dimanche 12 juillet 2009

Dans le métro


11 juillet 2009


Consigne #69 Consigne érotique...


Parce que des textes érotiques, on en veut DEUX fois plus, cette consigne sera d'actualité pendant DEUX semaines.



Dans le métro


Heure de pointe dans le métro. Banale image de ces gens indifférents les uns aux autres, blasés, fatigués, serrés…

vendredi 10 juillet 2009

Quelques clefs en vrac

Samedi défi consigne #68
"Je vous propose de jouer avec le mot :
Clé 
Il s'agit d'écrire un texte dans lequel
la clé aura un grand rôle à jouer.

Toute proposition est acceptée. Large choix d'écritures ou d'illustrations.
        A vos trousseaux !
Envoyez vos participations à samedidefi@hotmail.fr la clé est sur la porte ...

mercredi 8 juillet 2009

Sortie de crise...Allide


8 Juillet 2009 , 
Nous n'avons même pas honte de ce piteux calembour, ni de l'état pitoyable du petit jardin de la terrasse : là
 poussent quelques plantes vigoureuses persil et aneth en grande quantité (car nécessitent peu de soins et sont  fort appréciés des "eskalators"qui  sont du genre "cossard").


ces plantes attirent des chenilles intéressantes







nous avons subtilisé ce dernier cocon et l''avons déposé dans un bocal pour que sa maturation se fasse à l'abri des prédateurs alléchés
ceci nous a permis de suivre son évolution







Notre patience vient d'être récompensée : Allide, Papillio machaon de son nom officiel (dit aussi grand carottier) a fait son apparition in vitro .
Nous frémîmes en même temps que ses ailes si  fragiles qui  refusaient de s'ouvrir complètement....


Vous ne verrez pas la photo de ce beau papillon ailes déployées, j'ose espérer qu'il a échappé aux chats toujours prêts à prédater...
Notre exploration du jardin à la recherche de papillons nous a permis de rencontrer successivement
la classique Péride du chou




ce papillon orangé que nous rattachons aux Nymphalidae
et cette bestiole "Strangalia maculata" qui a élu domicile dans le massif de chardons bleus.

z

vendredi 3 juillet 2009

Allegro ma non tropo

Ecrit pour le défi du samedi 

02 juillet 2009


la consigne

Défi #67

Chapitre LXVII
***

Où, nus, allongés sur le dos, nos deux héros* discourent de la forme des nuages, de la caresse du soleil sur la peau, des petites bêtes qui peuplent la lande et du plaisir, tandis qu’à l’horizon, l’adversité tisse ses noirs desseins.
Cette semaine, vous nous donnerez votre version du chapitre 67 de ce roman fleuve dont nous ne lirons pas le début faute de l'avoir jamais retrouvé.
Soyez fidèles aux promesses de cette introduction et gardez-vous de conclure l'histoire, il n'est pas impossible qu'on vous demande de poursuivre le texte (selon une règle de constitution des binômes tenue secrète pour l'instant) d'un de vos co_partenaires de défi lors d'une semaine à venir.
* libre à vous de les placer dans le règne animal de votre choix — y compris de fantaisie— et de leur attribuer le sexe qu'il vous plaira de leur voir arborer.
Envoyez votre texte à samedidefi@hotmail.fr et ne retenez pas votre verve : osez !




Nos deux héros, petites notes sur une portée, sont allongées, nues à l'ombre de la clé de sol
Si bémol croche reproche à Mimi bémol blanche de se trainer, mais Mimi rêve d'un beau point d'orgue bien musclé et langoureux.
Alors que Si bémol souhaite des syncopes, des soupirs, et quelques pauses coquines.
Mimi aime à regarder le reste de la portée, les autres notes au loin qui attendent la fin du point d'orgue pour redémarrer. Profite dit Mimi ...
C'est "quand il veut le batteur ! " répond Si bémol
Un câlin, un sourire minaude Mimi bémol.
L'est déjà assez longue cette mesure grogne la croche, si on met une liaison entre toi et moi , çà va lasser, je te le dis...j'aimerais passer à la vitesse supérieure si tu vois ce que je veux dire.
Ce compositeur, je ne sais pas où il veut en venir, à mon avis il va lui falloir un sérieux coup de main pour terminer sa partition
on n'est pas rendu à la double barre finale c'est moi qui te le dis.
"c'est la double barre finaaale, groupons nous z'et demain, musique géniaaale pour tout le genre humain"fredonne Mimi sur un air bien connu.
Et maintenant c'est quoi ce Fa dièze qui vient se pointer à la reprise hein ? l'a pas l'impression de mettre le souk avec deux bémols à la clé non ?
Ben quoi , si je veux passer en sol mineur, faut bien que je le case, mon fa dièze, et puis après tout c'est qui le compositeur ?

Z

jeudi 25 juin 2009

travail en milieu hostile

Ce texte est la réponse au samedi défi  consigne #66   

"Votre participation à la consigne 66 tournera autour de la panne de courant.
Ah ! Une contrainte !
Votre récit comportera au moins dix nombres."
les textes des autres défiants sont bien meilleurs et valent le détour



(optotype lissac)

vendredi 19 juin 2009

la trace


1










  La Trace : c'est le thème de cette exposition qui court dans la ville..Elle démarre de la Fontaine,  zigzague joyeusement dans la rue basse, serpente le long du  château, tutoie le tribunal, laisse à sa gauche le parc de "la danseuse",
et aboutit à l'ancien hôpital.(dont le grenier a été transformé en ateliers d'artistes)

Près du château, la trace s'arrête devant le beau  jeu de l'oie  préhistorique de Pascal Pithon( je n'ai qu'une seule photo je lui demanderai l'autorisation de la publier).


Vers la fin de la journée, nous pique niquons sur la pelouse de l'hôpital.  A cette "extrémité" de la trace, dans le jardin, Terri Rose a installé ces êtres magnifiques...


-
    
         z       

jeudi 18 juin 2009

Le rêve du Fol



le défi du samedi

Consigne #65

Cette semaine, une consigne 'convenue' mais dont vous saurez sans aucun doute tirer le meilleur parti: utiliser un incipit (où vous voulez dans votre texte).
Je vous propose l'incipit suivant:
"Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage."  (La fascination du pire, de Florian Zeller).
suit ma participation
lisez les autres textes là

vendredi 12 juin 2009

moteurs de recherche (suite)


12 Juin 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #et çà je le classe où ?

un internaute a abouti ici en posant la question suivante à gg :
"Combien d'oeufs pond le rhinocéros par an ?"
et moi de rigoler :
" là faut préciser : rhinocéros blanc ? rhinocéros ailé ? rhinocéros de montagne ?"
j'avais tort... de rire du rhinocéros ailé




(Papouné =  pseudo de l'auteur de la photo ;  cliquez sur le lien  pour voir d'autres photos de cette charmante bestiole)
et je parie qu'il pond des oeufs...(sûr c'est pas un mammifère)
z

mercredi 10 juin 2009

moteurs de recherche


10 Juin 2009 , Rédigé par ZigmundPublié dans #et çà je le classe où ?
Assez souvent, mu par un petit orgueil perso (pour lequel je ne me soigne même pas), je regarde les stats de ce blog., et me réjouis de vos passages plus nombreux(j'en profite pour vous remercier, çà fait chaud au coeur)
 Et (je suppose que c'est la même chose sur les autres serveurs) après avoir compté les visiteurs, je regarde quels sont les mots clefs qui ont amené certains visiteurs .
Aujourd'hui je vous livre deux phrases tapées sur gougueule  qui m'ont amené des lecteurs :
"patron de boite de préservatifs en carton" (je vous laisse chercher un peu où je parle de préservatifs dans ce blog. question : c'est pour un paquet cadeau ?
"Combien d'oeufs pond le rhinocéros par an ?"
 là faut préciser : rhinocéros blanc ? rhinocéros ailé ? rhinocéros de montagne ?
Je ne sais pas faire une copie d'écran alors libres à vous de  me croire ...

dimanche 7 juin 2009

Anny verse R

consigne #64 du défi du samedi
Fredric Brown (1906-1972) commence ainsi sa nouvelle “Un coup à la porte”, © Éditions Denoël, 1954, pour la traduction.


"Je connais une jolie petite histoire d’épouvante qui tient en deux phrases :
Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte...
Deux phrases et trois points de suspension. Naturellement, l’épouvante ne réside pas dans les phrases, mais dans les points de suspension et ce qu’ils impliquent : qu’est-ce qui  frappe à la porte ? Confronté avec l’inconnu, l’esprit humain supplée quelque révélation d’une horreur vague."


Nous lirons cette semaine des récits post-apocalyptiques, adressés à «samedidefi@hotmail.fr».
Toute tentative de faire poindre l’optimisme malgré tout, dans nos productions, sera appréciée.

lisez les autres textes sur


http://samedidefi.canalblog.com/

suit la mienne :

 
Anny verse R.

 
C’était peut être son anniversaire, impossible de le savoir avec exactitude, mais l’heure était venue pour  le cadeau qu’il s’était réservé pour lui tout seul.
Depuis longtemps les saisons avaient disparu, et  les aliments déshydratés  étaient le lot de chacun. Encore heureux qu’il y aie de l’eau.
 Fébrile, il fouilla dans son coffre fort pour s’offrir un luxe inouï, impensable. La boîte était à sa place cachée là, juste derrière  les lingots. L’eau  frémissait dans la bouilloire, et lui, les lunettes embuées d’émotion, humait le contenu de la boite, la dernière venue de Colombie,  achetée à prix d’or en contrebande. Sur la table, il déposa sa  tasse préférée, celle qu’il ne sortait qu’une fois l’an, et la remplit du breuvage noir juste filtré. Avant de déguster, respirer encore, s’imprégner une dernière fois de cette sublime odeur. Puis savou..Dring !!! 



A la porte, un importun sonna, il alla* l’éconduire rapidement…
Pas assez, malheureusement…
En son absence, Anny, sa nouvelle gouvernante, béotienne et ignare, quoique bien intentionnée, avait ajouté, ( hérésie suprème) dans le liquide sacré, « histoire de donner du gout », une  cuillérée de chicorée déshydratée…
 

*J’avoue avoir eu la flemme de vérifier le passé simple d’éconduire (il l’éconduisit, I presume)