
vendredi 2 septembre 2011
les murs se suivent
Comme ils disent : me voilà au pied du mur !
Impossible de reculer, c'est moi qui ai donné l'idée de cette consigne aux défiants.
C'esr parti :
(consigne #4)
lundi 29 août 2011
le frigo des mots

----
Pas question d'enlever un seul des magnets ou des objets posés dessus. Chacun a une histoire, une justification...petite énumération :
-masque de tigre du nouvel an chinois 2010.
-un stylo en forme de maïs offert par un labo (lequel ???...m'en fous !)
-le sticker carré de "espace sans foot, la coupe est pleine " que nous n'avons jamais osé exposer à l'extérieur de peur de nous faire caillasser.
-une étiquette prise dans un abattoir portant cette mention mystérieuse : "halal 15%"
-monstres des mers (robin des bois)
-une photo de nos chats précédents (Wolfgang et Zoé)
-un mouton magnet rapporté d"Ecosse qui fait entendre une musique épouvantablement fausse quand on appuie dessus...
-et bien d'autres magnets glanés lors de nos voyages...
le frigo de nos amis est orné d'un seul type de magnets : des mots tous différents qui permettent de former des phrases, étonnantes, tendres ou amusantes. C'est un jeu agréable qui nous a séduits.
Nous envisageons de faire une place sur notre frigo pour ce genre de magnets mots
Et vous ?
A quoi ressemble votre frigo ?
z
dimanche 28 août 2011
cache tampon/ viva la revolucion
Le temps est variable : breton, est le mot juste. Donc, en attendant que la météo choisisse entre moyen et carrément pas terrible, nous trainons au petit déjeuner en lisant et en sudokutant.
Mimosa qui a terminé depuis longtemps son petit déjeuner a déballé tout son sac de jouets au milieu de la salle commune.
C'est au moment de nous préparer à partir que nous constatons que la clé d'une des portes de la
location a disparu. Or cette clé était posée sur la porte et cette clé est unique. Mimosa est tout de suite accusé pour la bonne raison qu'aucun
adulte censé n'aurait laissé la porte ouverte verrou sorti.
Avez-vous déjà tenté d'interroger un gamin de deux
ans sur l'endroit où il a rangé un objet ?
Nous voilà donc retournant de fond en comble les divers objets entassés dans la salle commune, fouillant fébrilement les paniers de légumes, les placards, le sac à jouets du
nain de jardin, la poubelle de la cuisine. 
Faut -il se résoudre à avouer à la propriétaire que nous avons perdu cette clé , ou faut –il appeler un serrurier qui nous fera payer à prix d'or son intervention sur une serrure basique ?
Faut -il se résoudre à avouer à la propriétaire que nous avons perdu cette clé , ou faut –il appeler un serrurier qui nous fera payer à prix d'or son intervention sur une serrure basique ?
Mimosa s'amuse de nous voir chercher partout : sympa le nouveau jeu des adultes ! Il fait mine de
nous aider et soudain à tout hasard, je lance : et si on fouillait le gamin ?
Effectivement, la clé est dans sa poche ! Soulagés,
nous remercions Mimosa d'avoir poussé au rangement de la
maison.
L'autre jeu très apprécié du gamin est le "cache doudou", presque aussi drôle : on planque le doudou girafe unique et d'un air tragique on hurle "il est où Doudou ?" mais là les adultes sont malins et ils ont instauré un tour de garde de surveillance du Doudou.
Nous partons voir la mer, mon cerf -volant apprécie le vent
et s'élève du premier coup, subjuguant le gamin. Retour à la maison pour le repas et la sieste de
l'adorable petit monstre. Nous sommes plus fatigués que lui.

mardi 23 août 2011
le golfe tranquille (2011)
Des amis de longue date y tiennent un magasin saisonnier, et
comme pendant l'année scolaire nous manquons de temps pour rencontrer ces quasi- voisins, il fut un jour décidé de louer une petite maison, dans le village, non loin de la mer. L'appartement au dessus du magasin des
amis est à peine plus grand qu'une maison de poupée, notre petite location sert donc de base arrière aux repas pris en commun. Luxe incroyable, nous bénéficions d' une petite terrasse avec visualisation d' un triangle de mer bleue au loin , et d' un superbe cèdre dans la propriété cossue de l'autre côté de la ruelle.
Les journées se passent dans le calme. La radio est branchée sur France musique, (sauf lors de la diffusion
de musique trop "contempourrave" pour les oreilles sensibles de quelques escalators). -
-

La connexion internet est inexistante, il faut ruser,
s'installer sur le port, pour arriver au bout d'une demi heure à lire un ou 2 e –mails triés sur le volet. Y répondre ? vous n'y pensez pas !
Alimenter ce blog ? encore moins ! (ce message empruntera une vraie connexion lors d'une
incursion rapide dans le monde où le Réseau existe si nous le rencontrons).
J'ai renoncé à me battre contre cette absence d'internet et j'en profite pour classer des photos à envoyer,
pour mettre à jour ma comptabilité, pour dormir beaucoup, et pour lire. Je viens de terminer le "je suis partout" de Reboux qui raconte la plongée
dans la folie, de Nic*Sark* : assez inégal, quelques passages intéressants, je m'étais promis de le lire avant 2012 comme pour conjurer une
catastrophe annoncée (je vous laisse imaginer laquelle).
Aussitôt après, je me suis plongé dans Homo erectus de Tonino Bennaquista que je boudais depuis Malavita .
J'ai lu cette histoire de "secte" masculine d'une seule traite et j'ai applaudi des deux mains le retour du Bennaquista qui me plait.
Me voilà au début de Vampires de Thierry Jonquet… Je crois que
je vais le finir rapidement tellement il me plait, ça va être dur de le déguster doucement pour bien en profiter, j'hésite presque à écrire ces
lignes et si vous n'étiez pas là, je crois que j'y serais déjà retourné.--
Vacances assez statiques… Nos chats nous manquent un peu mais
nous avons convaincu des humains de les servir en notre absence…(Il faudrait un service de location de chats sur les lieux de vacances des fous de
notre espèce.) Nous avons fait honneur aux huitres de Myriam au petit chantier : terrasse sur le golfe,
huitres délicieuses, pain, beurre, bigorneaux, muscadet (nous n'aimons pas ce vin mais ici il fait partie du folklore) et une ambiance chaleureuse … 

Avec des amis venus nous rejoindre, nous avons refait le grand
tour du golfe à bord du Mane Elisabeth, ce qui m'a permis d'apercevoir mon ile préférée Berder et sa
tour carrée où j'ai séjourné autrefois.( et de me remémorer les moments heureux et fous passés là-bas lors de stages.) --

Sur la grande plage de l'isthme de Quiberon, nous avons pris la température de l'eau (fraiche) joué les
lézards et -victoire ! - mon cerf volant s'est envolé fièrement dès le premier lâcher. Finis les sarcasmes de mon entourage, me voilà fin prêt pour
épater notre petit fils Mimosa qui va bientôt nous rejoindre. - 
-

Comme je l'ai dit en insistant lourdement, tout accès à internet est obtenu de haute lutte , donc les réponses aux commentaires seront tardives . je viens de trouver un des rares endroits où "ça passe" : le muret sur le port !
je termine par une pub pour le blog d'écriture de mon amie joye .( ma participation y fut squelettique par manque de temps ) mais j'aime bien cette idée
et pour fêter le retour de Cinamon qui nous offre la fin de l'été
mercredi 17 août 2011
"Arrêter de lire c'est possible "
Pour illustrer ce post j'ai emprunté cette vidéo , trouvée sur le blog de mon confrère cardiologue Grange Blanche. Lui aussi parle des livres avec passion ; nous n'avons pas forcément les mêmes
gouts, mais je crois qu'il est aussi presque aussi atteint que moi.
Voilà mes valises presque bouclées, je pars pour quelques jours à Loc Mariaquer,retrouver des copains,passer un peu de temps avec Gabrielle, Mimosa et ses parents.
Ah le bonheur de pouvoir traverser une ville sans être reconnu, accosté par les patients
("dites docteur je ne me souviens pas quand est ce que vous voulez me revoir?"-sûrement pas pendant mes vacances eh banane !"-eh oui, je suis moins poli en pensées qu'en actes ou en paroles ; d'où mon désir d'anonymat ceux qui m'arrêtent dans la rue seraient capables de mettre des demandes de RDV en commentaires ! que ne suis-je proctologue !) -------
-----------Donc me voilà quasi prêt à partir...quasi parce que mon appareil photo tout neuf vient de me lâcher, et surtout qu'à peine les valises bouclées, j'y rajoute des livres et encore des livres avec une mauvaise foi évidente.
Je sais bien que je ne lirai pas la moitié des dix bouquins que j'emporte(en fait je n'ai pas compté mais il y a un sac spécial très lourd) . J'aurais bien pris une photo, mais faut d'abord que je fasse échanger mon appareil photo juste avant le vrai départ. Mauvaise foi disais-je, puisqu'en emportant l'ordinateur et ma clé 3G, je sais que je ne vais pas tant lire que ça, et que je vais passer plein de temps sur internet si ça fonctionne ...L'an dernier, ça ne fonctionnait pas et j'avais passé un temps fou à me bagarrer avec la hotline sans résultat.
Les livres (connexion ou non) m'accompagnent partout.J'ai déjà expliqué à quel point je suis malade, le moindre déplacement se fait avec un ou plusieurs livres .(voir ma réponse à un tag de Berthoise-ma quasi première lectrice- à ce sujet).
Nous avons assisté l'an dernier à un spectacle de rue "arrêter de lire c'est possible" d'où le titre de ce post. Si la compagnie des chercheurs d'air passe près de chez vous n'hésitez pas , foncez les voir avant de vous replonger dans un bon bouquin.
Outre un livre de chinois, mon livre de Perec qui me suit partout, j'emporte le dernier de Thierry Jonquet (vampires) qui serait une suite de l'impressionnant "ad vitam eternam" qui m'avait scotché (âmes sensibles s'abstenir il y a un passage assez dur ) et homo erectus de Tonino Bennaquista , et l'usage du monde de Nicolas Bouvier. J'emporte aussi quelques polars achetés en prévision de vacances et quelques schémas d'origamis. Je sais déjà que dans chaque librairie où je vais entrer -au prétexte fallacieux de faire des cadeaux- je vais ressortir avec un nouveau protégé pour moi, pour le jour où... avec un mini sentiment de culpabilité(il y en a partout dans la bibliothèque entropique qu'est devenue la maison ) , le sentiment d'avoir mérité ce petit plaisir (zut, je n'ai pas beaucoup de vacances autant se faire plaisir) et aussi le soulagement du drogué qui a obtenu sa dose... jusqu'à la prochaine fois.
merci au site icongif.com
Voilà mes valises presque bouclées, je pars pour quelques jours à Loc Mariaquer,retrouver des copains,passer un peu de temps avec Gabrielle, Mimosa et ses parents.
Ah le bonheur de pouvoir traverser une ville sans être reconnu, accosté par les patients
("dites docteur je ne me souviens pas quand est ce que vous voulez me revoir?"-sûrement pas pendant mes vacances eh banane !"-eh oui, je suis moins poli en pensées qu'en actes ou en paroles ; d'où mon désir d'anonymat ceux qui m'arrêtent dans la rue seraient capables de mettre des demandes de RDV en commentaires ! que ne suis-je proctologue !) -------
-----------Donc me voilà quasi prêt à partir...quasi parce que mon appareil photo tout neuf vient de me lâcher, et surtout qu'à peine les valises bouclées, j'y rajoute des livres et encore des livres avec une mauvaise foi évidente.
Je sais bien que je ne lirai pas la moitié des dix bouquins que j'emporte(en fait je n'ai pas compté mais il y a un sac spécial très lourd) . J'aurais bien pris une photo, mais faut d'abord que je fasse échanger mon appareil photo juste avant le vrai départ. Mauvaise foi disais-je, puisqu'en emportant l'ordinateur et ma clé 3G, je sais que je ne vais pas tant lire que ça, et que je vais passer plein de temps sur internet si ça fonctionne ...L'an dernier, ça ne fonctionnait pas et j'avais passé un temps fou à me bagarrer avec la hotline sans résultat.
Les livres (connexion ou non) m'accompagnent partout.J'ai déjà expliqué à quel point je suis malade, le moindre déplacement se fait avec un ou plusieurs livres .(voir ma réponse à un tag de Berthoise-ma quasi première lectrice- à ce sujet).
Nous avons assisté l'an dernier à un spectacle de rue "arrêter de lire c'est possible" d'où le titre de ce post. Si la compagnie des chercheurs d'air passe près de chez vous n'hésitez pas , foncez les voir avant de vous replonger dans un bon bouquin.
Outre un livre de chinois, mon livre de Perec qui me suit partout, j'emporte le dernier de Thierry Jonquet (vampires) qui serait une suite de l'impressionnant "ad vitam eternam" qui m'avait scotché (âmes sensibles s'abstenir il y a un passage assez dur ) et homo erectus de Tonino Bennaquista , et l'usage du monde de Nicolas Bouvier. J'emporte aussi quelques polars achetés en prévision de vacances et quelques schémas d'origamis. Je sais déjà que dans chaque librairie où je vais entrer -au prétexte fallacieux de faire des cadeaux- je vais ressortir avec un nouveau protégé pour moi, pour le jour où... avec un mini sentiment de culpabilité(il y en a partout dans la bibliothèque entropique qu'est devenue la maison ) , le sentiment d'avoir mérité ce petit plaisir (zut, je n'ai pas beaucoup de vacances autant se faire plaisir) et aussi le soulagement du drogué qui a obtenu sa dose... jusqu'à la prochaine fois.

merci au site icongif.com
dimanche 14 août 2011
Petites angoisses avant départ en vacances
L'ophtalmo ayant bossé tout l'été *
Se trouva fort angoissé quand les vacances furent venues.
Que ferai-je de ce temps libre qui m'est donné ?
Aurai je le temps de lire, de faire des sudoku ?
Et combien de bouquins faudra t'il emporter ?
Les vingt derniers achetés ou seulement la moitié ?
Ma compagne se moquera de cette bibliothèque
Mais je la sais aussi incurable que moi.
Nous emporterons les jeux : time's up et loups garous,
Car nous serons nombreux le soir dans la maison.
Sans être ridicule arriverai je enfin
A envoyer bien haut mon nouveau cerf volant
Eviter les sarcasmes** , épater Mimosa ?***
Fera t'il assez beau pour aller naviguer
Dans le golfe, vers les iles
Berder, Houat, Gavrinis
Et s'installer le soir
Aux tables du" petit chantier"
Manger des platées d'huitres, et boire du muscadet.
La connexion au web est ridicule là bas
Ce n'est pas le désert, c'est vraiment agaçant.
Pas sûr de vous répondre, et difficile d'écrire
Je vais encore jurer et dire plein de gros mots.
Et quand je reviendrai mes patients seront là
Réclamant rendez vous, reprochant mon absence,
Détuisant en un jour mon tonus, mon moral...
Voilà en quelques lignes mes inquiétudes minables.
* modérément mais quand même à mon âge ça fatigue
** il est de notoriété publique que malgré mes efforts, mes cerfs volants refusent de voler d'où les sarcasmes et le calembour tentant : l'amer des sarcasmes
***Mimosa est notre petit fils acteur principal de "viva la revolucion"
samedi 13 août 2011
Zigmund n'en a pas marre des consignes numéro quatre et cent
en réponse aux consignes #4 et #100 du défi du samedi
Zigmund n'en a pas marre des consignes numéro quatre et cent
La pauvre voyante n'avait visiblement rien vu venir. L'assassin, un trader déçu, qui avait perdu la boule, avait d'abord utilisé celle en cristal pour assommer madame Irma afin de mieux l'étouffer … Le stagiaire Ewing, murmura fort à propos : elle n'a pas l'air dans son assiette ! Effectivement la voyante piquait du nez dans un plat plein de marc de café où sa tête avait été maintenue. Aussitôt arrivé sur les lieux, le commissaire Arien s'exclama : bon sang mais c'est bien sûr : le marc l'a tueR
lundi 8 août 2011
plein de vides
Je regarde sa salle si bien rangée prête à accueillir celle qui va lui succéder, que je ne connais pas encore. Je regarde les dessins que les enfants lui ont offert. Après réflexion, j'ai rapatrié Billy le cactus dans mon bureau pour le cas où Juliette n'aimerait pas les cactus. Voilà, je vais déposer une plante de bienvenue à la place de Billy
Pendant cette même période, à l'Escale nous avons logé comme chaque année des musiciennes anglaises, complètement adorables. Pendant trois semaines , dès mon retour du boulot, nous nous retrouvions dans le jardin pour des repas et des discussions sans fin (mais avec faim !) autour du piano pour chanter ou le soir au bistrot pour partager une bière avec les autres musiciens. Wendy a eu cette phrase touchante : c'est pour vous que je suis revenue. Suzanne nous a laissé un mot de remerciements absolument adorable, et Fran nous a tricoté un joli coussin et aurait voulu kidnapper notre Elvis(je lui ai dit : avant que tu partes nous allons recompter nos chats !).

Il nous restait Mimosa, notre petit fils, (celui de "viva la revolucion") qui prenait bien sa place ... La Table est pire que d'habitude, la compta n'est plus à jour, la vie se déroulait au rythme de l'adorable tyranosaurus minus. Mimosa est retourné chez ses parents ce matin pendant que je consultais. Nous allons nous revoir bientôt pour les vacances... L'Escale est soudain bien calme...presque trop.
* goudron et plumes au premier troll qui oserait susurrer "compérage"
z
jeudi 4 août 2011
Camping au taupe niveau
Mon relatif silence ici (aux défis et sur un mot une image une citation) est du au fait qu'il n'est pas facile de se remettre de quatre jours de camping.
J'étais parti le coeur léger mais le bagage lourd pour trois jours de tai chi et de tui shou(=poussée des mains) non stop.
Ma tente 8 places occupait un bon quart du coffre de la voiture ...des cinq livres emportés, je n'ai avancé que sur un seul celui qui raconte la plongée de nicalo sirkosa dans la folie...
le cerf volant n'a pas volé faute de vent et soleil trop intense
le vin n'a pas été bu mais la goutte fut goûtée et appréciée (avec modération)
mes voisins de camping, amis de longue date ont aidé au montage de la tente royale.
Chaque nuit, j'ai été réveillé par le bruit d'une bestiole grattant sans arrêt à quelques centimètres de mon crâne, j'ai passé la première nuit à taper violemment sur le sol pour faire peur à l'intruse : une taupe.
Pour me consoler je me répétais en boucle la citation de Lénine (je crois) "nous reconnaissons notre vielle amie la taupe qui sait si bien travailler sous terre pour ré apparaitre : la révolution ...
j'aurais apprécié qu'elle aille faire la révolution ailleurs que sous mon matelas.
Au démontage de la tente j'ai eu confirmation du diagnostic : cette saloperie avait creusé ses galeries sous mon matelas et jusque dans ma salle à manger !
Soucieux de mon petit confort, j'avais demandé le branchement électrique mais il n'y avait plus l'ombre d'une rallonge dans ce foutu camping, donc il fallait courir aux sanitaires pour faire chauffer l'eau du thé ou du café.
Quant aux sanitaires ...(je vous passe sous silence l'état des 4 vécés pour 200 campeurs )les douches ocillaient entre brulant et glacé
Dans la mesure où mes articulations me gènent pour me contorsionner dans une douche pour nain, j'ai testé la douche pour handicapés plus grande et dotée d'un fauteuil : le pommeau de douche arrosait l'angle de la pièce mais rien d'autre cette douche n'était donc efficace que pour quelqu'un tenant debout recroquevillé dans l'angle sous le mince filet d'eau.
Dès le début malgré chapeau précautions et protection je me suis transformé en homard avec un beau nez rouge de clown. Dès le début mes vertèbres se sont rapellées une à une à mon bon souvenir (t'avais qu'à faire du sport zigmund !- ta gu...) d'autant plus que je suis tombé à la renverse sur une poussée aussi douce qu' efficace...respect !
Alors direz vous : qu'allait il faire dans cette galère ?
ben je vous l'ai dit : du tai chi et du tui shou, retrouver les copains, parler un anglais approximatif, échanger, donner et recevoir , me retrouver hors du temps comme dans une colonie de vacances pour adultes en ne pensant qu'à moi, ne pas risquer de croiser mes patients à chaque pas qui me demandent des conseils pour leurs yeux, donner ces conseils à mes amis parce que je le veux bien et qu'ils n'ont pas demandé,danser et chanter, boire, rire et vivre...
J'étais parti le coeur léger mais le bagage lourd pour trois jours de tai chi et de tui shou(=poussée des mains) non stop.
Ma tente 8 places occupait un bon quart du coffre de la voiture ...des cinq livres emportés, je n'ai avancé que sur un seul celui qui raconte la plongée de nicalo sirkosa dans la folie...
le cerf volant n'a pas volé faute de vent et soleil trop intense
le vin n'a pas été bu mais la goutte fut goûtée et appréciée (avec modération)
mes voisins de camping, amis de longue date ont aidé au montage de la tente royale.
Chaque nuit, j'ai été réveillé par le bruit d'une bestiole grattant sans arrêt à quelques centimètres de mon crâne, j'ai passé la première nuit à taper violemment sur le sol pour faire peur à l'intruse : une taupe.
Pour me consoler je me répétais en boucle la citation de Lénine (je crois) "nous reconnaissons notre vielle amie la taupe qui sait si bien travailler sous terre pour ré apparaitre : la révolution ...
j'aurais apprécié qu'elle aille faire la révolution ailleurs que sous mon matelas.
Au démontage de la tente j'ai eu confirmation du diagnostic : cette saloperie avait creusé ses galeries sous mon matelas et jusque dans ma salle à manger !
Soucieux de mon petit confort, j'avais demandé le branchement électrique mais il n'y avait plus l'ombre d'une rallonge dans ce foutu camping, donc il fallait courir aux sanitaires pour faire chauffer l'eau du thé ou du café.
Quant aux sanitaires ...(je vous passe sous silence l'état des 4 vécés pour 200 campeurs )les douches ocillaient entre brulant et glacé
Dans la mesure où mes articulations me gènent pour me contorsionner dans une douche pour nain, j'ai testé la douche pour handicapés plus grande et dotée d'un fauteuil : le pommeau de douche arrosait l'angle de la pièce mais rien d'autre cette douche n'était donc efficace que pour quelqu'un tenant debout recroquevillé dans l'angle sous le mince filet d'eau.
Dès le début malgré chapeau précautions et protection je me suis transformé en homard avec un beau nez rouge de clown. Dès le début mes vertèbres se sont rapellées une à une à mon bon souvenir (t'avais qu'à faire du sport zigmund !- ta gu...) d'autant plus que je suis tombé à la renverse sur une poussée aussi douce qu' efficace...respect !
Alors direz vous : qu'allait il faire dans cette galère ?
ben je vous l'ai dit : du tai chi et du tui shou, retrouver les copains, parler un anglais approximatif, échanger, donner et recevoir , me retrouver hors du temps comme dans une colonie de vacances pour adultes en ne pensant qu'à moi, ne pas risquer de croiser mes patients à chaque pas qui me demandent des conseils pour leurs yeux, donner ces conseils à mes amis parce que je le veux bien et qu'ils n'ont pas demandé,danser et chanter, boire, rire et vivre...
jeudi 28 juillet 2011
l'art de voyager léger
C'est comme une délocalisation de la Table ...
Les incontounables :
-la tente huit places pour moi tout seul,parce que à partir d'un certain âge on trouve assez lourd l'idée de se contorsionner pour s'habiller . Je m'autorise donc ce brin de confort bourgeois qui consiste à ne pas avoir à ramper
-les armes en tout genre pour le tai chi (bâtons, cannes, épées sabres et éventails),
-le café du matin et le vin du soir à partager.
-mon dernier " inutile pas volant" *, le time'sup le "loups garous" un goban et des pierres
-la bibliothèque : "je suis partout", homo erectus deTonino Bennaquista, vampires de Thierry Jonquet + un bouquin de chinois ,
-les vêtements de pluie et de soleil
-J'ai renoncé au parasol, au poste radio, à l'ordinateur et donc à internet
je ne sais pas si je vais tenir !...
ǝɥɔoɔɔɐ,ɯ ǝɾ sıɐɯ sʇuɐloʌ ɟɹǝɔ uǝ lnu sıns ǝɾ ɹɐɔ ʇuɐloʌ ɟɹǝɔ=*
Inscription à :
Articles (Atom)