseuse",
et aboutit à l'ancien hôpital.(dont le grenier a été transformé en ateliers d'artistes)

Près du château, la trace s'arrête devant le beau  jeu de l'oie  préhistorique de Pascal Pithon( je n'ai qu'une seule photo je lui demanderai l'autorisation de la publier).


Vers la fin de la journée, nous pique niquons sur la pelouse de l'hôpital.  A cette "extrémité" de la trace, dans le jardin, Terri Rose a installé ces êtres magnifiques...


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jeudi 18 juin 2009

Le rêve du Fol



le défi du samedi

Consigne #65

Cette semaine, une consigne 'convenue' mais dont vous saurez sans aucun doute tirer le meilleur parti: utiliser un incipit (où vous voulez dans votre texte).
Je vous propose l'incipit suivant:
"Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage."  (La fascination du pire, de Florian Zeller).
suit ma participation
lisez les autres textes là

vendredi 12 juin 2009

moteurs de recherche (suite)


12 Juin 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #et çà je le classe où ?

un internaute a abouti ici en posant la question suivante à gg :
"Combien d'oeufs pond le rhinocéros par an ?"
et moi de rigoler :
" là faut préciser : rhinocéros blanc ? rhinocéros ailé ? rhinocéros de montagne ?"
j'avais tort... de rire du rhinocéros ailé




(Papouné =  pseudo de l'auteur de la photo ;  cliquez sur le lien  pour voir d'autres photos de cette charmante bestiole)
et je parie qu'il pond des oeufs...(sûr c'est pas un mammifère)
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mercredi 10 juin 2009

moteurs de recherche


10 Juin 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #et çà je le classe où ?
Assez souvent, mu par un petit orgueil perso (pour lequel je ne me soigne même pas), je regarde les stats de ce blog., et me réjouis de vos passages plus nombreux(j'en profite pour vous remercier, çà fait chaud au coeur)
 Et (je suppose que c'est la même chose sur les autres serveurs) après avoir compté les visiteurs, je regarde quels sont les mots clefs qui ont amené certains visiteurs .
Aujourd'hui je vous livre deux phrases tapées sur gougueule  qui m'ont amené des lecteurs :
"patron de boite de préservatifs en carton" (je vous laisse chercher un peu où je parle de préservatifs dans ce blog. question : c'est pour un paquet cadeau ?
"Combien d'oeufs pond le rhinocéros par an ?"
 là faut préciser : rhinocéros blanc ? rhinocéros ailé ? rhinocéros de montagne ?
Je ne sais pas faire une copie d'écran alors libres à vous de  me croire ...

dimanche 7 juin 2009

Anny verse R

consigne #64 du défi du samedi
Fredric Brown (1906-1972) commence ainsi sa nouvelle “Un coup à la porte”, © Éditions Denoël, 1954, pour la traduction.


"Je connais une jolie petite histoire d’épouvante qui tient en deux phrases :
Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte...
Deux phrases et trois points de suspension. Naturellement, l’épouvante ne réside pas dans les phrases, mais dans les points de suspension et ce qu’ils impliquent : qu’est-ce qui  frappe à la porte ? Confronté avec l’inconnu, l’esprit humain supplée quelque révélation d’une horreur vague."


Nous lirons cette semaine des récits post-apocalyptiques, adressés à «samedidefi@hotmail.fr».
Toute tentative de faire poindre l’optimisme malgré tout, dans nos productions, sera appréciée.

lisez les autres textes sur


http://samedidefi.canalblog.com/

suit la mienne :

 
Anny verse R.

 
C’était peut être son anniversaire, impossible de le savoir avec exactitude, mais l’heure était venue pour  le cadeau qu’il s’était réservé pour lui tout seul.
Depuis longtemps les saisons avaient disparu, et  les aliments déshydratés  étaient le lot de chacun. Encore heureux qu’il y aie de l’eau.
 Fébrile, il fouilla dans son coffre fort pour s’offrir un luxe inouï, impensable. La boîte était à sa place cachée là, juste derrière  les lingots. L’eau  frémissait dans la bouilloire, et lui, les lunettes embuées d’émotion, humait le contenu de la boite, la dernière venue de Colombie,  achetée à prix d’or en contrebande. Sur la table, il déposa sa  tasse préférée, celle qu’il ne sortait qu’une fois l’an, et la remplit du breuvage noir juste filtré. Avant de déguster, respirer encore, s’imprégner une dernière fois de cette sublime odeur. Puis savou..Dring !!! 



A la porte, un importun sonna, il alla* l’éconduire rapidement…
Pas assez, malheureusement…
En son absence, Anny, sa nouvelle gouvernante, béotienne et ignare, quoique bien intentionnée, avait ajouté, ( hérésie suprème) dans le liquide sacré, « histoire de donner du gout », une  cuillérée de chicorée déshydratée…
 

*J’avoue avoir eu la flemme de vérifier le passé simple d’éconduire (il l’éconduisit, I presume)

jeudi 4 juin 2009

Voyages à éclipses

voyages à éclipses

3 Juin 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #voyage
ceci est ma réponse à la consigne #63 du défi du samedi
le thème en est "le carnet de voyage"
comme je ne sais pas dessiner, et que mes notes de voyage sont illisibles, j'ai envoyé ce texte  résumé de deux voyages et ces qq photos.
les autres textes sont là
 (et sont édités tous les jours jusqu'à samedi 6 juin) 



   De mon enfance méditerranéenne, je me souviens de mon intérêt précoce et  étrange pour le pays du Milieu.






 Exilé sans retour possible, peu après ma première  éclipse totale de soleil inoubliable,  j’ai longtemps cherché un pays à aimer...
     Un grand morceau d’existence plus tard,  je me lance dans l’apprentissage de la langue et me voilà dans l’avion pour Pékin, avec cinq amis  réunis entre autres  par la pratique du tai-chi-chuan.
    Première image désolante : le ciel est  gris : « j’aurais traversé le quart de la planète,  pour qu’il pleuve ? » mais non,  il ne pleut pas, ce n’est que la pollution, ( !) et dès la sortie, la chaleur humide étouffante m’étreint,  « jamais je ne supporterai  3 semaines comme çà ! ».
   Le choc est à la mesure de l’attente : la foule, partout,  les façades grises de poussière, la foule encore, les vélos…
    Choisi par notre amie traductrice, notre hôtel  est un petit bijou caché au fond d’une ruelle ancienne (çà s’appelle  un hutong).  A partir de ce vieux quartier insalubre mais  hélas destiné aux bulldozers, nous découvrons la ville, les petites échoppes où nous faisons sensation (les longs-nez sont rares par  ici), la librairie où je caresse chaque ouvrage sans en comprendre la signification, les coiffeurs de rue, les petits restaurants et les parcs.
   Pas terrible l’idée de visiter la cité interdite un dimanche d'été : toute la Chine est là avec la même intention ; il faut se faufiler entre les vendeurs de cartes postales, d’eau, éviter de gâcher les  "photos à la chinoise " : tout le monde se groupe debout devant le monument, pose, sourit (ne me demandez pas comment on dit "ouistiti" -"sex" en chinois) et voila un beau souvenir dans la boîte.
   Non loin de la place Tian an men, se trouve le mur des minorités, c’est devant ce mur que je demande à être pris en photo en tant que minorité chinoise à moi tout seul.
  Au palais d’été, nous avons loué des pédalos pour une ballade sur le lac Kumming  et attiré contre nos embarcations, des familles en mal de batailles navales clamant sans doute : « à l’attaque ! Sus aux  « lao wai » !  (=étrangers)
Bravitude requise pour escalader  la grande Muraille au soleil de midi et échapper aux marchands de souvenirs.
   Peu connu,  le Ritan parc situé dans le quartier russe. Là, nous pouvons enfin nous fondre dans la foule sans être dévisagés ; là, nous essayons de déchiffrer les enseignes en cyrillique, c'est un petit coin d'"Europe" à Pékin. A l'entrée du parc, les hangars pleins des ballots de vêtements et de tissus destinés à l'Europe de l'Est sont impressionnants.
Dans le parc, c'est de nouveau la Chine,  quelques pratiquants de Taiji quan, une maison de thé où on prend plaisir à s'éterniser, un bassin à poissons rouges où les enfants viennent pêcher leur futur compagnon, un kiosque à musique où un isolé étudie le saxo, des gens qui chantent, qui dansent ou  qui jouent aux échecs chinois.  Il y a surtout une   grande aire centrale  délimitée par un mur circulaire percé de quatre portes : là, se rencontrent les "papis cerfs-volants". Pour moi qui n'ai jamais réussi à faire voler les nombreux "inutiles pas volants" qui encombrent ma voiture, c'est fascinant, voire même un peu vexant. On pose le cerf volant contre le mur à un endroit précis on s'éloigne tranquillement en déroulant la ficelle à environ 10 mètres, on donne une micro secousse et la chose vole déjà loin par magie. Après, on s'assoit sur un pliant et on discute avec les copains en surveillant son œuvre haut dans le ciel.

L’achat  des billets de train met  à rude épreuve les nerfs de notre traductrice. On se heurte à un mur administratif,  teinté de racisme,  pas d’explication : « mei you » : y’en a pas…admettons… mais alors pourquoi le train dans lequel nous prenons place après d’épuisantes négociations n’est il pas plein ?
L’armée enterrée de Xi'an  est une merveille, pour  faire abstraction de  la foule bruyante, je m’étais collé le Messie de Haendel  sur les oreilles, et je me suis promené virtuellement très près (se munir de jumelles+++) de ces soldats de terre cuite  loin du  monde extérieur.
Quelques heures d’avion et nous voilà plus à l’ouest vers Xiahe et ses monastères. C’est la plus belle partie du voyage et malheureusement la plus courte, c’est aussi la plus dangereuse, elle se fait en car sur des routes approximatives, boueuses, où nous avons la sensation de risquer notre peau à chaque virage.
Pour nous donner du courage  pendant le trajet,  nous chantions des chansons de Brassens (les paillardes de préférence-finalement, c’est bien de parler une langue « rare »)   Autour des temples, nous avons fait tourner les moulins à prières en prévision du voyage de retour.
Le retour à la civilisation( ?) est trop rapide.
A Chengdu,  les filles font du shopping,  je  me fais humilier dans une partie de go, je distribue des origamis, et je fais tourner mes toupies optiques dans les parcs,  j’offre des graines de roses trémières (c’est peut être interdit,  je l’ignorais).
Nous mangeons toujours dans des petits restaurants sympas à l’hygiène approximative. D’un de nos délicieux sandwichs  à la viande se sont échappées des dents de rongeur…
Comme partout, les patrons de restaurant bombardent notre traductrice de questions indiscrètes, et rigolent de son impeccable accent taïwanais. (Imaginez un chinois parlant français avec un accent méridional). Et pendant qu’elle répond, sa soupe refroidit et sa bière se réchauffe.

Je suis le seul (hors la traductrice) à avoir voulu  y retourner, malgré de grosses  déceptions,  des petites galères mémorables, et  de temps en temps,  un trop plein de  chinois !
 Trois ans après,  j’ai refait ce voyage  simplifié accompagné de mes fils,  et  là, c’était moi  le seul traducteur malgré mon chinois squelettique.
Juste avant ce voyage  nous avions pu voir l’éclipse solaire totale de 1999, une merveille, tout simplement.
Et si je vous parle de cette éclipse c’est que la prochaine le 22 juillet 2009 a lieu en Chine entre Chengdu et Shanghai, et que depuis dix ans je me suis promis de ne pas rater ce rendez vous magique.
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