Ceci fait que j attendais le congrès de la SFO presque comme des vacances.
Mais à mon arrivée, Paris est gris et il pleut.
Le studio que j ai loué est minuscule : le lit en mezzanine est si proche du plafond que je renonce à l utiliser. Je me rabats sur le convertible qui occupe donc toute la pièce. La gestion de l'espace, le rangement sont compliqués, il n y a pas un endroit pour poser mon ordi. Je suis trop fatigué pour courir après un autre hébergement , je me console avec la vue sympa sur Paris, et d autres aspects pratiques de ce cagibi sur les toits d'un bel immeuble parisien...
La porte Maillot est encore plus défigurée que l'an dernier par les travaux de la future gare RER.
La SFO s'est mise au vert développement durable et tutti quanti.
Le cordon qui tient notre badge a une très jolie couleur verte. Il y a des interventions sur le développement durable en chirurgie ophtalmo, avec une tendance a revenir au " re-stérilisable". Virage à 180° ?
Des hommages sont rendus aux professeurs Bechetoille et Hache qui nous ont quittés.
Le congrès passe à toute vitesse : dès le deuxième jour, la fatigue se fait sentir à force de courir d'une salle à l'autre pour ne pas manquer la session qu'on vise. L'erreur suprême serait de céder à la tentation de s'asseoir dans les "zones de recharge" fort accueillantes ( car les portables se déchargent à toute vitesse ) et se poser hors du temps, pour réfléchir... parce qu'une fois assis confortablement, on a du mal à quitter le seul endroit paisible du congrès.
Demain est le grand jour du rapport. Je me suis promis de me coucher tôt pour être en forme...C'est pas gagné !