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samedi 27 juin 2015
un si long silence
Enfin un billet baguette free ou presque :-)
Il ne faut pas grand chose pour faire resurgir un passé longtemps enfoui.
C'est chaque année à l'occasion de Pessah ou de Yom Kippour...
Ce fut l'an dernier aux obsèques de Ma quand le regard de Sarah votre maman s'est fixé sur moi au moment des condoléances, et quand j'ai revu ou écouté au téléphone tous les amis après ce silence de quarante ans.
Et cette année c'est à l'occasion d'un anniversaire, le tien Dorice.
Il était question de t'envoyer une vidéo pour te faire une surprise. Je vous savais réunis là bas quelque part vers Jérusalem. Je me suis joint à la fête virtuellement.
J'ai d'abord pensé envoyer une vidéo de moi jouant au basson "bon anniversaire" suivi de l'Hatikva mais c'était difficile techniquement : cette vidéo aurait pourtant résumé une partie de mon cheminement fausses notes ou erreurs incluses.
Les rares informations que j'ai sur ton devenir (et celui de ta famille qui était comme la mienne ) me montrent que nos routes se sont séparées et que les différences politiques ou religieuses se sont sans doute creusées.
J'ai donc opté pour un genre de "je me souviens " pour vous résumer en 2 ou 3 photos ces 40 ans de silence vus de Bled la Forêt.
Dans mon souvenir nous avons 17 ans ou 20 ans soit l'âge auquel nous nous sommes séparés.
Je me souviens de notre premier camp à Ixebourg. Notre "chef ", à peine plus âgé que nous, est un fan de Jean Christian Michel : des journées entières à écouter ses interprétations de Bach ; au début nous protestons un peu, mais ce sont les seuls disques, c'est lui le chef et à la fin du camp, je suis contaminé à jamais par Bach (et un peu aussi par Jean Christian Michel).
Aujoud'hui encore, la moindre partition de Bach me ramène à ces moments heureux dans cette vieille maison à l'écart de ce bled que nous connaissons parfaitement de nuit. Je me souviens que nous traversons ce village en chantant à tue tête.
Nous construisons des tables à feu, des fours en terre, nous nous défoulons lors de courses en sacs ou lors de sioules.
Dans cette même maison, je lis la prière du matin pour les plus jeunes. A cette époque, j'ignore que la foi s'en ira doucement et définitivement quelques années plus tard.
Aujourd'hui Ixebourg, village sans caractère, mais dont le seul nom nous faisait rêver, est devenu une moche sortie d'autoroute entouré d'une vilaine zône industrielle. Je suppose que "notre" vieille maison en pierre a disparu.
Je me souviens d'autres camps au bord de la mer :
sur la plage, notre feu de camp refuse obstinément de prendre. Baden Powell n'avait pas préconisé l'usage de la s*lexine .. Nous si ! bien sûr, avec prudence et ça a bien marché et ok ce n'est pas scoutiquement correct.
Histoire de nous épater mutuellement nous nous exerçons à jongler avec les braises.(si on tient plus de 2 secondes c'est bon pour l'ego :-))
Tôt le matin nous assistons à la criée à Concarneau.
Plus tard, l 'un de nous, qui deviendra artiste, redessine les vitraux de la cathédrale de Quimper.
En cuisine, nous plongeons désespérément dans une énorme gamelle de purée pour repêcher la plaquette de beurre tombée au fond ...sans succès puisque le gros morceau de beurre se retrouvera à notre grande honte, dans l'assiette du rabbin venu nous rendre visite.
Aujourd'hui, la ville close est devenue un lieu très touristique où les magasins de souvenirs jouxtent les restaurants.
Je me souviens de nos discussions avec Hatoul, ou Haïm, et de Nounours qui chantait faux mais arrivait à nous faire chanter juste.
Je me souviens de votre père défendant aux yeux du mien le nouveau rabbin qui chantait faux en disant "oui mais il a la foi" et de mon père répondant "heureusement qu'il a la foi , c'est mieux pour un rabbin !..."
Je me souviens que notre groupe était très soudé, mais que lors du mariage de deux d'entre nous, nous nous sommes dit "au revoir" en sachant que c'était un quasi adieu parce que la vie allait nous séparer.
Bien sûr nous nous sommes revus, encore quelques fois, mais nos chemins s'étaient déjà bien écartés occasionnant cette gène indiscible de devoir rester sur des niveaux superficiels dans la conversation, cette peur de poser des questions.
Quarante ans de silence ne se résument pas en une vidéo ou en un power point d'anniversaire, c'est juste plus fun...
Dorice, et vous tous mes amis qui avez embelli mon adolescence, vous me manquez, bien plus maintenant que je suis père et alors que je serai bientôt grand père.
Je n'ai pas pu/voulu enseigner la religion, la foi, mais j'ai transmis à mes fils les valeurs morales qui nous unissaient et l'attachement à ce pays où je n'ai pas pu ou voulu vous rejoindre.
Je charge ces ados qui ressemblent à ce que nous restons dans mon souvenir de te souhaiter un joyeux anniversaire.
-
dimanche 7 juin 2015
luttes futiles ou essentielles
Catherine LEMORTON et la médecine libérale par ucdf---
Le mois de Juin est une épreuve pour les escalators : chaque week end est double voire triple "booké".
On essaie de faire face mais c'est déstabilisant .
Il y a les visites à Pa Zigmund, les concerts et répétitions et les réunions UFML.
Alors il faut des mots d'excuse pour ce qu'on va zapper, ne pas faire de jaloux,expliquer ou mentir...
Parce que dans la vraie vie on ne peut pas se dédoubler comme sur le Net.
Heureusement qu'il n'y a que 4 WE au mois de Juin...
Je souhaite à présent rendre hommage à ma consoeur Isabelle LeCoarer Luck qui a écrit cette superbe lettre en réponse à l'indécence des propos de certains politiques hors sol.
Isabelle, j'ai partagé votre lettre un peu partout sur le net.
Beaucoup d'entre nous se souviendront avoir pleuré comme vous devant la douleur des malades. Honnêtement je ne me souviens pas de l'avoir fait et ce constat n'en est que plus douloureux. Etais je un monstre barricadé derrière une indifférence de façade, ou trop jeune et trop inconscient ? Je porte en moi le souvenir de cette froideur qui me protégeait pendant mes études.
Ce n'est qu'une fois devenu spécialiste que j'en ai pris conscience. Je n'ai oublié aucun de ces malades pour lesquels j'aurais du faire montre de plus de compassion. Je porte en moi le souvenir de leurs souffrances, de mes erreurs passées et la peur indiscible d'une défaillance préjudiciable à mes patients.
Je dépose ici 2 vidéos musicales pour vous remercier Isabelle.
Jacques Brel - Isabelle - Paroles (Lyrics) par chansonfrancaisetv-
samedi 30 mai 2015
comme une pause
L'idée me viendrait d'un post cool et surtout pas polémique , ni enragé ni engagé...
Juste quelques images et musiques à partager avec des amis lointains ou les quelques membres de la famille qui s'égarent ici.
Je m'aperçois que le défi n'est pas simple à relever : depuis 1 ou deux ans (plus ??? vous croyez ?) ce blog s'est rempli de billets contre la loi santé et de baguettes.
Parfois j'ai même carrément recopié (après accord) les interventions de mes collègues de l'UFML.
Même avec un emploi du temps light, mon travail me prend du temps, les courriers s'accumulent, les factures immédiatement payées attendent d'être rangées et la Table qui ne me fait même plus sourire ne désemplit pas.
Alors, tout d'abord je voudrais partager cet hommage rendu par François Morel à Fabrice Luchini en alexandrins.
Juste quelques images et musiques à partager avec des amis lointains ou les quelques membres de la famille qui s'égarent ici.
Je m'aperçois que le défi n'est pas simple à relever : depuis 1 ou deux ans (plus ??? vous croyez ?) ce blog s'est rempli de billets contre la loi santé et de baguettes.
Même avec un emploi du temps light, mon travail me prend du temps, les courriers s'accumulent, les factures immédiatement payées attendent d'être rangées et la Table qui ne me fait même plus sourire ne désemplit pas.
Alors, tout d'abord je voudrais partager cet hommage rendu par François Morel à Fabrice Luchini en alexandrins.
http://www.franceinter.fr/video-le-billet-de-francois-morel-ode-a-fabrice-luchini
Je me souviens de cette histoire racontée par un ophtalmo à la retraite :
un patient âgé modèle courant ; la consultation se passe bien sans problème; pourtant le confrère a une impression d'étrangeté comme s'il y avait un truc pas normal dans cette consultation.
C'est seulement vers la fin de l'examen que l'ophtalmo s'est aperçu que le patient parlait en alexandrins ...
Je me souviens qu'à la même époque, je glissais dans ce blog des messages pour Ma pour la fête des mères. Je ne saurai jamais si elle les a lus.
Ma Zigmund n'est plus et je ne m'en remets pas, même si je fais le fier.
Je me concentre sur les mères qui m'entourent : tout d'abord Gabrielle, ma compagne, mon rayon de soleil. Ensemble nous avons reconstitué et construit une famille au sein de la communauté de l'Escale. Cette communauté va s'agrandir par deux petits enfants qui naitront cet été, l'un chez la fille de Gabrielle, l'autre chez mon fils ainé.
Ah vous dirais je maman (s) Mozart variations
Je passe beaucoup de temps sur le net pour me donner le courage de faire l'administratif en souffrance. Et de plus en plus, la paperasse reste en plan alors que la journée est déjà passée.
Je perds beaucoup de temps mais je décovre aussi quelques pépites que j'ai plaisir à partager comme celle ci
Je voudrais passer plus de temps à lire, à écrire de vraies lettres avec mon stylo plume, prendre le temps de téléphoner à ceux qui ne sont pas connectés, jouer plus de musique, écouter le bruit de vraies pierres sur un vrai goban, origamiser, améliorer ma pratique du tai chi, aller voir la mer ...
J'ai parfois l' impression de vivre ici par procuration mais je découvre aussi de belles choses à offrir en partage.
Bonne fête aux mères de l'Escale et d'ailleurs.
Merci à ma cousine Sarah qui m'a permis de découvrir ce groupe
Je me souviens de cette histoire racontée par un ophtalmo à la retraite :
un patient âgé modèle courant ; la consultation se passe bien sans problème; pourtant le confrère a une impression d'étrangeté comme s'il y avait un truc pas normal dans cette consultation.
C'est seulement vers la fin de l'examen que l'ophtalmo s'est aperçu que le patient parlait en alexandrins ...
Je me souviens qu'à la même époque, je glissais dans ce blog des messages pour Ma pour la fête des mères. Je ne saurai jamais si elle les a lus.
Ma Zigmund n'est plus et je ne m'en remets pas, même si je fais le fier.
Je me concentre sur les mères qui m'entourent : tout d'abord Gabrielle, ma compagne, mon rayon de soleil. Ensemble nous avons reconstitué et construit une famille au sein de la communauté de l'Escale. Cette communauté va s'agrandir par deux petits enfants qui naitront cet été, l'un chez la fille de Gabrielle, l'autre chez mon fils ainé.
Ah vous dirais je maman (s) Mozart variations
Je passe beaucoup de temps sur le net pour me donner le courage de faire l'administratif en souffrance. Et de plus en plus, la paperasse reste en plan alors que la journée est déjà passée.
Je perds beaucoup de temps mais je décovre aussi quelques pépites que j'ai plaisir à partager comme celle ci
Je voudrais passer plus de temps à lire, à écrire de vraies lettres avec mon stylo plume, prendre le temps de téléphoner à ceux qui ne sont pas connectés, jouer plus de musique, écouter le bruit de vraies pierres sur un vrai goban, origamiser, améliorer ma pratique du tai chi, aller voir la mer ...
J'ai parfois l' impression de vivre ici par procuration mais je découvre aussi de belles choses à offrir en partage.
Bonne fête aux mères de l'Escale et d'ailleurs.
Merci à ma cousine Sarah qui m'a permis de découvrir ce groupe
mercredi 13 mai 2015
Société française d ophtalmologie en clair obscur ( suite et fin)
http://www.sfo.asso.fr/ Les quelques jours du congrès sont passés à toute vitesse. J'ai arpenté les couloirs du palais des congrès dans tous les sens en prenant soin de ne pas manquer le début des cours.
dimanche 10 mai 2015
Société française d'ophtalmologie (121 me congrès ) en clair obscur
dimanche 26 avril 2015
la cafétéria et autres réflexions
Le portail électrique de la résidence ne fonctionne toujours pas. J'ai garé ma voiture sur la place réservée aux urgences pour que tu n'aies pas trop à marcher.La porte de l'ascenseur couine : ça va t'agacer.
samedi 18 avril 2015
poudre aux yeux et la nuit qui vient
J'assume ce titre bancal. Je n'en ai pas voulu d'autre.
(ce qui suit est au départ une mise à jour d'un billet de septembre 2013.)
Si actuellement la loi santé mobilise l'énergie d'une grande partie des médecins, (dont la mienne) nous ophtalmologistes, tentons aussi de convaincre les députés et sénateurs de la dangerosité de la suppression de l'obligation d'ordonnance pour l'achat des lunettes qui plus est, sans préjuger de l'âge.
C'est cette loi conso votée à l'assemblée avec l'aide du 49/3 qui est arrivée au sénat. Je vous mets au défi de trouver une once de socialisme inside par contre des cadeaux à la finance et à big optic ça c'est facile.
Futurs responsables et coupables, lisez ou relisez la lettre ouverte à la ministre de 3 ophtalmologistes
http://www.huffingtonpost.fr/catherine-creuzot-garcher/ministre-sante-acces-soins-visuels_b_4411017.html
Merci à eux d'amplifier le message que nous relayons depuis septembre 2013 dans nos salles d'attente auprès de nos patients.
Certains d'entre nous se plaignent d'ailleurs de ne plus avoir assez de murs dans leur salle d'attente pour informer nos patients électeurs des dangers imminents de la loi santé et de cette partie de la loi conso.
La solution au "manque de murs" : continuer la grève de la carte vitale et agrafer un tract à chaque feuille de maladie.
A quel moment ceux qui élaborent, discutent et votent les lois * prendront ils conscience :
-que la détermination des lunettes par un ophtalmologiste permet un dépistage de masse de maladies graves (amblyopie chez l'enfant, glaucome, diabète, hypertension artérielle, tumeurs,risques d'accidents vasculaires cérébraux)
-que la collusion prescripteur vendeur est une erreur grave
-qu'espérer faire redémarrer une économie en berne par la vente facilitée des lunettes est une bêtise sans nom : pour paraphraser quelqu'un d'assez connu **: combien faudra t'il que chacun d'entre nous achète de paires de lunettes pour contenter les lobbyistes de cette loi ? (big optic et finance).
Dans ce pays où on forme chaque année 2000 opticiens contre 120 ophtalmos on voudrait faire croire que l'ophtalmologie se résume à la prescription/détermination des lunettes, saupoudrée d'un peu de chirurgie de la cataracte, le tout nappé de délais scandaleux et de "dépassements" dissuasifs ; il est d'ailleurs fréquent qu'on nous rende responsables nous ophtalmos (tous secteurs confondus) du prix des lunettes et de la prise en charge squelettique de la sécu.
Nous allons donner des noms à certaines pathologies qui découleront directement de cette loi
l'amblyopie d'Estrosi, l'ulcère de Benoit Hamon( pour les lentilles de contact
Pour les lentilles, il nous suffira de montrer ou d'afficher dans nos salles d'attente cette photo d'un abcès de cornée ou d'ulcères cornéens sous lentille avec la mention : "merci sénateur, merci député ! " (et nous avons d'autres photos plus "gore")
et pour le glaucome le "chaudron de big optic".***
J'ai l'intention d'afficher dans ma salle d'attente ( il reste encore quelques places sur les murs) la liste des députés et sénateurs favorables à cette loi ; la loi santé (liste des votes loi santé du 14 Avril 2015 )et la loi sur le renseignement sont infiniment plus graves : les noms des élus responsables seront placardés en bonne place afin que les patients puissent voter en connaissance de cause.
La suppression de l'ordonnance pour obtenir des lunettes est une chose grave mais la loi de santé et la loi sur le renseignement le sont bien plus.
C'est contre ces deux lois que nous médecins avons le devoir de nous lever et de désobéir tous ensemble.
Quelqu'un sur internet a proposé de rebooter l'année 2015 , peut être faut il aussi rebooter le parti "socialiste". Quelqu'un d'autre s'écriait "1984 c'est un livre pas un mode d'emploi !"
Cette ambiance étouffante angoissante de privation progressive de liberté renvoie à des périodes bien sombres. Nous espérons qu'il n'est pas trop tard.
* de mes passages à l'Assemblée Nationale et de mes rencontres avec certains élus il ressort que la plupart des députés
**
*** un exemple assez fréquent récent
Grégoire 70 ans solide agriculteur, consulte pour baisse d'acuité visuelle. Jusqu'à présent il faisait faire ses lunettes chez l'opticien sans avoir jamais vu un ophtalmo, d'ailleurs son médecin généraliste lui a dit que c'était sûrement une cataracte.
Ben non ! 35 de pression oculaire (la normale c'est en dessous de 21) la vision est à 7 -8 /10 mais elle est tubulaire et la papille est blanche et creuse c'est ça le chaudron (et chaudron = c'est foutu pour la vision) l'autre oeil est à peine mieux. le glaucome est une maladie insidieuse , indolore et cécitante
la conclusion d'une telle observation non exceptionnelle est que pour Grégoire la perte de chance est de 25 ans qui correspond au retard de diagnostic. pendant ces 25 ans l'opticien a vendu 4 ou 5 paires de lunettes.
pour terminer je vous laisse le choix entre 2 liens musicaux pour illustrer ce qui précède
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samedi 11 avril 2015
ma déclaration
Depuis quelques années, j'avais renoncé à ce sport malsain qui consiste à publier ici ma déclaration de revenus dite "la 2035". (coming out fiscal / j'aurais du faire tueur à gages /le #Nanti vous salue bien ).
dimanche 29 mars 2015
Nuit
Nougaro "L'ile Helene" par paxal974
Pas ou peu de musique ; pas assez de lumière , mes yeux fatiguent, mon dos est douloureux.
Tout le monde dort. Même les chats ont disparu .
D'habitude, Zigmund-chat trône sur les papiers, il choisit les plus importants : ceux que je garde à proximité et y imprime la marque de ses coussinets douteux. Cette fois ci, il m'a laissé seul face au désastre.
vendredi 20 mars 2015
rendez moi mon éclipse !
Je ne suis même pas déçu !
Après tout, ce n'était qu'une éclipse (solaire*) au rabais : 80% même pas une totale !
mercredi 18 mars 2015
course de fond
Rien ne va plus ...
Dans un précédent post j'ai mis en lumière quelques nuages qui s'abattent sur mon cabinet.
J'y reviens rapidement afin d'expliquer à ceux qui passent ici mes silences prolongés, je ne voudrais pas que mes amis s'imaginent que je suis indifférent aux soucis qu'ils déversent sur ma Table.
Mais voilà il arrive un moment où trop c'est trop !
Je suis engagé dans une course sans fin qui s'accélère dangereusement pour ma santé mentale.
Cette semaine a été une horreur : je n'ai pas eu le temps d'expliquer à la secrétaire remplaçante ( la titulaire d'abord malade est maintenant partie aux sports d'hiver) comment gérer la prise des RDV.
Du coup, je me retrouve face à un merdier incontrôlable avec des appels non traités, d'autres traités mal traités ou non notés, des dossiers accumulés et mélangés...j'ignore si ce flot ininterrompu pourra être un jour maîtrisé.
J'ai bloqué mon téléphone, ce que je me refuse à faire habituellement pour ne pas laisser passer une urgence.
Or il se trouve que mon portable ne passe pas derrière les murs épais de mon cabinet.
Ça n'a pas raté : Pa a voulu me joindre et s'est angoissé de n'avoir aucune réponse,.
Les courriers à faire s'accumulent, ma déclaration de revenus traîne, mes consultations pleines de Léontines se passent mal, nécessitent de plus en plus de courriers, je suis au bord de l'implosion.
J'ai réalisé que je passe plus de temps à gérer l'administratif qu'à soigner les gens : ça suffit à mettre mon moral au plus bas.
Me maîtriser me prend toute mon énergie et le soir je suis vidé hagard, affalé tel une larve devant la télé que je ne regarde même pas.
J'accumule les erreurs : j'ai incendié un correspondant qui m'avait promis un courrier urgent mais finalement la lettre attendait sagement dans les courriers à ouvrir, j'ai oublié un RDV pris avec un réparateur, j'ai laissé mon manteau au restaurant à l'autre bout de la ville...
Comme un traitement, une pause agréable dans cette course : fatigué, déprimé et heureux à la fois j'ai passé quelques jours à Paris, pour les JRO (ou journées de réflexions ophtalmologiques) effaré d'avoir osé faire cette pause et content de pouvoir me l'offrir. Plaisir de retrouver mes confrères lointains, de boire les paroles des conférenciers, de regarder le parc de la Vilette sous le soleil, de marcher sans crainte d'être arrêté (comme chez moi) dans la rue pour un RDV.
Et puis, bien sûr, il y a eu la manifestation du 15 mars contre la loi santé. Nous étions nombreux et motivés, certainement plus que les 20000 annoncés par le ministère.
J'ignore quelle sera la portée de cette manifestation. Je rigole de voir la ministre jouer les victimes et dénoncer la violence de certains propos. Elle oublie vite les insultes quotidiennes et les mensonges proférés depuis son arrivée contre les professionnels de santé -parce que le mot "médecins" lui semble étranger (ou la blesse ?).
Je suis rentré sonné épuisé malade mais content d'avoir été là où je devais être...
Mais voilà, je savais que dès le retour à mon cabinet, la course reprendrait et cette angoisse effroyable qui l'accompagne.
De ce point de vue n'ai pas été déçu hélas...
Quand j'étais jeune on disait dépression, aujourd'hui on dit burn out.
Par bonheur, des mains amies se tendent vers moi pour m'éviter de m'écrouler.
Ai je un autre choix que de m'accrocher du mieux que je peux à mon rocher en espérant que la tempête se calmera ?
Dans un précédent post j'ai mis en lumière quelques nuages qui s'abattent sur mon cabinet.
J'y reviens rapidement afin d'expliquer à ceux qui passent ici mes silences prolongés, je ne voudrais pas que mes amis s'imaginent que je suis indifférent aux soucis qu'ils déversent sur ma Table.
Mais voilà il arrive un moment où trop c'est trop !
Je suis engagé dans une course sans fin qui s'accélère dangereusement pour ma santé mentale.
Cette semaine a été une horreur : je n'ai pas eu le temps d'expliquer à la secrétaire remplaçante ( la titulaire d'abord malade est maintenant partie aux sports d'hiver) comment gérer la prise des RDV.
Du coup, je me retrouve face à un merdier incontrôlable avec des appels non traités, d'autres traités mal traités ou non notés, des dossiers accumulés et mélangés...j'ignore si ce flot ininterrompu pourra être un jour maîtrisé.
J'ai bloqué mon téléphone, ce que je me refuse à faire habituellement pour ne pas laisser passer une urgence.
Or il se trouve que mon portable ne passe pas derrière les murs épais de mon cabinet.
Ça n'a pas raté : Pa a voulu me joindre et s'est angoissé de n'avoir aucune réponse,.
Les courriers à faire s'accumulent, ma déclaration de revenus traîne, mes consultations pleines de Léontines se passent mal, nécessitent de plus en plus de courriers, je suis au bord de l'implosion.
J'ai réalisé que je passe plus de temps à gérer l'administratif qu'à soigner les gens : ça suffit à mettre mon moral au plus bas.
Me maîtriser me prend toute mon énergie et le soir je suis vidé hagard, affalé tel une larve devant la télé que je ne regarde même pas.
J'accumule les erreurs : j'ai incendié un correspondant qui m'avait promis un courrier urgent mais finalement la lettre attendait sagement dans les courriers à ouvrir, j'ai oublié un RDV pris avec un réparateur, j'ai laissé mon manteau au restaurant à l'autre bout de la ville...
Comme un traitement, une pause agréable dans cette course : fatigué, déprimé et heureux à la fois j'ai passé quelques jours à Paris, pour les JRO (ou journées de réflexions ophtalmologiques) effaré d'avoir osé faire cette pause et content de pouvoir me l'offrir. Plaisir de retrouver mes confrères lointains, de boire les paroles des conférenciers, de regarder le parc de la Vilette sous le soleil, de marcher sans crainte d'être arrêté (comme chez moi) dans la rue pour un RDV.
Et puis, bien sûr, il y a eu la manifestation du 15 mars contre la loi santé. Nous étions nombreux et motivés, certainement plus que les 20000 annoncés par le ministère.
J'ignore quelle sera la portée de cette manifestation. Je rigole de voir la ministre jouer les victimes et dénoncer la violence de certains propos. Elle oublie vite les insultes quotidiennes et les mensonges proférés depuis son arrivée contre les professionnels de santé -parce que le mot "médecins" lui semble étranger (ou la blesse ?).
Je suis rentré sonné épuisé malade mais content d'avoir été là où je devais être...
Mais voilà, je savais que dès le retour à mon cabinet, la course reprendrait et cette angoisse effroyable qui l'accompagne.
Quand j'étais jeune on disait dépression, aujourd'hui on dit burn out.
Par bonheur, des mains amies se tendent vers moi pour m'éviter de m'écrouler.
Ai je un autre choix que de m'accrocher du mieux que je peux à mon rocher en espérant que la tempête se calmera ?
lundi 2 mars 2015
fin de partie
Sur le Net ça démarre par cet article : de la tribune républicaine : "l'ophtalmo part à la retraite sans successeur"
Bien sûr ça fait moins le buzz que l'intéressant problème posé par la couleur de cette robe qui agite les neurones et les souris des ophtalmos et des internautes.
samedi 21 février 2015
Parenthèse toulousaine
Ca faisait longtemps que nous n'avions pas vu la rocade de Toulouse, on pourrait presque dire que ça manquait !
Après quelques jours passés au calme dans la campagne aveyronnaise, nous voici projetés dans la ville, jonglant maladroitement avec les bretelles d'autoroute, aidés et surtout baladés par Mouloud 2 le GPS du portable qui joue avec nos nerfs en nous proposant des chemins improbables.
La rocade n'est pas la seule chose compliquée : ici la vie est différente aussi embrouillée que ces entrelacs de routes aux noms exotiques.
J'avais exprimé un souhait : aller enfin visiter le musée des Augustins autrement que sur internet. Cette micro exigence a donné lieu à une micro satisfaction : je n'ai pas à me plaindre, puisque j'ai passé la porte du musée pour prendre connaissance des horaires d'ouverture et comprendre que le temps allait manquer même pour une visite rapide.
Fabulous Trobadore-Toulouse est sarrazine par Leacecco
Après quelques jours passés au calme dans la campagne aveyronnaise, nous voici projetés dans la ville, jonglant maladroitement avec les bretelles d'autoroute, aidés et surtout baladés par Mouloud 2 le GPS du portable qui joue avec nos nerfs en nous proposant des chemins improbables.
La rocade n'est pas la seule chose compliquée : ici la vie est différente aussi embrouillée que ces entrelacs de routes aux noms exotiques.
J'avais exprimé un souhait : aller enfin visiter le musée des Augustins autrement que sur internet. Cette micro exigence a donné lieu à une micro satisfaction : je n'ai pas à me plaindre, puisque j'ai passé la porte du musée pour prendre connaissance des horaires d'ouverture et comprendre que le temps allait manquer même pour une visite rapide.
Fabulous Trobadore-Toulouse est sarrazine par Leacecco
Alors, comme les années précédentes, nous avons fait le marathon pour consacrer un peu de temps à chaque membre de la famille.
Après avoir déposé quelques pierres sur les tombes du cimetière, nous sommes retournés gérer et visiter les vivants.
Il y a eu la visite à ma tante (destinataire de ce message personnel) qui, cette fois ci, n'a pas posé de questions embarrassantes, sur maman comme si elle craignait que je lui dise la vérité ou peut être pour ne pas me pousser à lui mentir. J'en suis sorti plus peiné que l'été dernier.
Il y a eu la gestion des malades, les explications, les incompréhensions, les conseils à donner, les maladresses et surtout ce marathon incessant pour donner à chacun un peu de temps et d'écoute.
Nous avons semé derrière nous quelques pots de la confiture d'oranges amères confectionnés avec les derniers fruits de la saison juste avant le voyage.
Douceur et amertume...
Le retour dans notre monde si différent est un plaisir.
Les chats ont apparemment été sages, les plantes de la serre ont poussé, la table est presque rangée, mon ordinateur malade rentre de l'hôpital... fin de la parenthèse.
Après avoir déposé quelques pierres sur les tombes du cimetière, nous sommes retournés gérer et visiter les vivants.
Il y a eu la visite à ma tante (destinataire de ce message personnel) qui, cette fois ci, n'a pas posé de questions embarrassantes, sur maman comme si elle craignait que je lui dise la vérité ou peut être pour ne pas me pousser à lui mentir. J'en suis sorti plus peiné que l'été dernier.
Il y a eu la gestion des malades, les explications, les incompréhensions, les conseils à donner, les maladresses et surtout ce marathon incessant pour donner à chacun un peu de temps et d'écoute.
Nous avons semé derrière nous quelques pots de la confiture d'oranges amères confectionnés avec les derniers fruits de la saison juste avant le voyage.
Douceur et amertume...
Le retour dans notre monde si différent est un plaisir.
Les chats ont apparemment été sages, les plantes de la serre ont poussé, la table est presque rangée, mon ordinateur malade rentre de l'hôpital... fin de la parenthèse.
samedi 31 janvier 2015
un dimanche à Bled la Forêt
Ca avait été la panique générale pour
donner un air humain à la maison.
Ma était venue avec toi,
j'avais examiné vos yeux ; comme
j'avais peur d'abuser de ta patience avec une consultation trop longue, je
n'avais pas voulu voir ce qui diminuait ton acuité visuelle, et j'avais laissé
un confrère moins impliqué poursuivre la prise en charge.
La peine de la disparition de Ma n’a pas
entamé ta passion pour le cinéma, et accompagné d’une amie de longue date, tu as
repris le chemin des salles obscures.
Or, la copine cinéphile a besoin de voir un ophtalmo pour lui dire ce qu’un confrère pressé n’a pas su expliquer ...
En échange d'un RDV rapide un dimanche, elle et son mari t'ont amené à l'Escale.
Dans les jours précédents, ce fut "branle bas de combat
et panique générale", pour donner un semblant d'ordre au rez de chaussée
de la maison. Cette fois ci ranger la Table pour te recevoir était
insuffisant, il fallait aussi ranger les alentours, faire ce qui n'a pas/ jamais été
fait : faute de temps, ou par flemme, fatigue, maladie, découragement attachement
maladif à trop de souvenirs encombrants et inutiles.
Le matin, alors que je me félicitais d'avoir vidé la Table en temps et en heure, Sat et El puis Jako (les "enfants") sont venus prêter main forte ; ils ont regardé le résultat d'un oeil sévère et critique, m'ont envoyé en cuisine faire un café et se sont attaqués aux alentours de la Table que j'avais négligés :
-la maie dont personne n'avait revu le dessus caché sous les amoncellements de factures à classer, d'origamis réussis ou ratés, de cartes postales, de revues d'ophtalmologie à lire d'urgence.
- le bureau également : tiens il y avait un bureau sous ces amas de stylos, de papiers, d'ordis portables foutus, de livres, de cassettes audio ?
Tout a disparu dans des caisses habilement camouflées pour donner une allure factice de propre et de "rangé".
De mon côté, je me sentais honteux de tous ces trucs accumulés et d'être incapable de les aider et je repensais avec effroi à mon texte testament écrit pour les défis du samedi : la promesse.
A t'on le droit de laisser un tel désordre (qui finira par être un jour posthume) à ses enfants ?
(Pa j'espère que tu ne lis pas ces lignes)
Le décor était planté ; les pièces du rez de chaussée avaient une allure humaine, le champagne était au frais, le vin chambrait, et le repas mijotait doucement en cuisine.
A mon cabinet, tu as regardé mon univers, mes appareils. Je crois que tu étais fier de trouver les photos de tes grands-parents de ton père et de tes oncles et tantes ; tous veillent en quelque sorte sur ma consultation.
Avant de retourner à la maison, nous avons fait un petit tour dans Bled la Forêt.
Ce fut un repas agréable, animé et détendu .
Pour le dessert, nous avions confectionné, en suivant scrupuleusement la recette, le gâteau au chocolat de Ma. (d'après Sat et El, grands amateurs, nous approchons du goût incomparable de l'original)
Sat et El ont raconté l'avancement des travaux de la pièce centrale de leur maison qui devra être finie pour accueillir leur bébé à la fin de l'été.
Je vais passer dans le clan des "papis pour de vrai" !
Tu as vu tes petits fils sous un jour bien différent : responsables et solidaires, ils ont pris en charge deux jeunes adultes avant d'être eux mêmes parents.
Tu as vu ce que nous avons fait de l'Escale : une maison ouverte, un lieu d'accueil joyeux et bordélique .A la limite ce désordre insupportable parfois étouffant, fait le charme du lieu.
Peut être as tu été peiné de ne pas voir de photo de Ma ; si tu avais posé la question, je t'aurais dit que l'image de Ma reste pour l'instant au plus profond de moi et qu'il est trop tôt pour la placer dans un cadre.
Mon coeur se serre à l'idée que tu ne pourras pas souvent revenir nous rendre visite dans notre univers.
A un proche qui s'étonnait que j'accepte de faire une consultation un dimanche pour quelqu'un qui aurait pu assez facilement forcer la porte d'un ophtalmo plus proche, j'ai répondu que pour que mon papa vienne me rendre visite chez moi, j'étais prêt à ouvrir mes RDV le dimanche pour tous les amis qui voudront bien l'amener jusqu'ici.
Eh les nombreux amis de Pa ! une consultation ophtalmo avec un délai ridicule, un dimanche, sans dépassement, en secteur 1 ça vous intéresse ? c'est possible !
Ce post ne serait finalement qu'une pub déguisée : l'ophtalmo de Bled la Forêt réduit les délais de rendez-vous !
Le matin, alors que je me félicitais d'avoir vidé la Table en temps et en heure, Sat et El puis Jako (les "enfants") sont venus prêter main forte ; ils ont regardé le résultat d'un oeil sévère et critique, m'ont envoyé en cuisine faire un café et se sont attaqués aux alentours de la Table que j'avais négligés :
-la maie dont personne n'avait revu le dessus caché sous les amoncellements de factures à classer, d'origamis réussis ou ratés, de cartes postales, de revues d'ophtalmologie à lire d'urgence.
- le bureau également : tiens il y avait un bureau sous ces amas de stylos, de papiers, d'ordis portables foutus, de livres, de cassettes audio ?
Tout a disparu dans des caisses habilement camouflées pour donner une allure factice de propre et de "rangé".
De mon côté, je me sentais honteux de tous ces trucs accumulés et d'être incapable de les aider et je repensais avec effroi à mon texte testament écrit pour les défis du samedi : la promesse.
A t'on le droit de laisser un tel désordre (qui finira par être un jour posthume) à ses enfants ?
(Pa j'espère que tu ne lis pas ces lignes)
Le décor était planté ; les pièces du rez de chaussée avaient une allure humaine, le champagne était au frais, le vin chambrait, et le repas mijotait doucement en cuisine.
A mon cabinet, tu as regardé mon univers, mes appareils. Je crois que tu étais fier de trouver les photos de tes grands-parents de ton père et de tes oncles et tantes ; tous veillent en quelque sorte sur ma consultation.
Avant de retourner à la maison, nous avons fait un petit tour dans Bled la Forêt.
Ce fut un repas agréable, animé et détendu .
Pour le dessert, nous avions confectionné, en suivant scrupuleusement la recette, le gâteau au chocolat de Ma. (d'après Sat et El, grands amateurs, nous approchons du goût incomparable de l'original)
Sat et El ont raconté l'avancement des travaux de la pièce centrale de leur maison qui devra être finie pour accueillir leur bébé à la fin de l'été.
Je vais passer dans le clan des "papis pour de vrai" !
Tu as vu tes petits fils sous un jour bien différent : responsables et solidaires, ils ont pris en charge deux jeunes adultes avant d'être eux mêmes parents.
Tu as vu ce que nous avons fait de l'Escale : une maison ouverte, un lieu d'accueil joyeux et bordélique .A la limite ce désordre insupportable parfois étouffant, fait le charme du lieu.
Peut être as tu été peiné de ne pas voir de photo de Ma ; si tu avais posé la question, je t'aurais dit que l'image de Ma reste pour l'instant au plus profond de moi et qu'il est trop tôt pour la placer dans un cadre.
Mon coeur se serre à l'idée que tu ne pourras pas souvent revenir nous rendre visite dans notre univers.
A un proche qui s'étonnait que j'accepte de faire une consultation un dimanche pour quelqu'un qui aurait pu assez facilement forcer la porte d'un ophtalmo plus proche, j'ai répondu que pour que mon papa vienne me rendre visite chez moi, j'étais prêt à ouvrir mes RDV le dimanche pour tous les amis qui voudront bien l'amener jusqu'ici.
Eh les nombreux amis de Pa ! une consultation ophtalmo avec un délai ridicule, un dimanche, sans dépassement, en secteur 1 ça vous intéresse ? c'est possible !
Ce post ne serait finalement qu'une pub déguisée : l'ophtalmo de Bled la Forêt réduit les délais de rendez-vous !
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