derrière les masques

Vous n'êtes pas que des amis facebook ou twitter.

Frères et soeurs d'armes,vous êtes devenus des amis tout court, je parle de vous comme si vous partagiez mon quotidien  et d'ailleurs  depuis 3 ans, je connais vos colères, vos joies et vos peines et je vous confie les miennes. Mais vous ne connaissez pas mon visage alors que je connais le votre.

C'est injuste, je sais, ce n'est pas du voyeurisme,  je suis un gars prudent et mon anonymat relatif me permet d'écrire librement. 
En créant  ce blog et le personnage de Zigmund en 2008, je n'imaginais pas faire autant de rencontres IRL ou virtuelles. 

Je voulais seulement faire une chronique "distordue"de la vie à l'Escale destinée aux amis et membres de la famille. 

La plupart de mes rencontres IRL ont été sympathiques et m'ont laissé un agréable souvenir. 

Il est arrivé qu'elles soient repoussées d'un an suite à un bug des participants...

Une seule exception jusqu'à présent : un confrère a considéré ce désir d'anonymat comme un manque de confiance, voire une trahison. J'avoue n'avoir pas bien compris en quoi je l'avais blessé, au point qu'il méprise mes excuses et qu'un silence gêné s'installe désormais  entre nous.

Mais restons sur les rencontres positives : c'était lors d'une manif  sous un abri bus, sous la tente de l'UFML à l'assemblée nationale, ou  dans un petit restau coréen proche de la Tour Eiffel, ou au téléphone et plus récemment  ce 3 octobre à Cochin.

J'ai aimé et j'aime voir votre sourire ou votre rire quand j'accepte d'enlever  mon masque.

Je me souviens de ma rencontre avec  chacun de vous et combien j'ai été heureux de pouvoir vous parler à visage découvert. Merci à vous.

 

Le message personnel  qui suit n'a que peu de rapport avec ce qui précède : 

Comme tes yeux étaient tristes de découvrir ce que nous avions tenté de cacher.

 Tu es venu maladroit, mais  plein d'amour et d'espoir. 

Hélas,  ton héros bien aimé a fermé son coeur et  s'est  montré intolérant, critique et méchant.

Tu as vu et vécu la part d'ombre qui se trouve derrière chacun d'entre nous et dont on ne parle pas.

Crois bien que nous sommes consternés et malheureux de n'avoir pas pu t'aider ou te réconforter.

Tu ne liras sans doute pas ces lignes et ceux qui les liraient et comprendraient garderaient probablement ce même silence gêné que celui qui me ronge.

Je regarde cette photo qui me fait mal,  tu es si triste... comment te consoler ?

Je veux juste que tu saches que notre silence n'était pas complice, que nous avons été heureux de cette courte rencontre et que nous Escalators,  nous vous aimons.